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Santé & nutrition, que manger ?


Jesrad

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Le 09/11/2019 à 12:04, Boz a dit :

C'est souvent ça, et aussi se détacher de l'image de fanatiques des vegan. C'est de la com.

Techniquement parlant, ça permet aussi d'intégrer les études montrant que les végétariens ont souvent une bonne santé dans le package "plant based" alors qu'il est évident au vu du propos qu'il est en fait question des végétaliens. C'est profondément malhonnête et c'est ce que fait massivement le documentaire "Game Changers."

 

d'ailleurs c'est rigolo parce que 

 

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  • 2 weeks later...

La diète low-carb en URSS, s'appelait "régime du Kremlin".

Citation

Dans les années 1970, le « régime du Kremlin », également appelé « à points », est apparu. Son principe ? Limiter la consommation de glucides à 40 points par jour (1 gramme de glucides était égal à 1 point) d’où qu’ils proviennent. De ce fait, on était autorisé à manger des saucisses, de la mayonnaise et même du saindoux.

 

https://fr.rbth.com/lifestyle/83850-lutte-contre-surpoids-urss

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  • 2 weeks later...

Des statines avant 45 ans ?

https://www.20minutes.fr/sante/2666939-20191204-plus-cholesterol-traite-tot-plus-risques-cardiovasculaires-diminuent-selon-etude

Citation

Les données actuelles sur les statines « n’ont pas évalué des traitements durant plusieurs décennies, ce qui signifie que le risque d’effets indésirables – qui modifieraient le ratio bénéfice-risque – n’est pas clairement établi », estime aussi Jennifer G. Robinson, professeure au département d’épidémiologie de l’université d’Iowa (Etats-Unis), dans un autre commentaire indépendant sur l’étude.

LOL : quand on sait que même à court-terme c'est une catastrophe...

Citation

Plusieurs auteurs de l’étude ont déclaré avoir reçu des financements (bourses de recherche, rémunérations…) de la part de différents laboratoires pharmaceutiques.

Ils ne se cachent même plus...

 

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si cette jeune dame à compris c'est que ce n'est pas si sorcier 

 

Quote

"I only eat the burger meat, lettuce, eggs, crispy chicken wings, non-sugary drinks and peeled fried chicken.”

https://7news.com.au/lifestyle/food/taiwanese-woman-reveals-15kg-weightloss-by-eating-mcdonalds-three-times-a-day-c-586293

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Après quelques années (3 ou 4 ?) de jeûne intermittent relativement rigoureux et de régime low-carb très moyennement rigoureux (certains jours <100, certains jours dans les 300g) voilà mon bilan lipidique avec les valeurs de réference entre parenthèses. En résumé : je bouffe du fromage, du bacon et de la viande à la pelle et tout roule parfaitement.

  • cholestérol total 1,63g/l (inf à 2)  ou 4,21 mmol/l (inf à 5,16)
  • HDL 0,54 g/l (sup à 0,4)
  • LDL 1,02g/l (inf à 1,60)
  • Triglycérides 0,33 g/l  (inf à 1,50) ou 0,38mmol/l (inf à 1,71). Remarque du médecin : "j'ai jamais vu si bas !"

La charcut, ça vous gagne.

 

 

 

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bon ça vaut ce que ça vaut. j'ai fait un virage vers du zéro écart depuis septembre et j'ai attaqué la graisse résiduelle sur mon ventre. je suis passé de environ 20% de matière grasse dans le corps à 17% selon ma balance... c'est sans plus de sport juste plus actif. je suis content et je continue comme ça. grosso modo j'ai du faire trois repas en écart depuis début septembre.

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Je ne compte ni les écarts ni les heures de jeûne, je fais juste gaffe à éviter les pièges évidents : plats de riz, pâtes, desserts, céréales, barres chocolatées, soda, jus de fruits.

 

Je fais 2 repas par jour (parfois 1, parfois 3 si sport) et je grignote jamais.

 

Juste avec ça je suis de facto en jeûne intermittent et quasi low carb.

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L’hypothèse la plus relayée ici quant à l’efficacité du régime low-carb est celle qu’on trouve dans la littérature sous le nom de CIM (carbohydrate-insulin model). En gros, les glucides c’est pas bien parce que ça déclenche de grosses sécrétions d’insuline qui à leur tour piègent l’énergie dans les cellules adipeuses, font croire au corps qu’il est affamé, diminuent le métabolisme et sont donc la cause principale de la prise de poids et par conséquent de moult maux qui affligent le monde de riches dans lequel nous vivons.

