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Vers la faillite des États (et au-delà)


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Bordel, je vois déjà des cocos parler de "fin de cycle du capitalisme" et de "faillites des pays capitalistes"… Il serait temps d'expliquer aux belges qu'on est plus proche du collectivisme forcé que du capitalisme kasher sinon je n'imagine pas les débats qui sortiront une fois que l'Etat belge sera en faillite.

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L’échange est un élément quotidien dans la vie des hommes, depuis toujours. Il est naturel, parce qu’aucun homme ne peut subvenir par lui-même à tout ses besoins. Les hommes n’ayant pas tous les mêmes compétences, les mêmes goûts et les mêmes moyens à leur disposition, ils sont naturellement amenés à échanger.

Les ressources sur Terre étant limitées, les hommes sont confrontés à la rareté, autrement dit chacun ne peut pas disposer d’autant de biens et de services qu’il le souhaite, même des biens naturels ne nécessitant pas de valeur ajoutée. Un homme ne peut légitimement obtenir un bien que de trois manières : en le produisant lui-même, en le recevant sous forme de don ou en l’échangeant contre un autre bien qu’il possède.

L’histoire à montré, notamment au XXe siècle, que le moyen le plus efficace pour répartir les biens et les services est l’échange libre, issu de propriétés privées. La quantité, la qualité ou le prix des biens n’étant pas arbitrairement déterminés par une seule institution, mais par une multitude, souvent des millions d’acheteurs et de vendeurs. Toute autre forme de répartition des richesses comporterait un aspect autoritaire et cruel, à la fois illégitime et inefficace.

L’échange trouve toute sa légitimité dans l’accord nécessaire des deux parties. Une personne ne consent à l’échange que si elle attribue au bien qu’elle désire obtenir une valeur supérieure ou égale au bien dont elle doit se séparer. Ainsi l’échange n’est pas un jeu à somme nulle, les deux participants sont gagnants.

Après avoir brièvement introduit le nécessité et la justification des échanges, il faut désormais observer le mode de transaction. L’échange peut se faire de manière directe, par le troc. On échange directement un bien ou un service contre un autre, l’échange se fait « en nature ». Il est aisé de voir qu’un tel type d’échange est d’emblée limité. Premièrement parce que certains biens ne se conservent pas. Ainsi, un producteur de fraises devrait passer l’essentiel de l’année à échanger, non pas ses fraises, mais des « promesses de fraises » ou des biens qu’il a précédemment échangé contre ses fraises. Ce simple exemple illustre le premier problème : il est difficile, au-delà des biens de base, des trouver un acheteur et un vendeur simultanément d’accord pour s’échanger des biens ou services. D’autre part, certains biens de grande valeur sont indivisibles, comme un avion, ce qui rend difficile la recherche de biens contre lesquels les échanger. Mais surtout, avec le troc il est impossible de calculer les pertes et profits, d’avoir un calcul économique rationnel. Admettons qu’une entreprise achète de l’acier, du plastique, du verre… et vende des voitures contre de la nourriture, des visites médicales, des chaussures… comment calculer ses bénéfices ? Comment payer ses employés ? L’économiste autrichien L. Von Mises a expliqué avec une grande perspicacité dans son article « Economic Calculation in the Socialist Commonwealth », qu’il ne peut pas y avoir de calcul économique rationnel sans monnaie, sans un étalon capable de déterminer une valeur commensurable des différents biens et services. Le calcul des profits et de pertes ne peut se faire qu’avec une propriété privée des moyens de production et l’existence d’une monnaie de référence.

Ceci nous conduit à l’étape suivante, les échanges doivent se faire à travers une monnaie, acceptée par toute la population, contre tout les biens et services. Elle fait partie de la vie quotidienne des hommes depuis plusieurs millénaires. Selon les époques et les régions du monde, elle a pris des formes différentes. Ce furent souvent des biens précieux ou vitaux, des biens universellement acceptés pour eux-mêmes. Le libre marché a permis aux métaux de s’imposer comme monnaie. Contrairement aux aliments ou au tabac, qui ont pu servir de monnaie, ils se conservent et sont de qualité homogène. A la différence des pierres précieuses, comme les diamants, ils sont plus abondants et ne perdent pas de valeur en étant divisés. Ils peuvent être fondus à l’infini et prendre la forme que les hommes souhaitent leur donner.

