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Santé & nutrition, que manger ?


Jesrad

Messages recommandés

C'est très intéressant à lire, on voit facilement que ça bouge microscopiquement dans le bon sens, mais qu'ils essayent de ménager le chèvre et le chou, entre :

- Les faits de ces x dernières dizaines d'années qui rentrent au compte goutte, sur le sucre, les féculents, et la pire huile végétale possible (tournesol).

- La haine du sel.

- L'importance de l'industrie agroalimentaire française, à ne surtout pas stigmatiser, en particulier le lait et les céréales.

- Les astuces de grand mère niveau 0, qui ne font certes pas de mal, du genre faire la cuisine soi même avec des produits frais.

- La pub évidente sur le fameux nutri-score.

 

Je ne pense pas que ce soit très végan dans l'esprit, c'est plutôt qu'ils poussent à la consommation de volaille au lieu de viande rouge.  Par contre, le BIO et le bullshit des "circuits courts" éco-friendly ont la côte.

Toujours cette diabolisation de la bidoche et des pesticides.

 

Avec un peu de chance, comme le dit @Soda, dans 20 ou 30 ans ils auront rejoint l'état des connaissances académiques de cette année.

 

Il y a 2 heures, Restless a dit :

La clef de voûte est toujours la même, facteur de résistance à l'insuline.

 

Fung vient de pondre un article, j'ai pas encore lu : https://medium.com/@drjasonfung/the-shocking-origin-of-vegetable-oil-garbage-1c2ce14ae513

Merci, je vais lire ça.

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Le 23/08/2018 à 09:15, Nick de Cusa a dit :

Wow ! Sérieusement les amies et amis, wow, wow, wow !

 

Comment le glucose endommage les vaisseaux sanguins et qu'est-ce que le glycocalyx ?

 

https://drmalcolmkendrick.org/2018/08/21/what-cause-heart-disease-part-53-diabetes/

 

Ah, bien ! C'est donc le mécanisme qui se met en place et qui participe à créer l'arthérosclérose et les piques de glucides, maintenant j'ai encore un argument de plus pour mon cardiaque de père et mangeur de pain devant l'Eternel.

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@poney, c'est plus subtile que ça. Et l'étude présentée pour dire qu'un haut de niveau de glucose fait toutes ces méchantes choses est faiblarde.

 

La question qui se pose concernant la première étape du mécanisme d'athérosclérose est de savoir pourquoi le Ldl se lie aux proteoglycans (Response-to-Retention Hypothesis). La taille jouerait son importance, d'où l'importance du Ldl-P, mais y a d'autres chercheurs qui montrent que de très larges Ldl (liés au temps passés dans le sang), c'est pas la joie non plus. En plus de la taille, la concentration des proteoglycans (PG), leur origine, ainsi que la qualité et la longueur des enzymes contenus dans ces derniers joueraient aussi un rôle dans ce lien ldl/PG. Lien qui provoque l'inflammation, et toute la réaction en chaîne. 

 

Quelques études sur le sujet

-Retention of atherogenic lipoproteins in the artery wall and its role in atherogenesis

-Binding of Low Density Lipoprotein Particles to Human Aortic Proteoglycans

-Glycation of plasma low density lipoproteins increases interaction with arterial proteoglycans

-Interaction of LDL with human arterial proteoglycans stimulates its uptake by human monocyte-derived macrophages

 

Un point de vue intéressant est de déconsidérer le rôle du sucre, de l'élévation de l'insuline, ou de la résistance à celle-ci pour comprendre le phénomène de formation de la plaque d'athérome. Tu t'enlèves ça de la tête, et t'essaies de comprendre comment ça se déroule. Et en fait, tu te rends compte du facteur catalytique (?) du sucre pour chaque étape. La glycation ou autre dégradation, l'inflammation, l'oxydation, tous ces phénomènes sont favorisés +++ par le sucre et c'est vraiment ça qui le rend délétère.

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Il y a 1 heure, Adrian a dit :

Je viens de voir pop sur netflix The Magic Pill. Bien ?

 

Très moyen. Y'a quand même pas mal de biais anti-chimique/OGM.... et d'appels à la nature...Je trouve que ça nuit grandement au sujet.

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Cette histoire de bio et de haine des OGMs, c'est un truc que je vois régulièrement passer dans toutes les discussions sur le low carb ou la cétose. Aucune justification en général, juste "c'est pas bien".

Je me dis, comme à chaque fois, que les anti OGM et autre anti "Monsanto" ont super bien réussi leur coup, pour même atteindre une communauté qui prétend se baser sur la science pour prouver que leur régime alimentaire est meilleur que les autres.

Ca, et le truc classique de la haine des édulcorants artificiels (parce qu'ils ne sont pas "naturels") et du glutamate monosodique (parce que c'est un "neurotoxique dangereux").

