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Immobilier


Nick de Cusa

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Mais je dirais plutôt qu'il faut supprimer les droits de mutation (ça fait cher pour acter d'un changement de propriétaire !) plutôt que de les transférer sur la taxe foncière :P

HA! Tout de même! online2long.gif

Lexington, tu n'as pas répondu à ma question: En quoi une hausse de la taxe foncière pourrait-elle augmenter la fluidité du marché?

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HA! Tout de même! online2long.gif

Lexington, tu n'as pas répondu à ma question: En quoi une hausse de la taxe foncière pourrait-elle augmenter la fluidité du marché?

Ma réponse est dans le "allons, allons"…

Nul ici n'appelle à une hausse des taxes, on parle de moindre mal entre deux façons de taxer. Et mon point n'est évidemment pas de dire que c'est la hausse de la taxe foncière qui augmenterait la fluidité, évidemment, mais la baisse des droits de mutation. Taxer la transaction, c'est dissuader la transaction.

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Ma réponse est dans le "allons, allons"…

Nul ici n'appelle à une hausse des taxes, on parle de moindre mal entre deux façons de taxer. Et mon point n'est évidemment pas de dire que c'est la hausse de la taxe foncière qui augmenterait la fluidité, évidemment, mais la baisse des droits de mutation. Taxer la transaction, c'est dissuader la transaction.

Taxer le foncier également. C'est moins visible, c'est tout. En somme tu préconises de tromper l'acheteur en lui donnant l'illusion que le prix du bien a baissé.

Supprimer les droits de mutation serait une excellente chose puisque cet argent irait dans une poche privée, probablement celle du vendeur puisque nous sommes en situation de demande largement supérieure à l'offre. En outre, le prix du bien serait exactement celui financé et non comme aujourd'hui prix du bien financé + taxes. Cela fluidifierait donc bien le marché bien que le coût d'acquisition resterait probablement le même.

Par contre, une hausse du foncier, même en parallèle avec la suppression des droits du mutation aurait l'effet inverse: une hausse des prix sur les biens moins taxés (ceux accessibles aux plus modestes) et probablement pas de baisse sur les produits haut de gamme, bien situés et aux taxes foncières élevées puisque ce sont des produits achetés par des gens ayant les moyens d'en assumer le coût. (un peu comme le malus "écologique" sur les voitures puissantes).

En tant que libéral, je trouve absurde de contribuer à l'instabilité fiscale sauf bien entendu, pour réclamer une suppression ou une baisse. Mais si ces dernières doivent être compensées par l'apparition de nouvelles taxes ou l'augmentation d'impôts existants, les effets pervers générés sont terribles.

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Taxer le foncier également. C'est moins visible, c'est tout. En somme tu préconises de tromper l'acheteur en lui donnant l'illusion que le prix du bien a baissé.

Non. Le but est de ne pas dissuader l'achat revente et donc la mobilité de la population, déjà très basse. Aucun rapport avec tromper l'acheteur en baissant les prix. Ce n'est pas la question ici. Et une baisse des droits de mutation aurait peu de chance d'entrainer une hausse des prix si la taxe foncière augmente en parallèle. Sans mentionner le fait que les collectivités seraient moins dépendantes des revenus, variables, des droits de mutation, et n'aurait plus intérêt à avoir des prix élevés (pour avoir des droits élevés).

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Non. Le but est de ne pas dissuader l'achat revente et donc la mobilité de la population, déjà très basse. Aucun rapport avec tromper l'acheteur en baissant les prix. Ce n'est pas la question ici.

Dommage que tu n'aies pas lu mon message au delà de cette petite pique. Ce fut maladroit de ma part.

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Lexington , tu est économiste dans le domaine du logement ? Pourrai tu me conseiller des lectures à part celle de Vincent Bénard , que j'ai déjà lu plusieurs fois , sur le marché de l'immobilier et les problématiques de logement.

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Non. Pour les lectures, tu as la biblio de l'article logement sur WL:

Bibliographie

Vincent Bénard, Logement, crise publique, remèdes privés, 2007, Paris, Romillat, ISBN 2878941365, [prés. en ligne]

Christian Julienne, Logement, solutions pour une crise fabriquée, 2006, Paris, Les Belles Lettres, 332 p., ISBN 2251443088, [prés. en ligne]

Edward Glaeser, The Impact of Zoning on Housing Affordability, [lire en ligne]

Georges Mesmin, Urbanisme et logement : Analyse d'une crise, 1992, Paris, PUF, 173 p., ISBN 2130448488

Henry Hazlitt, L'économie politique en une leçon, édition de 1979, chap. 18 : Les résultats du contrôle des loyers, [lire en ligne]

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Invité rogermila

Vers une rationalisation des prix de l'immobilier en province ?

http://www.lesechos….ions-189950.php

Selon le réseau Century 21, ça commence à sentir le retournement de tendance.

