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Vers la faillite des États (et au-delà)


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Si la presse mainstream les lâche c'est la fin de la fiesta. Pour l'instant le FT (que 0,00001%) de la population française lit ne représente rien mais c'est un début, la pensée unique vascille! Il se pourrait que la pratique s'étende, bon en France, ce n'est pas certain mais ailleurs SI !
La dette publique des Etats-Unis est pire que celle de la Grèce

Emmanuel Garessus

En 2009, aux Etats-Unis, le déficit primaire structurel atteint 7,3% du PIB et au Royaume-Uni 6,8% du PIB. Cela paraît incroyable mais il est pire que les 6% de la Grèce

Quiconque aimerait savoir qui créera des emplois ces prochaines années peut exclure le secteur public. La dette des Etats est telle que les dépenses publiques devront baisser. Certains crieront au diktat des marchés, mais les Etats ne pourront se soustraire à l’arithmétique la plus élémentaire. Même la France, qui depuis 1974 n’a pas connu un seul budget en équilibre. Les décisions de ce week-end n’y changeront rien. Elles ne permettent que de gagner du temps.

[…]

Le meilleur indicateur de la capacité de sortir de la crise du crédit est le déficit primaire d’un Etat. Il exclut les paiements sur les intérêts de la dette. Il est toutefois nécessaire de l’évaluer en faisant abstraction du cycle conjoncturel. Le résultat s’appelle déficit primaire structurel. En 2009, aux Etats-Unis, ce déficit atteint 7,3% du PIB et au Royaume-Uni 6,8% du PIB. Cela paraît incroyable mais il est pire que les 6% de la Grèce. Nous ajouterons qu’à l’aune de ce critère la Suisse s’en sort bien, avec un excédent primaire structurel de 0,3% (comme l’Allemagne), alors que la France est largement dans le rouge, avec un déficit primaire de 3,7% du PIB.

[…]

Les Etats-Unis et le Royaume-Uni sont donc très vulnérables. Mais ils ont deux atouts majeurs par rapport à la Grèce. Ils disposent de leur propre monnaie et leur économie souterraine est bien plus modeste. Mais leur maladie n’est pas plus imaginaire que celle de la Grèce.

(badurl) http://www.letemps.ch/Page/Uuid/b4cefb4e-5d2b-11df-ad45-582c4e53c605|0 (badurl)

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Invité rogermila
Grosses coupes annoncées (enfin, pas assez grosses et ce ne sont que des annonces) aujourd'hui par Zapatero et par Cameron.

Entre ces deux là, y a pas un pays, là, comment, déjà?

La Belgique

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Mouarffffffffffff.

Mouais, 15 milliards de coupes dans le budget, quand on compare cela à l'ampleur de la dette espagnole c'est pas un peu se foutre de notre gueule quand même?

M'enfin, tailler 5% dans les salaires des fonctionnaires et 15% chez les membres du gouvernement, c'est déjà un premier pas, mais une telle mesure en France est inimaginable, ce serait la révolution. Le gouvernement français en est encore à nous parler d'un non-remplacement d'1 fonctionnaire en départ à la retraite sur 2: THE mesure phare quoi!

Tiens, comme c'est bizarre, à l'instant même je lis cela:

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/05…r-trimestre.php

Le produit intérieur brut a progressé de seulement 0,1% au premier trimestre, selon les premiers chiffres de l'Insee. Les économistes tablaient sur 0,3%. L'Insee a également révisé en baisse les chiffres pour 2008 et 2009.

La reprise marque le pas en France. Au premier trimestre 2010, la croissance s'est limitée à 0,1%, contre 0,5% au quatrième trimestre 2009, selon les premiers chiffres de l'Insee publiés ce mercredi. Les économistes s'attendaient en moyenne à une progression de 0,3% du produit intérieur brut sur les trois premiers mois de l'année.

Ca vaudrait un article d'H16 ça, enfin j'dis j'dis rien.

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Le gouvernement français en est encore à nous parler d'un non-remplacement d'1 fonctionnaire en départ à la retraite sur 2: THE mesure phare quoi!

En créant des dizaines de délégations de service public, on y croit, allez, une seconde !

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Mouais, 15 milliards de coupes dans le budget, quand on compare cela à l'ampleur de la dette espagnole c'est pas un peu se foutre de notre gueule quand même

A mon avis le but est surtout de réduire les déficits, pas de les supprimer.

