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Les écoles privées musulmanes


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Jean Robin n'est pas républicain mais libéral. C'est lui qui le dit.

Et bien, il ne sait pas ce que ça veut dire être libéral.

Etre libéral, c'est être pour la liberté du commerce mais aussi ET SURTOUT pour les libertés politiques. Le droit d'association, la liberté de culte etc…

ET ce targuer de libéralisme en dénonçant des personnes qui ne font - et difficilement - qu'utiliser l'espace de liberté que leur concède l'état, c'est faire un contre-sens.

Historiquement la droite conservatrice - qui adopte la partie économique du discours libéral - est bien plus nocive pour les libertés que la gauche modérée qui rejette cette partie économique tout en acceptant la partie politique.

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Historiquement la droite conservatrice - qui adopte la partie économique du discours libéral - est bien plus nocive pour les libertés que la gauche modérée qui rejette cette partie économique tout en acceptant la partie politique.

Jean Robin, de droite conservatrice ? Plutôt capillotracté comme hypothèse.

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Un école privée avec une activité religieuse j'y ai eu droit, on ne m'a forcé à rien mis à part le catéchisme jusqu'en seconde puis histoire des religions en première et terminale. Il y avait des jeunes de toutes le confessions. Bon ok à Monaco le caté est obligatoire si l'on est de confession catholique et ce même dans le public. Mais en 3ème et au lycée ça se fait de façon plus intelligente avec des explications plus intelligentes et on ne vous tient pas rigueur de ne pas adhérer.

Le taux de réussite est très élevé, la place pour faire des connerie est gardée mais réprimandée. Aujourd'hui les enfants on tendance a être agressifs, irrévérencieux. Nous on faisait des conneries genre l'avion en papier le plus grand du monde, rien de méchant. On a eu notre part de délire, on s'est bien marré et au final on a tous eu notre bac.

Je ne suis pas contre ces école privées musulmanes au contraire, elles ont l'air clean, agréables et ouvertes, je suis pour!

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Toujours sur Jean Robin, ici son ouvrage consacré à La nouvelle extrême droite et accessible gratuitement. Pour lui, et de toute évidence, la nouvelle extrême-droite de ce pays c'est l'Islam.

Enfin il ne manque par de culot puisqu'il commence par la citation de Camus : Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde.

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Jean Robin, de droite conservatrice ? Plutôt capillotracté comme hypothèse.

Il se définit comme "gaulliste libéral". J'ai un peu de mal à le croire, en supposant qu'il sache exactement ce que ces termes recouvrent.

Toujours sur Jean Robin, ici son ouvrage consacré à La nouvelle extrême droite et accessible gratuitement. Pour lui, et de toute évidence, la nouvelle extrême-droite de ce pays c'est l'Islam.

Sa thèse est suffisamment faible pour que tu ne t'abaisses pas à la déformer.

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Mais bien sur que si.

La médecine n'est pas enseignée de la même façon dans une université catholique et une université laïque et c'est tant mieux.

Et de toute façon la science ne vous est pas enseigné de la même façon par un athée et par un croyant tout simplement parce que pour eux elle n'a pas la même finalité.

Chaque personne aborde (et enseigne) la science comme elle l'entend, reste qu'il n'y a qu'une seule méthode scientifique et que le contenu du cours restera donc fondamentalement le même. Les professeurs de science ne sont pas des robots mais ils ne doivent pas non plus se mettre à jouer les moralistes au détriment de leur matière.

C'est qui "l'éthique"? Pourquoi cet individu a-t-il "légitimement son mot à dire"?

Il s'agit d'une inhibition qui fait que l'être humain normal répugne à commettre certains actes, pour aborder la question scientifiquement. Par exemple l'étude du cerveau ferait certainement de grands progrès si on prenait des personnes et qu'on leur tripatouillait dans le crâne pour voir ce que ça donne sans leur demander leur avis et sans soucis de les rendre dans le même état qu'on les a récupéré. Pourtant, on ne le fait pas parce que l'éthique a son mot à dire là dessus.

