Le fil des séries (dont beaucoup trop se bousémotivent)

[Johnnieboy]

Bon, c’est décidé: j’entame Breaking Bad. J’avais déjà regardé deux, trois épisodes mais j’avais lâché.

[Prouic]

il y a 3 minutes, Johnnieboy a dit :

Bon, c’est décidé: j’entame Breaking Bad. J’avais déjà regardé deux, trois épisodes mais j’avais lâché.

Bon ben tu nous dis comment c’était jeudi soir

[Johnnieboy]

à l’instant, Prouic a dit :

Bon ben tu nous dis comment c’était jeudi soir

 

Je vais avoir du mal à binge watch : les épisodes sont longs et ça me saoule vite le remplissage pratiqué dans les séries.

[NoName]

Il y a 2 heures, Bisounours a dit :

C'est rigolo comme c'est le salaud criminel qui génère de l'empathie, juste parce que son cancer et sa fin de vie proche l'incitent à faire des saloperies pour assurer l'avenir de sa famille  (quoique je pense plutôt que c'est un prétexte de libération de ses mauvais instincts). Alors que sa femme est typiquement l'image de la mère de famille responsable et normale, qui finit par se laisser entrainer vaguement par la folie de son mari. Jusqu'à un certain point, il me semble.

Magie du scénario et de la mise en scène. Et des acteurs.

 

mouais alors non. Skyler est un exemple parfait de femme castratriste tout droit sortie des cauchemars (ou fantasmes) de Freud. Walter White ne serait peut-être pas devenu Heisenberg si sa femme ne s'était pas retrouvé être une femme aussi insupportablement chiante et contrôlante.

 

Je vous vois causer et causer mais je vois peu parler du thème commun aux deux personnages qui est à la fois leur fuel et leur perte: l'orgueil et la frustration qu'il génère.

 

On a deux personnages qui vivent tous les deux dans les deux mondes: le monde officiel, celui des gens biens, et le monde soutterrain, celui des caïds. Et ils sont tous les deux dans la situatoin où ils sont tout en bas de la hiérarchie officielle, constamment maintenus dans un état de dépendance et d'esclavage par leur entourage (chuck et HHM pour jimmy, Skyler et la famille pour WW), constamment humiliés et rabaissés au grand jour par les autres sans avoir de moyens de prendre leur revanche. Mais lorsqu'ils travaillent avec le monde souterrain, on les traite avec respect et même avec déférence:

 

Révélation

c'est exactement le sens de la scène de BCS de la semaine dernière lorsque Jimmy part en plein égotrip "je crache du feu et mes éclairs jaillissent de mes doigts" qu'il fait a Howard. Celui ci lui se permet de lui parler de travers alors que Jimmy deale avec des caids comme Nacho, Mike ou Lalo, le genre de personne devant qui Howard ferait dans son froc à leur simple vue. C'est pas pour rien qu'on a une telle concentration de figures "d'élites" dans BB comme dans BCS: Chuck, Schwarz, Howard, Kevin de Mesa Verde, Hank, le cabinet de D&M, le procureur qui emmerde tout le temps Jimmy au début de la série, le patron de la station service. Quand on y regarde bien toutes les figures officielles d'autorité auxquels les protagonistes doivent faire face sont décrites de manière assez pathétique et ridicules, boursouflés de leur propre importance et de leur fausse honnêteté.

 

Et ce n'est pas un hasard que le grand méchant loup des deux séries soit Gustavo Fringe qui est un personnage au final très semblable à WW comme Jimmy:

- motivé d'abord et avant tout par l'orgueil et la volonté de prendre un revanche symbolique sur les figures d'autorité (soutterraines pour lui) et l'entourage qui l'ont humiliés dans le passé

- il incarne encore mieux l'écart entre le personnage respectable à l'excès et parfaitement inoffensif qu'il montre en public - un patron austère mais courtois d'une petite chaine de fast-food - et le monstrueux personnage sans aucune pitié qu'il incarne dans le monde souterrain

- il est si terrifiant et si froidement efficace précisément parce qu'il ne laisse jamais le personne qu'il est rééllement - le maitre du mal qu'il est dans le monde soutterrain - déborder dans le monde officiel, alors que c'est la soruce de la chute de Walter et des ennuis de saul - être incapables d'avaler la couleuvre de l'humiliation permanente en public

