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Santé & nutrition, que manger ?


Jesrad

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Bon, bah…c'est pas franchement écrit noir sur blanc, les auteurs prennent pas mal de gants ("probably"), par contre, les effets de ralentissement de la digestion

sont bien mis en avant.

Reducing the rate of digestion of carbohydrate spreads the absorption of carbohydrate along a longer portion of the small intestine (159,160), and tends to increase the amount of carbohydrate which escapes digestion in the small intestine (161). For example, the amount of carbohydrate from lentils entering the colon is 2.5 times as great as carbohydrate from bread.
D'ailleurs je ne vois pas en quoi ça déresponsabilise, de savoir que le surpoids est bel et bien une anomalie qui se corrige. C'est juste que la cause n'est pas dans la taille des portions, mais ailleurs.

Que la cause soit génétique ne change rien au fait que si le sujet bouffe moins et mieux, il perdra du poids.

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Non. Privation ne veut pas dire absence totale. On peut se priver de faire des repas complets, sans risquer la mort non plus. Nuance, juste milieu, tout ça.

Et des recherches ont montré à plusieurs reprises que les animaux très légèrement sous-nourris (j'insiste sur le légèrement, i.e. avec encore une petite sensation de faim en fin de repas) vivaient en meilleure santé plus longtemps. C'est aussi observé chez les humains : les populations qui comptent le plus de centenaires sont celles dont les individus ne mangent pas beaucoup.

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Et des recherches ont montré à plusieurs reprises que les animaux très légèrement sous-nourris (j'insiste sur le légèrement, i.e. avec encore une petite sensation de faim en fin de repas) vivaient en meilleure santé plus longtemps. C'est aussi observé chez les humains : les populations qui comptent le plus de centenaires sont celles dont les individus ne mangent pas beaucoup.

On le sent bien lorsque, a contrario, on fait un repas gargantuesque (pendant les fêtes de famille par exemple) où l'on s'empiffre jusqu'à la limite de ce que l'estomac peur prendre : en général, on ne se sent pas très bien après, plutôt mou, apathique, et compagnie.

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On peut réduire la sensation de faim dans ses journées en mangeant moins. Expérience en cours concluante (dans mon cas).

On peut parfaitement varier les quantités mangées et varier énormément la dépense physique (de : "pas de sport du tout" à "3 heures intensives par semaine") sans jamais prendre ou perdre un kg, expérience concluante en cours depuis 20 ans. Conclusion de cette expérience là : il existe des physiologies différentes. Quiconque sort une affirmation "vraie pour tout le monde" sur la prise de poids, dit une connerie.

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Conclusion de cette expérience là : il existe des physiologies différentes. Quiconque sort une affirmation "vraie pour tout le monde" sur la prise de poids, dit une connerie.

Je ne sais pas ce que ça vaut, mais j'ai trouvé ceci qui détaille trois grands types de métabolisme : endomorphe, ectomorphe, et mésomorphe.

A priori moi je serai ceci :

L'ectomorphe possède un tempérament agité, nerveux, à l'activité "speed". Il ne présente pas de dispositions aux performances sportives qui sollicitent de la force musculaire prolongée et endurante. L'intérêt pour l'ectomorphe de suivre un entraînement adapté peut considérablement améliorer ses capacités sportives. L'ectomorphe peut se permettre de s'alimenter pratiquement avec tous les aliments car la prise de poids est difficile.

:icon_up:

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C'est d'ailleurs évoqué par Taubes.

Si un jour je rencontrais un médecin intéressé par son art, et pas seulement par son cachet et rédiger une ordonnance à la fin, je discuterais avec lui de la question des morphologies marfanoïdes. Et des implications physiologiques et cardiaques.

PS : c'est vraiment triste des gens qui font 9 ans médecine pour ensuite produire à la chaine, pendant des décennies, de la consultation tout en myopie.

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Le "problème" de ces typologies et autres classifications du genre humain, c'est qu'elles n'ont pas de fondement réellement scientifique.

Bien sûr ce n'est un problème que si on n'a une approche uniquement scientifique, d'un point de vue empirique, elles sont certainement utiles.

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J 'ai perdu 10 kilos pendant la première moitié de ma grossesse : des piqures aux HCG (hormones de grossesse) feraient maigrir … :icon_up:

Selon la période du cycle ovarien, nous n'avons pas les mêmes sensations de faim, ainsi, après mon ovulation, je suis plus affamée et attirée par les sucres :doigt:

Le sommeil joue également considérable sur les sensations de faim : si on dort mal, on mange mal …

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Bien 20 ans qu'on nous assène "5 portions de fruits et légumes par jour contre le cancer". Surprise surprise, c'est sans aucun fondement, l'hypothèse n'était pas testée, maintenant elle l'est, et les résultats sont concluants. Effet bénéfique nul.

Prévention du cancer

Les fruits et légumes, pas une panacée

Une nouvelle étude publiée sur le site Internet du journal du National Cancer Institute conclut que le lien entre la consommation de fruits et de légumes et la prévention du cancer n'est que très faible, et ce, dans le meilleur des cas.

