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Vers la faillite des États (et au-delà)


Messages recommandés

Invité rogermila

Evidemment que ça ne change rien,

Enfin si ça change malgré tout quelque chose.

Hollande et le PS vont pouvoir s'appuyer là-desssus, pour dire que la France a été mal gérée.

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D'après le Financial Times, cela devrait être une dégradation d'un cran.

Maintenant que le blocage psychologique est levé, les autres dégradations devraient suivre à une bonne fréquence.

Tu vas arroser ça n'est-ce pas ?

Roger, tant que tu n'auras pas compris que la peur du bâton est le seul truc qui peut motiver les politicards français à réduire les dépenses publiques, tu prêcheras dans le désert (en tout cas sur ce forum).

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Invité rogermila

Maintenant que le blocage psychologique est levé, les autres dégradations devraient suivre à une bonne fréquence.

Qu'est-ce que tu sous-entends par "les autres dégradations", ceux des pays qui restent encore en AAA ou davantage de crans de dégradation pour la France.

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Qu'est-ce que tu sous-entends par "les autres dégradations", ceux des pays qui restent encore en AAA ou davantage de crans de dégradation pour la France.

La 2eme proposition.

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Je crois qu'il veut dire que le piètre état de nos finances publiques devrait nous valoir de nouvelles dégradations dans les mois à venir. Désolé, je n'avais pas vu la réponse de WPE, mais je vois que je ne m'étais pas trompé.

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citer une adjudication de la veille pour montrer que la nouvelle du jour n'a aucun impact, c'est fort.

C'est du pur rogermila.

Enfin si ça change malgré tout quelque chose.

Hollande et le PS vont pouvoir s'appuyer là-desssus, pour dire que la France a été mal gérée.

Ca change rien mais pourtant Le Monde semble dire que bon bref plutôt non :

http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/12/07/consequences-en-cascade-de-la-fin-du-aaa-francais_1614202_3234.html

« Surtout, le retrait du triple A provoquerait des dégradations de notes en cascade pour tous les organismes publics dits « subsouverains » : collectivités territoriales, entreprises ayant l’Etat à leur capital et entreprises bénéficiant de la garantie implicite de l’Etat. « Le triple A protège l’économie française. Il ne faut pas minimiser l’impact de son éventuelle perte », déclare l’économiste Christian Saint-Etienne.

En France, les grands émetteurs de dettes, que sont la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades), l’Unedic ou Réseau ferré de France (RFF), tous notés AAA, verraient sans doute, comme toutes les agences publiques garanties par l’Etat, leur note de qualité de crédit abaissée. Cela renchérirait leurs coûts de financement, au détriment de leur situation financière.

Ce serait aussi le cas de La Poste ou de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), puissant soutien financier des politiques publiques (logement, rénovation urbaine, etc.) et, dans le contexte de crise, pivot pour des opérations de sauvetage d’établissements en difficultés.

La perte du triple A de la CDC serait pour le moins malvenue, alors que l’institution doit piloter le démantèlement de Dexia – l’ex-numéro un du financement des collectivités locales, sauvé de la faillite par la Belgique et la France début octobre – et, dans le même temps, secourir l’assureur mutualiste Groupama, en l’aidant à solder ses investissements immobiliers ! Les entreprises cotées en Bourse, dont l’Etat est directement l’actionnaire, seraient aussi malmenées par cette perte du triple A : EDF, Aéroports de Paris, GDF Suez, Safran, Thalès, Air France KLM, EADS, France Télécom, Renault, CNP. Leurs notes pourraient être abaissées et le prix de leurs CDS, s’envoler.

De leur côté, les collectivités territoriales, dont l’Etat est le garant in fine, qui pour certaines se financent sur les marchés (comme la région Ile-de-France), souffriraient aussi. Et que dire des banques, dont les investisseurs considèrent, depuis la crise financière de 2008 et la faillite de la banque d’affaires américaine Lehman Brothers, qu’elles bénéficient du soutien d’un Etat « prêteur en dernier ressort ». »

Trois.

Fois.

Rien.

:mrgreen:

Et normalement, nous devrions baisser d'au moins deux crans, pas un. Ce qui veut dire que S&P baisse d'un seul, il le refera en loucedé dans les prochains mois. Ça va mettre un peu de rythme dans la campagne, tiens.

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On va bientôt parler des "FISPIG", encore que Arc Méditerranéen serait plus littéraire.

Finalement, il va l'avoir son Union Méditerranéenne, Sarkozy ! Des pays avec les mêmes perspectives économiques autour de la Mare Nostrum…

Au lieu de s'aligner sur le Nord, notre Excité aura aligné le pays sur le Sud !