Les proprios ont été trop gourmands pour l'évaluation de leurs biens.

Pour Laurent Vimont, président de Century 21.

Le réajustement des prix à la baisse, observé dans plusieurs régions de province, pourrait se diffuser d'ici la fin de l'année, dans toutes celles ayant enregistré en 2010, des hausses de prix trop rapides».

L'Ile-de-France ne semble pas épargnée. «Ces corrections de prix pourraient intervenir également dans les départements franciliens», poursuit Laurent Vimont.

Il semblerait donc que le marché soit en train de purger ses excès et s'autorégule.

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Une question me taraude donc ? Malgré un "déficit foncier" via un excès de réglementation , le marché est en baisse ! J'aurai plutôt pensé que l'inflation immobilière continuerait tant que la "cartellisation" foncière serai "entretenu" par l'état ?

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Une question me taraude donc ? Malgré un "déficit foncier" via un excès de réglementation , le marché est en baisse ! J'aurai plutôt pensé que l'inflation immobilière continuerait tant que la "cartellisation" foncière serai "entretenu" par l'état ?

Les prix montent, la demande baisse. Cependant le déficit foncier est toujours potentiellement présent. Une baisse des taux, une légère baisse des prix et hop, ça repart… A la hausse.

J'ai déjà expliqué que l'Etat n'est en rien responsable de la hausse irrationnelle de l'immobilier

Vous n'avez rien expliqué du tout, vous avez ânonné une bêtise.

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Selon le réseau Century 21, ça commence à sentir le retournement de tendance.

Les proprios ont été trop gourmands pour l'évaluation de leurs biens.

Peuh. Mais non. La pierre, ça monte toujours !

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Invité rogermila

Une question me taraude donc ? Malgré un "déficit foncier" via un excès de réglementation , le marché est en baisse ! J'aurai plutôt pensé que l'inflation immobilière continuerait tant que la "cartellisation" foncière serai "entretenu" par l'état ?

J'ai déjà expliqué que l'Etat n'est en rien responsable de la hausse irrationnelle de l'immobilier mais que seuls les vendeurs de biens en sont la cause.

Ce qui explique la baisse actuelle; quand les vendeurs n'arrivent plus à vendre et bien ils sont obligés de faire des concessions

L'excès de réglementation qui soit-disant empècherait de construire est une vue de l'esprit

Ces dernières années, dans la petite couronne parisienne, les statistiques des dépots de permis de construire l'indiquent. Ce sont des centaines de propriétaires de petits pavillons (où logeaient 3 personnes) qui ont vendu et ont vu leur acheteur démolir immédiatement leur pavillon pour y faire à la place un immeuble avec 12 ou 15 appartements (soit 45 habitants au lieu de 3 avec les conséquences qu'on imagine pour les raccordements sur les tuyaux d'assainissement existant passant dans la rue).

Donc il n'y a pas de restriction du foncier de la part des communes, des départements ou de l'Etat, puisque très souvent la vente d'une maison individuelle entraine à sa place l'édification d'un immeuble collectif.

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J'ai déjà expliqué que l'Etat n'est en rien responsable de la hausse irrationnelle de l'immobilier mais que seuls les vendeurs de biens en sont la cause.

Ce qui explique la baisse actuelle; quand les vendeurs n'arrivent plus à vendre et bien ils sont obligés de faire des concessions

L'excès de réglementation qui soit-disant empècherait de construire est une vue de l'esprit

Ces dernières années, dans la petite couronne parisienne, les statistiques des dépots de permis de construire l'indiquent. Ce sont des centaines de propriétaires de petits pavillons (où logeaient 3 personnes) qui ont vendu et ont vu leur acheteur démolir immédiatement leur pavillon pour y faire à la place un immeuble avec 12 ou 15 appartements (soit 45 habitants au lieu de 3 avec les conséquences qu'on imagine pour les raccordements sur les tuyaux d'assainissement existant passant dans la rue).

Donc il n'y a pas de restriction du foncier de la part des communes, des départements ou de l'Etat, puisque très souvent la vente d'une maison individuelle entraine à sa place l'édification d'un immeuble collectif.