Des chercheurs de l'école de médecine Mount Sinaï de New York se sont penchés sur les données de l'étude EPIC (European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition). Cette étude a été menée sur 478 000 personnes de 10 pays européens de 1992 à 2000. 30 000 des personnes suivies dans le cadre de l'EPIC ont développé un cancer.

Depuis 1990, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) soutient que la consommation quotidienne de 5 portions de fruits et légumes aide à prévenir le cancer. La plus récente mouture du Guide alimentaire canadien préconise même 7 à 10 portions.

Selon les chercheurs, le risque de contracter un cancer est en fait réduit d'environ 3 % pour chaque augmentation de 200 grammes de la quantité de fruits et légumes consommés par jour, ce qui équivaut à 2 portions supplémentaires. Une plus grande consommation de légumes seulement réduit le risque de cancer de 2 %, mais seulement chez les femmes.

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/sante…s_legumes.shtml

Une remarque : c'est une nouvelle bien en évidence aujourd'hui en Anglais. En Français, google ne m'a rendu que ce lien vers le Canada.

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Bien 20 ans qu'on nous assène "5 portions de fruits et légumes par jour contre le cancer". Surprise surprise, c'est sans aucun fondement, l'hypothèse n'était pas testée, maintenant elle l'est, et les résultats sont concluants. Effet bénéfique nul.

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/sante…s_legumes.shtml

Une remarque : c'est une nouvelle bien en évidence aujourd'hui en Anglais. En Français, google ne m'a rendu que ce lien vers le Canada.

Contrepoints !

Contrepoints !

Contrepoints !

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Si quelqu'un en fait un article sur Contrepoints, développez sur cette propension des gouvernements à lancer des campagnes hygiénistes eugénistes de santé publique à tout bout de champ sitôt qu'une annonce fracassante (et généralement infondée) touche les grands médias. Citez par exemple ceci.

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Moui bon, au mieux on peut dire que les obèses avant de l'être, mangent mal. Ensuite, ce que tu dis pour la privation, c'est le meilleur moyen pour que les obèses le restent, parce que découragés (manger la même chose en moindre quantité n'est pas la "solution"), une fois que l'on mange moins, le métabolisme s'adapte, devient économe et on ne mincit plus.

Il y a tout de même des limites. Le corps n'est pas magique : manger procure une certaine quantité d'énergie, l'activité organique la dépense. Augmenter l'output et réduire l'input finit nécessairement par taper dans les réserves. Si ça ne marche plus il faut simplement augmenter la dose.

D'ailleurs je ne vois pas en quoi ça déresponsabilise, de savoir que le surpoids est bel et bien une anomalie qui se corrige. C'est juste que la cause n'est pas dans la taille des portions, mais ailleurs.

Mais oui bien sûr, comme chacun sait avant la révolution industrielle les pauvres étaient gros :icon_up:

Pour ce que ça vaut, j'ai perdu 12 kilos sans avoir à me priver ni avoir faim.

Explique moi comment tu as fait alors, ça m'intéresse.

Autre chose: pour moi culpabiliser sur son assiette est bien plus malsain, je connais des gens qui s'enferment dans des cycles de pénitence/privation, craquent, culpabilisent, et recommencent, sans que ça les aident le moins du monde. D'ailleurs ça ne m'étonnerait pas que le succès continu de certaines méthodes d'amaigrissement pourtant sans résultats tangibles ne tienne que grâce à l'ascendant que ça rend très facile à prendre sur ces gens.

La seule méthode d'amaigrissement qui marche c'est de manger normalement. Le corps n'est pas capable de maintenir par magie de la graisse. Il faut de l'énergie pour ça.

N'oublions pas l'hérédité. Il y a des familles d'obèses, et je ne suis pas certain que l'éducation alimentaire soit seule responsable.

Et l'imitation des parents, par exemple, n'a strictement rien à y voir :doigt:

On le sent bien lorsque, a contrario, on fait un repas gargantuesque (pendant les fêtes de famille par exemple) où l'on s'empiffre jusqu'à la limite de ce que l'estomac peur prendre : en général, on ne se sent pas très bien après, plutôt mou, apathique, et compagnie.

Voilà.

Il est tout à fait malsain de manger jusqu'à se sentir "plein". Il faut apprendre à arrêter avant. Il faut aussi apprendre à ne pas faire des graisses et des sucres rapides des éléments habituels de l'alimentation, mais au contraire des plats exceptionnels. Et surtout varier, varier, varier.

Il n'y a pas de liberté de s'empoisonner sans conséquences. Qui veut être en bonne santé, fait gaffe à son assiette. Et c'est tout.

Pour mémoire, j'ai 20 kilos en trop et si vous me regardez manger, vous saurez pourquoi. J'assume.

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Pour mémoire, j'ai 20 kilos en trop et si vous me regardez manger, vous saurez pourquoi. J'assume.

