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Santé & nutrition, que manger ?


Jesrad

Messages recommandés

Nous ne sommes pas du tout égaux devant la prise de poids, ça on ne le lit pas souvent.

Ben franchement, chaque fois que je lis des blogs de low-carbers c'est la même histoire: ça marche pour tout le monde pareil, apparemment :icon_up: Même si le niveau de glucides pour maintenir son poids est différent pour chacun (plus faible pour moi que pour Laurett par exemple) les mécanismes semblent bien identiques jusqu'ici.

Quelqu'un de marfanoïde, il mange ce qu'il veut, il reste tout fin. On lui en veut, mais il n'y peut rien.

Un diabétique type 1 non traité aussi peut manger tout ce qu'il [v/p]eut et continuer à maigrir rapidement… c'est pour ça qu'ils ne vivent pas longtemps d'ailleurs :doigt: C'est clair que certaines spécificités changent la donne, mais mon impression jusqu'ici c'est qu'en dehors de ces cas pas forcément très courants, il n'y a réellement AUCUNE fatalité.

Edit:

Les paléo-dieters sont bons pour établir des régimes complets et généralement ça marche plutôt bien. Je vais suivre ses conseils en matière d'exercice et on verra.

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Sinon, je lis que le fructose, c'est mâââl. Alors, les fruits, on les mange ou pas ? ('scusez mon ignarité. :icon_up: )

Les fruits c'est bien (plein d'antioxydants). Le mal c'est le sirop de glucose-fructose (rien à voir avec les fruits), en réalité du sirop de maïs fabriqué à partir de l'amidon (HFCS en anglais). Evite tous les produits contenant ce genre de sirop et pareil pour ce qui est de l'huile de palme hydrogénée (surtout partiellement). C'est-à-dire en gros, 99% de la bouffe industrielle cuisinée, biscuits, desserts, pain de mie, brioches, sodas etc. Suffit de lire les étiquettes. Faire ses courses au marché, prendre le temps de cuisiner et connaître ses fournisseurs, bref, la démarche normale de tout consommateur éclairé. En bon barman, se contenter du sirop de canne pur pour les cocktails.

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Ben franchement, chaque fois que je lis des blogs de low-carbers c'est la même histoire: ça marche pour tout le monde pareil, apparemment :icon_up:

Que ça marche ou non avec moi, ça n'a aucune pertinence : je perds du poids, je meurs. Et je n'en gagne ja - mais. Je suis au même poids au kilo prêt depuis 20 ans, mes habitudes alimentaires et mes activités physiques ayant beaucoup évolué dans l'intervalle.

Je pense que ça va changer d'ici quelques années, l'âge aidant, mais jusqu'ici le rapport alimentation - poids n'est d'aucun intérêt pour moi.

Les questions de santé générale et d'humeur sont autre chose, bien entendu.

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Sur une journée typique, voilà ce que je mange:

matin: Cappucino (beaucoup de crème) + quelques amandes

midi: soit un plat express de chez Picard contenant moins de 30 g de glucides, soit steak haché + légumes au beurre (plus de temps en temps un œuf à la coque ou au plat), soit un gros filet de saumon en sashimi, plus un quartier de fromage à pâte molle et parfois un yaourt à la crème (perle de lait)

soir: magret de canard avec sa peau + légumes cuits dans la graisse de canard qui baigne la poêle, ou bien des lasagnes ou canellonis faits maison avec très peu de pâte alimentaire et plein de mozarelle dessus, ou encore du poisson cuit bien gras accompagné de ratatouille avec une dose généreuse d'huile d'olive dedans, ou encore des beignets de poulet McDo avec salade, ou des escalopes de poulet cuites à la crème entière avec petits pois frais… On se faisait aussi pas mal de lentilles aux lardons à un moment mais ça faisait encore trop de glucides pour moi.

Merci, cela me donne une idée précise de votre alimentation. Même si je ne puis tout suivre (manger la peau du magret de canard ne me tente aucunement) cela me donne quelques indications. De façon concrète :

- Manger beaucoup de poisson gras (saumon, thon, etc.)

