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Le fil des séries (dont beaucoup trop se bousémotivent)


Brock

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Je ne suis pas lecteur de fantasy, mais je me demande en quoi le fait que ce n'est "pas de la Fantasy pour pré-adolescents" est en soi une qualité ou un argument de vente. C'est mal, la littérature pour la jeunesse ?

Pas du tout, mais l'essentiel des ouvrages de fantasy vendus et connus aujourd'hui relèvent de cette catégorie qui peut être très bien écrite, mais qui souvent est trop 'simple' à mon avis pour attirer des esprits plus matures. En effet, à part Le Seigneur des Anneaux qui reste immortel, les sagas les plus connues et les plus diffusées relèvent principalement cette catégorie, des trucs comme Eragon ou l'Epée de Vérité. D'où ma surprise a trouver un ouvrage plus sérieux, plus réaliste aussi qui s'éloigne du poncif "le gentil gagne à la fin contre le méchant". Il en existe beaucoup d'ailleurs, mais, et c'est mon opinion, Le trône de fer est vraiment très bon.

Mais ce n'est pas le sujet du fil

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Je suis en train de revoir une vieille série qui me plaît toujours autant : Brisco County.

Un mélange de western, d'Indiana Jones et de fantastique. C'est une série comme je les aime, c'est à dire qui ne se prend pas au sérieux en nous évitant la moraline insupportable et la débauche d'effets spéciaux (elle a d'ailleurs un côté cheap qui fait son charme).

Le fait que l'action se situe à la fin des années 1890 est un bon prétexte pour caser dans presque chaque épisode des inventions farfelues laissant présager de ce que sera le 20ème siècle (comme dans l'épisode où les bandits font la course entre chevaux et… motos. :D ).

Je regrette d'ailleurs de ne pas la trouver en VO pour mieux apprécier les multiples jeux de mots à 10 cents des dialogues et des titres de chapitres.

Et bien sûr des jolies filles que Bruce CAMPBELL se tape à chaque fois + un bon vieux méchant à gueule de cinglé dont le regard et le sourire font froid dans le dos !

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  • 2 weeks later...

Complètement déçu par la série "The Killing". J'aurais mieux fait de regarder la série originelle "Forbrydelsen" (danoise je crois).

Le pilote est sublime, mais après la série part désespérément en couilles. Ils n'arrêtent pas de nous embarquer dans de fausses pistes pour faire durer le plaisir. C'est agaçant au possible. À l'avant dernier épisode je pensais qu'enfin les scénaristes allaient mettre carte sur table et nous montrer qui est le tueur. Mais non là encore ils nous font y croire pour ensuite nous remettre le doute avec une fausse preuve dans le dossier.

Pfff….

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Je suis en train de revoir une vieille série qui me plaît toujours autant : Brisco County.

Un mélange de western, d'Indiana Jones et de fantastique. C'est une série comme je les aime, c'est à dire qui ne se prend pas au sérieux en nous évitant la moraline insupportable et la débauche d'effets spéciaux (elle a d'ailleurs un côté cheap qui fait son charme).

Le fait que l'action se situe à la fin des années 1890 est un bon prétexte pour caser dans presque chaque épisode des inventions farfelues laissant présager de ce que sera le 20ème siècle (comme dans l'épisode où les bandits font la course entre chevaux et… motos. :D ).

Je regrette d'ailleurs de ne pas la trouver en VO pour mieux apprécier les multiples jeux de mots à 10 cents des dialogues et des titres de chapitres.

Et bien sûr des jolies filles que Bruce CAMPBELL se tape à chaque fois + un bon vieux méchant à gueule de cinglé dont le regard et le sourire font froid dans le dos !

Tu m'as eu à Bruce Campbell.

Du coup j'ai regardé le pilote. Je m'attendais pas à un film d'une heure et demi.

Très bon en tout cas.

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Tu m'as eu à Bruce Campbell.

Du coup j'ai regardé le pilote. Je m'attendais pas à un film d'une heure et demi.

Très bon en tout cas.

;)

Ca peut paraître "gentillet" comparé à plein de séries actuelles mais c'est personnellement ce qui me plaît. Comme dans Chapeau Melon, de l'humour, de la castagne mais pas une goutte de sang par exemple.

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Je comprend pas pourquoi cet engouement pour "The Wire", j'ai trouvé convenu et ultra prévisible, le scenario est cousu de fil blancs.

