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Immobilier


Nick de Cusa

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il y a 13 minutes, kaleidoskop a dit :

Je croyais que les terrains de camping n'avaient rien à demander pour installer des mobil-homes ?

 

Les terrains de camping ont une législation à part: le permis d'aménager. Le nombre de mobil-homes est réglementé et dépend du nombre d'emplacements dans le camping et selon la catégorie de celui-ci.

 

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17 hours ago, Anne Hutchinson said:

 

Pas exactement.... La cabane en bois est considéré comme "abri démontable" et ce n'est pas la même législation qu'un garage.

 

Dans mon coin, ce sont les demi sous-sols qui sont dans le viseur.

 

 

Et détrompe toi. C'est rare mais ce type de contrôle existe, bien souvent sur dénonciation anonyme. De plus, le jour où tu veux vendre ton bien, le notaire est sensé vérifié qu'il correspond bien à la description officielle. Et si ce n'est pas le cas, cela peut coûter assez cher...

Les notaires sont là pour vérifier que les documents sont conformes... sur la forme. Si les notaires sortaient de leur office, un drame comme les inondations des Landes ne serait peut etre pas arrivé (constructions en zones inondables).

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  • 1 month later...
  • 2 months later...

Je connais des amis qui ont signé un compromis de vente avec un promoteur immobilier pour lui vendre un grand terrain afin de construire un immeuble de 75 logements.

Ils ont signé une offre à 2 millions d'euros mais malheureusement le maire bloque la transaction, en faisant valoir son droit d'acheteur prioritaire (appelé aussi droit de préemption urbain) et en leur proposant d'acheter à 750 000 euros  !

Proposition  suite à une estimation du bien,  par un fonctionnaire du service des domaines de l'état. :icon_violent:

Est-ce que dans une véritable société libérale, il faudrait absolument abolir ce type de pratique étatique, visant à restreindre le droit de propriété , empêcher de vendre à qui on veut, donc d'appauvrir l'individu en s'opposant au marché  ?.

 

  • Huh ? 1
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Il y a 6 heures, kaleidoskop a dit :

Je connais des amis qui ont signé un compromis de vente avec un promoteur immobilier pour lui vendre un grand terrain afin de construire un immeuble de 75 logements.

Ils ont signé une offre à 2 millions d'euros mais malheureusement le maire bloque la transaction, en faisant valoir son droit d'acheteur prioritaire (appelé aussi droit de préemption urbain) et en leur proposant d'acheter à 750 000 euros  !

Proposition  suite à une estimation du bien,  par un fonctionnaire du service des domaines de l'état. :icon_violent:

Est-ce que dans une véritable société libérale, il faudrait absolument abolir ce type de pratique étatique, visant à restreindre le droit de propriété , empêcher de vendre à qui on veut, donc d'appauvrir l'individu en s'opposant au marché  ?.

 

 

Enfin! Maintenant tu dois commencer à comprendre pourquoi nous sommes libéraux et autant opposés à l'étatisation de la société.

Il y a deux façons de devenir libéral:

1- Par la réflexion

2- Par la confrontation à la réalité

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il y a 51 minutes, Hank Rearden a dit :

Reste à saisir le juge pour avoir une estimation du bien moins partiale.

 

Et si c'est sur une petite commune, monter une liste contre le maire pour les prochaines municipales :icon_volatilize:....pour 2 millions ça vaut la peine.

 

C'est sur une ville moyenne (35 000 habitants).

Ils ont consulté un avocat qui leur conseille de saisir le tribunal administratif pour faire annuler la préemption plutôt que le juge des expropriations pour faire une plus juste évaluation.

 

Il paraitrait que le droit de préemption ne peut pas être abusivement utilisé, en particulier, si la ville n'a aucun projet précis sur le terrain convoité et il est interdit à un maire de l'utiliser dans le but de s'opposer à une "flambée des prix".   

 

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Libéralement parlant c'est beaucoup plus compliqué que ça.
On se situe ici dans une relation de type mafieuse entre:
Tes amis en tant que "commerçant rackété" en échange de

La protection contre la concurrence.
Par l’état/mairie en tant que mafioso ...
En effet combien vaudrait ce terrain si l’État n'avait pas le pouvoir de déclarer (au compte goute) tel ou tel terrain privé constructible ? Probablement pas grand chose, un peu plus que le prix agricole (~10000€/ha =>1€/m²) mais loin tres loin du prix demandé ou meme offert (particulièrement dans une ville de 35000 habitants ou le terrain ne manque probablement pas sur place ou à qques km)

Bref, Don Corleoné prend simplement sa part
 

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  • 4 weeks later...

Ça me semble un bon plan au contraire. Et ça a le mérite de venir de fonds privés et pas du gouvernement

 

Citation

Microsoft plans to lend $225 million at subsidized rates to preserve and build middle-income housing in six cities near its Redmond headquarters. It will put an additional $250 million into low-income housing across the region. Some of those loans may be made through the federal programs that provide tax breaks for low-income housing.

 

En gros, ça sent le plan qui leur donne une bonne image de PR et qui ne va pas leur coûter tant que ça via les réductions d'impôts. Win-win.

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  • 2 months later...

Oui, on peut détester le corporatisme des notaires quand ils résistent à la (très très relative) libéralisation de leur profession, mais je ne pense pas que ce soit les premiers à attaquer quant à la hausse des prix de l'immobilier. 

Au cas où M. Kaleidoskop l'ignore, les "frais de notaires", ce sont essentiellement des impôts qui vont dans la poche de l'Etat.