- Des laitages divers sans se préoccuper de savoir s'ils sont plus ou moins riches (fromage, mozzarella, crème entière, yaourt)

- Beaucoup de légumes

- De l'huile d'olive et du vrai beurre

- Très peu de glucides

Ça, c'est ce qu'on mange, mais ça ne représente qu'une toute petite partie de ce qui est faisable. On avait trouvé ce site pour des recettes. Ah, et on s'est constitué une petite réserve de foie gras :mrgreen:

Merci pour le site, je ne manquerai pas de le consulter :icon_up:

En ce qui nous concerne, on mange jusqu'à plus faim et basta.

Vous ne vous restreignez donc aucunement sur la quantité ?

Les fruits sont très bien tels quels (nature) puisqu'accompagnés des fibres qui "neutralisent" les mauvais effets du fructose. C'est en jus que ça devient problématique.

Vous m'apprenez encore quelque chose :doigt:

Ah oui, au fait: les "sucres lents" ça n'existe pas, tous les glucides, simples ou complexes, passent dans le sang aussi vite. La seule chose qui change c'est l'impact métabolique et la réponse en insuline qui suit (ce qui est mesuré par l'index glycémique). Vous saviez que le pain blanc augmente la glycémie sanguine aussi vite que le sucre pur ? C'est d'ailleurs pour ça qu'aux USA il sert d'étalon pour l'index glycémique 100 et pour vérifier le diabète gestationnel. "Madame Biltot" des biscuits Lu est une affabulatrice.

Donc, vous conseillez d'éviter autant que possible les glucides, si j'ai bien compris : plus de pain, plus de pâtes, plus de riz, plus de pommes de terre, etc. Quels sont les aliments contenant des glucides qui sont moins pires que les autres, ceux que l'on peut à la rigueur consommer une fois ou deux dans la semaine ?

Cette histoire de "sucres lents" qu'il faut consommer pour ne pas avoir faim entre les repas et qui permettent aux sportifs de se dépenser davantage est donc une pure affabulation sans véritable fondement ?

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Huile d'olive *hydrogénée* ? Ça a quel goût ? Laurett et moi on évite les huiles et graisses "pas naturelles", mais je ne sais pas si c'est vraiment important (il semblerait bien que ça augmente un peu la mortalité). Tu ne peux pas utiliser du beurre plutôt ?

Vous ne vous restreignez donc aucunement sur la quantité ?

Non mais et puis quoi encore :icon_up: Si j'ai faim, je mange. Au bout de deux ou trois jours je sais combien il m'en faut à peu près et je peux doser ce qu'il faut acheter. Par exemple je m'engloutis une barquette de poisson à la provençale soit-disant pour deux juste pour moi. Et deux coulommiers entiers bien faits par semaine.

Edit:

Cette histoire de "sucres lents" qu'il faut consommer pour ne pas avoir faim entre les repas et qui permettent aux sportifs de se dépenser davantage est donc une pure affabulation sans véritable fondement ?

Pour faire simple, oui.

Les glucides, complexes ou simples sans distinction, passent dans le sang tout aussi vite. Le pancréas libère l'insuline pour maintenir la glycémie sanguine, ce qui signale aux cellules qu'elles doivent arrêter de "brûler" les acides gras et stocker tout ce qui passe, sucres et graisses. Le foie emmagasine ces sucres comme glycogène (il y en a aussi un peu dans les muscles si je me souviens bien). Au total la quantité de sucres stockées comme ça est d'environ 2000 calories, assez pour courir un semi-marathon, je ne pense pas que ça varie énormément d'une personne à l'autre sauf affections hépatiques, diabète etc… Tout ce qui vient en plus de cette quantité relativement stable est bêtement converti en triglycérides et va dans le tissu adipeux, à peu de choses près, exactement comme les lipides. Et le foie peut convertir les protéines en glucose (la séparation des triglycérides libère aussi du glycérol qui devient aussi du glucose) au besoin de toute façon.

