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Les "tueurs" des grandes écoles


Messages recommandés

Ces écoles tant admirées, rêve de tout parent, formeraient ainsi des as du management et de la finance sans jamais essayer de leur inculquer un minimum de valeurs, de souci éthique.

« On n'y apprend pas à se remettre en cause, explique-t-elle. On en sort gonflé du sentiment de sa propre importance, omubilé par la seule réussite économique. ».

Au contraire de quelles écoles faisant la joie et la fierté de la naâation ? :icon_up: Le relativisme moral ambiant se porte toujours très bien merci, chez les "militants altermondialistes" comme chez les "punks à chien".

Je note que l'article appuie l'étrange hypothèse jamais étayée et parfaitement risible que ce sont "les bonus qui ont engendré la crise".

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Alors qu'on réfléchit en vain à limiter les bonus, Florence Noiville, dans son livre «J'ai fait HEC et je m'en excuse» prend le problème à la base et explique qu'il est urgent de réformer l'éducation des puissants.

Ce n'est pas la première fois que je vois mention de ce bouquin. Pour un premier livre, bravo, quel plan com !! C'est bien la preuve que la réputation d'HEC n'est pas usurpée. Penser à valoriser ses 3 années d'étude en en faisant un bouquin c'est génial : tout le monde ou presque à fait des études, mais personne n'avait eu l'idée que ça valait la peine de pondre un récit. Cette Florence Noiville est exceptionnelle, elle peut transformer la merde en or : sûrement un futur cadre dirigeant d'Unilever, à moins qu'elle ne choisisse une carrière peut-être plus lucrative encore en continuant dans l'altermondialisme professionnel.

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Notons que tout se passe comme prévu : les riches s'excusent d'avoir du pognon, les talentueux s'excusent d'avoir des talents, les intelligents vont avoir honte d'être supérieurement dotés. Le pendant, c'est la mise en valeur des médiocres et des mauvais, qu'on observe aussi.

"J'ai un gros QI et je vous emmerde"

"Je gagne bien ma vie et j'en suis très content"

"Je méprise les imbéciles et j'en suis fier"

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Je note que l'article appuie l'étrange hypothèse jamais étayée et parfaitement risible que ce sont "les bonus qui ont engendré la crise".

C'est étonnant comme les crises peuvent tourner la tête de certains. De même, Piketty avait tenté d'avancer sa thèse habituelle, au début de la crise, en tentant de l'expliquer par l'accroissement des inégalités de revenu et de patrimoine. Le premier qui m'explique le rapport gagne toute mon estime.

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« Des gens disciplinés, prompts à se soumettre à toute autorité »

Rien de nouveau sous le soleil : avez-vous déjà entendu parler du Groupe X-Crise, officine informelle de polytechniciens conduit par Marcel Déat qui ont défini et promu l'idéologie planiste en France?

http://www.wikiberal.org/wiki/Planisme

http://www.catallaxia.org/wiki/Jacques_Rue…t_les_planistes

Or Polytechnique, après avoir produit des ingénieurs économiques et sociaux dans la lignée des Déat, Jacques Attali ou NKM, est fidèle à sa vocation, puisqu'au groupe X-Crise succède désormais le groupe X-Sursaut, en référence au premier :

(badurl) http://x-sursaut.polytechnique.org/ (badurl)

La constitution d’X-Sursaut le 7 juillet 2005 à l’initiative des grands « parrains »polytechniciens (Le Canard Enchaîné du 6/7/2005) du capitalisme français (Claude Bebéar, ex-AXA, Bernard Esambert, ex-banque Edmond de Rothschild, Gérard Worms, ex-Indosuez, Jean Peyrelevade,ex-Crédit Lyonnais) issus des services (banque et assurance, principalement) s’apparente à un retour à la forme originelle d’X-Crise (association non-académique). En revanche, la posture résolument libérale tourne le dos à celle des pionniers (interventionniste, voire planiste). Aux yeux d’X-Sursaut, en effet, les réformes libérales engagées depuis une vingtaine d’années en France n’ont sans nul doutepas atteint les objectifs qui les ont initialement justifiées. Partant du « constat » que la France est en« déclin », X-sursaut se propose de réagir en réfléchissant sur le rôle de l’Etat tant en matière depolitique économique que du point de vue de son action pour défaire les obstacles structurels qui entraveraient le dynamisme économique de la France.

Se revendiquant de la filiation d’X-Crise (X-SURSAUT, 2005), X-Sursaut naît dans un contextetout à fait différent, sur le plan institutionnel et universitaire, de son illustre prédécesseur. Lesfondateurs (le grand patronat français), leur leitmotiv (le « décrochage » et les conditions d’un« sursaut » français), leur public (uniquement polytechnicien), leur degré d’ouverture dans les débats,leur mode de communication, le contexte scientifique, tout diffère d’X-Crise. Au point de se demander ce qui permet aux fondateurs d’X-Sursaut de revendiquer une telle filiation. Les fondateursLe 7 juillet 2005, un petit groupe de polytechniciens s’est rassemblé à l’initiative de ClaudeBebéar (X55, ex-PDG d’AXA, Président du think tank « Institut Montaigne » et, selon le CanardEnchaîné du 6/07/2005, « parrain du capitalisme français ») pour fonder une nouvelle association, intitulée « X-Sursaut ». Le motif de cette association (trouver les conditions d’un « sursaut » français) est explicité dans la profession de foi rédigée par Hubert Lévy-Lambert (X53, Président du directoirede la foncière PAREF, Président d’X-Sursaut): « Nous sommes subrepticement engagés dans un processus de décrochage qui peut nous conduire, si rienn'est fait, à une situation, à terme d'une dizaine d'années, difficilement réversible ; […] Notre pays est simultanément confronté désormais au triple choc des évolutions des technologies, de la démographie et de la mondialisation ; il pourrait, suivant la façon dont il y sera fait face, précipiter ce qui deviendrait alors notre déclin, ou renforcer nos chances de mener à bien les grandes ambitions que nous gardons encore ; Cela ne peut aller sans un sursaut immédiat et un renversement de certains choix ; […] Les réformes sont donc possibles et urgentes »