Un modèle simple, qui permet d’expliquer beaucoup d’observations.

L’avantage des modèles simples, c’est qu’ils sont simples. Le problème des modèles simples, c’est qu’ils finissent en général par être testés expérimentalement, sans trop de difficultés.

C’est ce qui a été fait (plusieurs fois).

Et le modèle ne tient pas...

https://undark.org/wp-content/uploads/sites/2/2017/02/HallEJCN2017-1.pdf

En résumé : Lorsqu’on contrôle strictement les variables (en particulier les protéines et les calories), un régime LCHF n’est pas meilleur qu’un régime HCLF pour la perte de poids ni pour le métabolisme.

 

Comme je croyais à fond au modèle, j’ai mis un peu de temps à tout digérer. Petit retour en arrière :

Tout a commencé avec “The Game Changers”, dont on a déjà parlé ici. Je ne reviens pas dessus, c’est un documentaire de propagande vegan mal déguisé. Il a déclenché chez moi une nouvelle poussée de lectures, parce que mine de rien vouloir réfuter proprement du bullshit ça demande des efforts. Quelque part au milieu de mes recherches, je suis tombé par hasard sur cet épisode de Rogan :

 

 

Je ne conseille son visionnage qu’aux personnes motivées. C’est désagréable, les deux invités ont visiblement un passif et semblent se détester. J’avais décidé de le voir “à la cool”, persuadé que Gary Taubes (qui est le défenseur/vulgarisateur le plus célèbre du CIM) allait aisément pourfendre ce jeune paltoquet dont je n’avais jamais entendu parler. 

 

Sauf que peu à peu, j’ai été intrigué par les arguments du bonhomme, et aussi par les esquives et les artifices rhétoriques un peu trop voyants de Taubes. Alors j’ai disséqué tout son site, j’ai acheté et lu son livre :

http://www.stephanguyenet.com/

https://www.amazon.fr/Hungry-Brain-Outsmarting-Instincts-Overeat/dp/125008119X

 Je cite Guyenet qui résume lui-même sa position :

“The brain (because it generates hunger and cravings, determines what and how much we eat, how much we move, and regulates body physiology) is the primary determinant of body fatness, while fat tissue is more of a receptacle and buffer for excess energy. Obesity is caused primarily by a food environment that makes it easy to eat calorie-dense, tasty food rich in both carbohydrate and fat, and insufficient physical activity, in genetically susceptible people. This causes overeating and changes in fat-regulating brain circuits that promote obesity and “lock in” fat gain, making weight loss challenging.  Carbohydrate intake, including sugar, contributes to obesity but isn't the primary factor. Insulin levels are not an important determinant of fat gain in the general population. “

 

Ca ressemble à mais ce n’est pas la vieille thèse combattue depuis l’origine par les low-carbistes (à juste titre je pense, et Guyenet le pense aussi), qu’on peut résumer par “ les personnes en surpoids n’ont qu’à manger moins et bouger plus, ces loosers”. J’essaye de résumer ce que j’ai compris :

 

Il y a des zones du cerveau, issues de notre évolution, qui régulent notre appétit, notre satiété, notre adiposité, notre métabolisme et nos pulsions. La compréhension de leur fonctionnement a accompli de grands progrès depuis quelques années. Le livre vulgarise tout cela en présentant quatre grands systèmes :

  1. Le système de récompense, situé dans les ganglions de la base (le coeur primitif du cerveau). A partir d’indices extérieurs (odeurs, visions, habitudes) et intérieurs (notamment la densité calorique perçue par le système digestif), il permet d’apprendre/renforcer des comportements jugés avantageux via la dopamine. C’est là que les pulsions vont naître. C’est ce qui fait que la simple odeur des frites nous fait saliver. 

  2. Le système de calcul économique, situé dans le cortex orbito et pré-frontal. C’est la couche récente dans l’évolution, énorme chez l’homme. A partir de tout plein d’autres zones du cerveau, de processus conscients et inconscients qui lui envoient leurs inputs, elle calcule les rapports coûts/bénéfices de divers comportements. Malheureusement pour nous, il y a une forte pondération en faveur des calories et de la facilité d’obtention (ce qui était clairement un avantage évolutif à l’origine). C’est ce qui fait qu’on sacrifie volontiers ces 3€ qu’on aurait pu épargner contre une délicieuse pâtisserie. Bien sûr, les humains ont la capacité de préférer le long terme au court terme, il faut juste savoir qu’on est de base bien biaisés vers le court terme (sur les questions de bouffe en tous cas).