Les personnages n'ont aucune originalité non plus, on les a déjà tous vu 1000 fois dans des séries ou films précédents.

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  • 1 month later...

Est-ce que quelqu'un a vu la série "Xanadu"? je n'ai pas trouvé d'avis sur la question dans le forum. Je l'avais enregistré car ça passait à une heure impossible sur Arte (c'est pas convenable, cela se passe dans le milieu de la production de cinéma porno). J'ai regardé trois épisodes - il y en a 8 - et je me demande vraiment si je vais attendre de savoir ce qu'il va advenir de cette saga familiale, les producteurs de cinéma X, avec le choc des bouleversements culturels et l'arrivée d'internet. Je me suis déjà endormi deux fois. Quelqu'un peut-il me dire si je dois être patient et aller jusqu'au bout. :blushing:

N.B. Je précise que je n'ai pas été déçu parce que j'aurais pensé voir du porno. J'étais prévenu par une critique très positive.

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  • 4 weeks later...

Je comprend pas pourquoi cet engouement pour "The Wire", j'ai trouvé convenu et ultra prévisible, le scenario est cousu de fil blancs.

Les personnages n'ont aucune originalité non plus, on les a déjà tous vu 1000 fois dans des séries ou films précédents.

C'est juste surprenant de voir une production américaine si peu manichéenne, je trouve ça vraiment bon personnellement.

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  • 3 months later...

Pourquoi les nouvelles séries deviennent de grosses bouses émotives? Parce que comme tous les programmes de "télé-réalité", elles flattent la médiocrité de l'homme-masse sans qualité, avachi et sans histoire, à travers la mise en scène sordide d'un "vivrensemble" totalement artificiel.

La série Bref, deux mois d’existence et déjà un phénomène culturel

Depuis la rentrée, Bref, objet télévisuel inédit, agite le monde des 20-35 ans. En à peine trois mois d’existence,cette série diffusée par Canal Plus a conquis près d’un million et demi de fans sur Facebook, fait l’objet d’émissions spéciales, d’un documentaire et inspiré d’innombrables parodies sur Youtube et Dailymotion. Davantage qu’une mode passagère, Brefest en passe de devenir un véritable phénomène culturel. Comment l’expliquer ?

Le format de Bref est une des causes de sa popularité. Chaque épisode ramasse en quelques dizaines de secondes les événements qui ponctuent le quotidien du héros. Le rythme intense, haletant auquel images et dialogues se succèdent tient en haleine sans laisser le temps d’être déçu. Inutile de zapper : la série le fait d’elle-même. Son format hypercondensé permet par ailleurs sa diffusion « virale » au sein des réseaux sociaux.

L’aventure domestique

Mais au-delà de sa construction, le succès de Bref tient à la nouveauté radicale du sujet traité. Dans leur forme initiale, les séries télé nous invitaient à suivre des héros pris dans des intrigues qui rompaient avec le cours ordinaire de leur existence. A l’inverse, Bref la nouvelle fiction de Canal Plus nous plonge dans les aventures intimes d’un trentenaire à l’existence banale. En cela son succès est symptomatique de la tendance au repli sur la sphère privée de l’individu démocratique tel que Tocqueville l’avait diagnostiqué.

Qu’on ne s’y méprenne pas : malgré son existence médiocre et ses airs de loser attachant, le personnage principal de Bref n’a rien d’un antihéros. Bien au contraire, la série exalte sa vie quotidienne dans ce qu’elle a de plus intime. On se souvient qu’Un gars, une fille ou plus récemment Scènes de ménage, mettaient déjà en scènele quotidien d’un couple moyen dans sa salle de bain ou d’une famille petite bourgeoise dans sa cuisine. Brefva plus loin encore dans la privatisation de l’aventure humaine, en nous plongeant dans le flux de conscience intime d’un individu désaffilié, célibataire sans travail et sans famille. Selon les épisodes, on retrouve le héros devant son ordinateur ou sa télévision, au supermarché ou encore sous sa douche.

Le trentenaire, idéal-type de l’individu tocquevillien ?

Devant ce spectacle d’une vie isolée mais, à sa façon, « heureuse », comment ne pas songer à ce « sentiment réfléchi et paisible qui dispose chaque citoyen à s’isoler de la masse de ses semblables » que Tocqueville nommait individualisme dans De la Démocratie en Amérique ? En cela, le héros de Bref constitue l’idéal-type de toute une génération de trentenaires. Pour les petits-enfants de mai 68, qui mettent en scène leur quotidien sur Facebook, la « vraie vie » n’est plus à chercher dans les grandes actions collectives ou dans l’oubli de soi-même au sein du groupe. Elle se trouve dans la sphère personnelle et dans les recoins les plus secrets de la subjectivité.