Je pense que les marchés sont surtout sensible au déficit, pas vraiment à la dette en soit. De manière générale à la stabilité de cette dette.

Si une dette paraît stable (déficit réduit), à priori on a de bonnes chances d'être remboursé puisque si les dettes trouvent preneur aujourd'hui elle devrait le trouver demain et l'obligation que j'ai acheté être remboursé.

C'est que la question est : "est ce que y'aura un blaireau dans dix ans pour prendre des obligations ?" si on pense que dans dix ans la situation sera à peu près la même, on va acheter une obligation, puisqu'il y a à la clé une petite marge dessus, ce serait dommage de s'en passer. Un déficit fort vient contrarier une telle pensée…

A mon avis les états comptent surtout sur la croissance pour réduire les déficits, des économies trop drastiques seraient bien sûr très mal vue.

Je pense que les états ont encore beaucoup de tours dans leur sac pour faire durer le petit jeu :

- croissance

- "superdette" à l'échelle Européenne, je m'attendais à ce que ça arrive mais pas aussi vite

- inflation

Bien sûr ça semble assez mal barré pour la croissance, mais y'en aura quand même un peu -à mon avis assez peu-, la "superdette" pas encore gagnée, et l'inflation risque de mettre le feu à la baraque (ps : plus 40$ pour l'once aujourd'hui !)

Mais ils n'ont pas mieux si ils veulent faire perdurer "le système". On pourrait bien sûr envisager une vrai politique de réduction des dépenses, mais ça ne correspondrait plus vraiment au système : les politiques, s'ils veulent espérer arriver au pouvoir feront des promesses à la populace, bien évidemment coûteuse, et tableront quand à son financement -c'est qu'il y a quand même du monde qui se pose des questions- bien sûr sur leur programme politique qui amènera la croissance au pays (genre relance par la consommation, suivez mon regard).

C'est là l'un des vices de la démocratie moderne (ie dans un monde très médiatisé et où tout le monde exige un geste de l'état vis à vis d'eux même), les échéances courtes entassent les promesses qui accroissent les déficits. Des échéances à priori de 4 à 7ans, mais en réalité vu l'implication des partis à tous les niveaux il y a des élections au max tous les 2 ans…

Bref je crois comme vous que ça ne va plus durer des dizaines d'années, mais je pense que ne sera pas de cette crise.

Peut-être la prochaine, d'ici là les états auront accumulés encore des déficits et se trouveront dans des positions toujours plus délicates, de moins en moins capables de se couvrir mutuellement comme ça été le cas cette fois.

Après les mesures prises par le gouvernement Français j'suis d'accord avec vous elles sont vraiment ridicules… Je parle même pas du non remplacement de 1fonctionnaire sur 2(500M€, soit 1% du déficit d'après crise) mais des 5G€ des niches fiscales, soit 10% du déficit d'après crise (qui devrait à priori être de 50G€), de quoi passer de genre 3% de décifit à -2,7%… Wahou le pied.

Mais celles de l'Espagne & Grèce sont pas mal, à condition qu'elles soient réellement appliqués, où que l'économie réalisé soit vraiment celle promise… :icon_up:

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(ps : plus 40$ pour l'once aujourd'hui !)

Effectivement..

Nouveau record.. 1248$ l'once. :icon_up:

Et nouveau record aussi pour l'euro. (enfin, façon de parler :} )

Ron Paul a probablement encore raison..

Depuis un peu plus d'une semaine l'once se fiche complètement des résultats des places financières. Aujourd'hui c'est dans le vert un peu de partout (+1.10% CAC) et elle bat un nouveau record.

Lundi à des +10% elle augmentait encore.

Ron Paul (02-05-2010): I see a development in the Gold market. For years, Gold has acted like commodity and roughly tracked the stock market. Last week, I believe due to major instability in the Eurozone (Greece and Spain), Gold went up and the markets went down, evidence that Gold is acting like a safe haven currency. I'll pay close attention this week, this could spell troubling things for the global financial system.
(05-05-2010) "Absolutely. And I think last week we saw that gold all of a sudden started to act differently; it acted as a currency rather than just reacting to the value of the dollar or other commodities or the stock market. Gold has been money for 6000 years; it’s going to remain that way, and it will rule the roost and it’s telling us that the dollar is actually very weak. Although everybody’s buying dollars, the dollar is very week when you measure it against gold. And it’s been a steady downturn, and even though it might not go up a lot today, gold is the best measure, it means the dollar and all paper currencies are under attack and this cannot be sustained."
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Mais celles de l'Espagne & Grèce sont pas mal, à condition qu'elles soient réellement appliqués, où que l'économie réalisé soit vraiment celle promise… :icon_up:

Celles de l'Espagne, même si c'est du jamais vu là-bas et que c'est plutôt courageux, elles arrivent trop tard après deux ans sans rien faire et un long mandat socialiste sans aucune réforme et juste des investissements publics et gaspillages à gogo.