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Les professeurs de science ne sont pas des robots mais ils ne doivent pas non plus se mettre à jouer les moralistes au détriment de leur matière.

Je ne vois pas au nom de quoi un professeur de biologie cellulaire devrait cautionner les manipulations des embryons humains si cela est contraire à sa morale.

Morale est science sont intimement liées et si ce ne sont pas les professeurs (ayant pour eux l'expérience et pour certains la sagesse que nous n'avons pas) qui nous font la morale qui va nous la faire?

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Il s'agit d'une inhibition qui fait que l'être humain normal répugne à commettre certains actes, pour aborder la question scientifiquement.

C'est scientifique, ça? :icon_up:

Par exemple l'étude du cerveau ferait certainement de grands progrès si on prenait des personnes et qu'on leur tripatouillait dans le crâne pour voir ce que ça donne sans leur demander leur avis et sans soucis de les rendre dans le même état qu'on les a récupéré. Pourtant, on ne le fait pas parce que l'éthique a son mot à dire là dessus.

J'appelle ça une agression. Veux-tu dire que certaines personnes placent la science au dessus de la liberté d'autrui et qu'il faut qu'un certain éthique leur rappelle régulièrement que la fin ne justifie pas les moyens?

Sinon, ai-je le droit de tripatouiller le cerveau d'une vache ou éthique à encore son mot à dire? Ai-je le droit de greffer un cerveau d'un humain mort dans le crâne d'une vache?

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J'appelle ça une agression. Veux-tu dire que certaines personnes placent la science au dessus de la liberté d'autrui et qu'il faut qu'un certain éthique leur rappelle régulièrement que la fin ne justifie pas les moyens?Sinon, ai-je le droit de tripatouiller le cerveau d'une vache ou éthique à encore son mot à dire? Ai-je le droit de greffer un cerveau d'un humain mort dans le crâne d'une vache?

:icon_up: C'est quoi ton problème avec le mot "éthique" ? Même Rothard l'emploie sans mouiller sa chemise de transpiration. Pire, il en a fait le titre de son principal opus.

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Chaque personne aborde (et enseigne) la science comme elle l'entend, reste qu'il n'y a qu'une seule méthode scientifique et que le contenu du cours restera donc fondamentalement le même.

Heu, oui, et ?

Les professeurs de science ne sont pas des robots mais ils ne doivent pas non plus se mettre à jouer les moralistes au détriment de leur matière.

Qu'appelles-tu au détriment de leur matière ?

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Un article de Jean Robin sur les écoles privées musulmanes qui voient le jour en France. Celle du reportage affiche 100% de réussite au Bac. De quoi ridiculiser un peu plus [a] la situation des écoles publiques françaises et nos hommes politiques qui ne réagissent pas à ce démantèlement de la République - sous couvert d'antiracisme convenable.

(badurl) http://tatamis.blogspot.com/2009/10/communautarisme-quand-tu-nous-tiens.html (badurl)

Personnellement je ne vois pas le problème à ce que des gens qui partagent une croyance apprennent de façon conforme à leur croyance. Le communautarisme c’est en toute simplicité la liberté de vivre dans la communauté que l’ont veut. De toute les coercitions qui existent, la religion est la moins oppressive et la plus naturelle, à l’inverse l’état nation est l’asservissement le plus contre-nature et oppressif.

Et que préfèrent t’on, que les musulmans aillent tout dans les écoles financés par les impôts des habitants de France. Et le fait que les chrétiens étudie chez les chrétiens, les juifs chez les juifs ex…, je ne vois pas où est le problème, la liberté ne concerne t’elle que ce qui est contre la tradition, si oui, cette pseudo-liberté est un asservissement abject et liberticide.

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Je ne vois pas au nom de quoi un professeur de biologie cellulaire devrait cautionner les manipulations des embryons humains si cela est contraire à sa morale.

Morale est science sont intimement liées et si ce ne sont pas les professeurs (ayant pour eux l'expérience et pour certains la sagesse que nous n'avons pas) qui nous font la morale qui va nous la faire?

