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Type de personnalité MBTI des libéraux


Punu

Après avoir fait le test, vous êtes :  

341 membres ont voté

  1. 1. Après avoir fait le test, vous êtes :

    • ESTJ
      22
    • INFP
      1
    • ESFP
      98
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    • ESFJ
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    • INTP
      13
    • ENFP
      17
    • ISTJ
      4
    • ESTP
      10
    • INFJ
      8
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      9
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      23
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      33
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      2
    • ISFJ
      0


Messages recommandés

Pour moi la question du changement de type c'est un peu comme un gaucher qui demande si il peut devenir droitier.

Ben oui, si tu veux vraiment tu peux t'attacher la main gauche dans le dos et au bout d'un moment la droite compensera plus ou moins. Mais quel intérêt ?

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Pour moi la question du changement de type c'est un peu comme un gaucher qui demande si il peut devenir droitier.

Ben oui, si tu veux vraiment tu peux t'attacher la main gauche dans le dos et au bout d'un moment la droite compensera plus ou moins. Mais quel intérêt ?

Contrairement à la main favorite, la personnalité détermine la trajectoire de vie d'une personne.

 

Pour une personne qui a des objectifs dans la vie et qui accorde de l'importance à leur accomplissement, cela a du sens de travailler sa personnalité pour maximiser ses chances de réussite.

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Je me suis peut-être mal exprimé.

C'était mon opinion générale sur le sujet, pas une critique :)

Au contraire le message était clair et avait le mérite de s'appuyer sur les fonctions. Effectivement, INTJ et ENTJ ont beaucoup à s'apporter réciproquement comme toutes les paires qui partagent leurs deux premières fonctions.

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Travailler sa personnalité pourquoi pas, mais ce qui m'interpelle c'est la volonté de devenir quelqu'un d'autre. J'ai tendance à penser que la "vraie" personnalité ne change pas.

J'ai tendance à penser le contraire. La personnalité est le résultat de l'interaction entre la génétique et les expériences de la personne, et comme tout être vivant fait de nouvelles expériences je pense que la personnalité est en constante évolution.

 

Ce qu'on ne peut pas faire c'est devenir quelqu'un d'autre, car l'évolution de la personnalité est chemin-dépendante, si l'on a pas les mêmes expériences dans le même ordre et la même génétique, on n'arrive jamais au même résultat. Et ça implique que même s'il y a un très grand changement dans la personnalité d'un individu entre deux dates, il y aura toujours une influence de sa personnalité antérieure.

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Il y a évolution sans aucun doute. Pour moi c'est une évolution à la marge et l'essentiel est fixé assez tôt. C'est un schéma classique en termes de période critique.

Est-ce que ces catégories de marge et d'essentiel sont justifiés neurologiquement ?

 

Pour moi la personnalité n'est jamais que des patterns de pensées, des chemins neuronaux qui s'activent, et plus un certain chemin est pris régulièrement moins il y aura de résistance à ce qu'il soit repris par la suite, et petit à petit cela se fait en mode automatique. Et évidemment, lorsque aucun chemin n'est tracé, dans la jeunesse, la malléabilité est extrême. Mais cela n'empêche pas de tracer d'autres chemin à l'âge adulte qui petit à petit peuvent devenir plus fréquemment utilisé que les anciens.

 

En sortant du niveau anatomique et en passant au niveau psychologique, on sait que dans la vision du monde de chacun il y a des croyances qui sous-tendent tout le réseau de croyance qui sert à la représentation de tout un chacun. Si jamais une de ces croyances fondamentale est modifiée pour une raison X ou Y, alors cela peut entraîner de grands changements comportementaux et de représentation du monde (les changements comportements et cognitifs se nourrissant mutuellement).

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Est-ce que ces catégories de marge et d'essentiel sont justifiés neurologiquement ?

Est-ce que cette catégorie de neurologie est justifiée en termes de physique quantique ?

Blague à part oui, on est dans le domaine de la plasticité cérébrale.