L’or s’est progressivement imposé comme monnaie. Ses utilisations pour l’art, les bijoux ou l’industrie le rend désirable pour lui-même. En tant que monnaie, l’or s’utilise selon son poids. Peu importe le chiffre inscrit sur une pièce d’or ou son pays d’origine.

Dans un pays où règnerait la liberté monétaire, toute entreprise serait libre de créer une monnaie. L’entreprise A pourrait acquérir une certaine quantité d’or et le vendre à des clients. Ceux-ci pourraient ensuite faire des achats avec des pièces ou des lingots d’or.

Pour des raisons pratiques et de sécurité, il peut y avoir une réticence à conserver sur soi de l’or. Des banques peuvent proposer un service de mise en sécurité de l’or. Ainsi, l’or reste dans les coffres de la banque, qui remet des certificats d’or à ces clients, correspondant à un certain volume. Ces certificats sont ensuite échangeables. Si Pierre vaut payer Paul, il lui donne un certificat du montant convenu et Paul peut aller retirer l’or qui lui revient à la banque de Pierre.

Le système décrit ci-dessus repose sur une réserve totale des banques. C'est-à-dire que les banques gardent constamment en réserve l’intégralité de l’or qui leur a été confié. Leur seule tâche est de conserver l’or en sécurité et d’émettre des certificats d’or. Les prêts dans un tel système se font par l’intermédiaire d’entreprises qui cèdent temporairement leur fonds propres ou de l’argent emprunté, contre des intérêts. Les intérêts étant justifiés par le risque de faillite du débiteur, par les opportunités d’investissement manquées pendant la période du prêt et surtout par la rémunération du temps, l’acceptation d’un sacrifice temporaire en contre partie de l’attente d’une satisfaction plus grande à l’avenir.

Nous arrivons à un point qui divise les défenseurs de la liberté monétaire. Pour les uns, seul le système de réserve intégrale doit être autorisé. Pour d’autres, les banques doivent pouvoir proposer un système de réserve fractionnaire. Elles ne conserveraient qu’une partie de l’argent qui leur est confié en réserve, avec l’accord de leur client évidemment. L’inconvénient de cette pratique est évident, si tous les clients venaient retirer leur argent en même temps, la banque serait incapable de rendre à chacun ce qui leur est dû. En échange de cette prise de risque, les banques pourraient diminuer, voire annuler les frais de conservation en prêtant contre intérêt une partie de l’or déposé par leur clients. En outre, les taux d’intérêts proposés par ces banques seraient plus faibles. Les clients seraient en fait amenés à choisir entre des banques pratiquant une réserve intégrale ou fractionnaire, en d’autres termes à arbitrer entre le désir de sécurité et de rentabilité. Il est possible que les deux systèmes cohabitent ou que l’un l’emporte temporairement sur l’autre. Nous pensons que c’est à la rencontre libre entre les banques et leur clients d’en décider.

La situation actuelle est évidemment très éloignée de la liberté monétaire précédemment présentée. Aujourd’hui, les banques créent de la monnaie lorsqu’elle accordent des crédits. L’argent qu’elles prêtent ne correspond que très minoritairement à leur réserve. Les dépôts que les clients apportent à la banque ne sont pas conservés dans des coffres forts, mais utilisés dans divers placements spéculatifs. Comment cette situation est-elle possible ? Et qu’implique-t-elle ? Nous répondrons à ces questions par un détour historique.

Les Etats, dont nous n’avons pas parlé jusqu’à présent, ne sont pas producteurs de richesses. Personne aujourd’hui, pas même les partis communistes, ne défend l’idée que l’essentiel de la production des biens et services serait mieux réalisés par les Etats que par le libre marché. L’Etat, ne pouvant naturellement pas vivre des fruits de son travail, tire ses ressources de prélèvements obligatoires. Depuis toujours, et évidemment en démocratie, les impôts sont source d’impopularité.