 

Mais pour répondre à la question, dans le cas de Paris, il faudrait:

- réduire drastiquement la taille du parc social, qui crée un système à deux vitesses: quand on obtient un logement social, on tire le gros lot mais quand on est dans le parc libre, on paie le prix fort. C'est exactement l'inverse de ce que fait la ville, qui préempte de plus en plus de logements venus du privé et réduit par conséquent l'offre. On peut, faute de mieux, dire que l'on augmente la part du logement intermédiaire, qui a au moins le bénéfice de faire confiance à des acteurs privés,  mais ça ne sera jamais qu'un moindre mal.

- bien évidemment, ne pas remettre en place un encadrement des loyers, deuxième facteur de resserrement de l'offre. Encore une fois, c'est l'inverse des intentions de la municipalité...

- alléger les règles pour accélérer la construction, notamment le fait de rajouter des étages aux immeubles existants

- faciliter le transport avec les départements voisins de banlieue. C'est l'objet du Grand Paris, mais vu comme c'est parti (reports, explosion des coûts), ça s'annonce comme une réussite typique de la planification. A l'inverse, on va bien finir un jour par nous mettre un péage urbain qui ségréguera encore plus les accès automobiles.

 

Bien sûr, c'est plus porteur politiquement de dire qu'on interdit AirBnb.

 

 

  • Yea 3
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il y a 22 minutes, Carl Barks a dit :

 

 C'est exactement l'inverse de ce que fait la ville, qui préempte de plus en plus de logements venus du privé et réduit par conséquent l'offre.

 

? ?

La ville de Paris "torpille" une vente en s'imposant  en tant qu'acquéreur prioritaire ?

Bien entendu, la ville envoie une LR/AR pour annoncer  qu'elle achète l'appartement à un prix, fixé autoritairement  par un fonctionnaire du service des Domaines, non ?.

 

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Citation

 Mais, dans la plupart des cas, dénoncent des professionnels, dont certains ont expérimenté à titre personnel le droit de préemption urbain (DPU) , le prix proposé par la commune est indécent, inférieur de 15 à 20 % à celui de la vente.

« A Paris, l’extension du droit de préemption est très anxiogène pour un propriétaire parisien, dénonce aussi Fabrice Abraham, directeur général de Guy Hoquet l’Immobilier.

 

Voici ce qu'on lit dans l'article du journal "Les Echos" et qui est scandaleux, d'autant plus que dans certaines autres villes de France, des professionnels de l'immobilier ont dénoncé des prix d'acquisition fixées arbitrairement par les villes allant jusqu'à  40% ou 50%, en dessous du prix de vente signé chez notaire en entre un acheteur et un vendeur.

 

J'attendais que Macron mette fin à ces abus du droit de préemption. Il suffirait d'une loi interdisant aux villes de préempter à un prix inférieur à celui déclaré chez le notaire.

 

 

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Le 02/04/2019 à 10:29, Carl Barks a dit :

- bien évidemment, ne pas remettre en place un encadrement des loyers, deuxième facteur de resserrement de l'offre. Encore une fois, c'est l'inverse des intentions de la municipalité...

 

 

 

Je suis globalement d'accord avec ton message, sauf sur le point que je cite.

 

Je ne vois pas le rapport entre l'encadrement des loyers, et le resserrement de l'offre de logements en vente. Ce type de contrainte peut, au contraire, pousser à la vente (renoncement à l'investissement locatif).

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Le sujet lancé par kaleidoskop concernait "les notaires qui se goinfrent grâce au vente de logements toujours plus cher à Paris".

 

Et je ne vois pas le rapport entre l'encadrement des loyers et le resserrement de l'offre de logements en vente (j'ai pris l'initiative d'ajouter "en vente" pour préciser la question et le sujet lancé par kaleidoskop, encore une fois).

 

Puisque c'est bien ce resserrement de l'offre (au regard de la demande) qui fait que les prix augmentent aussi fort à Paris.

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il y a 4 minutes, Loi a dit :

Et je ne vois pas le rapport entre l'encadrement des loyers et le resserrement de l'offre de logements en vente (j'ai pris l'initiative d'ajouter "en vente" pour préciser la question et le sujet lancé par kaleidoskop, encore une fois).

 

 

Le fait qu’un locataire se transforme en acheteur ne change rien au rapport offre/demande. Et faire baisser la valeur de l’immobilier en bloquant les loyers n’incite pas à construire du neuf. 

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Il y a 1 heure, Tramp a dit :

Le fait qu’un locataire se transforme en acheteur ne change rien au rapport offre/demande.

 

Et faire baisser la valeur de l’immobilier en bloquant les loyers n’incite pas à construire du neuf.  

 

Considérant Paris, le locataire qui galère à trouver sa loc' ne va pas se transformer en propriétaire (trop compliqué aujourd'hui, à moins d'être cadre sup ou prof libérale), il va juste se résigner à franchir le périph'.

 

Le marché du neuf est quasi inexistant à Paris (moins de 800 lots à l'année sur à peu près 1.4 million de logements au total), encadrement des loyers ou pas. Le frein principal c'est plutot le manque de foncier et "les" PLU qui limitent les hauteurs.

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à l’instant, Loi a dit :

Considérant Paris, le locataire qui galère à trouver sa loc' ne va pas se transformer en propriétaire (trop compliqué aujourd'hui, à moins d'être cadre sup ou prof libérale), il va juste se résigner à franchir le périph'.

 

À qui le propriétaire va vendre alors ?

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il y a 1 minute, Tramp a dit :

 

À qui le propriétaire va vendre alors ?

 

Certainement pas au locataire avec le dossier le plus bancal.

 

Entre les richous qui décohabitent et les brexiters ça doit t'en faire déjà pas mal :)

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