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Est-ce que cette catégorie de neurologie est justifiée en termes de physique quantique ?

Blague à part oui, on est dans le domaine de la plasticité cérébrale.

La plasticité cérébrale recouvre ce que je dis, Je ne vois pas en quoi le domaine de la plasticité cérébrale explique que la personnalité se réorganise à la marge mais reste essentiellement la même tout au long de la vie.

 

On peut débattre longuement pour savoir si les effets quantiques ont une influence sur les neurones, mais je ne pense pas que le débat pour savoir si les neurones ont une influence sur la personnalité soit long.

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Est-ce que ces catégories de marge et d'essentiel sont justifiés neurologiquement ?

 

Pour moi la personnalité n'est jamais que des patterns de pensées, des chemins neuronaux qui s'activent, et plus un certain chemin est pris régulièrement moins il y aura de résistance à ce qu'il soit repris par la suite, et petit à petit cela se fait en mode automatique. Et évidemment, lorsque aucun chemin n'est tracé, dans la jeunesse, la malléabilité est extrême. Mais cela n'empêche pas de tracer d'autres chemin à l'âge adulte qui petit à petit peuvent devenir plus fréquemment utilisé que les anciens.

Sur le plan neurologique, plus quelque chose est acquis tôt, plus il est difficile à perdre. Essaye donc de désapprendre à marcher ou à parler, plusieurs décennies de non-pratique n'y suffiront pas. J'ai perdu le peu de maitrise que j'avais de la langue anglaise en 3 ans.

Il faudrait préciser ce qu'on entend par "essentiel" et "marginal". A mon humble avis, les acquis tardifs sont donc marginales en termes qualitatifs tout en pouvant être majoritaires quantitativement.

 

En sortant du niveau anatomique et en passant au niveau psychologique, on sait que dans la vision du monde de chacun il y a des croyances qui sous-tendent tout le réseau de croyance qui sert à la représentation de tout un chacun. Si jamais une de ces croyances fondamentale est modifiée pour une raison X ou Y, alors cela peut entraîner de grands changements comportementaux et de représentation du monde (les changements comportements et cognitifs se nourrissant mutuellement).

Ce point me parait autrement plus intéressant et il ne m'étonnerait pas qu'un métamorphose quasi-totale soit possible dans de rares cas, si tant est qu'on y survive.
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La plasticité cérébrale recouvre ce que je dis, je ne vois pas en quoi le domaine de la plasticité cérébrale explique que la personnalité se réorganise à la marge mais reste essentiellement la même tout au long de la vie.

Je sens venir la discussion de poissons rouges donc on va couper court : j'ai donné l'explication plus haut.

Ensuite, le réductionnisme de la psychologie à la neurobiologie ça peut être rigolo deux minutes pour troller. Mais en vrai savoir comment marchent différents types de synapses, étudier la structure des réseaux cérébraux, modéliser le fonctionnement cognitif pour une tâche donnée, faire de la psychométrie pour catégoriser par exemple des types de personnalité, tout ça est lié mais dépend aussi de niveaux de complexité différents qui doivent être considérés comme tels.

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  • 2 months later...

Je déterre ce sujet car, au hasard de mes pérégrinations virtuelles, je suis tombé sur cette image et je n'ai pas pu m'empêcher de penser à la catallaxie d'Hayek (ce qui m'a fait du même coup repenser à ce thread) :

 

kd1j78.jpg

 

La logique de ce "Tout" complexe interconnecté et à l'équilibre naturellement me semble se retrouver aussi dans le panthéisme de Spinoza, deux penseurs qui, — ô surprise, — étaient INTP. 

 

Je ne dirais pas que le libéralisme est une croyance à mettre au même rang (je n'adhère d'ailleurs pas entièrement à la seconde, ayant une théorie personnelle sur le sujet, mais ne rentrons pas dans les détails, je le cite seulement pour faire le lien entre un mode de cognition semblable) mais ce sont deux exemples intéressants, deux facettes de l'expression d'un même ressenti qui semble être très INTP ou en tout cas très NT : cette sensation qu'il existe un "système" abstrait qui s'équilibre selon ce qui se passe à l'intérieur.

