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Vers la faillite des États (et au-delà)


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En 2009 la France devrait avoir émis pour 700 Milliards de dette (si j'ai bien compris les chiffres), pour un déficit de 150 Milliard de déficit.

source France Tresor :

Encours total : 1 134 363 325 844 euros

Durée de vie moyenne : 6 ans et 242 jours.

_______________________________________________

Au 30 septembre 2009

Total OAT : 714 683 043 094 euros

Encours démembré : 43 728 298 000 euros

En % des lignes démembrables : 6,17 %

Durée de vie moyenne : 9 ans et 310 jours

_______________________________________________

Au 30 septembre 2009

Total BTAN : 208 793 282 750 euros

Durée de vie moyenne des BTAN : 2 ans et 59 jours

________________________________________________

Au 30 septembre 2009

Total BTF : 210 887 000 000 euros

Durée de vie moyenne des BTF : 115 jours

Donc la dégradation de la note aura un fort impact puisqu'il y a environ 2 MILLIARDS de dette qui arrive à échéance chaque jour.

PS : cela me fera un immense plaisir si quelqu'un pouvez confirmer ou infirmer mes calculs.

Moi j'ai un chiffre plutôt aux alentours de 270 milliards pour cette année.

Ca correspond au déficit (150 G) + intérêt sur dette en cours (40G) + capital arrivant à échéance (BTAN-OAT) en 2009 (80G).

Si tu regardes le calendrier des adjudications, il y en a à peu près pour 10-11 milliards toutes les 2 semaines, ça correspond bien.

Ce chiffre correspond à l'excédent net de dette pour 2009, tes 700 milliards viennent peut-être du fait que tu intègres sur l'année les émissions-de-BTF-pour-rembourser-ceux d'il-y-a 3-mois-qui-arrivent-à-échéance. Je suppose qu'ils ont voulu jouer à fond sur la faiblesse des taux courts, mais si ils remontent de 1 à 3-4% on est mal de chez mal (cessation de paiement immédiate). C'est un peu un pari fou en fait.

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Bref, à part annuler la dette, il y a 0 solutions.

Manquerait plus qu'une autre couche d'irresponsabilité soit ajoutée à celles existantes, vu que ceux qui font les dettes ne sont pas sont qui les paieront.

Dans la mesure où les deux tiers de la dette française sont tenus par des banques étrangères, les clients de ces dernières (les clients des banques françaises ont eux aussi beaucoup de souci à se faire, surtout pour leurs assurances vie) ont du souci à se faire pour leurs économies englouties par des débiles depuis 30 ans.

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tes 700 milliards viennent peut-être du fait que tu intègres sur l'année les émissions-de-BTF-pour-rembourser-ceux d'il-y-a 3-mois-qui-arrivent-à-échéance. Je suppose qu'ils ont voulu jouer à fond sur la faiblesse des taux courts, mais si ils remontent de 1 à 3-4% on est mal de chez mal (cessation de paiement immédiate). C'est un peu un pari fou en fait.

OUI.

Et je trouve ça gigantesque d'émettre pour 700G annuellement sur un encourt de 1134G soit : 60%

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Question bête: quand on voit l'ampleur que vont prendre, en % du PIB, les dettes publiques de pratiquement tous les pays, simultanément, est-ce qu'on en arriverait pas bientôt, tout bêtement, à… une pénurie de pognon à prêter du côté des investisseurs ? Je veux dire… tous les gouvernements sont en concurrence et leur demande explose chez tous en même temps. L'offre a-t-elle seulement la possibilité, en quantité pure, de suivre ?

Ca va être ZE problème pour l'année 2010, à mon avis.

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Les pays les plus surs: Suisse et Japon quittent le top 10

http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=206…OezdI&pos=6

Switzerland, Japan Exit World Top 10 Safest Sovereign Debt List

By Katrina Nicholas

Nov. 20 (Bloomberg) -- Switzerland and Japan have been knocked out of the ranks of the world’s 10 safest issuers of sovereign bonds by Australia and New Zealand, whose economies are benefiting from rising commodity prices and consumer demand.

The perceived risk of Switzerland defaulting on its debt has risen 8 basis points this month, following a 26 basis point drop last quarter that lagged behind its rivals. The performance indicates it’s a more risky investment than Belgium, Norway, France, Germany and the Netherlands, according to credit-default swap prices from Credit Market Analysis.