Actuellement le prélèvement de la moitié de la richesse créée dans le pays ne suffit à l’Etat, qui accumule les déficits. Une source de revenus étatiques complémentaire à l’impôt est l’emprunt. Mais cette alternative s’oppose rapidement à deux limites. D’une part à la rationalité des citoyens qui savent que les dettes d’aujourd’hui ne sont que les impôts de demain, d’autre part à la réticence des épargnants à prêter à un Etat dont les capacités de remboursement sont limitées par des caisses vides.

Pour faire face aux dépenses sociales, dont nous ne discutons pas ici la légitimité, les Etats modernes ne peuvent pas se contenter des impôts et des emprunts. Ils ont besoin de beaucoup plus d’argent, qui ne soit pas source d’impopularité.

La solution est simple : les Etats vont créer eux même de la monnaie. Autant qu’ils en ont besoin. Comment ? En en monopolisant la création. Les Etats ayant le monopole de la création de la loi, ils peuvent interdire la liberté monétaire en n’autorisant qu’une seule institution à émettre une monnaie ayant cours légal, c'est-à-dire le seul moyen de paiement autorisé. Dans un premier temps, la référence à l’or était maintenue. Puis les Etats se sont mis à émettre plus de monnaie papier qu’ils n’avaient de réserves d’or, avant d’abandonner finalement toute référence à l’or. Depuis des décennies, les principales monnaies européennes et le dollar n’ont plus aucune convertibilité en or ou avec quelque autre métal. Les euros ou les dollars ne sont que de l’encre sur du papier ou des octets dans des ordinateurs. Il n’est pas difficile de comprendre que la valeur d’une monnaie dépend de sa rareté. Plus la quantité de monnaie augmente, plus cette monnaie perd de sa valeur. C’est le processus de l’inflation, une hausse générale des prix, qui ne peut intervenir que par une augmentation de la masse monétaire plus rapide que l’augmentation de biens et services disponibles. Si la quantité de monnaie restait stable dans l’économie, parallèlement à une augmentation de la quantité de biens et services, le niveau général des prix baisserait. Il est absurde de croire que l’inflation est une fatalité ou due à tel ou tel catégorie de produit, comme le pétrole. L’inflation est toujours issue d’une augmentation de la masse monétaire plus importante que la quantité de biens et services.

Dans un système d’étalon-or, le quantité de monnaie en circulation augmenterait sans doute bien plus lentement que la quantité de biens et services, étant donné le coût d’extraction et de transformation de l’or. Ainsi, le niveau de prix baisserait. Le pouvoir d’achat des pièces d’or augmenterait, ce qui est bien différent de la situation d’inflation latente que nous connaissons actuellement, où la monnaie perd peu à peu de sa valeur. A titre d’exemple, depuis la création de la banque centrale américaine, la Federal Reserve (FED), en 1913, le dollar a perdu plus de 95% de sa valeur. Cela se comprend facilement lorsque l’on sait que les bonds du Trésor américain, autrement dit les dettes de l’Etat, sont achetés par la FED avec des dollars qu’elle crée, à partir de rien.

Je tiens enfin à souligner un élément crucial de tout processus d’inflation, la redistribution des richesses. Nous avons vu que l’Etat peut créer de la monnaie pour financer ces propres dépenses et qu’une augmentation de la masse monétaire plus rapide que l’augmentation de la quantité de biens et services provoquait de l’inflation. Or la hausse des prix n’est pas immédiate et ne concerne pas simultanément les tout les produits et tout les revenus. Si l’Etat par exemple crée de la monnaie pour l’investir dans des travaux publics, les entreprises et les salariés du secteur vont être les premiers à bénéficier de ce nouvel argent. Les salaires et les prix des matériaux dans le domaine du bâtiment vont augmenter pour s’adapter à la hausse de la demande. Le reste des prix va augmenter progressivement, avec des décalages dans le temps. Les personnes vivant de revenus peu flexibles, comme les pensions de retraites, sont les derniers à voir leur revenus progresser, alors qu’entre temps les prix ont augmenté. Dans notre exemple, le création de monnaie par l’Etat a opéré une redistribution des richesses en faveur des salariés du bâtiment, au détriment des retraités. Les uns ayant connus des hausse de revenus avant la hausse générale de prix, les autres subit une hausse des prix avant une revalorisation de leur revenu.