 

Sans doute que je réfléchis trop (voilà ce qui arrive quand l'insomnie nous force à errer la nuit sur le net :D ) mais je m'étais jadis ici même interrogé sur l'existence ou non d'un mur psychologique à la compréhension du libéralisme par une majorité de gens. Sans avoir besoin du MBTI ou autre, est-ce qu'une telle compréhension n'est pas accessible qu'à une certaine partie, minoritaire, de la population ? En effet, le libéralisme reposant sur un concept très global d'organisation évolutive des choses (qui communique à certains égards avec la théorie du chaos), il faut être en mesure soit de se représenter cet ordre abstrait au moins partiellement, soit de faire preuve d'une extrême humilité, mais pourquoi les gens le feraient s'ils ne comprennent pas en profondeur qu'il existe quelque chose de supérieur à tout ce qu'un seul homme pourrait décider unilatéralement (ie constructivisme) ? Hayek lui-même parlait de difficulté pour la plupart des gens à percevoir l'existence d'un tel système abstrait d'ordre spontané. Mis à la lumière de la psycho, n'est-ce pas une sorte d'expression du fait qu'il existe des N ayant des affinités avec l'abstrait et des S davantage portés sur le quotidien et ce qui les touche directement ?

 

Evidemment, il y a des exceptions, sur liborg ou ailleurs, mais je raisonne à travers ce que l'on constate, en majorité. Le libéralisme peut d'ailleurs également être appréhendé d'un point de vue de S : les mains plus libres pour pouvoir faire davantage de choses concrètes, etc, mais cela se heurtera souvent à la crainte pour la plupart des gens de s'en remettre à quelque chose qu'ils ne conçoivent pas, qu'ils ne peuvent pas "palper", au delà d'eux-mêmes (les gens vont comprendre et même apprécier pour beaucoup le fait de pouvoir s'en remettre à eux-mêmes pour gérer leur vie mais ne vont pas pouvoir "palper" la fondation sur laquelle tout cela repose et ça leur fait peur). 

 

De facto, dans un monde où les NT sont minoritaires, est-ce que le libéralisme n'est pas une utopie ? 

 

Benjamin Constant, ayant pressenti que chacun ne pouvait pas concevoir les mêmes choses tout en n'ayant pas l'humilité nécessaire pour le reconnaître, a tenté de mettre en évidence la nécessité de n'attribuer le pouvoir politique qu'à une partie de la population : les propriétaires. Mais, si on peut y trouver une certaine logique, il faut compter sur la nature humaine, et ce que celle-ci nous montre entraîne que le pouvoir politique confié aux propriétaires nous met à l'abri du socialisme mais n'empêchera pas la corruption ou tout ce qui dérive du capitalisme de connivence, si pas dans l'immédiat, au moins dans un avenir plus ou moins déviant du système mis en place, qui deviendra plus ou moins une cooptation, comme cela s'est toujours produit, sans parler d'une éventuelle révolution en provenance des non-propriétaires. Le pouvoir aux propriétaires n'est donc pas une solution. Le pouvoir aux NT alors ? Mais sur quelle base légale ? On voit bien que c'est encore moins réalisable ou justifiable. 

 

Je sais que je pars loin mais comme c'est souvent le cas, un seul élément me fait faire le lien entre tout le reste. La pensée libérale me paraît logique à tous points de vue, en soi, mais quand je mets en corrélation avec la psychologie humaine, je ne peux m'empêcher de ressentir une sorte de résignation, non pas pour changer d'opinion, mais pour me faire à l'idée que la probabilité qu'une société telle que nous la connaissons aujourd'hui devienne un jour libérale me semble proche d'epsilon, en raison d'une sorte de mur "biologique" entre nous et le reste des humains. J'ose dire "biologique" car j'ai lu des extraits d'une étude très intéressante (dont je serais hélas incapable de retrouver la source) mettant en corrélation les thèses de Jung avec l'analyse de taux de neurotransmetteurs tels que sérotonine, etc (où l'on voit notamment que les individus de type F ont un taux de séro plus faible que les T ; bon, après, l'oeuf ou la poule, je ne sais pas). Je ne porte pas de jugement sur la validité de tout cela, puisque je ne suis pas de ce milieu, mais que ce soit ça ou une autre raison, le fait est qu'il existe un mur, et si on veut que celui-ci tombe, il faudrait comprendre déjà de quoi est-il constitué, non pas pour s'immiscer dans la vie des gens, mais pour leur faire comprendre que nous avons le droit de vivre la nôtre. 

