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Santé & nutrition, que manger ?


Jesrad

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C'est un peu dérangeant sinon vos distinctions sucres <> glucides.

Une âme généreuse veut-elle bien m'expliquer les différences ? Où je place les osides par exemple dans ce cadre ?

En gros le sucre c'est juste le saccharose ?

Après comme le vénérable professeur, j'ai du mal à utiliser les termes "nocif" et "poison" pour des corps qui ne posent problème que dans l'abondance, voire la surabondance.

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Quand on porte le nom d'un gâteau breton, il y a des fils où on devrait éviter d'intervenir.biggrin.gif

:mrgreen:

C'est un peu dérangeant sinon vos distinctions sucres <> glucides.

Une âme généreuse veut-elle bien m'expliquer les différences ?

La différence est simple: quand tu lis des gens parler de "sucre" (le mot) derrière des airs pseudo-scientifiques à la professeur Tournesol, c'est que tu es sur un forum de cybercondriaques style "santé-au-féminin" ou "je-veux-perdre-10-kg-avant-l'été-viiiiite"

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La différence est simple: quand tu lis des gens parler de "sucre" (le mot) derrière des airs pseudo-scientifiques à la professeur Tournesol, c'est que tu es sur un forum de cybercondriaques style "santé-au-féminin" ou "je-veux-perdre-10-kg-avant-l'été-viiiiite"

Ca doit être confortable de savoir que tous ceux qui font de la recherche sur les effets de la glycémie sur le développement du cancer et sur le vieillissement font ça uniquement pour maquiller leur volonté de perdre 10kg pour l'été.

Ca doit faire bien dormir la nuit de savoir que toutes les réponses aux questions sur le métabolisme humain et ses interactions extraordinairement complexes se trouvent dans un livre de biochimie de deuxième cycle des années 60.

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Ca doit faire bien dormir la nuit de savoir que toutes les réponses aux questions sur le métabolisme humain et ses interactions extraordinairement complexes se trouvent dans un livre de biochimie de deuxième cycle des années 60.

De quel livre de biochimie de deuxième cycle des années 60 parles-tu ?

Pour toi aussi le glucose est un poison hautement toxique ? Tu cherches un régime spécial ?

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Dire que le glucose est un poison sans qualifier n'a pas plus de sens que de dire que l'oxygène est un poison, mais tes réponses péremptoire d'un réductionnisme scientifique plus que douteux rendent ce genre d'exagération mineures a coté.

Et ta volonté systématique d'attaquer les personnes sur un désaccord scientifique est hautement méprisable, c'est quoi ces histoires de régime pour répondre aux interrogations légitimes de gens comme Nick qui franchement auraient plutôt besoin de manger plus…

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Il va falloir un jour que tu réalise qu'on n'est pas sur dictissimo ici et que ton vernis scientifique n'impressionne pas grand monde, les raisonnements du genre "LOL le CO2 fait de l'effet de serre donc plus de CO2 -> plus chaud" ou la variante "bande d'imbéciles, c'est le soleil qui réchauffe la terre, duh", face a un fil ou des dizaines de papiers sont cités, accompagnées d'attaques personnelles et de mépris pour tes interlocuteurs n'invite que des réponses du même niveau.

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tes réponses péremptoire d'un réductionnisme scientifique plus que douteux

C'est quoi un réductionnisme plus que douteux ? Dire que le glucose n'est pas un poison toxique et dire à des gens qui se prennent pour de grands scientifiques que 'sucre' est un mot pour doctissimo ?

ton vernis scientifique

Et explique-moi ce que veut dire un verni scientifique.

Il va falloir que tu calmes ta haine subjective viscérale à mon égard, on est sur un forum de gens supposés civilisés, donc quand tu m'insultes, fais-le par mp, s'il te plait, réglons nos comptes de cette façon, le forum ne s'en portera que mieux. Je t'attends en mp, tu as un message.

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Et qu'en pensent les autres cybercondriaques de ce fil ? :D
La différence est simple: quand tu lis des gens parler de "sucre" (le mot) derrière des airs pseudo-scientifiques à la professeur Tournesol, c'est que tu es sur un forum de cybercondriaques style "santé-au-féminin" ou "je-veux-perdre-10-kg-avant-l'été-viiiiite"
Pour toi aussi le glucose est un poison hautement toxique ? Tu cherches un régime spécial ?

