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Le fil des séries (dont beaucoup trop se bousémotivent)


Brock

Messages recommandés

il y a 2 minutes, Jean_Karim a dit :

Non, mais un défaut n'empêche pas d'aimer un film pour d'autres raisons

 

Relis. Car c'est exactement ce que je dis : For All Mankind, c'est bien, mais cela aura pu être excellent sans militantisme grossier.

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J'ai vu les deux premiers épisodes de "Foundation", inspirés des romans éponymes de Asimov. C'est pas mal du tout. Les images sont magnifiques, les acteurs très bons, le scénario semble bien ficelé.

A voir. C'est hélas sur AppleTV+ or comme ils n'ont que peu de séries en stock, nous n'aurons droit qu'à un épisode par semaine, comme sur feu la TV de papa.

Evidemment on échappe pas aux dérives woke, le héros Gaal Dornick est devenue une jeune femme noire. Pour ceux qui n'ont pas lu les romans, ça passera comme une lettre à la poste. Pour les autres, il faudra faire un petit effort ?

Effort de courte durée pour ma part, étant donné la plastique sympathique de l'actrice ?

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Il y a 14 heures, Mégille a dit :

J'ai prévu d'attendre que la saison se termine pour la bingewatcher avec les sept jours d'essai gratuit de la plateforme. De toute façon, ils ne proposent pas grand chose d'autres d'intéressant ?

 

For All Mankind, dont je parle plus haut, est sur Apple TV. Je pense que ça mérite un coup d’œil. On m'a également recommandé See.

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Squid Game, 3ème production Coréenne que je découvre après Dernier train pour Busan, et Sweet Home, et très sympa, encore un Battle Royale like mais dépaysant, loin des clichés Hollywoodiens habituels.

 

Les épreuves au dessus du vide m'ont terrifié, je sais pas ça déclenche un vrai malaise chez moi, bien plus que les découpages de barbaque stéréotypés.

 

Après Alice In Borderland, encore une production asiatique qui permet de voyager un peu et se changer les idées.

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Il y a 1 heure, Airgead a dit :

Squid Game, 3ème production Coréenne que je découvre après Dernier train pour Busan, et Sweet Home, et très sympa, encore un Battle Royale like mais dépaysant, loin des clichés Hollywoodiens habituels.

 

Je suis quasi à la fin, j'aime bien , c'est assez réussi comme tension, les jeux sont très malins d'un point de vue ressenti spectateur.

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il y a 18 minutes, Ultimex a dit :

Les Sopranos, ça y est, c'est terminé. Excellente série, vraiment. Y a plus qu'à attendre le film maintenant.

Ma mère , actuellement en vacances... chez moi , s'y est mise. Bouffé 10 episodes la semaine dernière, et donc comme d'habitude maintenant je suis obligé d'aller à la fin.

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Du coup j'ai découvert Au Service de la France sur ce forum.

Jolie critique de la société franchouille, je ne sais pas si Netflix diffuse à l'étranger auquel cas ils ne doivent rien comprendre.

J'ai l'impression d'entendre feu mon grand-père quand il me parlait de l'Algérie et qu'il me tannait pour avoir un métier "honnête" et "stable" dans l'administration (déso papy, j'ai choisi les principes).

 

J'ai dû faire 6 épisodes, j'ai l'impression que ça va tourner toujours un peu en rond sur l'humour de fonx mais j'avoue avoir eu quelques moments où j'ai rigolé de bon cœur. J'ai pas compris le running gag sur le costume, je ne vois pas ce qu'ils lui trouvent d'aussi horrible.

Ca manque un peu de sexe et de jolies filles, la couturière et la secrétaire sont pénibles de niaiserie.

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Oui c'etait absolument énorme, je l'ai devoré. Scenario somme toute classique dans sa resolution, mais la proposition de "4eme mur" série tv/ télérealité morbide est assez novatrice. Pi le corén cai bon mangez-en.

D'ailleurs aparté, mais j'ai revu Parasite hier soir. Quel film, quelle morale incroyable.

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Il y a 2 heures, F. mas a dit :

la morale est la bonne : l'endettement c'est mal.

 

C'est pas plutôt "le capitalisme, c'est mal, ça oblige les gens en bas de l'échelle à s'entre-tuer pour le fun de ceux en haut de l'échelle" ? C'est comme ça que je l'ai vu interprété.