Standardisation de l’intime

Plus profondément, l’engouement pour Bref fait écho au principe d’égalisation des conditions dégagé par le sociologue et au conformisme de masse qu’il induit. Le héros de la série est un homme médiocre, sans qualités, ni beau, ni laid, ni génial, ni stupide, ni pauvre, ni riche, une sorte de Tintin cathodique, l’aventure en moins. Le fait qu’une génération entière de trentenaires se retrouve en lui révèle le degré d’uniformisation des comportements et des modes de pensée. C’est la dimension la plus troublante de la série : par son succès, elle met en lumière une certaine standardisation de l’intimité. Tocqueville décrivait par ces mots le devenir des sociétés démocratiques : « Je vois une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leur âme. » Y sommes-nous déjà ?

Alexis Benoist

http://www.trop-libr…le-avait-raison

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Pourquoi les nouvelles séries télé [françaises] deviennent de grosses bouses émotives? Parce que comme tous les programmes de "télé-réalité", elles flattent la médiocrité de l'homme-masse sans qualité, avachi et sans histoire, à travers la mise en scène sordide d'un "vivrensemble" totalement artificiel.

J'ai rajouté un adjectif qui permet de mieux comprendre le propos.

Je ne suis pas sûr qu'une série comme Shameless réponde exactement à la définition de l'auteur que tu cites, le Vivre Ensemble et compagnie. Ni tout un tas d'autres qu'il serait long de citer.

Concernant les séries françaises, il faut noter une ou deux exceptions, toutes produites par Canal+, je pense à Braquo et Engrenages.

Sinon sur le fond : oui les séries françaises c'est de la merde.

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Sinon sur le fond : oui les séries françaises c'est de la merde.

Quand il m'arrive de zapper sur le cable (chez les autres), j'observe exactement la même tendance chez nos voisins, dans les séries anglaises, espagnoles, italiennes, scandinaves, polonaises ou turques.

Tu vois, ce genre d'article me signale plutôt que c'est la pensée en France qui est devenue une grosse bouse émotive.

Aussi, ça marche ensemble de toute façon. Evidemment je l'ai posté pour son côté libéralement incorrect, normal que ça réagisse.

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Pourquoi les nouvelles séries deviennent de grosses bouses émotives? Parce que comme tous les programmes de "télé-réalité", elles flattent la médiocrité de l'homme-masse sans qualité, avachi et sans histoire, à travers la mise en scène sordide d'un "vivrensemble" totalement artificiel.

http://www.trop-libr…le-avait-raison

Je ne connaissais pas cette série mais ça a l'air très très très passionnant <–< [mode ironique je précise]

Quand il m'arrive de zapper sur le cable (chez les autres), j'observe exactement la même tendance chez nos voisins, dans les séries anglaises, espagnoles, italiennes, scandinaves, polonaises ou turques.

C'est pas faux, loin de là. Ca fait peur en tout cas.

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Première phrase :

…la nouvelle fiction de Canal Plus nous plonge dans les aventures intimes d’un trentenaire à l’existence banale.

Phrase suivante :

En cela son succès est symptomatique de la tendance au repli sur la sphère privée de l’individu démocratique tel que Tocqueville l’avait diagnostiqué.

:icon_cobra:

La petitesse du quotidien, c'est une source de comique assez souvent utilisée, tout de même. Sans parler des vieux jeunes.

Enfin, article intéressant, mais sans doute un peu trop grave.

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Bref c'est marrant. Penser le contraire est typique de la pensée collectiviste.

Ou pas. Bien sûr, bon public peut apprécier l'esprit Banal+, les pitreries du couple Dujardin, les grotesques Scènes de ménages et autres tranches de vie trépidante près de la machine à café, ça montre seulement qu'on a mauvais goût.

Peut t-on aimer Bref et être libéral ?

La question n'était pas d'attribuer un brevet de lifestyle libéral au spectateur, mais: pourquoi les séries deviennent de grosses bouses émotives?

C'est marrant la façon dont le cerveau réinterprète tout énoncé à partir de son cablage idéologique.

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