Voila, trois insultes sur le meme fil en une journée, je n'ai pas l'impression que tu les ai envoyé par MP…

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Après comme le vénérable professeur, j'ai du mal à utiliser les termes "nocif" et "poison" pour des corps qui ne posent problème que dans l'abondance, voire la surabondance.

On peut utiliser un autre mot. Il s'agirait de substance qui, si tu en abuses suffisamment longtemps, te fileraient le diabète deux, du surpoids (un mal en soi), des risques cardiaux vasculaires.

Sinon, des chercheurs de pointe dans le domaine du rôle de l'insuline dans le cancer ont déclaré, respectivement "le sucre me fait peur" et "je ne mange plus de sucre".

Avec ça tu peux choisir ton mot.

Il y une profession sur cette planète qui ne veut pas en entendre parler.

C'est dans la vidéo de Taubes :mrgreen: .

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  • 2 weeks later...

Lew Rockwell s'y met.

The “non-scientific intervening force” that I have in mind here is, of course, government. The U.S. federal government, in many of its actions, has prematurely taken a non-neutral stance on the scientific debate about what constitutes a healthy and nutritious diet. In doing so, it has helped one approach become entrenched dogma. Once the government got involved, there ceased to be free or fair marketplace of ideas about health and nutrition (and there hasn’t been for a very long time). And this is an important reason that the answers to the above questions (1) and (2) might be (and probably are) different. (It is worth mentioning that I am not dismissing the influence of Big Business (Big Ag, Big Pharm, etc.). But I do believe that their influence is ultimately supported by partnerships with the government, as well as policies which benefit them, such as food regulations and intellectual property laws. But these issues are worthy of whole articles (or books!) in themselves.)

The point is that there can’t be a fair battle of ideas over health and nutrition when the federal government is essentially using its power and influence to impose one approach from the top-down. Its favored approach, as we all should know, has been the conventional approach which advocates a low-fat, higher-carbohydrate diet. This approach demonizes artery-clogging-saturated-fat, glorifies the almighty heart-healthy-whole-grain, and also recommends low-fat dairy, plenty of fruits and vegetables, and lean meats and fish. The federal government has backed (and imposed) this approach in many ways, some of which follow. First of all, there are the USDA Dietary Guidelines, which currently comes in the form of “my plate.” It also imposes this approach in its school lunch programs. One of the latest schemes is a partnership with Domino’s Pizza, which will be providing “smart slice”, a whole-wheat reduced-fat pizza to be served in increasing numbers of public school districts all over the country. And then there are the various taxation and subsidization schemes, dating back to at least the first part of the 20th century. These interventions manipulate food prices (they make grains and grain-fed animal products cheaper) and thus influence the eating and grocery-shopping habits of millions. There is, of course, much more, but my purpose here is not to give a full catalogue of the federal government’s influence over what we eat.

The result of all this is that this conventional whole-grain-loving fat-phobic approach is now insulated from the corrective forces inherent in a free and fair marketplace of ideas. If, for instance, Domino’s-fed public school children get fatter and more diabetic over the next five years, don’t expect an end to the partnership between Domino’s and the government. Domino’s has much better lobbyists (with much more money) than diabetic children. Nor will it cause the USDA to rethink its Guidelines. Do you think the USDA would ever tell us to eat less of the stuff (grains, corn, soy) grown by the farmers it’s supposed to represent? Never. More importantly, making any significant changes in dietary guidelines would amount to the federal government admitting that it is, and has been, wrong. This would be an admission of (at least some) responsibility for the increases in obesity, diabetes, and heart disease (and their resulting deaths) in recent decades. Such an admission will most certainly never happen. So, even if the conventional diet does make us all fatter and sicker (which probably is the case), and even it fails to find any conclusive support in the scientific literature (which actually seems to be the case), it will nonetheless maintain its widespread acceptance as nutritional dogma or “conventional wisdom” (which, sadly, is the case).

