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Quel(s) symbole(s) libéraux ?


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Je suis fan de ce symbole qui résume bien le but du libéralisme : la concorde, fruit de la libre coopération entre les individus.

For the record, j'ai bien utilisé le mot concorde et pas le mot amour. Pour moi, la concorde, c'est l'union des volontés entre des personnes. On est complètement dans la coopération volontaire défendue par les libéraux.

Ensuite, le symbole du coeur ne veut pas forcément signifier l'amour du prochain mais à mon sens, il signifie que les libéraux aiment la concorde, la coopération volontaire entre les personnes. De la même façon mais pour un mouvement politique différent, le symbole du groupe du Parti Populaire Européen est le suivant :

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Bien entendu, ce symbole signifie d'abord que le PPE aime l'UE, pas que le PPE aime l'amour.

Enfin, je crois qu'il y a un malentendu sur ce fil. Il est inutile de vouloir sortir de notre chapeau un symbole commun à tous les libéraux. Cette idée n'est pas sérieuse. L'objectif, c'est de faire un brainstorming pour énumérer/créer des symboles forts (notez le pluriel) capables de faire sens à de multiples segments de la population différents.

Un vieux urbain, un jeune rural, un partouzeur "de droite", un conservateur "de gauche", une ouvrière, un salarié dans les services… toutes ces cibles potentielles ne vont pas être attirées de la même façon par un symbole donné. Donc une diversité de symboles est nécessaire (et inévitable, et c'est tant mieux) et plus il y aura de compétition symbolique sur chaque segment, plus la chance de faire émerger un ou plusieurs symboles ultra-efficaces sera grande.

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Ce serait une coïncidence assez frappante mais après quelques recherches je n'arrive pas à le confirmer, aurais-je manqué une source ?

Je n'en trouve pas non plus, malheureusement… :icon_up:

Dans ma mémoire, il y avait une pile de bestioles géantes les unes sur les autres et en haut Atlas portant le monde. Mais mon intérêt pour ces choses-là date, je confond peut-être avec d'autres mythologies.

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J'avais pensé à un symbole très con : la fourmi libérale et travailleuse contre la cigale socialiste et hédoniste.

Tant qu'à s'inspirer de La Fontaine autant prendre une fable qui ne nous fera pas passer pour des chacals dont l'avarice est le moindre défaut et qui laisseraient joyeusement crever de faim un pauvre intermittent du spectacle.

Pas tout à fait au hasard, disons Le Lièvre et la Tortue.

Nous avons donc deux protagonistes d'une portée hautement symbolique. D'une part le Lièvre, chaud lapin notoire au passé sulfureux, ce qui ne l'empêche pas de continuer de sautiller à droite et à gauche, jouissant de la vie à fond et sans entraves, comptant sur son culot et une image sympathique auprès du jeune public pour faire passer ses écarts de conduite.

De l'autre côté du ring, la Tortue. La pauvre est littéralement écrasée par les préoccupations : c'est elle qui est responsable de toute sa maisonnée. Il ne lui viendrait pas à l'idée d'essayer de décoller du sol, ce serait le meilleur moyen pour finir coincée sur le dos à la merci de tous les prédateurs. Malgré cela, elle garde toujours son sang froid et profite de la vie à son rythme tranquille, sachant à quel point chaque pas dans la bonne direction est déterminant pour atteindre son objectif.

Et voilà que la Tortue de met en tête de défier le Lièvre, et dans ce qu'il considère comme son domaine réservé qui plus est ! Dans un premier temps il fait mine de ne pas avoir entendu malgré des oreilles qu'il est pourtant si fier de porter longues. Ensuite, il fait remarquer que s'opposer à lui est totalement délirant et qu'il vaudrait mieux que l'autre aille se faire soigner. Fort heureusement la Tortue arrive à ne pas se faire interner de force et son défi est finalement accepté.

Voyons maintenant comment se conduisent les deux adversaires : le Lièvre d'abord se retrouve immédiatement en prise avec des préoccupations parasites et une fierté mal placée. Il épuise son énergie en travaux annexes et non constructifs comme par exemple la création en grande pompe de la CAROTTES (Commission Administrative pour la Responsabilité, l'Ornithologie, la Taxe sur les Taxations Exceptionnelles et la Solidarité).