Donc, que tu utilises principalement des sucres ou des graisses comme source d'énergie ne fait pas une grande différence. Manger plein de sucres complexes ne "crée" pas de mystérieuses réserves super-spéciales pour sportifs, à ma connaissance - on fonctionne d'abord sur le glycogène pour les efforts soutenus et/ou l'alimentation du cerveau (pour maintenir la glycémie sanguine), et seulement au-delà de ces réserves on passe à la kétose par conversion des acides gras en corps cétonés à chaîne courts (pour le cœur et le cerveau), ou l'utilisation d'acides gras à chaîne moyenne (pour tout le corps). Mais je m'emmêle peut-être.

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Non mais et puis quoi encore :doigt: Si j'ai faim, je mange. Au bout de deux ou trois jours je sais combien il m'en faut à peu près et je peux doser ce qu'il faut acheter. Par exemple je m'engloutis une barquette de poisson à la provençale soit-disant pour deux juste pour moi. Et deux coulommiers entiers bien faits par semaine.

Vous avez tout à fait raison de ne pas vous priver :icon_up: c'est d'ailleurs une des incohérences du mangerbougisme que de forcer les gens à se priver lors des repas et de déconseiller ensuite le grignotage entre ceux-ci.

Ce qui est pratique avec une margarine à l'huile, c'est le côté easy tartinable.

Achetez votre beurre à la coupe, au marché, et sortez-le cinq minutes avant de le tartiner. Vous verrez que le véritable beurre est aussi facile à tartiner que la margarine et il est, de plus, sincèrement meilleur.

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Vous avez tout à fait raison de ne pas vous priver :icon_up: c'est d'ailleurs une des incohérences du mangerbougisme que de forcer les gens à se priver lors des repas et de déconseiller ensuite le grignotage entre ceux-ci.

Exactement… Et je voudrais revenir là dessus en détail:

On sait tous plus ou moins que rien ne se crée, rien ne se perd, et donc que, en (très) gros:

calories qui entrent = calories qui sortent + variation de masse corporelle

Sauf que ça ne veut pas dire du tout que la quantité ingérée détermine la variation de masse.

C'est même exactement le contraire qu'il se passe: la variation de masse, déterminée par, entres autres choses, la composition de la nourriture, détermine combien il faut "surmanger" pour compenser cette variation. Et pas l'inverse !

Mythe: Trop manger => grossir

Réalité: Grossir => trop manger

En maintenant ce mythe dans l'illusion collective qui nous sert de culture nutritionnelle, on implique que les gens gros sont coupables de leur sort, qu'ils sont comme ça parce que ils mangent trop, parce que ils manquent de la volonté nécessaire pour vaincre les signaux de leurs propres corps, parce que ils pèchent, littéralement (et on dédouane à peu de frais les vrais responsables qui mettent du sucre dans tout ce qu'on bouffe… vérifiez, y en a même dans la mayonnaise !). Alors qu'en réalité ils sont obligés de manger plus pour continuer à nourrir suffisamment leurs cellules, privées de carburant par un système de stockage déréglé non par la quantité, mais par la composition absurde et pas naturelle du tout de ce qu'ils mangent !

Les signaux de faim et de satiété sont déconnectés de leur fonction première… on culpabilise les gens, pour mieux les assujettir. tout le monde y trouve son compte, politiciens maternalisants ou paternalisants, marchands de merde subventionnée, labos pharmaceutiques vendeurs de produits plus ou moins efficaces pour traiter des symptômes qui s'avèrent totalement sans intérêt. Et serfs volontaires qui se soumettent et continuent mordicus de manger une baguette de pain blanc industriel à l'huile raffinée, toute entière, après leur salade de concombres de la Pénitence Alimentaire, comme le fait quotidiennement la collègue de Laurett… Et ils continuent de grossir, alors on augmente discrètement la taille des vêtements, un 36 d'aujourd'hui étant un 38 d'hier…

  • Yea 1
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Je vois vraiment pas pourquoi le libéralisme devrait dire quelque chose pour ou contre les théories nutritionnistes en vigueur. :doigt:

La critique libérale de l'hygiénisme doit être normative et non reposer sur des considérations positives de sciences médicales.