It is important to point out that the implementation of these policies presupposes a certainty about what constitutes the healthiest and most nutritious diet. This would be ok if some definitive scientific consensus about diet and nutrition pre-dated these policies. But was not the case. Rather, the government interventions in question pre-empted any such scientific consensus in the name of “doing something” about heart disease. The biggest offense was perpetrated by the McGovern Senate Select Committee on Nutrition and Human Needs, when it published its “Dietary Goals” in 1977, advocating a low-fat high-carb diet. This advice soon found support from the National Institutes of Health. (The American Heart Association soon followed, prompting the development of a massive low-fat food industry.)

The problem is that, at this point, the verdict on nutrition was far from in, and many scientists warned that such premature action was unwise and dangerous. Phillip Handler, president of the National Academy of Sciences, raised an important question:

“What right has the federal government to propose that the American people conduct a vast nutritional experiment, with themselves as subjects, on the strength of so little evidence that it will do them any good?”

This may have been an important question for politicians and bureaucrats to consider. But McGovern’s defense was that “we Senators don’t have the luxury that a research scientist does of waiting until every last shred of evidence is in.” So, here we have a clear admission that the conventional high-carb low-fat approach began with no clear scientific basis. Nonetheless, political support has helped this scientifically unspupported approach to become (and remain) dogma.

As has often been pointed out, the “Dietary Goals” was a product of overzealous government do-goodery, and this is partially right. I don’t doubt that there were plenty of good intentions involved. But it is also worth noting that the McGovern Committee needed its existence renewed every two years. Marshall Matz, a member of that committee, admits that their real concern was with “say[ing] something on this subject [of diet and heart-disease] before we go out of business.” That is, if the committee would have erred on the side of caution, it may have lost funding or become expired, causing committee members to lose their own sense of importance. So, what we also see is here is self-interest on the part of these public officials. Many of us with romantic notions about “public servants” might doubt that such a thing is possible. But here we see demonstrated the fundamental insight of Public Choice, namely that public officials are human too, and they act on selfish motives and limited knowledge just like the rest of us. But the unfortunate difference between public officials and private individuals is that their bad decisions can effect millions. Anyone who appreciates these basic principles of Public Choice wil not be surprised that a bunch of politicians put millions of Americans’ health at risk in order to keep their committee in existence.

http://lewrockwell.com/orig12/miller-m1.1.1.html

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  • 1 month later...

Notons qu'ils n'ont pas essayé moins d'un tiers de glucides:

Réduisez les glucides et mangez souvent pour rester en bonne santé

Après avoir étudié au niveau moléculaire les réactions du corps après consommation de certains aliments, des biologistes norvégiens ont élaboré une formule diététique pour garder une forme optimale: un tiers de protéines, un tiers de lipides, un tiers de glucides. Leurs résultats ont été publiés cette semaine par la Norwegian University of Science and Technology.

Lorsque cette formule est faussée -- particulièrement si on consomme trop de glucides -- les gènes travaillent plus, selon les chercheurs. Les sucres activent les gènes qui causent des inflammations et ceux associés au développement de maladies cardiovasculaires, de cancers, de démence et de diabète de type 2.

Ils sont arrivés à ces conclusions après avoir étudié 32 individus en léger surpoids. Pendant six jours, les sujets ont suivi un régime composé à 65% de glucides, 15% de protéines et 20% de lipides.

Après une semaine d'alimentation normale, on leur a fait suivre un nouveau régime allégé en sucre de 50% avec une dose équivalente de protéines et de graisses. Les chercheurs sont arrivés à leur conclusion en effectuant des tests sanguins.

L'auteur principal de l'étude, Berit Johansen, a expliqué qu'elle soulevait deux points importants: l'effet positif de prendre plusieurs repas dans la journée et le fait qu'un régime riche en glucides -- peu importe si on se suralimente ou non -- peut avoir des effets négatifs sur le corps au niveau moléculaire.

"Une alimentation saine veut que l'on mange des types d'aliments spécifiques pour minimiser les besoins de sécrétion d'insuline du corps. La sécrétion d'insuline est un mécanisme de défense en réponse à un excès de glucose dans le sang, que ce glucose vienne du sucre ou de glucides non-sucrés comme les féculents (pomme de terre, pain blanc, riz etc.)", explique la chercheuse dans un communiqué.