Cette dernière observation nous permets d’affirmer que l’inflation, en dehors de ses conséquences économiques, a des répercutions sociale et politique graves. Dans le contexte actuel, plusieurs économistes ont rappelé que l’inflation détruit la classe moyenne en creusant un fossé entre les emprunteurs qui récupèrent les premier la masse monétaire fraichement créée et ceux qui doivent attendre pour voir leurs salaires ou leurs pensions progresser.

La France révolutionnaire avec les assignats, la République de Weimar, ou très récemment le Zimbabwe ont connu de terribles bouleversements économiques, politiques et sociaux à causes de l’inflation, crée par l’Etat.

Dans un futur proche, les Etats vont certainement recourir à une création monétaire massive afin de faire vivre pour quelques temps encore, des systèmes de protection sociale démocratiquement irréformables. Nous ne pouvons envisager les conséquences politiques et sociales que s’en suivront qu’avec crainte.

Si l’effondrement de l’Etat-Providence n’est assurément qu’une question de temps, ce n’est qu’avec patience et discernement qu’il faut attendre la vraie résorption de la crise économique, qui passe par le retour à la liberté monétaire.

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Copé qui cause de la dette sur Slate, c'est assez rare pour être mentionné :

(badurl) http://www.slate.fr/story/14319/quand-la-dette-devient-une-question-de-societe (badurl)

Pour l'année prochaine, la charge de la dette est estimée à 42,5 milliards d'euros, c'est le deuxième poste de dépense de l'Etat, derrière l'éducation nationale. Très concrètement, cela veut dire que plus des deux tiers du produit de l'impôt sur le revenu sont uniquement consacrés à payer les intérêts de la dette. Et encore, nous bénéficions actuellement de taux d'intérêt extrêmement bas. La moindre remontée alourdirait considérablement la facture. Avec de tels niveaux, la dette n'est plus qu'une question technique ou économique, elle devient une question de société qui préoccupe de plus en plus les Français.

Avec la crise, tous les pays connaissent une explosion des déficits. Cela est normal: à situation exceptionnelle, réponses exceptionnelles. Mais comment revenir à l'équilibre une fois la crise passée? J'écarte l'hypothèse d'une hausse massive des impôts qui freinerait la reprise, tout comme celle de l'hyperinflation qui arrangerait les finances publiques mais ruinerait les Français à revenus fixes.

L'hypothèse la plus raisonnable est de réduire la voilure en coupant dans les dépenses. En Allemagne par exemple, dès la sortie de la crise, une politique de réduction des dépenses et des déficits est prévue pour revenir au plus tôt à l'équilibre budgétaire. En juin dernier le Parlement allemand a même inscrit dans sa loi fondamentale une règle d'or : le budget fédéral et celui des Etats régionaux doivent être à l'équilibre quand la croissance est au rendez-vous. Ils ne peuvent être en déficit que quand l'économie est en récession. Voilà qui devrait nous inspirer.

J'aime bien le « elle devient » comme si avant on s'en préoccupait pas. Anyway l'article est intéressant sur les réformes à mener, venant du patron des députés du parti au pouvoir c'est assez cocasse.

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Cocasse … et trop tard.

La dette a été contractée. Il va falloir la rembourser. Et dégager des marges de manoeuvres alors qu'on est en déficit depuis 30 ans, ça revient concrètement pour l'année prochaine à dégager 110 milliards de plus que d'habitude rien que pour être à l'équilibre. Vaste plaisanterie.

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Copé qui cause de la dette sur Slate, c'est assez rare pour être mentionné :

(badurl) http://www.slate.fr/story/14319/quand-la-dette-devient-une-question-de-societe (badurl)

J'aime bien le « elle devient » comme si avant on s'en préoccupait pas. Anyway l'article est intéressant sur les réformes à mener, venant du patron des députés du parti au pouvoir c'est assez cocasse.