 

J'ai binge ça le week-end dernier. C'est pas mal (et clairement mieux que 95% des séries Netflix), mais on voit venir les rebondissements d'assez loin sur les derniers épisodes. Et les acteurs des VIPs sont incroyablement mauvais (heureusement on ne les voit pas trop).

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Je me pose la question sur l'anticapitalisme de la série : ça serait une critique de la mise en concurrence des pauvres pour de l'argent comme spectacle pour quelques nantis dégénérés ? De la fausseté d'un jeu économique qui prétend reposer sur le consentement de ses participants pour les forcer à faire des horreurs pour de l'argent? Un moment le héros estime que la vraie vie est pire que ce jeu extrêmement concurrentiel (au moment où il accepte de revenir dans le jeu après avoir utilisé la clause 3). Ca voudrait dire que même un système extrêmement inégalitaire ou les mecs se font désosser pour du pognon est mieux foutu que le monde de la concurrence pure et parfaite (ici fantasmée)?

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23 minutes ago, F. mas said:

Je me pose la question sur l'anticapitalisme de la série : ça serait une critique de la mise en concurrence des pauvres pour de l'argent comme spectacle pour quelques nantis dégénérés ? De la fausseté d'un jeu économique qui prétend reposer sur le consentement de ses participants pour les forcer à faire des horreurs pour de l'argent? Un moment le héros estime que la vraie vie est pire que ce jeu extrêmement concurrentiel (au moment où il accepte de revenir dans le jeu après avoir utilisé la clause 3). Ca voudrait dire que même un système extrêmement inégalitaire ou les mecs se font désosser pour du pognon est mieux foutu que le monde de la concurrence pure et parfaite (ici fantasmée)?

Je conjecture ici, mais de ma connaissance de la culture coréenne (et asiatique); je ne pense que la critique se concentre plus sur les gens aux tops que sur le système capitaliste.

Les Chaebols et autres dans les médias coréens critiques tiennent plus des seigneurs feodaux que du capitaliste et critique le pouvoir politique (qui en Corée se mèle très souvent) dans la lignée de Battle Royale de Kinji Fukazaku et même Punishment Park ou Gladiators de Peter Watkins.

On le voit d'ailleurs dans le coté froid et désincarné des gens "playstation".

 

A l'inverse le human game anti-capitaliste je le trace plutot vers the Running Man de Stephen King ou le Prix du Danger d'Yves Boisset qui placent explicitement le contentement des masses comme un objectif du jeux.

 

 

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il y a 3 minutes, Mobius a dit :

Je conjecture ici, mais de ma connaissance de la culture coréenne (et asiatique); je ne pense que la critique se concentre plus sur les gens aux tops que sur le système capitaliste.

 

Oui, c'est juste, je parlais de l'interprétation par les Américains. Mais je ne retrouve plus l'article ou commentaire en question.

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Faut pas oublier que l'horizon indépassable de l'anticapalisme moderne c'est que si l'argent est associable à une action ammorale ( et il l'est toujours, car les gens ont de mauvaises actions uniquement pour de/à cause de l'argent, bien entendu) , alors le capitalisme c'est mal. On peut donc littéralement prendre n'importe quel propos économique dans une production grand spectacle pour en conclure massivement que c'est la faute du capitalisme et des riches. Il se peut qu'une fois de temps en temps le réal soit plus subtil que ses spectateurs, dans tous les cas y a pas pire aveugle que quelqu'un qui ne veut pas voir.

 

Révélation

ici on a un type qui explique vouloir revivre sa jeunesse en forcant les participants à un jeu macabre, et vu qu'il les fait venir avec du blé ( comment sinon?) c'est la faute du blé, pas du mec. Si c'est pour dénoncer que les pauvres, attirés non seulement par la valeur de gain mais aussi par leur situation financière déplorable,  sont autant attirés par la cupidité que les riches, ça serait parfait. Mais non on en conclura juste que le riche est un salaud qui joue sur la faiblesse du pauvre, pauvre dont on ne se demandera jamais comment il l'est devenu (en ayant des dettes ici, c'est pourtant un indice de sa cupidité avant même déroulement de l'histoire)