D'autre part elles sont largement insuffisantes: l'objectif du gouvernement espagnol est de réduire le déficit de 15 milliards d'euros alors qu'il était à 60 milliards en 2009, donc en gros passer de 60 à 45 milliards alors que du déficit s'est encore accumulé au premier trimestre 2010, c'est du pipi de chat.

Ils proposent des mesures réfléchies à la va-vite en 2 jours depuis que son grand ami Barack Obama l'a rappelé à l'ordre comme toujours depuis Franco les américains savent faire pression sur les espagnols, il lui a signifié par téléphone que peut-être il était temps de se bouger les fesses. Ces mesures ne remettent absolument pas en cause le modèle économique ruineux, il fait des coupes par-ci par-là en se contredisant mais rien de plus, on est très loin de l'austérité follichonne. De plus, sur les 15 milliards d'économie, il veut que la moitié provienne des communautés autonomes et collectivités locales, autant dire que c'est un voeux pieux car au niveau local la gestion est désastreuse et personne ne sait quelles communautés autonomes vont vouloir faire un effort.

Concernant la Grèce, le gros du plan d'austérité sont des hausses d'impôt, c'est vachement la diète quoi!

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Pour le moment, et "grâce" au plan de sauvetage, aucun pays n'a réellement pris conscience des efforts à faire.

En France, ce mollasson de Fillon propose des économies sur les trombones et les disquettes. 150 milliards de déficit, 6 milliards d'économies. On frôle l'insulte. Pour les autres pays, même topo, avec un foutage de gueule moins visible parce que déficits plus faibles et efforts plus grands même si trop rikikis.

Tout comme le sauvetage des banques en chaîne aura provoqué un regain de confiance néfaste pour Lehman Brothers qui s'est endormi sur ses lauriers, le sauvetage de la Grèce est une catastrophe bien pire que son défaut de paiement.

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Suite à la dernière publication de contrepoint

http://www.contrepoints.org/Ci-git-la-Banque-centrale.html

Je suis allé regardé l'article vers lequel il dirigeait

http://www.welt.de/finanzen/article7568443…Prinzipien.html

Un passage m'a fait sourire

EZB-Präsident Jean-Claude Trichet betonte hingegen, dass die Entscheidung nicht unter politischem Druck zustande gekommen sei. „Wir haben niemanden gefragt, ob wir etwas tun sollen oder nicht. Wir haben unter Berücksichtigung der Umstände entschieden, völlig unabhängig von jeder Form von Ratschlägen, was getan werden sollte oder so ähnlich“, sagte Präsident Trichet.

traduction approximative:

Trichet souligne par contre, que la décision (l'achat d'obligations à des pays) n'avait pas été prise sous des pressions politiques. "Nous n'avons demandé à personne, si nous devions ou non faire quelque chose. Nous avons eu égard aux circonstances décidé, de manière totalement indépendante de tous conseils, ce qui devait être fait.

:icon_up:

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Invité rogermila
En France, ce mollasson de Fillon propose des économies sur les trombones et les disquettes. 150 milliards de déficit, 6 milliards d'économies. On frôle l'insulte.

C'est combien de milliards d'euros la masse salariale annuelle des fonctionnaires* en France ?

J'avais entendu dire autour de 50 milliards d'Euros (?)

* fonctionnaires d'Etat et fonction publque hospitalière (sans les fonctionnaires territoriaux des collectivités locales)

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Pour le moment, et "grâce" au plan de sauvetage, aucun pays n'a réellement pris conscience des efforts à faire.

En France, ce mollasson de Fillon propose des économies sur les trombones et les disquettes. 150 milliards de déficit, 6 milliards d'économies. On frôle l'insulte. Pour les autres pays, même topo, avec un foutage de gueule moins visible parce que déficits plus faibles et efforts plus grands même si trop rikikis.