Si ce monsieur ne cautionne pas ces pratiques je ne viendrai pas le lui reprocher, mais je considère qu'il est assez mal placé pour les enseigner si il n'est pas capable de le faire en épargnant aux élèves des débats qui sont sans doutes essentiels à l'application des principes mais qui ne concernent pas leurs compréhension.

Je trouve préférable à titre personnel un cours d'éthique dispensé de manière parallèle.

C'est scientifique, ça? :icon_up:

Oui, oui. Pas très élaboré mais scientifique. En mode non scientifique ça donne : pour ne pas saisir instinctivement la signification de l'éthique il faudrait être un handicapé moral.

J'appelle ça une agression. Veux-tu dire que certaines personnes placent la science au dessus de la liberté d'autrui et qu'il faut qu'un certain éthique leur rappelle régulièrement que la fin ne justifie pas les moyens?

Je veux dire que toute personne normale a cette inhibition et que ceux qui placent la science au dessus de la liberté d'autrui ne l'ont pas. Maintenant, j'ai pris un exemple extrême mais l'éthique ne se confond pas non plus forcément avec le Droit.

Sinon, ai-je le droit de tripatouiller le cerveau d'une vache ou éthique à encore son mot à dire? Ai-je le droit de greffer un cerveau d'un humain mort dans le crâne d'une vache?

Tout dépend. Chacun fait ce qu'il veut dans la limite du Droit, et en assume les conséquences.

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Si ce monsieur ne cautionne pas ces pratiques je ne viendrai pas le lui reprocher, mais je considère qu'il est assez mal placé pour les enseigner si il n'est pas capable de le faire en épargnant aux élèves des débats qui sont sans doutes essentiels à l'application des principes mais qui ne concernent pas leurs compréhension.

Je trouve préférable à titre personnel un cours d'éthique dispensé de manière parallèle.

Parce que vous comprendre les implications qu'engendre le savoir n'a pas sa place dans un cours de science?

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Le communautarisme c’est en toute simplicité la liberté de vivre dans la communauté que l’ont veut.

Non. Dans le communautarisme, c'est la communauté qui s'impose à l'individu, ou qui l'exclut de son sein ; ce n'est pas l'inverse.

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Heu, oui, et ?

Et rien, je constate.

Qu'appelles-tu au détriment de leur matière ?

Par exemple refuser d'enseigner des résultats parce qu'ils pourraient être "mal utilisés", ou les enseigner de telle manière que l'étudiant en soit dégoûté par exemple. Attention : je ne dis pas que ça se fait mais que c'est un risque qu'on prend en mélangeant les deux choses.

Parce que pour vous comprendre les implications qu'engendre le savoir n'a pas sa place dans un cours de science ?

Les implications ça aurait plus sa place dans un cours d'histoire de la science ou d'éthique. En fait je réalise que nous parlons de lycéens et que leur programme ne peut pas être chamboulé comme ça. Dans cette situation peut être vaut-il mieux effectivement que les profs de science s'en occupent.

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Les menbres de ces communoté qui veulent vivrent d'une certaine façon sont t'il obligé de suivre sa communoté, non.

En régime communautariste, si ils veulent rester dans la communauté, les membres sont obligés de suivre la communauté. De même que, s'ils veulent rester dans un pays, les gens sont obligés de payer l'impôt. Ce sont là deux choses détestables, quoique sans doute pas complètement évitables. Par ailleurs, le communautarisme découpe la société en communautés hors desquelles il est impossible d'exister, ce qui est une atteinte manifeste à toute liberté individuelle. Enfin, le communautarisme instaure la guerre de tous contre tous par communautés interposées, ce qui est bien plus haïssable que la démocratie illimitée.

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Les implications ça aurait plus sa place dans un cours d'histoire de la science ou d'éthique. En fait je réalise que nous parlons de lycéens et que leur programme ne peut pas être chamboulé comme ça. Dans cette situation peut être vaut-il mieux effectivement que les profs de science s'en occupent.