Bah ça fait juste des années que de temps en temps y'a un politicien qui nous ressort l'urgence de la dette, et puis demain tout le monde aura oublié comme d'habitude et puis d'autres emprunts se feront.

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la solution de la rigueur allemande: baisse d'impôts et hausse des dépenses :icon_up:

Une première série d'allégements fiscaux, à hauteur de 8,5 milliards d'euros, concernant les familles, les hôteliers et les entreprises doit s'appliquer à partir de janvier 2010, sous réserve que le Bundesrat, la chambre des Länder, donne son feu vert vendredi 18 décembre. Au moins deux ministres-présidents chrétiens- démocrates, Harry Carstensen, qui gouverne le Schleswig-Holstein au nord du pays, et Stanilaw Tillich, qui dirige la Saxe à l'est, ont menacé de bloquer cette loi si l'Etat fédéral ne compensait pas en partie leurs pertes fiscales.

Pour obtenir leur soutien, Berlin a décidé d'augmenter ses investissements dans l'éducation.

http://www.lemonde.fr/economie/article/200…82030_3234.html

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Dans le dernier numéro de The Economist, une page de pub pour la dette espagnole. C'est la première fois que je vois ça.

Ca te terminera par une hausse des impôts et la vente des quelques bijoux de famille qui restent. Pour l'Europe, on risque d'avoir le droit à une explosion de la zone euro en plus.

Mais les Etats s'en sortiront, ils s'en sortent toujours.

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Ce ne sont pas les États qui font faillite, mais l'économie socialiste qu'ils ont mis en place. L'économie planifiée rapporte moins que ce qu'elle coûte, ce fait étant habilement dissimulé par les distorsions monétaires. Elle est quand même vouée à l'effondrement. Une authentique faillite de l'État c'est en cas de guerre me semble-t-il.

En ce qui nous concerne : une bonne petite crise économique, un petit traitement de choc fasciste et c'est reparti pour un tour !

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En ce qui nous concerne : une bonne petite crise économique, un petit traitement de choc fasciste et c'est reparti pour un tour !

Sauf que c'est à ces occasions que se produisent les changements de phase de la civilisation humaine… Et qu'on passe, par exemple, de la monarchie au parlementarisme, puis à la social-démocratie. Ce n'est pas vraiment un cycle, il y a une progression.

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Sauf que c'est à ces occasions que se produisent les changements de phase de la civilisation humaine… Et qu'on passe, par exemple, de la monarchie au parlementarisme, puis à la social-démocratie. Ce n'est pas vraiment un cycle, il y a une progression.

Le mouvement helicoïdal de l'histoire mettra tout le monde d'accord.

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  • 4 weeks later...

on va pouvoir lancer les paris sur la Grèce: défaut, sauvetage par l'UE, sortie de l'euro ou … réduction du déficit :icon_up: ?

Greek bonds hit record-worst level

(AFP) – 18 hours ago

ATHENS — The yield on Greek sovereign bonds on Friday hit its worst level since Greece joined the eurozone, underscoring the country's low credibility on international financial markets.

The yields on Greek bonds, which move opposite to prices, peaked at 6.320 percent before falling back to 6.261 percent by 1700 GMT after the government said it would sell up to five billion euros of bonds through a group of banks.

It was the highest peak since 2000 before Greece adopted the euro in 2001.

The interest-rate spread between Greek and German 10-year bonds also widened to 3.12 percentage points, returning to levels unseen since early 1999.

This spread means that Greece has to spend more than three times as much as Germany to attract lenders to finance its overspending

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je parie pour un sauvetage par l'UE, malheureusement.

les allemands poseront des conditions "très strictes" et la fuite en avant des déficits continuera, en fonction des possibilités du marché.

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Je le crains moi aussi. Mais même ça n'est pas certain. Les Allemands sont très très très réticents à cette idée (et ils ne sont pas les seuls ; les nouveaux entrants regardent ça d'un assez mauvais oeil, Tchèques en particulier).