Tout comme le sauvetage des banques en chaîne aura provoqué un regain de confiance néfaste pour Lehman Brothers qui s'est endormi sur ses lauriers, le sauvetage de la Grèce est une catastrophe bien pire que son défaut de paiement.

Moui j'suis tout à fait d'accord que c'est ridicule mais faut pas exagérer non plus, à priori les 150G€ de déficit c'était exceptionnel… dans le meilleur des cas, celui sur lequel doit tabler le gouvernement, ça devrait tourner autour des 50 ou 60G€ de déficit "une fois la crise passée" (en attendant la suivante :icon_up:)

D'autre part elles sont largement insuffisantes: l'objectif du gouvernement espagnol est de réduire le déficit de 15 milliards d'euros alors qu'il était à 60 milliards en 2009, donc en gros passer de 60 à 45 milliards alors que du déficit s'est encore accumulé au premier trimestre 2010, c'est du pipi de chat.

Bah ça fait quand même -25% de déficit, et si la croissance reviens (espérons, espérons… envoyez vos euros pour sauver le système ! euh nan pas vos euros des dollars plutôt !) ça devrait occuper un %age encore plus important dans la réduction du déficit.

Mais sinon vous avez raison, augmentez la pression fiscale sur l'économie plutôt que de réduire fermement les dépenses ça craint… l'état se retire un peu mais en même temps empêche le privé de revenir, en quelque sorte…

Dans le même genre…

http://www.lesechos.fr/info/inter/reuters_…d-austerite.htm

Le Portugal annonce de nouvelles mesures d'austérité

[ 13/05/10 - 16H03 - Reuters ]

LISBONNE (Reuters) - Le gouvernement portugais annonce son intention d'accélérer la réduction du déficit budgétaire en mettant en oeuvre une hausse exceptionnelle de l'impôt sur le revenu et les bénéfices et en relevant la TVA d'un point.

Le Premier ministre, José Socrates, a déclaré que ce nouveau plan visait à ramener le déficit budgétaire à 7,3% du produit intérieur brut (PIB) cette année, contre 8,3% prévu en mars, et à 4,6% l'an prochain, contre 6,6%.

"Ces mesures sont cruciales pour rétablir la confiance et assurer le financement de l'économie", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.

La hausse de l'impôt sur le revenu atteindra jusqu'à 1,5% et les profits des grandes entreprises et des banques seront imposés à hauteur de 2,5% supplémentaires.

Les plus hauts salaires de la fonction publique et les rémunérations des élus et des membres du gouvernement seront amputés de 5%, a ajouté le Premier ministre.

Ca a un p'tit coté tragicomique…

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Analyse sans concession de l'Heritage Foundation :

The European economic model is dead. Don’t believe us? – Ask The Washington Post. Yesterday’s front-page story reported that the loans being made to stave off the debt crisis come with conditions which, if enforced, would require “European governments [to] rewrite a post-World War II social contract that has been generous to workers and retirees but has become increasingly unaffordable for an aging population.”

There is an obvious and painful connection to the U.S. and our economic direction. Unless we adopt a much better set of economic policies, the American version of Europe’s crisis is inevitable.

What’s worse, the Post and many other commentators have understated the failure of the European model. For two generations after post-war reconstruction, Europe and America have moved in different economic directions. The American model favored growth, income, and vibrancy; the European model was said to favor fairness, equality, and stability. The long-term superiority of the American model with regard to growth was well-established before the financial crisis, but the extent of that superiority may be surprising to some.

In 2008, the average resident of the troubled state of Michigan, as well as 40 other American states, was richer than the average resident of Austria. Germany leads the European bailout but the average German, and the average Brit, is poorer than the average person in Alabama. In terms of personal income, Germany bailing out Greece is equivalent to Alabama bailing out Mississippi.

It is especially relevant that Europe’s trouble spots – Greece, Italy, Portugal, and Spain – all have income lower than West Virginia, the second-poorest American state. They have been attempting to support a much more extensive welfare state than the U.S. on a much weaker economic foundation.

la suite : http://blog.heritage.org/2010/05/12/europe-faces-reality/

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Moui j'suis tout à fait d'accord que c'est ridicule mais faut pas exagérer non plus, à priori les 150G€ de déficit c'était exceptionnel…

Exceptionnel deux fois de suite, ce n'est plus exceptionnel, mon cher.