Je ne pense que l'enseignement de l'éthique au lycée par des professeurs n'ayant aucune compétences en recherche soit approprié.

Par contre à l'université je ne vois pas qui pourrait enseigner l'éthique mieux que le professeur au cours de son enseignement.

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Par exemple refuser d'enseigner des résultats parce qu'ils pourraient être "mal utilisés", ou les enseigner de telle manière que l'étudiant en soit dégoûté par exemple. Attention : je ne dis pas que ça se fait mais que c'est un risque qu'on prend en mélangeant les deux choses.

Ah ben on parle pas de la même chose.

Les connaissances sont pareilles, l'éthique vise à réfléchir sur leur utilisation. Cette attitude fonctionne avec toutes les matières, par ailleurs.

Les implications ça aurait plus sa place dans un cours d'histoire de la science ou d'éthique. En fait je réalise que nous parlons de lycéens et que leur programme ne peut pas être chamboulé comme ça. Dans cette situation peut être vaut-il mieux effectivement que les profs de science s'en occupent.

Exploiter à bon escient ou à mauvais escient sa puissance d'humain et ses aptitudes individuelles, dont les connaissances intellectuelles font partie, ne se découvre pas subitement à 25 ans. Je dirais même que la conscience de la responsabilité s'inculque dès la petite enfance.

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:icon_up: C'est quoi ton problème avec le mot "éthique" ? Même Rothard l'emploie sans mouiller sa chemise de transpiration. Pire, il en a fait le titre de son principal opus.

Je n'ai pas de problème avec le mot éthique quand il est utilisé à bon escient.

En mode non scientifique ça donne : pour ne pas saisir instinctivement la signification de l'éthique il faudrait être un handicapé moral.

Je ne vois aucune différence avec votre "mode scientifique".

Je veux dire que toute personne normale a cette inhibition

Non.

Tout dépend. Chacun fait ce qu'il veut dans la limite du Droit, et en assume les conséquences.

Voilà. Par conséquent, je me demande encore ce que vient faire l'éthique la dedans.

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Par conséquent, je me demande encore ce que vient faire l'éthique la dedans.

"Là-dedans" renvoyait, à l'origine, à un lycée privé musulman. Les parents choisissent quelles valeurs enseigner à leur progéniture. Y compris à travers l'enseignement et le règlement de l'établissement.

L'EdNat n'offrant guère de latitude en la matière, le privé laisse une marge de choix. Et si des gens ne sont pas d'accord avec l'éthique en version musulmane / juive / chrétienne / statolâtre, il suffit de financer et administrer un établissement privé proposant une autre version et un autre règlement interne, où les parents enverront leurs mômes et feront ce qu'ils veulent avec leurs cheveux.

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Je ne pense que l'enseignement de l'éthique au lycée par des professeurs n'ayant aucune compétences en recherche soit approprié.

Par contre à l'université je ne vois pas qui pourrait enseigner l'éthique mieux que le professeur au cours de son enseignement.

Ah ben on parle pas de la même chose.

Les connaissances sont pareilles, l'éthique vise à réfléchir sur leur utilisation. Cette attitude fonctionne avec toutes les matières, par ailleurs.

Exploiter à bon escient ou à mauvais escient sa puissance d'humain et ses aptitudes individuelles, dont les connaissances intellectuelles font partie, ne se découvre pas subitement à 25 ans. Je dirais même que la conscience de la responsabilité s'inculque dès la petite enfance.

Bon, je crois qu'à ce stade nous sommes d'accord sur l'essentiel (séparation science/éthique dans l'absolu). Pour ce qui est des modalités d'application dans l'enseignement je ne suis pas sûr de moi donc j'en reste là.

Je ne vois aucune différence avec votre "mode scientifique".

Indice : dans un cas je fais une observation, dans l'autre j'émets un jugement.

Non.

Soit, tout dépend de ce qu'on appelle normal j'imagine.

Voilà. Par conséquent, je me demande encore ce que vient faire l'éthique la dedans.

Le Droit est une composante de l'éthique, l'adaptation au milieu social en est une autre.

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