Pareil (sauf que j'ai 40 kilos en trop… Enfin, plus que 35 maintenant).

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Au fait, l'Indice de Masse corporelle, c'est un truc bidon ou pas?

C'est un excellent indice de la corpulence… Que cette corpulence soit due au gras ou au muscle. Et 11%, c'est assez peu je crois (mais ça ne m'étonne pas de toi).

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Au fait, l'Indice de Masse corporelle, c'est un truc bidon ou pas?

C'est pas entièrement bidon : disons que c'est bon pour 90% de la population.

Il va sans dire que comme ça ne prend pas en compte le fait que le poids soit en grasse, en os ou en muscles, ça doit s'interpréter à la lumière de ta morphologie et de ta force physique.

Et tiens je raconte ma vie : mon taux de graisse est de 11%, et il paraît que c'est pas beaucoup.

Non, c'est plus que la norme. Pour un homme c'est 8%.

EDIT : je me suis trompé, vivent les sources internet :icon_up: 11 c'est pas beaucoup en effet.

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Non, c'est plus que la norme. Pour un homme c'est 8%.

J'ai pris mes renseignements :

* chez un homme de corpulence moyenne et en bonne santé, âgé de 17 à 29 ans, le taux de graisses corporelles est d'environ 15 %

* chez la femme de corpulence moyenne et en bonne santé, âgée de 17 à 29 ans, le taux de graisses corporelles est d'environ 25 %

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Oui oui, édité, je me suis trompé.

:icon_up:

Sais-tu que Sébastien Chabal est à 7%?

Et au fait : j'ai appris que j'étais à 11 parce que j'ai fait le check up de la Sécu, franchement c'est pas mal (les test dits Investigation Prévention Clinque ou un truc comme ça).

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Voilà.

Il est tout à fait malsain de manger jusqu'à se sentir "plein". Il faut apprendre à arrêter avant. Il faut aussi apprendre à ne pas faire des graisses et des sucres rapides des éléments habituels de l'alimentation, mais au contraire des plats exceptionnels. Et surtout varier, varier, varier.

Il n'y a pas de liberté de s'empoisonner sans conséquences. Qui veut être en bonne santé, fait gaffe à son assiette. Et c'est tout.

Peuf peuf… :icon_up:

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Jabial, je pense que tu serais inspiré de lire quelques chapitres du livre de Gary Taubes, au moins ceux où il démonte la gentille fable des calories qui comptent. C'est à la fois surprenant et logique, et on comprend pourquoi tant d'obèses ne réussissent pas à entreprendre un régime. Et font le yo-yo.

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Il y a tout de même des limites. Le corps n'est pas magique : manger procure une certaine quantité d'énergie, l'activité organique la dépense. Augmenter l'output et réduire l'input finit nécessairement par taper dans les réserves.

Au prix de dérèglements qui ne devraient se produire que lors de circonstances exceptionnelles (famine)…

Mais oui bien sûr, comme chacun sait avant la révolution industrielle les pauvres étaient gros :icon_up:

Je n'ai pas dit que s'affamer ne faisait pas maigrir, j'ai dit que ce n'était pas nécessaire pour maigrir.

Explique moi comment tu as fait alors, ça m'intéresse.

J'ai réduit énormément la part de glucides dans mon alimentation (plus de céréales, quasiment plus de féculents, plus de sucre). Je mange un peu plus d'œufs et de viandes grasses, aussi, et j'ai beaucoup augmenté en contrepartie la quantité de lipides (d'après le food log que Laure tient, on est autour de ~70% de nos calories venant des graisses, ~25% des protéines et le restant des glucides rescapés). Et j'évite aussi tout ce qui est nourriture préparée, je cuisine à partir des ingrédients de base. Exemple de plats: lasagnes où les feuilles de pâte sont replacées par des tranches d'aubergine, filet mignon de porc cuisiné à la crème avec des haricots verts baignant dans le beurre, filets de poisson poêlés à l'huile de coco avec de la ratatouille généreusement arrosée d'huile d'olive, salade d'avocats, y a du choix.

La seule méthode d'amaigrissement qui marche c'est de manger normalement. Le corps n'est pas capable de maintenir par magie de la graisse. Il faut de l'énergie pour ça.

Voilà, c'est aussi ça l'idée quand je dis que le corps humain n'est pas normalement destiné à accumuler des réserves jusqu'au surpoids, et donc que ce surpoids est le signe d'une anomalie - qu'il faut chercher à mon avis précisément dans ce que "manger normalement" veut vraiment dire :doigt:

Jabial, je pense que tu serais inspiré de lire quelques chapitres du livre de Gary Taubes, au moins ceux où il démonte la gentille fable des calories qui comptent. C'est à la fois surprenant et logique, et on comprend pourquoi tant d'obèses ne réussissent pas à entreprendre un régime. Et font le yo-yo.

Ou alors il peut regarder la vidéo dont je lui ai donné le lien plus haut, où Gary Taubes lui-même explique ce passage, photos et schémas à l'appui :mrgreen:

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