  • Yea 1
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D'accord dans l'absolu avec le côté relou du bio/grassfed à tout prix, mais un documentaire grand public avec ce genre de contenu et d'intervenants c'est quand même super ! Voyez le bio comme une concession tactique afin d'être audible. :dentier:

C'est un docu d'introduction très correct.

  • Yea 1
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Le bio a des avantages pour certains trucs, a mon avis, et qui ne sont pas spécialement lié au bio en tant que tel. 

 

Par exemple le vinaigre de cidre non pasteurisé, j'en ai jamais vu du non bio, et je n'ai jamais vu de bio qui était pasteurisé. 

 

Le fromage bio est plus souvent au lait cru ou simplement filtré, et les vaches ont brouté l'herbe. Exception faite des fromages flamands ou Holland type vieix Gouda, le pâturages fait partie du cahier de charge, pas besoin du bio. Exception aussi de beaucoup d'aop française type Comte.

 

Le fromage blanc de ferme a la crème, ca tabasse, rien à voir avec les trucs industriels. Et souvent, bio aussi... Lait cru : bio la plupart du temps. 

 

Viande idem, ça a bouffé de l'herbe (du coup, je chasse les promos de super marché pour cause de dates limites et je congèle). Sauf le poulet souvent nourri aux grains, alors la je prends juste le moins chers. Mais j'avoue que mes parents achètent un poulet fermier bio d'une race ancienne a croissance lente qui est extraordinairement bon. 

 

Légumes, pas d'intérêts a mes yeux. J'achète au moins cher. 

 

J'achète mes fruits secs bio aussi parce je vais dans une boutique en vrac : le prix au kg est vraiment moins cher... (parfois moitié prix par rapport au supermarché).

 

Finalement la moitié de mon frigo est bio, mais pas pour le bio lui même. 

  • Yea 3
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Oui, je trouve aussi des trucs que je ne trouverais pas ailleurs que dans les magasins bio (farine de coco, huile de coco jusque récemment, noix "exotiques", etc), mais c'est différent de la croyance répandue bio = meilleur pour la santé (ou plutôt, pas bio = horrible pour la santé) par défaut.

Franchement, c'est juste de la pensée magique la plupart du temps, dans les communautés que je suis.

  • Yea 1
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Révélation
FLORENCE DURAND /SIPA
 
La gabelle va-t-elle revenir ? Des députés comptent s’attaquer aux produits trop salés, en touchant au portefeuille les industriels de l’alimentaire ayant la main trop lourde sur le sel. Selon nos informations, dans son rapport attendu fin septembre, la commission d’enquête parlementaire sur l’alimentation industrielle, présidée par Loïc Prud’homme (LFI) et regroupant une vingtaine de députés, proposera d’instaurer
une taxe sur les aliments les plus salés. Le but : inciter les fabricants à réduire les taux contenus dans leurs produits, qu’il s’agisse des plats préparés vendus en grandes surfaces ou du pain artisanal des boulangers.
 
ALIMENTATION
 
« La consommation moyenne des Français oscille entre 10 et 12 grammes de sel par jour. C’est deux fois plus que les 5 grammes recommandés par l’Organisation mondiale de la santé, argumente Michèle Crouzet, rapporteuse de la commission et députée de l’Yonne (LaREM). Quoi qu’on en dise, le consommateur n’a pas le choix : l’essentiel du sel qu’il absorbe se trouve dans les plats cuisinés dont la consommation a explosé ces dernières années. »
Cette mesure pourrait se calquer sur la taxe soda en vigueur depuis 2013 et remodelée en juillet pour taxer non plus à partir d’un seuil mais selon la proportion de sucre dans les boissons. Un moyen d’accélérer la reformulation des recettes. Depuis cinq ans, la plupart des géants de l’agro-industrie et de la distribution sont engagés dans des démarches pour réduire de 15 à 30 % la teneur en sel et en sucre de leurs produits.
C’est insuffisant pour la Commission. « Les contours du dispositif restent à définir. Ce qui est sûr, c’est que les engagements volontaires des industriels ne marchent pas », estime Loïc Prud’homme qui a présidé les travaux de la Commission. Contrairement aux centaines d’additifs autorisés dans l’alimentaire, les effets néfastes de la surconsommation de sucre, de matière grasse et de sel sur la santé ont été démontrés scientifiquement (maladies chroniques, obésité…). Deuxième cause de mortalité en France, les maladies cardiovasculaires coûtent de 12 à 15 milliards d’euros par an, selon l’Assurance-Maladie.
 