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Analyse sans concession de l'Heritage Foundation :

la suite : http://blog.heritage.org/2010/05/12/europe-faces-reality/

Je me demande d'où viennent ces chiffres :

eu2008new.jpg

Parce que le District of Columbia avec $164'295 de GDP-PPP per capita alors qu'ici il y a moitié moins.

edit : apparement de la Banque Mondiale, car ils correspondent à ceux affichés dans Wikipedia.

Par contre pour ceux des États…

Ils ont aussi de jolies vidéos :

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Je me demande d'où viennent ces chiffres :

eu2008new.jpg

Parce que le District of Columbia avec $164'295 de GDP-PPP per capita alors qu'ici il y a moitié moins.

edit : apparement de la Banque Mondiale, car ils correspondent à ceux affichés dans Wikipedia.

Par contre pour ceux des États…

Mouais, le district de columbia doit sa fortune aux fonctionnaires fédéraux et surtout a l'armée énorme des lobbyistes auprès du parlement: pas un modèle de réussite libérale.

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Magnifique, maintenant Sarkozy menace de quitter l'Euro pour obliger les allemands à payer pour l'Espagne, le Portugal et la Grèce, on croit rêver, les allemands devraient dire OUI quittez l'euro et arrêter de nous faire chier les fromages qui puent!

Ce Sarkozy est un lamentable président….

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Ah ça c'est une véritable bombe!

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/05/…tter-l-euro.php

Le président français Nicolas Sarkozy a menacé de sortir la France de l'euro pour forcer l'Allemagne à accepter le sauvetage de la Grèce, a déclaré le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero, selon des propos rapportés au quotidien El Pais de vendredi. Le journal, proche des socialistes au pouvoir en Espagne, affirme que M. Zapatero a affirmé cela lors d'une réunion mercredi avec des barons de son parti, le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) à Madrid.

M. Sarkozy a exigé vendredi dernier "un engagement de tous, pour que tout le monde aide la Grèce, chacun selon ses moyens, ou la France réexaminera sa situation dans l'euro", aurait déclaré M. Zapatero selon El Pais, qui n'identifie pas le responsable qui lui a transmis cette déclaration.

Les chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro se sont réunis vendredi dernier à Bruxelles pour entériner le plan d'aide à la Grèce, paquet de 110 milliards d'euros de prêts sur trois ans, de l'eurozone et du FMI.

La décision de sauver la Grèce de la banqueroute n'a pas été prise facilement, notamment à cause de la réticence de l'Allemagne. "Sarkozy a tapé du poing sur la table et menacé de se retirer de l'euro, ce qui a tordu le bras d'Angela Merkel" la chancelière allemande, selon un autre responsable socialiste ayant écouté M. Zapatero.

"La France, l'Italie et l'Espagne ont fait front commun face à l'Allemagne et Sarkozy en est arrivé à menacer Merkel de rompre le traditionnel axe franco-allemand", qui est un véritable moteur de l'Union européenne, selon un autre assistant à la réunion.

L'Espagne est, avec le Portugal, un des pays de la zone euro fragilisé par la détérioration de ses finances publiques, et M. Zapatero a été contraint d'annoncer mercredi des mesures d'austérité supplémentaires et impopulaires, sous la pression des marchés et de ses partenaires européens.

Selon El Pais, le chef du gouvernement a recours depuis quelques jours à une rhétorique dramatique devant les membres de son parti pour les convaincre de la gravité de la crise traversée par la monnaie unique ces dernières semaines.

Franchement, c'est peut-être vrai, mais la menace de Sarko sonne comme du pipeau, comme s'il allait prendre une telle décision pour une simple négo qui n'avance pas, c'est le grand bluff de Patrick Sébastien mais avec des mauvais acteurs. Et je ne vois pas pourquoi Merkel aurait reculé devant ça, franchement je suis allemand je préfère que la France et ses comptes dégradés sorte de l'euro. Sarkoman perd souvent son sang-froid, mais c'est que sa voracité pour le poignon des autres est si grande.

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http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/arti…500-euros.dhtml

Les bureaux de change et les banques britanniques ont cessé de vendre des billets de 500 euros, a indiqué jeudi la police britannique, expliquant que 90% d'entre eux étaient utilisés à des fins criminelles.

"Il n'y a pas de doute que la principale demande pour les billets de 500 euros au Royaume-Uni vient du crime organisé", a indiqué le directeur adjoint de l'agence de lutte contre le crime organisé (SOCA), Ian Cruxton. "C'est une initiative courageuse et bienvenue qui va compliquer la capacité des criminels à transférer et à blanchir d'importantes quantités d'argent liquide", a-t-il déclaré.