 

A la relecture, je trouve que ce post est une caricature d'INTP, mais bon, j'assume :D

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Je ne dirais pas que le libéralisme est une croyance à mettre au même rang (je n'adhère d'ailleurs pas entièrement à la seconde, ayant une théorie personnelle sur le sujet, mais ne rentrons pas dans les détails, je le cite seulement pour faire le lien entre un mode de cognition semblable) mais ce sont deux exemples intéressants, deux facettes de l'expression d'un même ressenti qui semble être très INTP ou en tout cas très NT : cette sensation qu'il existe un "système" abstrait qui s'équilibre selon ce qui se passe à l'intérieur.

giphy.gif

 

"Alchemy is the science of understanding the flow of matter and its laws... The process of comprehension, deconstruction, and reconstruction. The world flows too. It must also follow laws. Everything circulates... Even death is a part of that circulation. You must accept the flow."

 

Les libéraux sont des alchimistes :D

 

 

Sans doute que je réfléchis trop (voilà ce qui arrive quand l'insomnie nous force à errer la nuit sur le net  :D ) mais je m'étais jadis ici même interrogé sur l'existence ou non d'un mur psychologique à la compréhension du libéralisme par une majorité de gens. Sans avoir besoin du MBTI ou autre, est-ce qu'une telle compréhension n'est pas accessible qu'à une certaine partie, minoritaire, de la population ? En effet, le libéralisme reposant sur un concept très global d'organisation évolutive des choses (qui communique à certains égards avec la théorie du chaos), il faut être en mesure soit de se représenter cet ordre abstrait au moins partiellement, soit de faire preuve d'une extrême humilité, mais pourquoi les gens le feraient s'ils ne comprennent pas en profondeur qu'il existe quelque chose de supérieur à tout ce qu'un seul homme pourrait décider unilatéralement (ie constructivisme) ? Hayek lui-même parlait de difficulté pour la plupart des gens à percevoir l'existence d'un tel système abstrait d'ordre spontané. Mis à la lumière de la psycho, n'est-ce pas une sorte d'expression du fait qu'il existe des N ayant des affinités avec l'abstrait et des S davantage portés sur le quotidien et ce qui les touche directement ?

 

Je ne pense pas qu'il y ait un mur psychologique. Personne aujourd'hui ne refuse le libéralisme sous prétexte que l'esclavagisme c'est cool ou qu'il préfère ne pas s'appartenir. Réciproquement, je ne pense pas que les libéraux aient un quelconque super-pouvoir pour voir les tenants et les aboutissants de l'organisation naturelle de la société (ie sans intervention). D'ailleurs, on peut très bien voir cette organisation via le prisme de la vie quotidienne, acceptant ainsi les S dans le cercle fermé des libéraux :D

 

C'est une question d'intérêt (encore). On choisit le point de vue que l'on a jugé le plus intéressant ; évidemment, quelqu'un a qui l'on n'a jamais présenté l'intérêt du "laisser faire" n'y pensera pas forcément tout seul (surtout quand il a été bercé depuis sa tendre enfance avec l'inverse). C'est pareil pour toutes les notions du libéralisme et, plus généralement, c'est pareil pour Tout. 