Moi non plus, et au contraire je dirais même que le combat basique de tout libéral qui se respecte devrait être d'empêcher l'état (et les politiques) de fourrer son nez dans nos affaires qui ne le regardent en rien …

Mon assiette, ma culotte de cheval…

Cela dit, ce sujet me passionne, et dans l'intimité, je peux vous signaler mon truc, au risque encore une fois de passer pour une "neuneu"…le bon docteur d'Adamo me fais beaucoup de bien… d'Adamo :icon_up:

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Moi non plus, et au contraire je dirais même que le combat basique de tout libéral qui se respecte devrait être d'empêcher l'état (et les politiques) de fourrer son nez dans nos affaires qui ne le regardent en rien …

Mon assiette, ma culotte de cheval…

Pourtant, tout ça constitue un exemple majeur et flagrant, une fois qu'on se penche dessus, de pourquoi il est urgent justement de virer l'état de nos assiettes. Dans le cas des USA c'est, sans mauvais jeu de mot, énorme.

Cela dit, ce sujet me passionne, et dans l'intimité, je peux vous signaler mon truc, au risque encore une fois de passer pour une "neuneu"…le bon docteur d'Adamo me fais beaucoup de bien… :icon_up:

d'Adamo

Kendrick en parle brièvement dans son livre. Il y a plus d'une trentaine de groupes sanguins différents, ça contredit d'Adamo. Et il est bien plus plausible et logique en regard des faits qu'ils soient apparus comme protection contre les parasites sanguins.

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Les glucides, complexes ou simples sans distinction, passent dans le sang tout aussi vite. Le pancréas libère l'insuline pour maintenir la glycémie sanguine, ce qui signale aux cellules qu'elles doivent arrêter de "brûler" les acides gras et stocker tout ce qui passe, sucres et graisses. Le foie emmagasine ces sucres comme glycogène (il y en a aussi un peu dans les muscles si je me souviens bien). Au total la quantité de sucres stockées comme ça est d'environ 2000 calories, assez pour courir un semi-marathon, je ne pense pas que ça varie énormément d'une personne à l'autre sauf affections hépatiques, diabète etc… Tout ce qui vient en plus de cette quantité relativement stable est bêtement converti en triglycérides et va dans le tissu adipeux, à peu de choses près, exactement comme les lipides. Et le foie peut convertir les protéines en glucose (la séparation des triglycérides libère aussi du glycérol qui devient aussi du glucose) au besoin de toute façon.

La réalité est un peu plus complexe, car l'absorption des sucres diffère suivant l'aliment considéré.

L'empois d'amidon et le sirop de canne passe aussi vite dans le sang, mais un bol de riz met beaucoup plus de temps, car il va stationner dans l'estomac, et libérer du sucre soluble progressivement. Une fois dans l'intestin grêle l'action des saccharidases étant très rapide, la différence entre sucre simple et complexe n'existe plus.

chez certaines personnes la totalité du sucre ne passe pas la barrière de l'intestin grêle, du coup à quantité de sucre égale ingérée, le sucre réel sanguin est plus faible.

Les sportifs stockent plus de glycogène dans les muscles, que les non sportifs, cette capacité disparait assez vite si l'activité diminue.

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Pourtant, tout ça constitue un exemple majeur et flagrant, une fois qu'on se penche dessus, de pourquoi il est urgent justement de virer l'état de nos assiettes. Dans le cas des USA c'est, sans mauvais jeu de mot, énorme.

D'accord pour virer l'état des nos assiettes(…et de ma culotte de cheval…)

Kendrick en parle brièvement dans son livre. Il y a plus d'une trentaine de groupes sanguins différents, ça contredit d'Adamo. Et il est bien plus plausible et logique en regard des faits qu'ils soient apparus comme protection contre les parasites sanguins.

La, c'est juste une expérience personnelle…moi aussi, je trouve l'explication ridicule, mais je dois constater que depuis presque 3 ans, cela me conviens parfaitement…

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A la place, une petite sensation pas désagréable du tout vers 12h30, comme une très légère pression sur l'estomac qui m'indique qu'il faudrait peut être penser à manger. Rien à voir avec l'aiguille à tricoter qui me transperçait le bide en guise de signal de faim avant.