 

et c'est là toute l'ironie de BB et BCS: deux protagonistes qui sont rabaissés par les bons bourgeois mais respecté chez les caids, ces mêmes caids qui terrorisent les bons bourgeois. WW comme Jimmy ne peuvent que constater qu'on les traite bien parmi les loups mais qu'on les méprise parmi les agneaux et doivent avaler ça en permanence en public, source d'une immense frustration

 

 . Notez d'ailleurs que c'est exactement pareil avec Jesse qui est un petit dealer de merde officiellement mais:

Révélation

lorsqu'il rencontre l'équipe de chimistes de Gus le chef est horripilé de devoir obéïr à un merdeux alors qu'il a un doctorat, mais Jesse se permet de lui chier dans les bottes et de le remettre à sa place. C'est encore le même problème ensuite quand il travaille ave Mike où on voit que Jesse est un gros dur et arrive à s'attirer même le respect d'un homme aussi compétent et peu enclin au respect professionnel que Mike, dont on peut dire que la seule autre personne qu'il respecte professionnellement dans BB est Gus, ce qui pose son étalon de critère quand même

 

 

c'est pour ça qu'à mon avis les commentaires sur le Bien et le Mal chez WW comme chez Saul sont hors sujet. Saul comme WW se retrouvent face à la situaiton suivante: ils peuvent et voudraient sûrement faire le bien, mais la réalité c'est qu'ils peuvent faire et être des ratés méprisés par le monde entier ou se tourner vers les crime et enfin recevoir le respect qu'ils estiment mériter et qu'ils n'ont jamais eus. Et l'un comme l'autre décident qu'ils doivent arrêter de se sacrifier pour la société et accepter d'être égoïstes.

[Waren]

Don't drink and drive. But if you do, call me. 

 

https://www.needsomefun.net/better-call-saul-quotes/

 

[Lancelot]

32 minutes ago, NoName said:

mouais alors non. Skyler est un exemple parfait de femme castratriste tout droit sortie des cauchemars (ou fantasmes) de Freud. Walter White ne serait peut-être pas devenu Heisenberg si sa femme ne s'était pas retrouvé être une femme aussi insupportablement chiante et contrôlante.

Si je me souviens bien elle décide de se casser en enlevant ses enfants, puis de chasser Walt de chez lui en lui interdisant de voir ses enfants, tout ça avant de savoir quoi que ce soit sur ses activités criminelles donc elle n'a pas l'excuse de vouloir les protéger. Juste parce qu'il a l'outrecuidance de lui cacher quelque chose.

[Solomos]

1 hour ago, Lancelot said:

Si je me souviens bien elle décide de se casser en enlevant ses enfants, puis de chasser Walt de chez lui en lui interdisant de voir ses enfants, tout ça avant de savoir quoi que ce soit sur ses activités criminelles donc elle n'a pas l'excuse de vouloir les protéger. Juste parce qu'il a l'outrecuidance de lui cacher quelque chose.

 

Je n'ai pas ce souvenir là.

Je crois que le problème du couple Skyler/Walter est plus visible dans le fait qu'elle glandouille sous prétexte d'avoir une santé fragile pendant que Walter fait deux jobs sans rechigner.

Mais à partir du moment où elle est confrontée à ce que fait Walter, sa réaction ne me semble pas déconnante. Son mari paye un traitement médical hors de prix en mentant sur l'origine de l'argent. Ca cache forcément un gros truc

 

 

 

[fryer]

J’ai commencé Tiger King, c’est formidable 

[Byredo]

Il y a 11 heures, NoName a dit :

Skyler est un exemple parfait de femme castratriste tout droit sortie des cauchemars (ou fantasmes) de Freud. Walter White ne serait peut-être pas devenu Heisenberg si sa femme ne s'était pas retrouvé être une femme aussi insupportablement chiante et contrôlante.

C'est un couple extrêmement dysfonctionnel notamment parce que la polarité masculine/féminine est inversée.

Elle n'est l'alpha que parce qu'il la laisse faire, en se montrant passif et docile toutes ces années. Plus il se montre weak/soumis, et plus elle prend ses aises en mode follingue tyrannique. Il aurait dû la recadrer dès le départ et lui montrer qui était le véritable dominant au lieu de se laisser gentiment porter par les flots.

 

Il y a 10 heures, Lancelot a dit :

Si je me souviens bien elle décide de se casser en enlevant ses enfants, puis de chasser Walt de chez lui en lui interdisant de voir ses enfants, tout ça avant de savoir quoi que ce soit sur ses activités criminelles donc elle n'a pas l'excuse de vouloir les protéger. Juste parce qu'il a l'outrecuidance de lui cacher quelque chose.

