Aller au contenu

Le fil des séries (dont beaucoup trop se bousémotivent)


Brock

Messages recommandés

J’ai commencé à regarder Chernobyl, et c’est plus terrifiant et angoissant que n’importe quel film ou série d’horreur/terreur que j’ai vu jusqu’ici. La réalité implacable, minute par minute, ça dépasse toute fiction. La série est remarquable, pour ce que j’en ai vu jusqu’ici.

  • Yea 2
Lien vers le commentaire
Le 21/05/2019 à 23:53, Jesrad a dit :

J’ai commencé à regarder Chernobyl, et c’est plus terrifiant et angoissant que n’importe quel film ou série d’horreur/terreur que j’ai vu jusqu’ici. La réalité implacable, minute par minute, ça dépasse toute fiction. La série est remarquable, pour ce que j’en ai vu jusqu’ici.

 

Je viens de voir le premier épisode et confirme : à la fois remarquable et terriblement glaçant pour le moment.

Lien vers le commentaire
Le 21/05/2019 à 06:54, Johnnieboy a dit :

 

1- Ca fait partie du processus qui fait basculer Daenerys. Sans ca, Jon ne s'eloigne pas d'elle, Daenerys n'a pas de rival pour le trone. Tout est bien qui finit bien avec une reine et un roi humanistes qui s'aiment.
2-Aucun interet de nous montrer cela, en effet.

3-Elle l'utilise pour se venger des Frey

4-Jaime a un role tragique, tout simplement. Son amour pour sa soeur l'empeche de trouver une redemption complete. 

5- Brienne a cru en Jaime et il a, grace a cela, reussi a faire ce qui etait juste au moment ou il le fallait.

6 - Bronn a plusieurs fonctions. Une comique et un autre qui nous permet de realiser les veritables origines des familles nobles

7- Aucun interet, en effet. Meme esthetiquement, c'etait pas extraordinaire

8 - J'aurais aime savoir, aussi

9 - les Dothraki n'ont plus de visage depuis longtemps donc osef. Les Unsullied vont probablement se reposer et vivre paisiblement a Naath. Peut-etre mettront-ils fin au kidnapping et a l'esclavage que subit le peuple de Missandei

10 et 11 - j'aurais aime plus de reponses, aussi

 

Révélation

8 - Ressusciter Jon

Lien vers le commentaire
il y a 14 minutes, Restless a dit :

Tant mieux, même si c'est bien résumé, ça évite le spoil :D .

Ah mince j'avais même pas fait gaffe :D Cela dit, c'est du passé maintenant, plus besoin de balise spoiler !

Lien vers le commentaire
Le 21/05/2019 à 23:53, Jesrad a dit :

J’ai commencé à regarder Chernobyl, et c’est plus terrifiant et angoissant que n’importe quel film ou série d’horreur/terreur que j’ai vu jusqu’ici. La réalité implacable, minute par minute, ça dépasse toute fiction. La série est remarquable, pour ce que j’en ai vu jusqu’ici.

 

Il y a 18 heures, Ultimex a dit :

 

Je viens de voir le premier épisode et confirme : à la fois remarquable et terriblement glaçant pour le moment.

 

Vous donnez sacrément envie mais impossible de trouver les épisodes en ligne...

Lien vers le commentaire

J'ai vu le premier épisode de Tchernobyl. Bien, mais extrêmement frustrant parce que ça démarre à l'explosion du réacteur 4 et que rien n'est expliqué sur l'enchaînement hallucinant de conneries qui a précédé. J'espère qu'il y aura un flash-back pour retracer les erreurs et les fautes qui ont conduit au drame.

Lien vers le commentaire
il y a 4 minutes, Cortalus a dit :

J'ai vu le premier épisode de Tchernobyl. Bien, mais extrêmement frustrant parce que ça démarre à l'explosion du réacteur 4 et que rien n'est expliqué sur l'enchaînement hallucinant de conneries qui a précédé. J'espère qu'il y aura un flash-back pour retracer les erreurs et les fautes qui ont conduit au drame.

 

Vu les 3 premiers épisodes et je pense qu'une explication sera donnée, l'un des personnages principaux enquêtant en effet auprès des ingénieurs et techniciens survivants pour comprendre ce qui a pu se passer avant l'explosion (si j'en crois la série, avant l'accident, le réacteur RMBK avait la réputation d'être sûr auprès des ingénieurs et dirigeants soviétiques, d'où une certaine incompréhension de leur part dans un premier temps).

 

 

Lien vers le commentaire

Vu le premier épisode de Tchernobyl aussi suite à vos recos, ambiance stalker tarkovski. On insiste assez lourdement sur la gestion soviétique des responsabilités. Hâte de voir la suite.