Those nations, with Finland, the U.S., Denmark and now Australia and New Zealand, have the least probability of default among 63 governments with credit swap contracts on their debt, London-based CMA said in a report

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"Le Japon se trouve au bord d'une spirale dangereuse"

[…]

Le ratio d'endettement japonais se situait à environ 60% en 1980 et est passé à 170% en 2008. Avec la récession de 2009, la barre des 200% sera allègrement franchie et la dette pourrait atteindre 300% du PIB en 2019.

Je me suis livré à un petit exercice de calcul:

Taux d’inflation i

Taux de croissance déflaté t

PIB P

Dette D

Ratio d’endettement R = D/P

Déficit budgétaire d

Ratio de déficit r = d/P

Note: le déficit budgétaire inclus la dépense des intérêts de la dette

On obtient, après quelques petites manipulations mathématiques de niveau Terminale S:

Delta_R = r - R(i+t)

Le déficit budgétaire alourdit le ratio d'endettement. Ok, c'est intuitif.

Moins intuitif: pour la dette d'un Etat, l'inflation et la croissance jouent le même rôle dans la diminution du ratio d'endettement.

Actuellement, r est grand (la machine à "relance"), et i et t sont faibles, voire négatifs, et r> 0 donc Delta_R > 0

Au Japon, i+t est même assez fortement négatif: la dette de l'Etat diverge.

Si on suppose que le service de la dette (Etat au sens large, sécu et collectivités locales inclues) n'excède pas 40% des recettes (la social démocratie doit tourner, sinon c'est aussi la faillite), et que le taux de prélèvements obligatoire se limite à 40%, alors, on a un service de la dette = 16% du PIB.

Je peux donc calculer le montant de la dette limite en fonction du taux long demandé par le marché:

0,16 1% 1600%

0,16 2% 800% -> Taux longs actuels au Japon.

0,16 3% 533%

0,16 4% 400%

0,16 5% 320% --> Taux américains actuels

0,16 6% 267%

0,16 7% 229%

0,16 8% 200%

0,16 9% 178%

Le financement extérieur pourrait progressivement passer les taux longs demandés à 5% et +, en à peine 10 ans.

(Les Etats vont entrer en concurrence pour attirer les placements, d'où une montée probable des taux)

Si on suit la tendance de ces 10 dernières années, le ratio d'endettement a pris 7% par an, et ça s'accélère.

La dette limite, entre 270% et 320% serait alors atteinte dans 10 ans: l'article semble juste.

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Ce ne sont pas des critères financiers (ou pas seulement) qui sont pris en compte. Ici, c'est "fail" dans le sens large (démocratie, état de droit, etc…)

Ha bah oui, faut que je lise les énoncés aussi, sinon ça coince. :icon_up: à première vue, j'ai cru qu'il s'agissait de faillite.

Je reste étonné que la France soit l'un des rares pays AAA en voyant nos déficits chroniques plus élevés que la moyenne de l'UE, si je ne m'abuse.

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Il y a notamment une question de longévité. Cela fait 200 ans peu ou prou que la France n'a pas fait défaut dans ses remboursements. Ça compte.

Mais quels Etat ont littéralement fait faillite à travers le monde et l'histoire ?

Le Zimbabwe ? L' Argentine ?

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news d'un candidat au défaut de paiement:

http://www.reuters.com/article/hotStocksNe…E5AN0Z620091124

LONDON, Nov 24 (Reuters) - The cost of protecting Greek government debt against default jumped on Tuesday, according to data monitor CMA DataVision, as investors fretted about the country's fiscal health in a broadly risk-averse market.

The five-year credit default swap (CDS) on Greek government debt climbed to 187.4 basis points from 175.2 basis points at the New York close on Monday, CMA said.

This was still well off the peak of 285.1 bps hit in February during the height of the global economic turmoil, according to CMA.

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Y a quelques mois (années ?) j'avais vu un reportage sur la Grèce, j'avais l'impression que c'était un reportage sur la France, tellement il y avait des points communs (antiaméricanisme, difficultés à trouver un boulot pour les jeunes diplômés, décalage entre les générations du baby-boom et les actuelles)…

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la dette du Mexique a été dégradée par Fitch, les marchés n'ont pas réagi (outlook passe à stable)

MEXICO CITY, Nov 26 (Reuters) - Mexico's peso weakened on Thursday, hurt by a global rebound in the dollar and falling stock prices and breaking a three-day winning streak that took the Mexican currency to its strongest close in a year.