Je pense déjà que ce genre de transaction / transformation n'est pas généralisable, des centaines , cela ne représente que peu de chose face à la population globale. Dire que l'aspect foncier entraine une hausse des prix , ne signifie pas qu'il n'y pas de terrains , mais qu'une "bulle artificielle" suite à une réglementation restrictive entraine une inflation des prix de l'immobilier. Ce n'est pas le seul facteur mais il me semble être le plus important . Je tiens à préciser que je parle ici de déficit foncier uniquement pour les métropoles économiques. Il va de soi qu'en Creuse ou en Meuse , le problème se pose dans une moindre mesure :)

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J'ai déjà expliqué que l'Etat n'est en rien responsable de la hausse irrationnelle de l'immobilier mais que seuls les vendeurs de biens en sont la cause.

Ce qui explique la baisse actuelle; quand les vendeurs n'arrivent plus à vendre et bien ils sont obligés de faire des concessions

L'excès de réglementation qui soit-disant empècherait de construire est une vue de l'esprit

Ces dernières années, dans la petite couronne parisienne, les statistiques des dépots de permis de construire l'indiquent. Ce sont des centaines de propriétaires de petits pavillons (où logeaient 3 personnes) qui ont vendu et ont vu leur acheteur démolir immédiatement leur pavillon pour y faire à la place un immeuble avec 12 ou 15 appartements (soit 45 habitants au lieu de 3 avec les conséquences qu'on imagine pour les raccordements sur les tuyaux d'assainissement existant passant dans la rue).

Donc il n'y a pas de restriction du foncier de la part des communes, des départements ou de l'Etat, puisque très souvent la vente d'une maison individuelle entraine à sa place l'édification d'un immeuble collectif.

Je crois que c'est le post le plus drôle que je n'ai jamais lu sur liborg. Roger ferait un excellent communiquant pour le NPA.

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Invité rogermila

S'il 'y a de moins en moins d'acheteurs que va-t-il se passer ?

Quand les professionnels de l'immobilier commencent à paniquer, c'est que ça sent le roussi.

« En quelques mois, 15 % des dossiers sont devenus impossibles à financer », déplore Maël Bernier, porte-parole d'Empruntis, pour qui le mouvement est loin d'être terminé :

« Compte tenu de la remontée des taux directeurs de la BCE……. le ratio de dossiers pour lesquels on ne trouvera plus de financement à durée équivalente montera à 27 % ! »

Pour Jacques Friggit, expert au CGEDD (Conseil général de l'environnement et du développement durable) et auteur d'une étude sur le sujet, on devrait assister à une baisse de 26 % à 35 % avant 2015

La Fnaim note que « seul un client sur cinq qui pousse la porte de l'agence est déterminé à acheter ».

La part des primo-accédants ne cesse de baisser.

À la Fnaim, leur part ne dépasse pas 20 % dans une agence sur deux.

C'est à Paris et en Île-de-France que la situation est la plus dramatique. Selon plusieurs professionnels, les accédants à la propriété ont « disparu de la circulation ».

http://www.latribune…e-eclater-.html

http://www.latribune…inevitable.html

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Ce n'est pas Roger qui expliquait il y a peu que le marché n'allait pas baisser dans les années à venir ? :mrgreen:

Blague à part, je me pose en effet une question. Tout le monde dit qu'il y a un déficit foncier et que l'offre de logement n'arrive pas à suivre la demande. Fort bien mais j'ai bien du mal à objectiver cet état de fait. Globalement, on voit chaque année des milliers de logements sortir de terre, on a construit en masse depuis quelques années (500 000 à 600 000 permis de construire chaque année) et la population n'a pas augmenté de manière massive. On assiste également à un accroissement du nombre de logements sociaux dans certaines zones comme Paris.

Question : l'histoire de la pénurie de logements est-elle une réalité ou est-ce un fantasme ? Illustration avec le taux de vacance des logements dans les grandes villes

http://www.journaldunet.com/management/ville/classement/logement_vacant/36566/4/1/100000/0/index.shtml

Note : l'objectif est de discuter de manière argumentée hein. Ce message n'est pas un troll :crying:

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Invité rogermila

Blague à part, je me pose en effet une question. Tout le monde dit qu'il y a un déficit foncier et que l'offre de logement n'arrive pas à suivre la demande.

Ce qui est dit dans le dossier de "La Tribune" ce n'est pas exactement cela.

C'est un déficit d'acheteurs (et non pas de demandeurs de logements).

Question : l'histoire de la pénurie de logements est-elle une réalité ou est-ce un fantasme ?

C'est un fantasme, les agences regorgent d'offres de ventes de manière uniforme sur tout le territoire.