 

 

Evidemment, il y a des exceptions, sur liborg ou ailleurs, mais je raisonne à travers ce que l'on constate, en majorité. Le libéralisme peut d'ailleurs également être appréhendé d'un point de vue de S : les mains plus libres pour pouvoir faire davantage de choses concrètes, etc, mais cela se heurtera souvent à la crainte pour la plupart des gens de s'en remettre à quelque chose qu'ils ne conçoivent pas, qu'ils ne peuvent pas "palper", au delà d'eux-mêmes (les gens vont comprendre et même apprécier pour beaucoup le fait de pouvoir s'en remettre à eux-mêmes pour gérer leur vie mais ne vont pas pouvoir "palper" la fondation sur laquelle tout cela repose et ça leur fait peur). 

 

Tu généralises un peu trop je pense ou tu tires des conclusions hâtives. Ou c'est tout à fait possible que je ne comprenne pas ces gens (étant NTJ assumé). Je ne suis pas sûr que ça fasse si peur que ça ; la peur vient souvent de l'ignorance ou du sentiment d'impuissance vis à vis d'un phénomène. Avec un peu de recul, il n'y a ni ignorance ni impuissance (au contraire).

 

 

De facto, dans un monde où les NT sont minoritaires, est-ce que le libéralisme n'est pas une utopie ? 

Minoritaires certes, mais les NT dominent le monde.

La plupart des grands autocrates étaient NT. Des héros.

 

 

Benjamin Constant, ayant pressenti que chacun ne pouvait pas concevoir les mêmes choses tout en n'ayant pas l'humilité nécessaire pour le reconnaître, a tenté de mettre en évidence la nécessité de n'attribuer le pouvoir politique qu'à une partie de la population : les propriétaires. Mais, si on peut y trouver une certaine logique, il faut compter sur la nature humaine, et ce que celle-ci nous montre entraîne que le pouvoir politique confié aux propriétaires nous met à l'abri du socialisme mais n'empêchera pas la corruption ou tout ce qui dérive du capitalisme de connivence, si pas dans l'immédiat, au moins dans un avenir plus ou moins déviant du système mis en place, qui deviendra plus ou moins une cooptation, comme cela s'est toujours produit, sans parler d'une éventuelle révolution en provenance des non-propriétaires. Le pouvoir aux propriétaires n'est donc pas une solution. Le pouvoir aux NT alors ? Mais sur quelle base légale ? On voit bien que c'est encore moins réalisable ou justifiable. 

Waoooooow doucement. 

Le pouvoir est tout un autre débat là. Déjà, si un NT veut le pouvoir, il peut très bien l'obtenir comme un grand sans que quelqu'un décide que les NT soient des êtres supérieurs.

De plus, on peut très bien discuter de la légitimité de chacun à réclamer le pouvoir (sur qui, sur quoi ?), c'est ce que fait Constant, mais c'est beaucoup trop complexe pour sortir une conclusion comme ça. Mon avis est qu'il n'y a pas d'universalité à la question "qui ferait le meilleur chef ?", les facteurs locaux sont trop importants. Et quand bien même l'on se rend compte que ce sont des NT qui sont plus enclins à devenir des chefs, ce n'est pas une raison pour en faire une généralité :)

 

 

Je sais que je pars loin mais comme c'est souvent le cas, un seul élément me fait faire le lien entre tout le reste. La pensée libérale me paraît logique à tous points de vue, en soi, mais quand je mets en corrélation avec la psychologie humaine, je ne peux m'empêcher de ressentir une sorte de résignation, non pas pour changer d'opinion, mais pour me faire à l'idée que la probabilité qu'une société telle que nous la connaissons aujourd'hui devienne un jour libérale me semble proche d'epsilon, en raison d'une sorte de mur "biologique" entre nous et le reste des humains. J'ose dire "biologique" car j'ai lu des extraits d'une étude très intéressante (dont je serais hélas incapable de retrouver la source) mettant en corrélation les thèses de Jung avec l'analyse de taux de neurotransmetteurs tels que sérotonine, etc (où l'on voit notamment que les individus de type F ont un taux de séro plus faible que les T ; bon, après, l'oeuf ou la poule, je ne sais pas). Je ne porte pas de jugement sur la validité de tout cela, puisque je ne suis pas de ce milieu, mais que ce soit ça ou une autre raison, le fait est qu'il existe un mur, et si on veut que celui-ci tombe, il faudrait comprendre déjà de quoi est-il constitué, non pas pour s'immiscer dans la vie des gens, mais pour leur faire comprendre que nous avons le droit de vivre la nôtre. 