(« Le Sursaut, vers une nouvelle croissance pour la France », 2005)

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C'est étonnant comme les crises peuvent tourner la tête de certains. De même, Piketty avait tenté d'avancer sa thèse habituelle, au début de la crise, en tentant de l'expliquer par l'accroissement des inégalités de revenu et de patrimoine. Le premier qui m'explique le rapport gagne toute mon estime.

Théorie habituelle de la « surproduction » ; les pauvres sont trop pauvres pour acheter ce que les riches produisent, d’où crise…

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pourtant, je peux assurer que dans la plupart des grandes écoles de commerce ou de finance, il y a un programme complet citoyen sur le développement durable, les Corporate Social Responsabilities, l'éthique et etc…

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Théorie habituelle de la « surproduction » ; les pauvres sont trop pauvres pour acheter ce que les riches produisent, d’où crise…

Et moi qui croyait que c'étaient les pauvres qui produisaient, les riches n'étant que des parasites ? :icon_up:

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pourtant, je peux assurer que dans la plupart des grandes écoles de commerce ou de finance, il y a un programme complet citoyen sur le développement durable, les Corporate Social Responsabilities, l'éthique et etc…

Tout à fait. J'avais lu une interview navrante entre l'auteur hypocrite de ce bouquin, "Rama" (le dean d'HEC) qui s'efforcait de faire du dammage control et une journaliste du Figaro Madame et je m'étais fait la même réflexion. Sur le campus d'HEC, il est impossible d'échapper à l'écoconscience, au développement durable, à la CSR, à la justice sociale. Ces notions sont partout : dans les chaires, dans les cours, dans des associations dédiées, dans les projets des autres associations, dans le discours des profs et des dirigeants de l'institution, sur les murs du bâtiment, et jusque dans les toilettes des résidences universitaires !

D'une manière générale (je ne parle plus des écoles de commerce), tout se passe comme si la richesse du monde était créée par certains mais que ce sont d'autres, ennemis du développement humain, qui rédigent le code moral des premiers.

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D'une manière générale (je ne parle plus des écoles de commerce), tout se passe comme si la richesse du monde était créée par certains mais que ce sont d'autres, ennemis du développement humain, qui rédigent le code moral des premiers.

Relis Nietzsche. :icon_up:

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Sur le même thème, mais d'un meilleur niveau : http://mises.org/story/3149
The logical next step is the construction of institutions of higher learning near the nation's most porous border points, fully equipped to provide credentials to aliens of any status. That way newcomers won't be overwhelmed in an environment of such general erudition.

Debile. L'universite n'est pas gratuite, et le tarif subventionne dans les universites d'etat n'est disponible que pour ceux qui prouvent une residence permanente. Certaines universites offrent un plein tarif aux immigrants illegaux sans trop poser de questions, et c'est tres tres bien.

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« Beaucoup de ceux que j'ai rencontrés considèrent que l'éthique, c'est du pipeau. Songez qu'un an après la déroute financière, les cours de morale des affaires ne sont toujours pas obligatoires à HEC ! »
Pour transformer le monde, faut-il seulement de nouvelles règles ? Ou l'éducation a-t-elle un rôle à jouer ? Le livre de Florence Noiville a le mérite d'ouvrir le débat. Et nous amène à voir les choses sous un jour nouveau : l'éternelle « réforme de l'école » rabachée chaque année par nos gouvernants ? C'est peut-être d'abord chez HEC et consorts qu'elle devrait avoir lieu !
Ouh lala, la pauvre victime… A 400 000 euros de bonus par an, mon gaillard, il va falloir réfléchir plus fort pour essayer de gagner notre sympathie.
« Ces écoles prennent les plus brillants des jeunes des prépas et en font des gens qui non seulement n'apportent rien au corps social mais quelquefois même lui nuisent ! Quel fantastique gachis de cerveaux ! »

Toute ressemblance avec une idéologie totalitaire n'est évidemment que fortuite, parce que cette vaillante diplômée de "l'école de la honte", elle, elle pense … mouhahahah

L'originalité de son ouvrage ?

Aucune

Quand je disais que l'anticapitalisme était un marché en pleine expansion …

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Notons que tout se passe comme prévu : les riches s'excusent d'avoir du pognon, les talentueux s'excusent d'avoir des talents, les intelligents vont avoir honte d'être supérieurement dotés. Le pendant, c'est la mise en valeur des médiocres et des mauvais, qu'on observe aussi.

"J'ai un gros QI et je vous emmerde"

"Je gagne bien ma vie et j'en suis très content"

"Je méprise les imbéciles et j'en suis fier"

Ah, enfin des paroles sensées! :icon_up:

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  • 2 weeks later...

L'article à la "n'importe quoi"… Je me demande vraiment ce qui pousse cette "culture française" à être si frileuse à l'élitisme de ceux qui réussissent, en préférant croupir dans un égalitarisme bidon…. :icon_up:

Cela dit, je pouffe de rire en lisant :

Elle déplore qu'aucun cours n'amène ces futurs managers à s'interroger sur le sens de la vie, sur leur épanouissement personnel. « On attend qu'ils pètent les plombs pour qu'ils se mettent à réfléchir à leur existence… »

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