La Tortue se moque bien de ces brassements de vent, et elle ne dispose pas d'ailleurs de ressources suffisantes pour s'en préoccuper. Assumant ses fardeaux, elle accélère raisonnablement et utilise une stratégie judicieusement basée sur la constatation que la plus courte distance entre deux points est la ligne droite. La progression est difficile mais régulière car les efforts sont bien dosés et la résolution sincère. Elle finit par arriver à l'aboutissement de la tâche…

Et le Lièvre s'en aperçoit au dernier moment. Mis en danger, il perd alors son caractère fantasque mais agréable pour adopter un tout autre ton. Ses oreilles se rabattent, ses incisives proéminentes se font menaçantes, il attrape une carotte et se l'enfonce dans un endroit stratégique, s'autorisant ainsi au prix d'une automutilation sévère un grand bond en avant.

Fort heureusement c'est une histoire qui finit bien et nous savons comment. La Tortue retourne alors voir son rival qui se morfond à côté de son piédestal, assis sur un coussin, et lui tient à peu près ce langage : "Alors comme ça on est bien plus efficace que moi en théorie ? Mais ce que la théorie ne prévoit pas c'est que les Lièvres sont stupides et que les Tortues n'abandonnent jamais."

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Je vois qu'il y a un sens philosophique qui suppose des surhommes s'arrêtant miraculeusement d'eux même à la liberté d'autrui. A ce sens irréaliste, ma phrase est fausse. Au sens où tout le monde emploie le mot, elle est juste.

Des surhommes ?

L'individualisme c'est pas plutot lie au respect des droits individuels ? A la defense de l'individu face a "l'interet collectif" ?

Sinon moi j'aime bien le coeur aussi. Sans aller jusqu'a parler d'amour ca me fait penser a la paix et a l'harmonie dans les relations humaines, qui est pour moi un des objectif principaux du liberalisme.

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Je propose la poignée de main

qui signifie la coopération (la loi d'association de ricardo) volontaire et le contract.

et le maillet

symbole de justice et de force.

reste à agencer les deux

Ce qui donne deux mains en compote après un accident de bricolage.

Bonne base.

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Les bouddhistes adorent cette image, un groupe d'oies sauvages volant en V

En effet, il y a un roulement, et chacune se retrouve à un moment "en tête", avant de retourner se "reposer "à l'arrière…ça symbolise bien notre conception du rôle de leader…

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A mon avis un symbole est inutile parce que la propagande ne peut pas marcher pour le libéralisme ou pas bien.

Le risque de malentendus ou d'une publicité qui tourne plus vers l'anarcho-communisme est risqué.

Il y a des éléments faciles à transmettre, mais un système qui permet le capitalisme sauvage et de mauvaises conditions de vies à peu de chance d'être un jour très populaire.

Je pense que le seul moyen serait de convaincre les députés ou les ministres, de bien connaitre le système, savoir à qui on a affaire et de casser les pieds des socialistes avec la séparation des pouvoirs et tout ce qui pourrait limiter leurs actions légalement.

Le mieux serait d'avoir la parole au parlement autant que possible et avoir le plus d'arguments convaincants.

Un petit parti peut être utile, mais le plus important serait de garder les idées originelles le plus possible et ne pas chercher un nombre de sièges ou une coalition.

Du moment que quelqu'un représente le libéralisme avec de bons arguments chez les bonnes personnes ça suffit.

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Je pense que le seul moyen serait de convaincre les députés ou les ministres, de bien connaitre le système, savoir à qui on a affaire et de casser les pieds des socialistes avec la séparation des pouvoirs et tout ce qui pourrait limiter leurs actions légalement.

Le mieux serait d'avoir la parole au parlement autant que possible et avoir le plus d'arguments convaincants.

Vous pensez qu'il est possible de réussir à convaincre des députés d'un parti socialiste ? Ou encore la plupart de l'UMP ? De plus, il faut à mon avis d'abord une adhésion de la population à la propagande aux idées. Sinon, aux prochaines élections… C'est même inimaginable dans un pays comme la Suisse avec le droit de référendum. En France par contre, cela doit être plus facile.