 

Il y a 21 heures, Loi a dit :

Vous donnez sacrément envie mais impossible de trouver les épisodes en ligne...

OCS

Lien vers le commentaire
il y a 25 minutes, Ultimex a dit :

(si j'en crois la série, avant l'accident, le réacteur RMBK avait la réputation d'être sûr auprès des ingénieurs et dirigeants soviétiques, d'où une certaine incompréhension de leur part dans un premier temps).

 

C'était des réacteurs très puissants, qui fournissaient de grosses quantités de plutonium pour les armes atomiques en plus de la production d'énergie, mais instables de par leur conception, avec un coefficient de vide positif, et très légers en termes de sécurité par rapport aux réacteurs occidentaux de l'époque. Cela m'étonnerait que les ingénieurs pensaient réellement qu'ils étaient si sûrs que ça. Mais ils n'avaient certainement pas d'autres choix que de l'affirmer. Compte tenu de la mentalité soviétique, le RBMK est nécessairement le plus puissant, le plus efficient, le plus sûr des réacteurs. Dire autre chose serait un acte politique.

 

En tout cas, le thème du premier épisode est clairement le déni. Un trait typique de la mentalité scientiste communiste. Je pense bien sûr au lyssenkisme, mais aussi aux polémiques que suscitent de nos jours les études qui bousculent certains dogmes gauchistes (par exemple sur l'inné et l'acquis). Si la catastrophe de Tchernobyl a initié le mouvement de la Glasnost, c'est parce que c'est un épisode où la dissonance cognitive a été trop forte.

Lien vers le commentaire
il y a 23 minutes, Cortalus a dit :

mais instables de par leur conception, avec un coefficient de vide positif, et très léger en termes de sécurité par rapport aux réacteurs occidentaux de l'époque.

 

Héhé, ça je le sais bien. Après, concernant ce que tu dis ici :

 

il y a 23 minutes, Cortalus a dit :

Cela m'étonnerait que les ingénieurs pensaient réellement qu'ils étaient si sûrs que ça. Mais ils n'avaient certainement pas d'autres choix que de l'affirmer. 

 

Possible mais je n'en serai pas aussi certain : entre un certain chauvinisme (qui se traduit par une confiance absolue dans les technologies nationales et une incrédulité en cas de défaillance), une méconnaissance des limites la technologie employée (avec des défauts qui ne deviennent évidents qu'après coup), etc., il y a plein de raisons de s'aveugler sur les capacités réels d'une quelconque technologie. 

 

De plus :

il y a 23 minutes, Cortalus a dit :

En tout cas, le thème du premier épisode est clairement le déni. Un trait typique de la mentalité scientiste communiste.

 

Si je pense que le déni dont fait preuve l'équipe qui gère la centrale (à tous les échelons) est renforcé par la mentalité communiste (dilution des responsabilités, croyance en l’infaillibilité du parti, de l'État qu'il dirige, de ses décisions et donc de ce qu'il produit/énonce), il ne faut pas pour autant croire que ce déni ne vient que de là : la capacité à se leurrer et à essayer de se décharger de sa responsabilité (surtout dans le cadre d'une catastrophe de cette ampleur) est un trait bien humain.

 

Par contre, la réaction du petit vieux lors de la réunion d'urgence du Comité exécutif à Prypiat (l'État veille au bien de tous, si l'État a donc dit/décidé X, alors on ne peut mettre X en doute) me semble, là, bien soviétique, notamment au niveau des décisions qui s'ensuivent : ne pas évacuer la population, la séparer du reste du monde en coupant les lignes de communications, etc. Ça, ainsi que le carriérisme des apparatchiks, le culte du secret qui entoure l'accident et les décisions prises, la volonté de ne pas écouter dans un premier temps les experts, etc.

Lien vers le commentaire
il y a 2 minutes, Ultimex a dit :

 

Héhé, ça je le sais bien. Après, concernant ce que tu dis ici :

 

 

Possible mais je n'en serai pas aussi certain : entre un certain chauvinisme (qui se traduit par une confiance absolue dans les technologies nationales et une incrédulité en cas de défaillance), une méconnaissance des limites la technologie employée (avec des défauts qui ne deviennent évidents qu'après coup), etc., il y a plein de raisons de s'aveugler sur les capacités réels d'une quelconque technologie.  

 

De plus :

 

Si je pense que le déni dont fait preuve l'équipe qui gère la centrale (à tous les échelons) est renforcé par la mentalité communiste (dilution des responsabilités, croyance en l’infaillibilité du parti, de l'État qu'il dirige, de ses décisions et donc de ce qu'il produit/énonce), il ne faut pas pour autant croire que ce déni ne vient que de là : la capacité à se leurrer et à essayer de se décharger de sa responsabilité (surtout dans le cadre d'une catastrophe de cette ampleur) est un trait bien humain.