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qq emprunts à placer encore cette année

la France n°1

http://www.ft.com/cms/s/0/4e88cc52-0a1a-11…144feabdc0.html

European states need to borrow €2,200bn

By David Oakley

Published: January 26 2010 02:00 | Last updated: January 26 2010 02:00

European governments will need to borrow a record €2,200bn ($3,100bn) from capital markets this year to finance budget deficits.

The projected borrowing is a 3.7 per cent increase on the €2,120bn raised in 2009, according to Fitch Ratings, as governments continue to issue sovereign bonds and short-term bills.

This will put pressure on public finances as yields and volatility are set to rise.

The ratings agency said France would be the biggest issuer this year, raising an estimated €454bn, then Italy at €393bn, Germany at €386bn and the UK at €279bn.

As a percentage of gross domestic product, borrowing is expected to be the largest in Italy, Belgium, France and Ireland - at about 25 per cent.

Fitch warned over a rise in issuance of short-term Treasury bills in France, Germany, Spain and Portugal, "as it increases market risk faced by governments, notably exposure to interest rate shocks".

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quel suspense!

la perspective de la note S&P passe à négative pour le Japon (mardi)

S&P lowered its outlook on Japan's debt to negative from stable. The reduced outlook signals the risk of an actual downgrade in its debt in the future. S&P's rating on Japan's debt is AA, one step below its best possible rating.

A credit downgrade could raise the cost of borrowing for Japan, as investors demand a better return to protect them.

"Japan's economic policy flexibility has diminished as a result of increased fiscal deficits and government debt, persistent deflation and a prospect of continued sluggish economic growth," analysts at the firm said in a note.

http://money.cnn.com/2010/01/26/news/inter…/japan_ratings/

nouveau record du spread dette grecque / allemande (mercredi)

http://online.wsj.com/article/BT-CO-201001…adlinesAmericas

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Paris dément "formellement" des informations sur un sauvetage de la Grèce

[ 28/01/10 - 16H40 - AFP ]

L'entourage de la ministre française de l'Economie, Christine Lagarde, a "formellement" démenti jeudi des informations publiées par le quotidien Le Monde selon lesquelles plusieurs gouvernements de la zone euro travaillent à un mécanisme de "soutien financier" à la Grèce.

"Nous démentons formellement ces informations", a-t-on déclaré à l'AFP, sans autre commentaire.

Le Monde affirme dans son édition datée de vendredi que des Etats européens, dont la France et l'Allemagne, "étudient, en concertation avec les instances européennes, les modalités d'un mécanisme de soutien financier à Athènes".

http://www.lesechos.fr/info/inter/afp_0022…de-la-grece.htm

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et la Grèce se dit victime d'attaques spéculatives visant toute la zone euro :icon_up:

tandis que l'excellent Martin Schulz, le chef de file des socialistes au Parlement européen, qui n'en rate pas une, a appelé au lancement d'obligations européennes afin d'aider à renflouer la Grèce.

La Grèce, malmenée en raison du poids de sa dette, s'est dit victime jeudi d'attaques spéculatives visant toute la zone euro, alors que Paris et Berlin ont démenti des informations faisant état d'un projet européen à l'étude pour lui venir en aide.

"Il y a des attaques contre la zone euro. Certains pays sont utilisés comme un maillon faible (et) nous sommes visés", a déclaré le Premier ministre grec Georges Papandréou, lors du forum économique de Davos.

A ses yeux, les difficultés de son pays sur les marchés financiers, qui exigent de la Grèce des taux d'intérêt beaucoup plus élevés que par le passé pour lui prêter de l'argent, reflètent un problème plus large.

"Il est clair que certaines des attaques contre la Grèce visent plus largement l'euro (…) derrière la Grèce, il y a le Portugal et l'Espagne", deux autres pays européens éprouvant des difficultés budgétaires, a-t-il ajouté dans une interview à la chaîne de télévision CNBC.

http://www.boursorama.com/infos/actualites…26bede087461d14

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"Il y a des attaques contre la zone euro. Certains pays sont utilisés comme un maillon faible (et) nous sommes visés", a déclaré le Premier ministre grec Georges Papandréou, lors du forum économique de Davos.

Mais bien sûr, les difficultés de la Grèce viennent de méchants spéculateurs. :icon_up:

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