Ce n'est qu'après des mois de mensonges tous plus énormes les uns que les autres (et auxquels il refuse net de s'expliquer même lorsqu'elle lui met le nez dedans) qu'elle lui demande finalement de quitter le domicile (le temps qu'ils divorcent). Evidemment qu'elle a tort sur toute la ligne parce que c'est aussi chez lui, mais il faut la comprendre : c'est une femme à bout, en colère, totalement perdue, qui se demande qui est cet étranger qui partage son lit. Son instinct lui dit que quelque chose d'effroyable se trame, elle est terrifiée. 

En vérité elle ne lui interdit de s'approcher des enfants qu'une fois qu'elle apprend la nature réelle de ses activités. Et même après ça, elle garde tout pour elle, quand bien même ça la fait passer pour une cinglée insensible auprès de leur entourage.

[Vilfredo]

il y a une heure, Byredo a dit :

Evidemment qu'elle a tort sur toute la ligne parce que c'est aussi chez lui

Je suis en plein dans leur séparation (s03e01) et qui l'a achetée cette maison au fait? Ce n'est pas clair.

Sinon "elle a tort", c'est un peu vite dit: Walt lui ment énormément, la prend bien pour une conne (ce qu'elle est, certes, mais elle quand même assez intelligente pour s'en rendre compte), disparaît des jours entiers (sa fugue) et de fait, met en danger la famille (imaginez si Tuco était venu chez lui au lieu de l'attendre dehors avec Jesse) et a au passage tué une demi-douzaine de personnes. Il me semble que c'est pas injustifié de rompre avec un mec comme ça, même si évidemment on est du côté de Walt, sinon la série n'a aucune tension émotionnelle.

[Byredo]

Etant donné qu'il est le seul des deux à bosser sérieusement, on comprend de facto que c'est monsieur qui rembourse le prêt de la maison. 

 

Elle a tort de le mettre dehors sous prétexte qu'un beau matin elle décide qu'il est temps de se séparer de lui. C'est déjà suffisamment cruel à l'égard d'un animal de compagnie... alors son mari et le père de ses enfants ?! Il a toujours porté ce foyer à bout de bras, ne s'est jamais montré menaçant, a toujours satisfait ses minables exigences, mais surtout : il est chez lui. 

[Marlenus]

Pas vu la sérié, mais si je suis certain que tu trafiques dans des affaires louches qui ont des chances que nos enfants trinquent d'une façon ou d'une autre, je peux t'assurer que tu auras beau être la mère de ces derniers, tu ne resteras pas dans la même maison qu'eux.

 

 

[Vilfredo]

il y a 1 minute, Byredo a dit :

un beau matin

C'est lorsqu'elle vient d'avoir la preuve qu'il lui a menti: elle a recoupé le voyage chez sa mère, ce qu'il lui a dit avant l'opération + l'amélioration de son cancer, pas "un beau matin".

Même s'il est vrai que

il y a 2 minutes, Byredo a dit :

Il a toujours porté ce foyer à bout de bras, ne s'est jamais montré menaçant, a toujours satisfait ses minables exigences, mais surtout : il est chez lui. 

Walt a eu tort de penser qu'elle accepterait l'argent quoi qu'il arrive. Il a toujours été comme ça mais justement il n'est plus comme ça. La scène de la piscine dont je parlais montre bien le nouveau Walt.

Le fait qu'il ne soit plus son chien est probablement ce qui, psychologiquement, écarte en effet le plus Skyler de lui. De ce point de vue elle ressemble à sa soeur qui ne lâche pas une seconde les couilles de Hank (cf. cette scène où il s'amuse avec sa bière dans le garage). Mais honnêtement je me demande si je ne préfère pas Marie à Skyler. Elle est plus ouvertement une peste mais elle a un potentiel de nuisance plus limité. Et elle est moins bête.

il y a 12 minutes, Byredo a dit :

Etant donné qu'il est le seul des deux à bosser sérieusement, on comprend de facto que c'est monsieur qui rembourse le prêt de la maison. 

True mais elle bossait chez cet empoté de Beneke avant.

[Byredo]

il y a 17 minutes, Vilfredo Pareto a dit :

C'est lorsqu'elle vient d'avoir la preuve qu'il lui a menti: elle a recoupé le voyage chez sa mère, ce qu'il lui a dit avant l'opération + l'amélioration de son cancer, pas "un beau matin".