« Sans conséquence sur le goût »
 
Pour la rapporteur, la mise en place en 2016 du système (non contraignant) d’étiquetage Nutriscore, qui évalue les produits selon de leur profil nutritionnel, va dans le bon sens, mais pas assez loin. « Récompenser financièrement les bons élèves ne suffit pas, il faut contraindre les fabricants à déshabituer leurs clients à manger trop sucré ou salé. Rien ne justifie les doses que l’on trouve dans beaucoup de plats, détaille Michèle Crouzet. Très souvent, on peut enlever tout de suite 20 % de sel, sans conséquence sur le goût ou la sécurité. Ensuite libre à chacun de rajouter ou non du sel dans son assiette. C’est là qu’intervient le volet éducatif. »
Le sel utilisé par les industries agroalimentaires ne représente que 200 000 tonnes sur les 7 millions de tonnes extraites chaque année en France. L’agro-industrie reste prudente tant que les contours de la mesure ne sont pas plus précis. Mais, selon le syndicat Boissons rafraîchissantes de France (BRF), la taxe soda nouvelle version qui touche aussi les boissons édulcorées coûte chaque année 520 millions
d’euros aux industriels. La filière oléagineuse demande régulièrement la suppression de taxe sur les huiles végétales jugée pénalisante pour la production française. Instaurée en 1960, elle coûte 140 millions d’euros à 600 entreprises.
Le rapport préconise aussi une classification plus précise des additifs alimentaires afin de mieux encadrer leur utilisation. Autres pistes : renforcer la sensibilisation dans les écoles sur les bons gestes alimentaires et limiter à la télévision la publicité pour les produits très transformés pendant les programmes jeunesse.
 

 

  • Yea 1
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58 minutes ago, poney said:

Ah, pas vu

Plus de 15 000 personnes diabétiques, sans maladie cardiovasculaire, ont participé à un essai en Grande-Bretagne, dirigé par des chercheurs de l'université d'Oxford et financé par la British Heart Foundation. Les résultats ont été publiés dimanche dans le New England Journal of Medicine, la plus prestigieuse revue médicale aux Etats-Unis.

La moitié des participants se sont vus prescrire une capsule quotidienne d'oméga-3, tandis que l'autre moitié recevait, sans le savoir, une capsule placebo, composée simplement d'huile d'olive.

En moyenne, les patients ont été suivis pendant un peu plus de sept ans.

L'étude est d'autant plus significative que l'échantillon est très grand. En outre, les participants avaient été répartis de façon aléatoire entre les deux groupes, ce qui correspond à la méthode la plus rigoureuse pour observer l'effet éventuel d'un traitement donné.

Aucune différence significative constatée

Le résultat est que le nombre d'accidents cardiovasculaires graves, de cancers ou de morts était à peu près égal dans les deux groupes. Il n'y avait aucune différence statistiquement significative entre les deux.

Ces résultats montrent que pour les personnes diabétiques, prendre des oméga-3 tous les jours ne réduit par leurs risques de maladies cardiovasculaires.

En janvier 2018, une analyse de dix études portant sur 78 000 personnes, publiée dans la revue JAMA Cardiology, avait conclu que les oméga-3 ne prévenaient pas les maladies cardiovasculaires chez les personnes à risque, et pas seulement chez les personnes diabétiques.

 

 

 

 

On peut conclure qu'en moyenne une cuillère à café d'huile de foie de morue par jour ce n'est pas mieux qu'une cuillère à café d'huile d'olive pour résumer et chez les diabétiques.

Je ne comprends pas très bien l'objectif de l'étude pour tout dire.

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Il aurait été intéressant d'avoir un troisième groupe avec un réel placebo, et puis un quatrième avec du fat sat. Il aurait aussi été intéressant de voir et de comparer les marqueurs lipidiques. Connaître l'alimentation des groupes aurait été un mieux aussi car là on peut tout imaginer. 

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Bah, si les mecs ont un regime haut en glucides qui nique les artères, c'est sur que c'est pas 250mg/jour d'O3 qui va les aider. Surtout que c'est le ratio o3/o6 qui compte, donc prendre 250mg d'o3 mais 2gr de o6, zero effect. Je l'aurais bien prédit. 

 

Sinon :https://mythevegetarien.wordpress.com/2018/08/28/si-vous-voulez-sauver-le-monde-le-veganisme-nest-pas-la-solution/

  • Yea 1
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Il y a 1 heure, poney a dit :

Bah, si les mecs ont un regime haut en glucides qui nique les artères, c'est sur que c'est pas 250mg/jour d'O3 qui va les aider. Surtout que c'est le ratio o3/o6 qui compte, donc prendre 250mg d'o3 mais 2gr de o6, zero effect. Je l'aurais bien prédit. 

 

Sinon :https://mythevegetarien.wordpress.com/2018/08/28/si-vous-voulez-sauver-le-monde-le-veganisme-nest-pas-la-solution/

super intéressant, à mettre ne lien avec ce que disait allan savory ici:

 

 

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