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Rectification.

Il y a deux manières d'améliorer les choses.

-Faire évolué les mentalités (grâce à de la propagande, symboles, etc,…).

-Se servir de l'état contre l'état.

La première solution est la plus efficace et indispensable pour l'anarcho-capitalisme, mais est extrêmement difficile.

La deuxième peut marcher, mais il y a peut-être des risques à long terme.

Toutefois la deuxième solution peut améliorer les mentalités avec le temps.

Bien sûr le plus facile serait de faire ça dans un pays déjà tourner vers le libéralisme.

C'est difficile de savoir quoi faire. :icon_up:

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L'individualisme n'est en rien synonyme de libéralisme.

Sans parler de synonyme strict, les deux notions sont quand même assez proches, à tel point que Baudin avait proposé de substituer "individualisme" à "libéralisme" au colloque Walter Lippman. On ne lui aurait refusé qu'au motif de favoriser la distinction entre libéralisme politique et économique (distinction dont je t'ai déjà vu réfuter la pertinence).

Et même sans l'argument d'autorité, je vois pas vraiment comment on peut nier que l'individualisme (au moins l'individualisme méthodologique) est au moins aussi central dans le libéralisme que la coopération symbolisée par une poignée de main (que je n'attaquais même pas btw, j'aimais bien l'idée, c'est juste graphiquement que le rapprochement avec le logo du PS m'est venu).

Un pur individualiste fait le meilleur socialiste puisqu'il ne voit aucune objection à ce qu'on prenne de force l'argent à son prochain pour le lui donner à lui.
Je vois qu'il y a un sens philosophique qui suppose des surhommes s'arrêtant miraculeusement d'eux même à la liberté d'autrui. A ce sens irréaliste, ma phrase est fausse. Au sens où tout le monde emploie le mot, elle est juste.

Au sens dévoyé Ok je veux bien, mais là on est entre libéraux, on rencontre le mot employé dans son sens original quasiment toutes les trois pages, sur Internet comme dans la littérature sur le sujet.

Pour résumer, l'antonyme d'individualisme, c'est collectivisme

Perso j'aurais plutôt dit que le contraire d'individualisme c'est holisme, considérer l'ensemble (ses "droits", ses propriétés, ses intérêts, etc.) au lieu de l'individu.

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Sans parler de synonyme strict, les deux notions sont quand même assez proches…

Bien sûr qu'elles sont proches : le libéralisme se réfère à une limitation du pouvoir de l'État sur les individus. L'individualisme est un terme de l'équation du libéralisme, si l'on peut dire. Mais le libéralisme ne se résume nullement à l'individualisme, ni ne prend sa source dans l'individualisme. (Rand ! Ta gueule !)

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Votre joli mot, quand on essaie de voir ce qu'il contient, il commence à ressembler salement au "durable" des gauchistes : un fourre tout auquel chacun donne le sens qui lui convient mais qui se résume à "ce qui est bien".

Individualism and society

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This section does not cite any references or sources.

Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed. (August 2009)

An individualist enters into society to further his or her own interests, or at least demands the right to serve his or her own interests, without taking the interests of society into consideration (an individualist need not be an egoist). The individualist does not lend credence to any philosophy that requires the sacrifice of the self-interest of the individual for any higher social causes. Jean-Jacques Rousseau would argue, however, that his concept of "general will" in the "social contract" is not the simple collection of individual wills and precisely furthers the interests of the individual (the constraint of law itself would be beneficial for the individual, as the lack of respect for the law necessarily entails, in Rousseau's eyes, a form of ignorance and submission to one's passions instead of the preferred autonomy of reason).[citation needed]

Societies and groups can differ, in the extent to which they are based upon predominantly "self-regarding" (individualistic, and arguably self-interested) rather than "other-regarding" (group-oriented, and group, or society-minded) behavior. Ruth Benedict argued that there is also a distinction, relevant in this context, between "guilt" societies (e.g., medieval Europe) with an "internal reference standard", and "shame" societies (e.g., Japan, "bringing shame upon one's ancestors") with an "external reference standard", where people look to their peers for feedback on whether an action is "acceptable" or not (also known as "group-think").