  3. Le “Lipostat” aka “Régulateur d’adiposité”. Situé dans l’hypothalamus, à la base du cerveau, c’est un mécanisme de rétroaction négative des tissus adipeux. Ceux-ci sécrètent de la leptine qui, une fois réceptionnée, va réguler l’appétit à la baisse tout en modifiant le métabolisme. C’est une partie fascinante du bouquin et la narration des différentes découvertes des chercheurs au fil du temps est excellemment racontée. Donc, si on mange beaucoup de calories et qu’on grossit, les tissus adipeux envoient plus de leptine, ce qui décroit l’appétit et augmente le métabolisme, et entraîne une perte de poids. Et vice-versa. Le problème est que le mécanisme tendant à faire regagner du poids quand on en a perdu est beaucoup plus efficace et tenace que l’autre (ça se comprend encore une fois du point de vue évolutif). C’est ce qui cause les plateaux de perte de poids lors des régimes, et aussi le fait que lorsque les gens arrêtent et reprennent leur alimentation habituelle, il regagne souvent plus de poids qu’ils n’en avaient perdu. C’est vraiment un point clef. Le corps défend un certain niveau de gras, et celui-ci est beaucoup plus facilement perturbé vers le haut que vers le bas. Et notre environnement moderne crée beaucoup de perturbations.

  4. Le système de satiété, situé dans le tronc cérébral (la tige sous le cerveau). A partir d’indices du système digestif (en particulier le volume ingéré, la quantité de fibres et de protéines), c’est lui qui va nous indiquer qu’on n’a plus faim à un repas donné. Mais il est aussi activé ou inhibé par les systèmes précédents. Par exemple, les nourritures très récompensées par le système 1 (comme les “bombes” nutritionnelles inimaginables dans un environnement ancestral qui combinent plein de calories avec plein de sucre et de gras - je vous laisse deviner ce que ça peut-être) inhibent ce système. De même, le lipostat (système 3) peut l’inhiber ou le renforcer selon les scénarios. C’est par exemple le court-circuit de ce système par le système n°1 qui fait qu’alors qu’on avait plus faim du tout, on va finalement se laisser tenter par un dessert lorsque la carte arrive.

  5. A ces éléments, il faut ajouter l’importance du stress (qui, par exemple, via le cortisol, va diminuer la sensibilité de l’hypothalamus à la leptine). Le manque de sommeil, lui, va renforcer la sensibilité des circuits de récompense aux nourritures très caloriques, et diminuer la résistance aux pulsions courts-termistes du système n°2 (calcul économique). C’est ce qu’on appelle le biais d’optimisme.

Note pour moi-même : je me demande si c’est la même chose que provoque l’alcool et qui fait qu’on se fout davantage des conséquences de nos actes.

 

Ce livre et les lectures des articles scientifiques correspondants m’ont convaincu que je savais beaucoup moins de choses sur le sujet que ce que je croyais. Mais il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain : le low-carb fonctionne très bien, mais pas pour les raisons souvent avancées, pas forcément pour tout le monde et il existe d’autres voies :

 

  • Les preuves expérimentales sont là : il est possible d’autant maigrir avec un régime LFHC, à calories égales.

  • L’insuline, chez une personne en bonne santé, n’a pas du tout les effets négatifs prédits par le CIM.

  • Il y a des données sur des peuples qui ont très bien vécu avec beaucoup de glucides “ancestralement corrects” comme les patates douces et autres tubercules. Mais il faut souligner quand même que Guyenet confirme (sans apporter d’explication) que les données anthropologiques montrent une préférence pour les produits animaux partout où cela est possible.

  • Le niveau d’activité physique est très important. Ce n’est pas qu’une question de calories in/out, mais aussi d’activation dans le bon sens de certains processus biologiques “à double tranchant”, importants pour un bon vieillissement (par exemple utiliser m-Tor pour créer du muscle plutôt que pour faire proliférer un cancer).

  • Une grande partie des réussites du LCHF peuvent sans doute s’expliquer (dans cette perspective) par une augmentation de la quantité relative de protéines et/ou de fibres ingérées (effet de satiété décuplé) ainsi qu’une diminution de la force des récompenses “dopaminées” par l’arrêt de la consommation des bombes nutritionnelles modernes.