Tiens, d'ailleurs, (questions valables pour toi comme pour Jesrad) comment on fait pour tenir ce régime dans des restaurants ? Et tu estimes que le coût de ton alimentation est supérieur (de combien ?) à une alimentation normale ? Par ailleurs, quel est l'impact d'éventuelles "entorses" au régime ?

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Ce qui est pratique avec une margarine à l'huile, c'est le côté easy tartinable.

Il y a surtout de l'oléine et de la linoléine (moninsaturée et polyinsaturée, respectivement) dans l'huile d'olive, donc une fois hydrogénée, fatalement, tu as une moitié de celles-ci qui forment des graisses trans… alors je ne peux que déconseiller :mrgreen:

La, c'est juste une expérience personnelle…moi aussi, je trouve l'explication ridicule, mais je dois constater que depuis presque 3 ans, cela me conviens parfaitement…

Si ça marche, bah continue :icon_up:

Tiens, d'ailleurs, (questions valables pour toi comme pour Jesrad) comment on fait pour tenir ce régime dans des restaurants ? Et tu estimes que le coût de ton alimentation est supérieur (de combien ?) à une alimentation normale ? Par ailleurs, quel est l'impact d'éventuelles "entorses" au régime ?

Exemple de restau:

Buffalo Grill => prendre une viande avec haricots verts, pas de dessert sucré.

McDo: ne pas prendre de frites ou pommes de terre en quartier, ni de dessert trop sucré (exemple de dessert valable: fruit ou mandise - généralement on se partage la mandise entre nous). À part ça n'importe quel sandwich, ou plutôt les beignets de poulet, vont bien.

Crêperie: aïe… se limiter à une seule galette salée bien garnie, prendre une crêpe dessert aux amandes ou au sirop d'érable.

Italien: Osso Bucco ou assiettes de charcuterie (avec du beurre et du parmesan :doigt: ) et salade

Chinois: brochettes, poissons, viandes ! C'est le plus facile à tenir surtout s'il y a un buffet à volonté :mrgreen:

Japonais: sashimi, yakitori, à l'aise. Ne finis pas le riz sauf si t'as faim, c'est à peu près tout…

Honnêtement, c'est clair qu'un sachet de filets de saumon de qualité plus quelques magrets de canard plus les légumes attenants plus les fromages par deux ou trois chaque semaine, ça revient plus cher que les nouilles-sauce tomate qu'on s'enfilait par platrées entières il y a quelques années ! Mais je ne reviendrais en arrière pour rien au monde :mrgreen: Vu qu'on se retrouve à cuisiner plus souvent (sauf pour les plats préparés Picard… mais ils sont pas chers non plus) on fait quand même quelques économies. Je dirais qu'on dépense entre 20 et 50% plus sur la bouffe aujourd'hui.

Je te donne un exemple d'entorse assez récent: les parents de Laurett nous ont ramené un Kouing'Aman de Quiberon. On l'a mangé sur un week-end. Précaution préliminaire: manger de la salade juste avant (œufs durs-tomate-laitue plus 50 grammes de riz complet et une bonne vinaigrette), les fibres aidant à réduire la glycémie finale.

Après avoir fini ça, on s'est sentis un peu nauséeux. Le lendemain j'avais pris 300 grammes, le surlendemain c'était parti (pour moi), tandis que Laurett n'avait pas même pris un gramme.

En général, quand tu fais un écart sur ce genre de régime, tu te sens comme après un lendemain de fête - limite gueule de bois - parce qu'on redevient très sensible à l'insuline (c'est pour ça que ça permet de guérir le diabète de type 2 et le pré-diabète d'ailleurs). Le foie refait ses stocks de glycogène, et tu les épuises pendant le ou les jours suivants. C'est tout. Ou alors si tu avais déjà refait ton glycogène, ben ça fait un peu de gras au bide ou aux fesses en plus à faire partir…

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Tiens, d'ailleurs, (questions valables pour toi comme pour Jesrad) comment on fait pour tenir ce régime dans des restaurants ? Et tu estimes que le coût de ton alimentation est supérieur (de combien ?) à une alimentation normale ? Par ailleurs, quel est l'impact d'éventuelles "entorses" au régime ?