[...]

True mais elle bossait chez cet empoté de Beneke avant.

Je sais tout ça, j'en ai parlé plus haut dans ma réponse à Lancelot.

Sur un plan émotionnel je peux comprendre son geste, mais je le trouve injustifiable d'un point de vue rationnel. En tout cas à ce moment-là avec les éléments dont elle dispose.

 

Elle a arrêté de bosser pas mal d'années auparavant et depuis se la coule douce pendant que son mari tente tant bien que mal de subvenir à leurs besoins en jonglant entre deux boulots.

 

il y a 20 minutes, Marlenus a dit :

Pas vu la sérié, mais si je suis certain que tu trafiques dans des affaires louches qui ont des chances que nos enfants trinquent d'une façon ou d'une autre, je peux t'assurer que tu auras beau être la mère de ces derniers, tu ne resteras pas dans la même maison qu'eux.

Elle ignore encore tout de ses activités criminelles au moment où elle le met à la porte. Elle ne supporte plus qu'il lui mente éhontément voilà tout.

[Vilfredo]

il y a 13 minutes, Byredo a dit :

Je sais tout ça, j'en ai parlé plus haut dans ma réponse à Lancelot.

Sur un plan émotionnel je peux comprendre son geste, mais je le trouve injustifiable d'un point de vue rationnel. En tout cas à ce moment-là avec les éléments dont elle dispose.

 

Elle a arrêté de bosser pas mal d'années auparavant et depuis se la coule douce pendant que son mari tente tant bien que mal de subvenir à leurs besoins en jonglant entre deux boulots.

 

Elle ignore encore tout de ses activités criminelles au moment où elle le met à la porte. Elle ne supporte plus qu'il lui mente éhontément voilà tout.

C'est-à-dire disons qu'elle a une croyance vraie injustifiée

 

[Marlenus]

50 minutes ago, Byredo said:

 

Elle ignore encore tout de ses activités criminelles au moment où elle le met à la porte. Elle ne supporte plus qu'il lui mente éhontément voilà tout.

Tu gagnes plein d'argent que tu ne veux pas justifier?

 

Disons que la suspicions reste super importante...

[Lancelot]

2 hours ago, Vilfredo Pareto said:

Sinon "elle a tort", c'est un peu vite dit: Walt lui ment énormément, la prend bien pour une conne (ce qu'elle est, certes, mais elle quand même assez intelligente pour s'en rendre compte), disparaît des jours entiers (sa fugue) et de fait, met en danger la famille (imaginez si Tuco était venu chez lui au lieu de l'attendre dehors avec Jesse) et a au passage tué une demi-douzaine de personnes. Il me semble que c'est pas injustifié de rompre avec un mec comme ça, même si évidemment on est du côté de Walt, sinon la série n'a aucune tension émotionnelle.

Tout ça à ce moment là elle n'a aucun moyen de le savoir.

 

1 hour ago, Byredo said:

Elle a tort de le mettre dehors sous prétexte qu'un beau matin elle décide qu'il est temps de se séparer de lui. C'est déjà suffisamment cruel à l'égard d'un animal de compagnie... alors son mari et le père de ses enfants ?! Il a toujours porté ce foyer à bout de bras, ne s'est jamais montré menaçant, a toujours satisfait ses minables exigences, mais surtout : il est chez lui. 

Puis surtout vouloir priver un gars qui va mourir à court terme des derniers moments avec ses enfants...

 

Je trouve le couple de The Shield moins dysfonctionnel au final, alors que Vic est une ordure bien plus ouvertement.

[Vilfredo]

il y a une heure, Lancelot a dit :

Tout ça à ce moment là elle n'a aucun moyen de le savoir.

Comme le souligne @Marlenus quelles sont les autres hypothèses? Elle n’agit pas rationnellement mais sa croyance est vraie tout de même. 
et pour les enfants il représente une menace potentielle pour eux aussi en cas de vendetta (qu’elle envisage peut-être puisqu’elle est convaincue irrationnellement qu’il est dealer)

+ imaginez si Jr l’apprend 

[Lugaxker]

Je regarde la saison 4 de La casa de papel (pas taper !)

Et là en plein milieu de la saison, ils trouvent le moyen d'introduire un personnage transsexuel, qui semble n'avoir qu'une utilité limitée et qui était présent lors des évènements des précédentes saisons (bien qu'on ne le voie pas). 