The extent to which society, or groups are "individualistic" can vary from time to time, and from country to country. For example, Japanese society is more group-oriented (e.g., decisions tend to be taken by consensus among groups, rather than by individuals), and it has been argued that "personalities are less developed" (than is usual in the West). The United States is usually thought of as being at the individualistic end of the spectrum, whereas European societies are more inclined to believe in "public-spiritedness", state "socialistic" spending, and in "public" initiatives.[citation needed]

John Kenneth Galbraith made a classic distinction between "private affluence and public squalor" in the USA, and private squalor and public affluence in, for example, Europe, and there is a correlation between individualism and degrees of public sector intervention and taxation.

Individualism is often contrasted with either totalitarianism or collectivism, but in fact there is a spectrum of behaviors ranging at the societal level from highly individualistic societies through mixed societies (a term the UK has used in the post-World War II period) to collectivist. Also, many collectivists (particularly supporters of collectivist anarchism or libertarian socialism) point to the enormous differences between liberty-minded collectivism and totalitarian practices.

Individualism, sometimes closely associated with certain variants of individualist anarchism, libertarianism or classical liberalism, typically takes it for granted that individuals know best and that public authority or society has the right to interfere in the person's decision-making process only when a very compelling need to do so arises (and maybe not even in those circumstances). This type of argument is often observed in relation to policy debates regarding regulation of industries, as well as in relation to personal choice of lifestyle.

http://en.wikipedia.org/wiki/Individualism

C'est quand même chargé en fantasme ado d'échapper à la contrainte du groupe, qui semble la motivation "libérale" de pas mal d'intervenants. Je ne vois rien dans cet extrait qui entame ma défiance.

Au moins l'acceptation courante du mot contient elle un sens compréhensible. Et ma constatation personnelle est que les gens sont plus individualistes dans les sociétés plus socialisantes telle la France, que dans les pays ou l'esprit d'entreprise et le respect du commerce sont plus fort.

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J'avais pensé à un symbole très con : la fourmi libérale et travailleuse contre la cigale socialiste et hédoniste.

C'est effectivement très con. Libéral n'est pas synonyme de "travailleur" et socialiste n'est pas synonyme de "hédoniste", on pourrait très bien faire une fable qui montre le contraire. (La fourmi socialiste travailleuse pour le Gosplan et la cigale libérale hédoniste qui vit comme il lui entend sans se soucier de ce que dicte les lois).

Quitte à prendre une fable de La Fontaine, Le Loup et le Chien convient bien mieux. Le loup libéral qui préfère vivre libre et précaire par rapport au chien socialiste qui se vautre dans la servitude d'un assistanat confortable.

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Invité jabial
Je dirais plutôt que les gens sont plus égoïstes dans les sociétés socialistes.

Comme tu sais, je préfère dire égocentriques :icon_up: Je suis égoïste et fier de l'être, et je ne me prend pas pour le centre du monde.

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C'est quand même chargé en fantasme ado d'échapper à la contrainte du groupe, qui semble la motivation "libérale" de pas mal d'intervenants. Je ne vois rien dans cet extrait qui entame ma défiance.

La reference aux "surhommes", les "fantasmes d'ado", et bien sur le grand classique "c'est un truc de socialiste", tu t'enfonce sur ce sujet.

Tu a souvent conseille a des intervenants d'admettre qu'ils avaient ecrit une betise, en insistant sur le fait que ce n'etait pas deshonorant. Le moment est venu de montrer l'exemple.

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Je propose la bite, symbole de droiture, de puissance et de pénétration (de nos idées, naturellement)…

…et les couilles, symboles de la fertilité de ces idées, de prospérité mais aussi de sensibilité.

Reste à agencer les deux. :icon_up:

Je vois pas trés bien ce que ça donne ?

Tu ne voudrais pas nous fournir une image pour illustrer ?

oiseaux-migrateurs.jpg

Je prend

avec 3 oiseaux stylisé ça fera un bon symbole.

Maintenant que j'y repense on avait travaillé ça pour le PLD.

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