Grillades, viandes en sauces, poissons, légumes, fromages, pas de dessert. C'est assez simple à tenir au restaurant. Surtout que les desserts de restaurants sont rarement bons (à mon goût).

Concernant les écarts, j'en ai justement fait un hier, et je me sens vraiment pas top aujourd'hui : la tête dans le brouillard, les gestes ralentis, j'ai l'impression que les bouts de mes nerfs sont "à vif" dans les bras… Je suis apathique sur ma chaise, j'ai du mal à travailler (j'oublie des trucs, je n'ai pas l'esprit vif contrairement à mon habitude), et j'ai perdu ma bonne humeur. J'ai même pas pris plaisir à faire cet écart, mais bon, pression sociale de l'amicale bretonne du coin, et fallait gouter leur sauce au caramel beurre salé…

La viande coutant plus cher que les nouilles, oui, le coût est sûrement supérieur.

Je ne pourrais pas dire de combien : le jour où je devrai vivre en regardant le prix de la nourriture que j'achète sera un jour noir pour moi. Je mets un point d'honneur à ne pas regarder le prix, je choisi seulement sur la qualité et sur mes envies.

Cela dit, le prix du plein de course n'a pas tellement varié (en tout cas, je ne suis pas choquée du prix que le caissier annonce par rapport à "avant"). Je n'achète plus de biscuits, de gâteaux, de chips, de soda… ce que je faisais souvent.

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Quel est le rapport ? :icon_up: C'est un régime gras, pas un régime hyperprotéiné…

Moi j'ai fait du "jour au lendemain" parce que j'avais peur, ça a juste été dur 2 jours. Il semble que progressivement ça marche tout aussi bien.

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Sur une journée typique, voilà ce que je mange:

matin: Cappucino (beaucoup de crème) + quelques amandes

midi: soit un plat express de chez Picard contenant moins de 30 g de glucides, soit steak haché + légumes au beurre (plus de temps en temps un œuf à la coque ou au plat), soit un gros filet de saumon en sashimi, plus un quartier de fromage à pâte molle et parfois un yaourt à la crème (perle de lait)

soir: magret de canard avec sa peau + légumes cuits dans la graisse de canard qui baigne la poêle, ou bien des lasagnes ou canellonis faits maison avec très peu de pâte alimentaire et plein de mozarelle dessus, ou encore du poisson cuit bien gras accompagné de ratatouille avec une dose généreuse d'huile d'olive dedans, ou encore des beignets de poulet McDo avec salade, ou des escalopes de poulet cuites à la crème entière avec petits pois frais… On se faisait aussi pas mal de lentilles aux lardons à un moment mais ça faisait encore trop de glucides pour moi.

Les fruits sont très bien tels quels (nature) puisqu'accompagnés des fibres qui "neutralisent" les mauvais effets du fructose. C'est en jus que ça devient problématique.

tu m'etonnes, tu bouffes rien le matin et plein de gras le midi et le soir…

le fructose dans le jus c'est assassin, sauf le matin bien sur.

Moi je melange mes proteines dedans, j'en avais marre du lait.

Tu peux t'amuser a changer ton regime alimentaire, si tu veux pas que ca prenne des annees pour agir ca peut etre une bonne idee de courir…

C'est clair que ce sont les carbs et le gras qui font toute la difference, si tu bouffes thon-salade tous les soirs tu vas voir le changement.

Et les proteines, il faut en bouffer des masses pour avoir des problemes aux reins…

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Quel est le rapport ? :icon_up: C'est un régime gras, pas un régime hyperprotéiné…

Moi j'ai fait du "jour au lendemain" parce que j'avais peur, ça a juste été dur 2 jours. Il semble que progressivement ça marche tout aussi bien.

Même si pas hyperprotéiné, j'ai quand même l'impression que les protides ont pris davantage de place dans vos menus.

Sans vouloir rentrer dans les détails (ou si c'est trop indiscret, tu peux me répondre en mp) : ta perte de poids a été de quel ordre ? Tu t'es affuté progressivement, en quelques mois ? Tu es plutôt de quel type (ecto/meso/endo-morphe ?)