Globalement, on voit chaque année des milliers de logements sortir de terre, on a construit en masse depuis quelques années (500 000 à 600 000 permis de construire chaque année) et la population n'a pas augmenté de manière massive. On assiste également à un accroissement du nombre de logements sociaux dans certaines zones comme Paris.

La population a augmenté depuis 20 ans.

Mais il est vrai que la construction de logements sociaux n'est pas en veilleuse comme le prétend le PS. Il s'en construit partout chaque année et le rythme ne faiblit pas même si certains en voudraient toujours plus !

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Certes. il faudrait donc le détail. Le voici sur 2009 (source les Echos)

En 2009 : 427.940 permis de construire accordés, dont près de 386.749 dans la construction neuve et 41.192 dans la construction sur bâtiment existant. On est revenu aux niveaux de 2003. Au plus haut entre 2004 et 2007 on était entre 500 000 et 600 000.

http://www.lesechos….juin-180013.php

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Quelques chiffres complémentaires :

- La population française augmente d'environ 350 000 personnes par an (accroissement naturel + démographie)

- La taille moyenne d'un ménage est un peu au-dessus de 2 personnes

- On a construit en 2009 plus de 380 000 logements neufs

Je n'ai pas l'impression que le marché soit hyper tendu à cause d'une pénurie de logement. Voici d'ailleurs un article intéressant ci-après sur le sujet :

http://www.cotation-immobiliere.fr/aspx/stats/StatsDetail.aspx?sPageId=breve-penurie

Si il n'y a pas pénurie, il faut donc se poser la question de la spéculation et du fly to quality sur le thème "l'immobilier, c'est un investissement solide".

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Quelques chiffres complémentaires :

- La population française augmente d'environ 350 000 personnes par an (accroissement naturel + démographie)

- La taille moyenne d'un ménage est un peu au-dessus de 2 personnes

- On a construit en 2009 plus de 380 000 logements neufs

Je n'ai pas l'impression que le marché soit hyper tendu à cause d'une pénurie de logement. Voici d'ailleurs un article intéressant ci-après sur le sujet :

http://www.cotation-…d=breve-penurie

Si il n'y a pas pénurie, il faut donc se poser la question de la spéculation et du fly to quality sur le thème "l'immobilier, c'est un investissement solide".

La construction neuve, n'est-ce pas ce que Rocou indiquait, pas seulement des logements?

D'autre part, si ces logements sont chers, il y a effectivement pénurie de logements accessibles.

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Quelques chiffres complémentaires :

- La population française augmente d'environ 350 000 personnes par an (accroissement naturel + démographie)

- La taille moyenne d'un ménage est un peu au-dessus de 2 personnes

- On a construit en 2009 plus de 380 000 logements neufs

Je n'ai pas l'impression que le marché soit hyper tendu à cause d'une pénurie de logement. Voici d'ailleurs un article intéressant ci-après sur le sujet :

http://www.cotation-immobiliere.fr/aspx/stats/StatsDetail.aspx?sPageId=breve-penurie

Si il n'y a pas pénurie, il faut donc se poser la question de la spéculation et du fly to quality sur le thème "l'immobilier, c'est un investissement solide".

Il n'y a aucune pénurie si l'on élimine le facteur prix, i.e. la quantité disponible sur le marché est largement suffisante pour la demande.

Ensuite, il y a la question prix. Et là, évidemment, c'est le bazar.

Comme offre >> demande, on devrait assister à une baisse notable des prix. Ce n'est pas le cas (ou ça ne le fut pas pendant ces 10 dernières années). Il y a donc d'autres mécanismes en oeuvre, à commencer par la réglementation, la viscosité de ce marché, la spéculation et l'intervention étatique massive…

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Il n'y a aucune pénurie si l'on élimine le facteur prix, i.e. la quantité disponible sur le marché est largement suffisante pour la demande.

Ensuite, il y a la question prix. Et là, évidemment, c'est le bazar.

Comme offre >> demande, on devrait assister à une baisse notable des prix. Ce n'est pas le cas (ou ça ne le fut pas pendant ces 10 dernières années). Il y a donc d'autres mécanismes en oeuvre, à commencer par la réglementation, la viscosité de ce marché, la spéculation et l'intervention étatique massive…

En même temps les constructions en France, cela ne veut pas dire grand chose.

Le SMICARD porte de la vilette à qui on propose un logement à bergerac, cela risque de pas lui convenir.

Or je me rapelle de quelques scandales dut à des super vendeurs qui vendaient à des gogos des appartements dans des coins saturés, sans le leur précisé justement, en leur faisant miroiter des avantages fiscaux à des prix équivalent à le proche banlieue parisienne.