The peso MXN= MEX01 traded 0.44 percent weaker at 12.88 per U.S. dollar ahead of the open of the local stock market, but it was paring losses after trading as weak as 12.9278 overnight.

Debt problems in Dubai following the emirate's breakneck growth hit global stocks and the dollar edged up from 15-month lows against major currencies as investors to shed riskier assets, giving pause to broad dollar selling.

Before Thursday's losses, the peso had gained 2 percent this week after Fitch Ratings delivered a widely-expected downgrade of Mexico's debt, but revised the country's credit outlook to stable, quelling concerns of a further downgrade

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la dette du Mexique a été dégradée par Fitch, les marchés n'ont pas réagi (outlook passe à stable)

Le prix du marché incluait déjà la prévision de la réduction du rating, la variation restante est la suppression du risque restant estimé que le rating ne change pas de la manière prévue.

Les dérivés, c'est magique :icon_up:

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  • 2 weeks later...
S&P Puts Greece, Portugal on Notice

Standard & Poor's Corp. on Monday warned on Greek and Portuguese sovereign-debt ratings, raising issues with government finances that could lead to downgrades in the future.

S&P put Greece's single-A-minus rating on negative credit watch, saying the government's fiscal consolidation plans are "unlikely to secure a sustained reduction in fiscal deficits and the public debt burden." The move follows rival ratings agency Moody's Investors Service's decision Oct. 29 to put Greece's A1 currency ratings on review for possible downgrade.

S&P also revised its outlook on Portugal's sovereign-credit rating to "negative" from "stable," blaming a deterioration in public finances. There is now increased potential for a downgrade next year for Portugal, which has a long-term rating of single-A-plus at S&P, if deficits stay high, growth remains weak, and the debt burden continues to climb, the agency said.

S&P estimates that the government deficit this year will increase to 8% of gross domestic product, from 2.7% in 2008, and will stay at 8% in 2010. Without economic growth, the agency thinks Portugal's government will be reluctant to tackle the problem before 2011, and its stated aim of cutting the deficit to 3% of GDP by 2013 is "a considerable challenge."

Debt markets have been watching for news on Greek debt ratings amid pressure from the European Union and the European Central Bank to begin reducing deficits.

ECB President Jean-Claude Trichet, speaking in European Parliament Monday, again urged governments to rein in ballooning budget deficits in a "timely manner."

He described Greece's budget situation as "very difficult," but added that the Greek government is expected to take courageous steps to trim the deficit.

There was no official response from the Greek finance ministry on Standard & Poor's decision, but it doesn't usually comment on any moves by credit-rating agencies.

Economists at Greek banks said that the move by S&P didn't come as a surprise as it reflects growing investor concerns over Greece's fiscal outlook at a time when this year's budget deficit is forecast to reach 12.7% of GDP, more than four times the 3% limit for euro-zone members, and ballooning public debt, and follows similar moves by other leading international credit rating agencies.

Platon Monokroussos, Head of financial markets research at Eurobank EFG, said the negative watch from S&P was "a net negative for the domestic equity and government bond markets, reflecting rising investor worries over the country's fiscal outlook." "As indicated by the rating agency [s&P], they will wait for additional evidence with regard to the Greek government's resolve to proceed with fiscal consolidation measures before they decide whether to deliver a rating downgrade," Mr. Monokroussos added.

In bond markets Monday, the 10-year Greek government bond spread over Bunds, the German benchmark, nudged above 200 basis points on the announcement, before retracing slightly to 196.5 basis points. Late Friday, the spread was quoted around 175 basis points.

S&P said that while Greece's new government, led by Prime Minister Georgios Papandreou, has acknowledged a large 2009 budget shortfall and announced reforms that could bring greater transparency to the public finances, the ratings agency considers the plans for fiscal consolidation to be tentative.

"If we conclude that the government's strategy is aggressive enough to secure a significant and sustained decline in the public debt burden, the ratings could be affirmed," S&P said.

"Conversely, we could downgrade the rating by one notch to 'BBB+' if we view the government's fiscal assumptions as unrealistic, particularly given the risk that the Greek economy may underperform many of its euro-zone peers over the medium-term."

Source: http://online.wsj.com/article/SB1000142405…europe_page_one

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