Si vous pensez consommer des glucides en trop grande quantité, demandez-vous si vous présentez ces symptômes: rétention d'eau, peau un peu plus rouge, bouffées de chaleur. Cette maladie appelée inflammation métabolique découle d'une alimentation principalement basée sur les glucides, selon les chercheurs.

Ils ont tout de même noté que même si une alimentation concentrée en glucides pouvait avoir des conséquences négatives sur la santé, les chercheurs ont réussi à améliorer la réponse génétique des volontaires en seulement six jours.

"…c'est facile de s'y mettre," a expliqué le professeur Johansen. "Mais si vous voulez réduire votre risque de maladie, il faudra que cette nouvelle alimentation soient suivie de façon permanente."

http://www.rtl.be/loisirs/rtellesils/news/14570/reduisez-les-glucides-et-mangez-souvent-pour-rester-en-bonne-sante

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  • 1 month later...
From the San Antonio Breast Cancer Symposium, starch intake has been linked to an increased risk of breast cancer recurrence, according to research out of the University of California, San Diego. The researchers followed breast cancer survivors and tracked their dietary starch intake. The results showed that in women with lower-grade tumours, increased starch intake coincided with a 46% increase in risk for breast cancer recurrence.

http://www.insidermedicine.ca/archives/Starch_intake_linked_to_breast_cancer_recurrence_BP_lowering_medications_reduce_stroke_risk_in_prehypertensive_patients_Intermittent_lowcarb_most_effective_for_reducing_weight_Video_5739.aspx

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Fruits et légumes : Bons pour la santé mais pas pour la planète

Ce n'est pas parce que l'on mange beaucoup de fruits et de légumes et peu de viande rouge que l'on réduit l'impact carbone sur l'alimentation.

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Œuvre de l'artiste Klaus Enrique Gerdes SIPA

Rien de tel que de manger des fruits et des légumes pour faire le plein de vitamines. Mais l'idée selon laquelle, il est suffisant de diminuer sa consommation de viande rouge pour diminuer l'impact carbone de l'alimentation se révèle, pour sa part, « fausse ». Des chercheurs de l'Inra (Institut national de la recherche agronomique) et du Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) ont, en effet, constaté que la qualité nutrionnelle n'avait rien à voir avec l'impact carbone.

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Impact carbone identique quoique l'on mange

Pour compenser l'absence relative de viande, on consomme des aliments certes peu impactant comme des yaourts, des fruits et des légumes et des féculents mais en grande quantité. Ainsi, chez les hommes, l'impact carbone est le même quelle que soit la qualité de la nourriture. Quant aux femmes, « celles qui mangent le mieux ont l'alimentation qui entraîne le plus d'impact carbone », a souligné Nicole Darmon, un des chercheurs qui a travaillé sur cette enquête.

« La vision selon laquelle les produits végétaux sont bons pour la santé et l'environnement alors que les produits animaux seraient à la fois mauvais pour l'environnement et la santé apparaît simpliste et nécessite d'être reconsidérée », estiment les chercheurs. « Manger bien, c'est manger beaucoup d'aliments avec peu de densité énergétique », note-t-elle. Doit-on alors continuer à suivre les recommandations et manger cinq fruits et légumes par jour.

http://www.francesoir.fr/actualite/sante/fruits-et-legumes-c-est-bon-pour-sante-mais-pas-pour-planete-165153.html?google_editors_picks=true

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Salut les orthorexiques.. :dentier:

http://www.eufic.org/article/fr/sante-mode-de-vie/troubles-alimentation/artid/orthorexie-nerveuse

L’orthorexie nerveuse – quand manger trop sain devient malsain

Les personnes obnubilées par le dogme de «l’alimentation saine» sont en train de développer une nouvelle pathologie de l’alimentation. D’après l’Association suisse de l’alimentation, cette nouvelle obsession nutritionnelle, dénommée «orthorexia» ou «orthorexie nerveuse» – du grec «orthos» qui signifie correct et «orexis» qui signifie appétit – atteint des proportions alarmantes.