La coupure la plus importante en euros a été retirée de la vente il y a un mois, sans que cela soit rendu public, à la suite d'un accord du secteur bancaire britannique. Les forces de l'ordre ont examiné dans l'intervalle si les criminels avaient changé de tactique.

La Grande-Bretagne ne fait pas partie de la zone euro, ayant conservé sa monnaie nationale la livre sterling. Selon une enquête de l'unité financière de la SOCA, "seuls 10% des billets de 500 euros vendus sur le marché britannique sont utilisés de façon légale", a expliqué un responsable.

La valeur élevée de cette coupure signifie que 20.000 euros peuvent être dissimulés dans un paquet de cigarettes, et qu'un adulte peut ingérer jusqu'à 150.000 euros. Les responsables des frontières britanniques ont été mis en alerte pour voir si les groupes criminels vont décider d'aller acquérir de grandes quantités de billets de 500 euros en France.

Le nouveau gouvernement britannique de coalition a annoncé mercredi que la Grande-Bretagne n'entamerait pas de préparatifs pour adopter l'euro lors de la législature en cours. (afp)

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Ca c'est une bonne raison de faire de l'hyperinflation, passer des camions de biftons, ca va être dur pour les criminels :icon_up:

Ils vont être obligés de passer… Je sais pas moi, de l'or, de l'argent, du cuivre, des iPods volés, du tritium…

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Le Monde de ce jour : l'optimisme n'aura pas duré longtemps :

L'euro et les Bourses mondiales restaient sous pression vendredi matin, la monnaie unique atteignant même son plus bas niveau depuis plus d'un an. Pénalisé par un regain d'inquiétudes sur la santé économique et budgétaire de la zone euro, et sur sa viabilité à long terme, l'euro est tombé vendredi dans la matinée jusqu'à 1,2447 dollar, son plus bas niveau depuis fin novembre 2008.

Montée lundi à 1,30 dollar après l'annonce d'un plan de soutien d'une ampleur inédite de 750 milliards d'euros destiné aux pays de la zone euro en difficulté, la devise européenne reculait face au billet vert et est passée sous la barre de 1,25 dollar. La monnaie unique valait 1,2494 dollar vendredi vers 10 h 25, contre 1,2533 dollar jeudi à 23 heures. Signe que l'effet du mégaplan européen s'estompe, l'euro a atteint son plus bas niveau en quatorze mois.

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Voilà, il a fallu que je ne sois pas en ligne ce matin pour que ce soit la farandole de nouvelles plus consternantes les unes que les autres.

Sarko d'un côté, la Bank of England de l'autre … Tout ceci ne peut pas bien se terminer.

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Parce que la Merkel, sous ses airs de Bécassine, elle voit dans cette crise une opportunité en or de shock statism. Dans cette union politique et dans cette généralisation de l'Euro dont elle rêve,mon petit doigt me dit qu'elle n'entrevoit pas pour l'Allemagne un rôle mineur.

Frankly, I'm amazed (not)

Posted by Richard Thursday, May 13, 2010

Reuters is telling us that Merkel has said that the euro's troubles offered a chance for the EU to strengthen its economic and political union, not just its common currency.

Speaking at a ceremony in Aachen where Polish Prime Minister Donald Tusk was awarded the Charlemagne Prize for furthering European unity, she said the future of the EU was at stake in the challenges to its monetary amalgamation.

"If the euro fails, not only the currency fails. Europe fails too, and the idea of European unification. We have a common currency, but no common political and economic union. And this is exactly what we must change. To achieve this - therein lies the opportunity of this crisis."

Merkel was confident that Europe would overcome the crisis in her speech in Aachen, a western German city that was for centuries the place of coronation of German kings.

"The euro is more than just our currency. It is the furthest achievement of European integration so far. It stands for the European ideal. And I stick to my vision that one day, all EU member states will also have the euro as a currency," she said.

There it is in all its glory … the beneficial crisis. The only surprising thing is that Merkel is being so open and candid. But then, the continentals usually are. It tends only to be the British politicians, either through delusion, stupidity or knavery, who deny the true agenda.

And, of course, this is why the "colleagues" can't afford to let the euro fail. It always was, is and always will be a political construct … supported, incidentally, by Ken Clarke and others, the fifth column who are now in government. Can we shoot them now?

http://eureferendum.blogspot.com/2010/05/f…amazed-not.html

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