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Invité rogermila

Pleinement d'accord avec la réaction d'Alain Minc.

" Si c'est vrai, faire cela la semaine ou les marchés européens se normalisaient, comme l'a fait remarquer Mario Draghi, le président de la banque centrale européenne, on n'a plus affaire à des pompiers pyromanes, mais à des pervers graves."

ALAIN MINC

http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/01/13/triple-a-la-politique-de-sarkozy-est-sanctionnee-selon-le-camp-hollande_1629544_1471069.html#ens_id=1626411

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Tiens, comme quoi Le Monde ne raconte pas que n'importe quoi.

Des fois, ils se rappellent leur métier.

Pleinement d'accord avec la réaction d'Alain Minc.

:soleil: rogermila fouette. C'est rigolo et un peu pathétique.

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On va bientôt parler des "FISPIG", encore que Arc Méditerranéen serait plus littéraire.

Finalement, il va l'avoir son Union Méditerranéenne, Sarkozy ! Des pays avec les mêmes perspectives économiques autour de la Mare Nostrum…

Au lieu de s'aligner sur le Nord, notre Excité aura aligné le pays sur le Sud !

Ou des BIGPIFS, comme dirait Vincent Bénard.

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Restent encore quelques dégradations à faire pour arriver au vrai niveau que l'Etat français représente financièrement parlant. Mais pour les incultes c'est sûr, c'est un coup psychologique.

Maigre lot de consolation: nous ne sommes pas les seuls a être dégradés du triple A, l'Autriche aussi. D'autres comme l'Espagne et l'Italie aussi vont se faire dégrader, sauf que dans ces pays on a appris à vivre avec, en France c'est vécu comme une véritable catastrophe nationale apparemment.

En tout cas je serais Roger, je m'inquiéterais pour la campagne de Sarko, c'est plus tellement sûr qu'il puisse regoûter à des petits fours en mai prochain.

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c'est marrant ce terme "austérité", il a été utilisé par le gouvernement et les médias parce que "rigueur" était trop négativement connoté après le tournant de 1983, et tout le monde le reprend de manière moutonnière alors que s'il fallait choisir un terme je pense que "rigueur" passerait plutôt mieux. Cela montre aussi que l'Etat n'a toujours pas réalisé qu'il lui faudrait non seulement "se serrer la ceinture" mais aussi et surtout réduire son périmètre d'intervention.

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c'est marrant ce terme "austérité", il a été utilisé par le gouvernement et les médias parce que "rigueur" était trop négativement connoté après le tournant de 1983, et tout le monde le reprend de manière moutonnière alors que s'il fallait choisir un terme je pense que "rigueur" passerait plutôt mieux. Cela montre aussi que l'Etat n'a toujours pas réalisé qu'il lui faudrait non seulement "se serrer la ceinture" mais aussi et surtout réduire son périmètre d'intervention.

Je pense que pour cet Etat, le meilleur terme pour qualifier les conséquences de sa politique serait Désolation.

Parler d'austérité, de rigueur ou autres termes synonymes, c'est juste un placebo.

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Pour S&P on peut continuer à s'endetter:

"L'agence de notation estime que les chefs d'Etat ont mal analysé la crise, se concentrant trop sur les déficits budgétaires au lieu de réduire les écarts de compétitivité. Une règle d'or n'y changerait rien, selon elle."

Sais pas, mais je me demande pourquoi fêter cette note sachant que pour remonter à AAA on va vous dire:

On s'est planté, on peut s'endetter comme on veut.

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Invité rogermila

"L'agence de notation estime que les chefs d'Etat ont mal analysé la crise, se concentrant trop sur les déficits budgétaires au lieu de réduire les écarts de compétitivité. Une règle d'or n'y changerait rien, selon elle."

Parce que tout votre discours tourne autour de "s'endetter c'est mal" alors que ce n'est pas là l'essentiel.

Et que la notation ou les avis d'une agence privée, n'empécheront pas que la politique de la France se fera à partir des urnes et ne sera jamais le résultat d'une mise sous tutelle par une quelconque technocratie, marché financiers ou autre.

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Parce que tout votre discours tourne autour de "s'endetter c'est mal" alors que ce n'est pas là l'essentiel.

Et que la notation ou les avis d'une agence privée, n'empécheront pas que la politique de la France se fera à partir des urnes et ne sera jamais le résultat d'une mise sous tutelle par une quelconque technocratie, marché financiers ou autre.

Bien sûr que l'Etat français est sous tutelle des marchés, on est toujours tributaire de ses prêteurs, prétendre l'inverse c'est être irresponsable.

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