Désireux de soigner une maladie particulière ou allant trop loin dans la recherche d’aliments sains, les orthorexiques inventent leurs propres règles alimentaires. Ils passent de plus en plus de temps à se plier aux exigences qu’ils ont eux-mêmes déterminées et se sentent obligés de planifier leurs repas plusieurs jours à l’avance. Il leur arrive même de prendre un «kit de secours» dès qu’ils sortent car ils ne sauraient manger des aliments tout prêts, par crainte des graisses, des produits chimiques ou de tout ce que leur fait redouter leur phobie.

Le respect de leur régime est si contraignant qu’ils se posent en donneurs de leçons et se sentent supérieurs à ceux qui ne montrent pas la même volonté de fer. «Quelqu’un qui passe ses journées à manger du tofu et des biscuits à la quinoa se sent parfois aussi méritant que s’il avait consacré sa vie à aider les sans-abri», remarque le Dr Steve Bratman, le premier à avoir décrit l’orthorexie, en 1997. A l’inverse, si l’orthorexique déroge à son vœu et craque pour un aliment «interdit», il se sent coupable et souillé. Il se sent obligé de s’auto-punir en durcissant sans cesse ses règles alimentaires ou en pratiquant l’abstinence. Cette attitude est comparable à celle des anorexiques ou des boulimiques, à la différence près que ceux-ci se braquent sur les quantités, alors que les orthorexiques ne sont obnubilés que par la qualité.

Le consommateur européen est bombardé d’informations sur ce qui est «bon» ou «mauvais» pour sa santé. Les alertes alimentaires et les adeptes des produits biologiques ont encore ajouté à la complexité des décisions que les consommateurs doivent prendre en matière d’alimentation. Pour le Dr Bettina Isenschmid, consultant pour les pathologies alimentaires à l’Hôpital de l’Isle de Berne, cette mobilisation sur les bons et les mauvais aliments pose problème dans la mesure où elle génère, dans les pays occidentaux, une relation à l’alimentation quelque peu névrosée. Lorsqu’ils établissent leurs menus, les Européens se préoccupent aujourd’hui de leur santé. Comment trouver le juste équilibre entre la pratique d’une alimentation saine et l’obsession de manger sain ?

Comme pour tout ce qui concerne le régime alimentaire, la modération est essentielle. Les changements doivent avoir lieu progressivement, de manière à respecter les goûts et le style de vie de chacun. Manger sain suppose un effet positif sur la santé, mais ne doit pas s’accompagner d’une perte de la joie de vivre ni de la convivialité. Pour vérifier si une personne conserve le sens de la mesure ou au contraire tend à devenir obsédée, essayez de la soumettre au «Test de Bratman sur l’orthorexie».

Orthorexie : quand manger sain devient malsain…

Le concept même peut surprendre. Comment bien manger peut-il devenir source de problèmes ? Comment vouloir faire du bien à son corps en adoptant une nourriture saine peut-il conduire à un comportement déviant, voire néfaste ? Quand cette quête positive tombe dans l'excès et que la seule préoccupation de la journée devient alors la réalisation de repas purs.

Définition de l'orthorexie:

L'orthorexie est un trouble récent dont le Dr Steven Bratman a été le premier à décrire en 1971. Le terme vient du grec "orthos" qui signifie droit, correct, et de "orexis" qui veut dire appétit2. Ce trouble du comportement alimentaire se caractérise par l'obsession pathologique de manger sainement et aboutit à de nombreuses restrictions alimentaires. Les orthorexiques excluent de leur alimentation tout ce qui contient des pesticides, herbicides, produits chimiques…

Orthorexie, boulimie, anorexie : les différences

Boulimiques, anorexiques et orthorexiques ont tous un rapport déviant à la nourriture. Mais là où les anorexiques vont se sous-alimenter pour perdre du poids et les boulimiques s'alimenter de façon excessive sans sensation de faim ou de plaisir, les orthorexiques vont mettre l'accent sur la qualité plus que sur la quantité. "Pour l'orthorexique, l'objectif est d'être en bonne santé. Il a peur des effets de l'environnement sur son organisme et va chercher à les réduire par une alimentation saine, de qualité", explique Catherine Dijuste, thérapeute, spécialiste des troubles du comportement alimentaire.