Je disais avoir revu parasite: here my 2 cents sur cet évident pamphlet anticapitaliste dénonciation de classe sociale, vu à l'envers:

 

Révélation

Dernière scène, le gamin ayant reçu la pierre sur la tête, pierre offerte par un de ses potes complètement dans l'effort de développement individuel, rêve, dans son trou à l'avenir.
Cet avenir inatteignable car il est devenu décerebré lui permet d'accéder à la richesse pour acheter la fameuse maison. Malheureusement la scène ne finissant pas sur l'achat mais sur le rêve du petit dans son trou à rat laisse clairement à penser qu'il va y rester. Privé de sa capacité de progression , le temps ne fera plus rien à l'affaire.
Cette maison représente le sauvetage de son père , incapable de pouvoir sortir du sous sol, limité à voler le frigo pour pouvoir assouvir ses besoins primaires. Clairement habiter dans la maison ne suffit pas pour être riche quand on l'a mal acquis.
S'il est là c'est pour avoir tué le propriétaire, certes riche, mais qui ne connait plus l'odeur de la pauvreté, l'humidité des lieux non entretenus, et qui sera le critère de son décès. Être riche permet s'extraire de la souffrance continuelle de la pauvreté, mais pas de s'en rappeler le caractère constant.
Cette odeur, il la sent dans la voiture, en allant et rentrant du travail, selon moi le sous entendu c'est que l'odeur de l'immobilité ne peut pas avoir lieu dans le moyen de transport pour aller bosser.  Cela dit il dit avoir senti cette odeur dans le métro.
Il n’empêche que ça constitue de la part du père un rappel à sa médiocrité et le fait de ne pas avoir utilisé son temps pour sortir de sa situation précaire, l'odeur s'étant installée chez lui avec les années.
Pendant tout ce scénar centré sur la famille parasite, le père riche st aps là car il bosse etou s'occupe de sa famille, et la mère, profitant du pognon de son homme, attend en se droguant et se lamentant dans son jardin, argent mal acquis toujours.
C'est bien la raison pour laquelle toute la famille s'installe dans la maison, pour un court instant, pendant une soirée, ils ont pu croire que leur condition améliorée était le résultat de leur effort d'avoir travaillé pour des riches, mais ils ont oublié le caractère principal du problème, ils l'ont mal acquis, on ne peut avoir une maison du jour au lendemain.


Bref, Parasite est juste une démonstration que les seuls paramètres qui séparent un pauvre d'un riche, c'est le temps et la violence de l'effort continuel, rien à voir avec le fucking "capitalisme".


 

 

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Je formulerais ça différemment de toi.

 

Révélation

Le principal écart entre les deux familles est un écart de préférence temporelle. Donne aux pauvres la maison des riches pour une soirée, et en une seule soirée ils vident les placards, se saoulent à fond et en font un dépotoir. D'ailleurs, si le fils s'en sort à la fin, c'est qu'il a une vision de son avenir différent de son présent, et qu'il acquiert progressivement la capacité d'accepter la frustration, de reculer son horizon temporel pour y parvenir.

 

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C'est rigolo cette discussion en masqué , sur un film dans la zone série !

Révélation

Résumable par "Ils confondent la richesse et l'argent." Aucune potentialité de capitalisation et de richesse car l'argent leur sert uniquement à assouvir leur besoin.

 

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J'ai beaucoup aimé Squid Game, une des meilleures productions Netflix de ces derniers temps à mon avis. Le style de jeu des acteurs est parfois surprenant, ils en font des tonnes. C'est peut-être le style coréen ? Au fond, j'aime bien ce côté théâtral assumé. J'ai également été impressionné par la réalisation et la direction artistique. Certains épisodes se distinguent, celui avec les billes m'a laissé un peu sonné. Et pourtant, depuis que j'ai vu la première de Battle Royale il y a une vingtaine année, j'en ai vu beaucoup des Death Games.

Le propos ne m'a pas semblé anti-capitaliste. Plus psychologique et existentiel. C'est une histoire au fond assez universelle, qui pourrait se dérouler de la même manière dans un contexte féodal ou aristocratique par exemple. L'épisode deux, qui révèle les motivations des protagonistes pour participer au jeu, relève plus à mon sens de l'étude de caractères que du commentaire social.

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