  • Certaines personnes réussiront aussi bien ou mieux avec un régime LFHC de qualité (pas de bouffe raffinée, en gros). Oui il n’y a aucun glucide essentiel, contrairement aux acides gras, mais la quantité nécessaire n’est pas si grande que je croyais. Il est par exemple probable qu’il existe des différences génétiques importantes dans la capacité de néoglucogenèse du foie.

Guyenet a fourni, sur son site, une liste incroyable de références correspondant à son débat avec Taubes. Je suis loin d’avoir tout lu.

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27 minutes ago, DiabloSwing said:

Ça fait un moment qu’il a battu en brèche les idées de Taubes et cie.

Lire aussi Carbsane.

 

Oui c'est pas si nouveau mais disons que ça l'est pour moi. J'étais devenu un peu fainéant intellectuellement...

Merci pour la réf.

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ouais alors il semble évident qu'il y a un tas de causes a l'obésité. il n'empêche quand même que diminuer l'apport glucidiques aide à perdre du poids .... on est pas obligé de descendre en cétose, j'ai perdu du poids sans y être. mais éliminer une grande partie des glucides m'a aidé à perdre de poids. et je n'étais pas en mauvaise santé. juste en surpoids important. 

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3 hours ago, Bahamas said:

J'ai une question : est-ce que c'est une alimentation riche en glucides qui est pro-inflammatoire ou est-ce que c'est une alimentation riche en lipides/cétogène qui est anti-inflammatoire ?

Je me demande s'il n'y a pas un peu des deux. #RéponseDeNormand

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On 12/21/2019 at 8:09 AM, NicolasB said:

ouais alors il semble évident qu'il y a un tas de causes a l'obésité. il n'empêche quand même que diminuer l'apport glucidiques aide à perdre du poids .... on est pas obligé de descendre en cétose, j'ai perdu du poids sans y être. mais éliminer une grande partie des glucides m'a aidé à perdre de poids. et je n'étais pas en mauvaise santé. juste en surpoids important. 

 

Bien sûr, c'est un des moyens éprouvés (et c'est celui que j'ai utilisé).

 

21 hours ago, Bahamas said:

J'ai une question : est-ce que c'est une alimentation riche en glucides qui est pro-inflammatoire ou est-ce que c'est une alimentation riche en lipides/cétogène qui est anti-inflammatoire ?

 

Je ne sais pas. D'après ce que j'ai compris (mais je ne jure plus de rien), si tu es en bonne santé avec un métabolisme fonctionnel, ni l'un ni l'autre. La source de ce fameux état d'inflammation faible mais perpétuelle, le syndrome métabolique (si je comprends bien ta question), serait en fait un problème de trop plein d'énergie. L'origine ou la nature exacte de trop plein ne serait pas fondamental, contrairement à ce qu'énonce le CIM.

Lorsque tout fonctionne bien, ton corps fabrique ses propres anti-oxydants, bien plus efficaces que n'importe quel supplément.

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Je viens de regarder cette vidéo sur l'industrie agroalimentaire https://www.youtube.com/watch?v=lXXp-PVQ0HQ

 

Etant donné que je me méfie un peu de thinkerview, quelqu'un a lu le livre de Christophe Brusset ? Vu que ça a l'air de beaucoup se base sur ce qu'il a vu et observé, il doit y avoir une part de vérité, mais est-ce qu'il y a aussi des études plus précises sur le sujet ?

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6 hours ago, Pegase said:

Je viens de regarder cette vidéo sur l'industrie agroalimentaire https://www.youtube.com/watch?v=lXXp-PVQ0HQ

 

Etant donné que je me méfie un peu de thinkerview, quelqu'un a lu le livre de Christophe Brusset ? Vu que ça a l'air de beaucoup se base sur ce qu'il a vu et observé, il doit y avoir une part de vérité, mais est-ce qu'il y a aussi des études plus précises sur le sujet ?

Moi aussi, je l'ai visionnée en entier, c'est assez édifiant, instructif et cohérent..

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attention car la différence se voit quand on expérimente sans restriction de calories. Si on compte et restreint les calories le low  carb n’a plus grand avantage. Les témoignages s’accumulent désormais en masse disant que l’avantage du Low carb c’est qu’on n’a pas besoin de compter, que ça s’auto-régule.

 

ça rejoint l’observation de la nature où tous les animaux de la même espèce ont la même forme.

 

et c’est certes plus compliqué que l’insuline puisque c’est celle ci plus glucagon, leptine, hormones incrétines et bien plus, et que certes, quelqu’un comme, disons, moi, ne peut prétendre dominer ce sujet

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  • 2 weeks later...

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