Autre grande différence entre ces trois troubles, il n'existe pas "comme pour l'anorexie et la boulimie, de dimension physiologique dans l'orthorexie. C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles l'orthorexie n'est pas considérée comme maladie", poursuit la spécialiste.

Profil de l'orthorexique:

Ne se considérant pas comme malades et donc ne consultant pas, il est difficile d'estimer le nombre d'orthorexiques. Pourtant d'après certaines études, on sait que l'orthorexie touche en priorité des adultes. Les femmes et les sportifs réguliers sont plus à risque. Pour les adolescentes, "elle serait plutôt une façon de cacher un autre trouble, comme l'anorexie" estime Catherine Dijuste ; les jeunes filles expliquant leur nouvelle alimentation par un souci de bien se nourrir et de rester en bonne santé.

Les personnes souffrant d'orthorexie sont bien souvent très minutieuses, attentionnées et organisées. Elles veulent avant tout rester en bonne santé, guérir d'une maladie ou rester mince (synonyme de bonne santé pour elles) et vont alors développer leurs propres règles alimentaires auxquelles elles vont s'astreindre. Graisses, sucre, sel, produits chimiques… Les orthorexiques fuient tout ce qu'elles jugent poison pour leur corps. Ils sont majoritairement consommateurs de produits bio et dans certains cas deviennent végétariens ou végétaliens.

En cas d'entorse à ce régime, les orthorexiques sont pris d'un fort sentiment de culpabilité et vont tout faire pour purifier leur organisme : diète, détox, privation…

Orthorexie : quels sont les risques ?

Comme l'orthorexique refuse toute nourriture qu'il juge impure et passe le plus clair de son temps à l'élaboration de ses repas, il va petit à petit se couper de toute vie sociale. Difficile de dîner chez des amis ou d'aller au restaurant quand on ne sait pas d'où vient la nourriture ou comment elle a été préparée. C'est précisément cet isolement qui est la conséquence la plus importante de cette obsession.

Catherine Dijuste se veut rassurante quant aux risques pour la santé : "L'orthorexique veut avant tout être en bonne santé. Il va donc manger en conséquence et il ne risque pas vraiment de développer de manque". Sauf dans certains cas extrêmes où l'orthorexie devient trop restrictive et mène à une perte de poids et à des carences nutritionnelles.

Selon la spécialiste, le principal problème concerne l'éducation alimentaire donnée par des parents orthorexiques : "Ils vont alors transmettre leur peur de l'alimentation-poison à leurs enfants qui à l'adolescence risquent de devenir anorexiques ou boulimiques. Le risque de développer des troubles obsessionnels est grand, car pour eux, il devient culpabilisant de manger".

Sommes-nous tous des orthorexiques en puissance ?

A l'heure où les messages de santé nous exhortent à ne pas manger trop sucré, trop salés, de prendre 5 fruits et légumes par jour, sous peine de mettre notre santé en danger, sommes-nous tous condamnés à devenir orthorexiques ? Pas pour Catherine Dijuste : "On ne devient pas tous orthorexiques. Il faut un terrain propice pour que le trouble se développe". Un terrain que la spécialiste définit par une certaine fragilité : "des personnes à l'estime de soi vacillante, un peu paranoïaques, celles étant toujours dans le contrôle et cherchant à oublier certains problèmes de leur vie en effectuant un transfert sur leur alimentation, seront bien plus sujettes à l'orthorexie que les autres".

http://fr.pourelles.yahoo.com/orthorexie-quand-manger-sain-devient-malsain-230000991.html

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Salut les orthorexiques.. :dentier:

Priceless.

Notez la similitude dans la partie "on est bombardés de messages" avec la beauté ou le sexe (qui serait censé expliquer les femmes qui se suicident car trop moches ou les violeurs / baiseurs compulsifs…)

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Les femmes et les sportifs réguliers sont plus à risque.

Sans dec'. Donc si je résume cette pathologie : les gens enclins à surveiller leurs poids risquent de trop surveiller leur poids.

Remède : arrêter de lire les magazines féminins.

Jusqu'au jour où l'on pathologisera des traits de personnalité.

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