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Merci pour ces précisions chine.gif Mais le bol de riz ne met en fait que très peu de temps en plus à faire augmenter la glycémie sanguine… Et il la fait monter alors plus violemment que bien d'autres aliments.

pourquoi te concentres-tu sur ce genre de details? que cherches tu exactement ?

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Exemple de restau:

Buffalo Grill => prendre une viande avec haricots verts, pas de dessert sucré.

McDo: ne pas prendre de frites ou pommes de terre en quartier, ni de dessert trop sucré (exemple de dessert valable: fruit ou mandise - généralement on se partage la mandise entre nous). À part ça n'importe quel sandwich, ou plutôt les beignets de poulet, vont bien.

Crêperie: aïe… se limiter à une seule galette salée bien garnie, prendre une crêpe dessert aux amandes ou au sirop d'érable.

Italien: Osso Bucco ou assiettes de charcuterie (avec du beurre et du parmesan :doigt: ) et salade

Chinois: brochettes, poissons, viandes ! C'est le plus facile à tenir surtout s'il y a un buffet à volonté :mrgreen:

Japonais: sashimi, yakitori, à l'aise. Ne finis pas le riz sauf si t'as faim, c'est à peu près tout…

Bien entendu, le sashimi étant exclusivement composé d'une tranche de poisson, dont les fameux poissons gras (saumon, thon, etc.) dont vous nous dites tant de bien. Pour les yakitori, je suis plutôt étonnée, car ils rajoutent parfois directement de la sauce sucrée avant de vous les servir.

Et pour ceux qui n'ont pas le temps de rentrer chez eux le midi et n'ont pas les moyens de s'offrir le restaurant ? Que conseillez-vous comme type de repas ? Des salades composées à faire chez soi le matin même ?

Skeggie, en quête d'idées pour bien manger pendant ses pauses à l'université :icon_up:

Honnêtement, c'est clair qu'un sachet de filets de saumon de qualité plus quelques magrets de canard plus les légumes attenants plus les fromages par deux ou trois chaque semaine, ça revient plus cher que les nouilles-sauce tomate qu'on s'enfilait par platrées entières il y a quelques années ! Mais je ne reviendrais en arrière pour rien au monde :mrgreen: Vu qu'on se retrouve à cuisiner plus souvent (sauf pour les plats préparés Picard… mais ils sont pas chers non plus) on fait quand même quelques économies. Je dirais qu'on dépense entre 20 et 50% plus sur la bouffe aujourd'hui.

Il est vrai. J'aime beaucoup le saumon, mais je suis parfois très surprise du prix de deux simples pavés : dans ma ville, deux pavés coûtent plus de dix euros. Il n'y a d'ailleurs aucune poissonnerie fixe mais des poissonniers seulement les jours de marché, ce qui fait que quand je ne peux me rendre au dit marché, je peux dire adieu au poisson pour la semaine.

Je suis, par contre, toujours aussi profondément stupéfaite de voir les gens acheter des produits dans les supermarchés en prétextant que c'est moins cher. Ces personnes font preuve d'une ignorance abyssale : un simple comparatif des prix au kilogramme aurait pu leur montrer que les légumes et fruits coûtent aussi cher que dans les marchés, où ils sont d'ailleurs de bien meilleure qualité. La viande de dinde et de poulet coûte même plus cher en supermarché que chez un bon boucher, avec des écarts de deux à trois euros pour deux escalopes ou deux filets à un poids similaire. En ce qui concerne la viande de bœuf, les prix sont à peu près équivalents, mais la qualité laisse, comme de coutume, à désirer dans les supermarchés. Donc, sincèrement, cela ne coûte pas forcément plus cher de mieux manger. D'autant plus que l'on fait ensuite des économies sur toutes les saletés immondes, comme les sucreries, les barres chocolatées, les gâteaux apéritifs, qui coûtent parfois très cher et que les gens achètent en grand nombre. Avec ces économies, l'on peut se rendre plus souvent chez son fromager, par exemple.

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