Arrête de penser à la place des autres. Tu verras, le mur va rétrécir :)

 

Encore une fois, question d'intérêt.

Si tu pars du principe que tes interlocuteurs ont naturellement un mur psychologie qui les empêche de te comprendre tu vas te focaliser sur ce mur, sans preuve absolue de son existence, et oublier totalement que tu parles à un être humain avec ses sentiments propres, ses pensées propres, sa propre psychologie. Un individu qui demandera un traitement personnel pour qu'il accepte tes arguments.

De là, supposons que ce mur existe. Ce mur est forcément différent pour chaque individu, dépendant de sa culture et, admettons que tes sources aient raison, de sa biologie. Tu vas donc faire des efforts pour détruire ce mur et, si ça marche, la personne en face va enfin écouter tes arguments (sans pour autant y adhérer, ce n'est pas la question).

 

Maintenant, admettons que ce mur n'existe pas, que les gens sont majoritairement logiques et qu'ils agissent par intérêt (court et long-terme). Tu vas t'adapter à la psychologie de la personne et tu vas chercher des arguments qui la touche. 

Y-a-t-il une différence avec ce que tu vas faire quand tu supposes qu'il y a un mur ? Non. Supposer l'existence de ce mur n'est pas bête en soit, elle est inintéressante. C'est juste une explication facile à un problème bien plus complexe.

 

 

A la relecture, je trouve que ce post est une caricature d'INTP, mais bon, j'assume  :D

 

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Non, ils font ce qu'ils veulent et c'est souvent badass.

Regle numero 1 : ne pas donner le pouvoir à quelqu'un qui en a envie. Encore plus à un NT qui pense avoir toujours raison.

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kd1j78.jpg

intj_norules.jpg

Sans avoir besoin du MBTI ou autre, est-ce qu'une telle compréhension n'est pas accessible qu'à une certaine partie, minoritaire, de la population ? En effet, le libéralisme reposant sur un concept très global d'organisation évolutive des choses (qui communique à certains égards avec la théorie du chaos), il faut être en mesure soit de se représenter cet ordre abstrait au moins partiellement, soit de faire preuve d'une extrême humilité, mais pourquoi les gens le feraient s'ils ne comprennent pas en profondeur qu'il existe quelque chose de supérieur à tout ce qu'un seul homme pourrait décider unilatéralement (ie constructivisme) ? Hayek lui-même parlait de difficulté pour la plupart des gens à percevoir l'existence d'un tel système abstrait d'ordre spontané.

C'est effectivement une grosse difficulté du libéralisme, mais ça concerne des tonnes de NT. On connait tous des ingés qui prennent la société pour une machine.

À côté de ça, un SJ peut être touché par la défense des organisations locales/traditionnelles face au constructivisme impersonnel et uniforme. Un NF peut être fasciné par l'idée de Catallaxie et voir l'harmonie fondamentale dans les relations sociales. Un SP peut constater qu'il sait mieux que personne ce qui est bon pour lui et commencer à voir les fonctionnaires comme des nuisibles.

 

Evidemment, il y a des exceptions, sur liborg ou ailleurs, mais je raisonne à travers ce que l'on constate, en majorité.

La majorité des gens n'ont aucune idée de ce qu'est le libéralisme, donc ils n'ont pas construit de représentation pour s'en accomoder. Là dessus les NT ont effectivement un avantage parce qu'ils construisent ce genre de représentations pour le fun.

 

Le pouvoir aux NT alors ?

Le pouvoir à personne, oui. On n'est pas des enfoirés de platoniciens.
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