 

Par contre, la réaction du petit vieux lors de la réunion d'urgence du Comité exécutif à Prypiat (l'État veille au bien de tous, si l'État a donc dit/décidé X, alors on ne peut mettre X en doute) me semble, là, bien soviétique, notamment au niveau des décisions qui s'ensuivent : ne pas évacuer la population, la séparer du reste du monde en coupant les lignes de communications, etc. Ça, ainsi que le carriérisme des apparatchiks, le culte du secret qui entoure l'accident et les décisions prises, etc.

 

On est d'accord. Mais dans un environnement social à peu près fonctionnel, le déni n'est qu'un mécanisme de sauvegarde la psyché. Dans un environnement totalitaire, le déni devient en plus un mécanisme de sauvegarde de son existence physique et de celle de sa famille. Dans le régime soviétique, on ne peut pas se tromper : toute erreur devient une faute, un acte de sabotage. Dans le cas des ingénieurs et administrateurs, on parle en outre d'un corps social qui a été dressé et sélectionné pour sa capacité à produire des faux rapports de performance, à maquiller tous les aspects de la réalité. Les objectifs doivent toujours être plus ambitieux, ils doivent toujours être dépassés, et si le dirigeant de l'usine d'à côté vient d'annoncer au comité central qu'il produira 100 % de plus en N+1, alors il faut annoncer qu'on fera +120 %. Quand le système social entier repose sur le mensonge, il est d'autant plus difficile de résister à notre propre tendance naturelle à nous illusionner.

 

  • Yea 1
Lien vers le commentaire

J'ai repris la visualisation de Nation Z malgré 3 premiers épisodes de la nouvelle saison complètement ratés. Ce qui m'a motivé? Je dois reconnaitre que les nichons de Roberta ont bien aidé.

Quoiqu'il en soit, j'ai bien fait, la série redevient passionnante avec une nouvelle idée qui pose un sacré problème moral: les parleurs. Je ne vais pas dévoiler l'intrigue, bien évidemment.

Lien vers le commentaire
Le 21/05/2019 à 10:41, Johnnieboy a dit :

Daenerys est une allegorie un peu trop grossiere des Etats-Unis. Apres tout, ce personnage meritait mieux que de devenir aussi ininteressant.

 

J'ai un rapport tourmenté à ce personnage (chiant à mourir dans les bouquins, très cool dans la série surtout à partir du moment où elle a ses dragons).

 



Mais je suis très dégouté de cette fin. De plus l'évolution de Daenerys casse l'identification empathique qu'on peut avoir avec le personnage, ce qui fait que sa mort perd à peu près toute l'intensité qu'elle aurait dû avoir. Ou alors il aurait fallu une autre mise en scène, plus tragique et moins édulcorée (on ne comprend pas tout de suite que Snow la poignarde, un moment je me suis demandé si ce n'était pas le contraire). Ils ont aussi un problème avec le fait de laisser aux morts une dernière parole. Un "Pourquoi ?" incrédule et innocent -genre le mal et la folie s'évanouissant dans la mort- aurait été du plus bel effet.

 

Et je rigole (jaune) des théories que je commence à voir circuler comme quoi cette évolution tyrannique était inévitable. Une sorte de manifestation grandeur nature de l'illusion biographique dénoncée par Bourdieu. On connaît la fin donc on relit dans son passé tout ce qui est cohérent avec. On ne voit plus tous les éléments qui auraient pu mener à une fin différente. On prend une tendance pour le tout ou la vérité dernière d'une psychologie.

 

Je suis pas mal écœuré du dernier épisode (alors que les 2 premiers sont touchants et réjouissants. Le 3 est assez moyen, problème de dosage entre les zombis ultra-rapides -mais d'où ?- et les scènes de ninja d'Arya. Mais oui c'est surtout cette fin que je trouve ratée.

 

Il y a une chose pire que de perdre ce qu'on aime, c'est de voir ce qu'on aime devenir haïssable :(

  • Yea 1
Lien vers le commentaire
il y a 57 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

 

J'ai un rapport tourmenté à ce personnage (chiant à mourir dans les bouquins, très cool dans la série surtout à partir du moment où elle a ses dragons).

 

 

  Masquer le contenu

Et je rigole (jaune) des théories que je commence à voir circuler comme quoi cette évolution tyrannique était inévitable. Une sorte de manifestation grandeur nature de l'illusion biographique dénoncée par Bourdieu. On connaît la fin donc on relit dans son passé tout ce qui est cohérent avec. On ne voit plus tous les éléments qui auraient pu mener à une fin différente. On prend une tendance pour le tout ou la vérité dernière d'une psychologie. 