Au début je trouvais ça juste ridicule cette obsession de foutre de la minorité partout, maintenant je trouve ça carrément gênant (ça m'a sorti du truc de voir ça, c'est tellement mal amené surtout...)

[TODA]

j'ai du mal a trouver le lien avec la santé, nutrition...

[Lugaxker]

À déplacer dans le fil des séries

 

EDIT: merci d'avoir déplacé

[Fagotto]

Binge-watcher des séries ça revient un peu à se goinfrer de junk food celà dit.

[Boz]

Surtout avec des séries comme celle là...

[Cortalus]

Il y a 15 heures, Lugaxker a dit :

Je regarde la saison 4 de La casa de papel (pas taper !)

Et là en plein milieu de la saison, ils trouvent le moyen d'introduire un personnage transsexuel, qui semble n'avoir qu'une utilité limitée et qui était présent lors des évènements des précédentes saisons (bien qu'on ne le voie pas). 

Au début je trouvais ça juste ridicule cette obsession de foutre de la minorité partout, maintenant je trouve ça carrément gênant (ça m'a sorti du truc de voir ça, c'est tellement mal amené surtout...)

 

En plus, je crois que les LGBTQIAP% ne sont pas contents car le personnage est joué par une femme cis.

[Lugaxker]

il y a 10 minutes, Cortalus a dit :

En plus, je crois que les LGBTQIAP% ne sont pas contents car le personnage est joué par une femme cis.

[Bisounours]

J'ai arrêté à la fin de la saison 1. C'est n'importe quoi, cette série. Je me demande bien comment les scénaristes se démerdent pour la faire tenir. Déjà, des incohérences dès le début, là, ça doit atteindre des niveaux stratosphériques.

[fryer]

il y a 50 minutes, Bisounours a dit :

J'ai arrêté à la fin de la saison 1. C'est n'importe quoi, cette série. Je me demande bien comment les scénaristes se démerdent pour la faire tenir. Déjà, des incohérences dès le début, là, ça doit atteindre des niveaux stratosphériques.

 

Même avis, j'ai juste pas compris cette série. En plus j'ai du mal avec l'espagnol d'Espagne jejeje

[Boz]

La saison 1 est un chef d'œuvre, comparée à la suite (c'est dire).

[Prouic]

il y a 54 minutes, Bisounours a dit :

J'ai arrêté à la fin de la saison 1. C'est n'importe quoi, cette série. Je me demande bien comment les scénaristes se démerdent pour la faire tenir. Déjà, des incohérences dès le début, là, ça doit atteindre des niveaux stratosphériques.

C'est la démonstration du concept de séries moisies des 10 dernières années à son paroxysme: Pourquoi s'embêter avec la cohérence et le fil scénaristique puisqu'il suffit de faire dans la surprise et l'émotionnel mièvre.
On parle d'une série ou le protagoniste principal te dit à l'épisode un qu'il a tout prévu, on passe 5 épisodes à te montrer comment il est trop fort depuis que les scénaristes s'obstinent à te vendre que chaque aléa est en fait du damage control, et là ... il tombe amoureux de son ennemi. "oui mais ca se décrête pas ça".
Je veux bien avoir des suspensions d'incrédulité, mais tomber amoureux d'un flic en 36 heures par téléphone quand t'es le voleur le plus intelligent de la planète, j'ai mes limites
Après on peut voir cette série autrement au niveau incohérence: ce sont les rois du planisme qui se battent contre les méfaits du socialisme car il veulent plus de socialisme Si t'as pas décroché là, t'es bon pour 10 saisons !

 

digression parce que j'ai manqué de sel à midi:
Faut se rappeler dans quel contexte on évolue en 2020: on a filé à JJ ABBRAMS star trek en 2009: il a crée un transporteur interplanétaire avec, du coup il n'y a plus de trek dans star trek, et on a dit que c’était la trempe de réal qu'on voulait dans les 10 ans à venir! Faut pas se plaindre si tout le monde fait du Lost depuis.
On a dit de shyamalan que c’était un génie depuis qu'il voit des gens qui sont mort: le type tue bruce willis à la 6eme seconde du film, a la dixieme un gamin te dit qu'il voit des gens qui sont morts , et on attend 97 minutes pour la révelation magistrale d'un des plus grands film des années 2000: le mort était mort. Avec ce genre de tension dramatique comme panthéon du cinéma, forcement quand les voleurs de papel sortent de la banque avec l'argent, les gens y voient un twist incroyable.
 

[Rincevent]

Sur la casa de papel, pour rappel :