On a donc un stock de logements où personne veut se loger et où les gogos qui ont acheté ont du mal à se résoudre à vendre au prix du marché car il l'ont payé 2 fois plus cher.

La pénurie de logement au final c'est surtout autour des bassins d'emplois comme Paris et région.

Dans les régions sinistrés par le chômage, on a pas de problèmes à se loger.

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Il n'y a aucune pénurie si l'on élimine le facteur prix, i.e. la quantité disponible sur le marché est largement suffisante pour la demande.

Ensuite, il y a la question prix. Et là, évidemment, c'est le bazar.

Comme offre >> demande, on devrait assister à une baisse notable des prix. Ce n'est pas le cas (ou ça ne le fut pas pendant ces 10 dernières années). Il y a donc d'autres mécanismes en oeuvre, à commencer par la réglementation, la viscosité de ce marché, la spéculation et l'intervention étatique massive…

Sur le manque de viscosité du marché, je plussoie, de même que pour l'intervention étatique massive. Mais finalement, si on casse le lieu commun consistant à dire qu'il y a "pénurie de logements en France" et si on s'aperçoit que l'offre de logement peut soutenir la demande, alors on serait face à une vraie bulle spéculative qui devra éclater un de ces jours.

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En même temps les constructions en France, cela ne veut pas dire grand chose.

Le SMICARD porte de la vilette à qui on propose un logement à bergerac, cela risque de pas lui convenir.

Or je me rapelle de quelques scandales dut à des super vendeurs qui vendaient à des gogos des appartements dans des coins saturés, sans le leur précisé justement, en leur faisant miroiter des avantages fiscaux à des prix équivalent à le proche banlieue parisienne.

On a donc un stock de logements où personne veut se loger et où les gogos qui ont acheté ont du mal à se résoudre à vendre au prix du marché car il l'ont payé 2 fois plus cher.

La pénurie de logement au final c'est surtout autour des bassins d'emplois comme Paris et région.

Dans les régions sinistrés par le chômage, on a pas de problèmes à se loger.

Blablabla tu n'as rien compris.

Si on est capable de faire un logement à l'endroit X (certes inadapté), ce n'est donc pas un problème de quantité. Il n'y a pas pénurie parce que la quantité de logement produite est largement suffisante. C'est pourtant simple à comprendre.

Maintenant, comme il y a plein de biais introduits par les règlementations, etc…, on obtient ce que j'ai dit plus haut.

Comme tu as tout d'une vieille tondeuse très difficile à démarrer, je vais prendre une analogie : la demande de yaourts est forte, la quantité de yaourts produite est largement supérieure à la demande, mais elle est livrée dans des endroits inadaptés à des prix inadaptés parce que les intermédiaires (producteurs, livreur, caristes, etc…) doivent prendre en compte des réglementations draconiennes inadaptées. Conclusion : pas de pénurie de yaourts.

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Blablabla tu n'as rien compris.

Si on est capable de faire un logement à l'endroit X (certes inadapté), ce n'est donc pas un problème de quantité. Il n'y a pas pénurie parce que la quantité de logement produite est largement suffisante. C'est pourtant simple à comprendre.

Maintenant, comme il y a plein de biais introduits par les règlementations, etc…, on obtient ce que j'ai dit plus haut.

Comme tu as tout d'une vieille tondeuse très difficile à démarrer, je vais prendre une analogie : la demande de yaourts est forte, la quantité de yaourts produite est largement supérieure à la demande, mais elle est livrée dans des endroits inadaptés à des prix inadaptés parce que les intermédiaires (producteurs, livreur, caristes, etc…) doivent prendre en compte des réglementations draconiennes inadaptées. Conclusion : pas de pénurie de yaourts.

Mouais, en gros, en URSS il y avait pas pénuries vu qu'en Occident on avait tout ce que l'on voulait mais que l'URSS n'autorisais pas l'importation.

Je peut être d'accord.

Même si perso j'irais plus loin dans le fait qu'il n'y a pas de pénurie vu que celui qui a l'argent arrive à se loger où il veut. Quand on pense pénurie, on pense pénurie de logement bons marché dans des endroits sympas.

Et là on peut penser que lever les règlementations réglera tout, je pense que cela règlera qu'une partie des problèmes.

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Quand on pense pénurie, on pense pénurie de logement bons marché dans des endroits sympas.

"on" ? Non. Tu. Une pénurie, c'est une insuffisance notoire, par définition. Il n'y a pas insuffisance. Donc, pas pénurie. Simple. Clair. Net.

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