 

 

 

C'est plus largement une illustration du biais de narration. Cf. à ce sujet Nicolas Nassim Taleb, Le cygne noir, et Daniel Kahneman, Système 1 / Système 2.

Lien vers le commentaire

Je note aussi que dans le dernier épisode, Tyrion a décidé de nous étaler sa culture en philosophie anglo-américaine du 20ème siècle.

 

La scène où Tyrion tente de convaincre Snow:

 

« J’en conclus donc que l’idée même d’une solution finale n’est pas seulement impossible à mettre en pratique, mais, si j’ai raison et que certaines valeurs ne peuvent éviter d’entrer en conflit, elle est en outre incohérente. La possibilité d’une solution finale –même si nous oublions le sens effroyable que cette expression a acquis pour nous- s’avère une illusion, et une illusion très dangereuse. Car si l’on croit réellement à la possibilité d’une telle solution, alors il ne fait nul doute qu’aucun coût ne serait trop élevé pour y parvenir : rendre l’humanité juste, heureuse, créatrice et harmonieuse à tout jamais- quel prix ne serait-on pas prêt à payer pour cela ? Pour faire une telle omelette, il n’existe certainement pas de limite au nombre d’œuf que l’on peut casser –c’était là l’idéal de Lénine, de Trotski, de Mao, de Pol Pot, pour ce que j’en sais. Puisque je connais l’unique chemin qui mènera à la solution définitive des problèmes de la société, je sais par où conduire la caravane de l’humanité ; et puisque vous ne savez pas ce que moi je sais, il n’est pas question de vous laisser la moindre liberté de choix, si l’on veut que le but soit atteint. Vous déclarez que telle politique vous rendra plus heureux, ou plus libre, ou vous donnera plus de place pour respirer ; mais je sais que vous vous trompez, je sais ce qui vous est nécessaire, ce qui est nécessaire aux hommes ; et si je rencontre une résistance, due à l’ignorance ou à la malveillance, alors elle devra être brisée, et des centaines de milliers d’hommes périront s’il faut pour des millions d’autres soient heureux à tout jamais. Que voudriez-vous que nous fassions, nous qui avons la connaissance, sinon être prêts à les sacrifier tous ? » (p.28-29)

-Isaiah Berlin, « La recherche de l’idéal », 1988, in Le bois tordu de l’humanité. Romantisme, nationalisme et totalitarisme, Albin Michel, coll. Idées, 1992 (1990 pour la première édition britannique), 258 pages.

 

La scène de l'élection du nouveau roi:

 

"Aucune philosophie, aucune analyse, aucun aphorisme, quelques profonds qu'ils soient, ne se peuvent comparer en intensité et en plénitude de sens avec une histoire bien racontée."
-Hannah Arendt.

 

Lien vers le commentaire
 
J'ai un rapport tourmenté à ce personnage (chiant à mourir dans les bouquins, très cool dans la série surtout à partir du moment où elle a ses dragons).
 




Mais je suis très dégouté de cette fin. De plus l'évolution de Daenerys casse l'identification empathique qu'on peut avoir avec le personnage, ce qui fait que sa mort perd à peu près toute l'intensité qu'elle aurait dû avoir. Ou alors il aurait fallu une autre mise en scène, plus tragique et moins édulcorée (on ne comprend pas tout de suite que Snow la poignarde, un moment je me suis demandé si ce n'était pas le contraire). Ils ont aussi un problème avec le fait de laisser aux morts une dernière parole. Un "Pourquoi ?" incrédule et innocent -genre le mal et la folie s'évanouissant dans la mort- aurait été du plus bel effet.

 

Et je rigole (jaune) des théories que je commence à voir circuler comme quoi cette évolution tyrannique était inévitable. Une sorte de manifestation grandeur nature de l'illusion biographique dénoncée par Bourdieu. On connaît la fin donc on relit dans son passé tout ce qui est cohérent avec. On ne voit plus tous les éléments qui auraient pu mener à une fin différente. On prend une tendance pour le tout ou la vérité dernière d'une psychologie.

 

Je suis pas mal écœuré du dernier épisode (alors que les 2 premiers sont touchants et réjouissants. Le 3 est assez moyen, problème de dosage entre les zombis ultra-rapides -mais d'où ?- et les scènes de ninja d'Arya. Mais oui c'est surtout cette fin que je trouve ratée.

 

Il y a une chose pire que de perdre ce qu'on aime, c'est de voir ce qu'on aime devenir haïssable


Honnêtement, je le voyais venir depuis quelques saisons le tournant totalitaire de Daenerys. Elle n'a jamais aucun doute dans ses actions puisque la fin est "bonne", et elle exécuté des prisonniers tranquillou en prime.
  • Yea 1
Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...