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Carte musique jeunes


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  • 9 months later...

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La Carte musique, après plusieurs mois de retard, a finalement été lancée, jeudi 28 octobre. Cette dernière permet à un million de jeunes âgés de 12 à 25 ans de télécharger légalement à moitié prix de la musique sur Internet, dans la limite de 25 euros par an, sur douze plates-formes. Pour en bénéficier, il suffit de s'inscrire sur le site officiel, de choisir parmi les offres (le panachage est possible), et de récupérer un code d'identification. Mais de nombreuses plates-formes proposent des remises supplémentaires ou des avantages rendant l'offre peu lisible. Et le volume final de musique pouvant être téléchargé avec 25 euros va quasiment du simple au triple.

(…)

:doigt::mrgreen:

Le lancement de la Carte musique a permis également de révéler plusieurs couacs dans son fonctionnement. Un lecteur de Numerama a ainsi démontré, captures d'écran à l'appui, que la Carte musique permettait de piocher dans tout le catalogue d'iTunes, et pas uniquement dans la musique. Il est donc possible d'utiliser la Carte musique pour remplir son iPhone ou iPad d'applications, de jeux ou de séries à moitié prix, ce qui rend l'offre, jusque-là moyennement intéressante, très attractive.

Interrogé à ce sujet lors d'une conférence de presse, le ministère de la culture a expliqué qu'un accord a été négocié avec Apple : si ce dernier ne trie pas les contenus qu'il sera possible de s'offrir avec la Carte musique, l'Etat ne subventionnera pas les achats hors-musique effectués sur iTunes, rapporte Electron libre. Chaque plate-forme doit en effet remettre un rapport détaillé des achats effectués chez eux avec la Carte musique pour obtenir ses subventions.

De nombreuses autres failles du dispositif ont été mises au jour. Le dispositif Carte musique ne contrôle ainsi pas l'âge réel des internautes, ces derniers se contentant d'une déclaration sur l'honneur. Le site précise que les plates-formes de téléchargement pourront opérer des contrôles, mais selon le Figaro.fr, "plusieurs fournisseurs nous ont indiqué qu'ils n'effectueront absolument aucun contrôle sur l'âge". Les plus de 25 ans peuvent donc profiter de l'offre.

Autre faille découverte par ZDNet, la possibilité pour une même personne d'obtenir plusieurs cartes en utilisant plusieurs adresses e-mail, les données personnelles n'étant pas vérifiées. "Cette fraude peut être masquée grâce à l'utilisation d'un proxy basé à l'étranger. Il serait dès lors plus complexe en cas d'enquête par un service de police d'identifier l'auteur des fraudes caché derrière son seul e-mail", précise le site, qui craint que ces failles ne permettent à certaines plates-formes d'obtenir des subventions (jusqu'à 5 millions d'euros par an) en créant des clients fictifs. (…)

http://www.lemonde.fr/technologies/article…770_651865.html

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Sans se rendre compte que cela va artificiellement tirer les prix vers le haut.

règlementation aberrante, rapports à fournir en vue de subventions, clientélisme, impossibilité de contrôle et effets pervers divers et variés, plus ministère qui ne sert à rien et se mêle de ce qui ne le regarde pas: on reste dans la norme des politiques gouvernementales françaises, business as usual.

je rappelle là comme ça que le budget du ministère de la Culture, auquel on doit d'autres machins coûteux et inefficaces comme Hadopi ou l'enterrement de pans entiers de la culture française, est supérieur à celui de la Justice.

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  • 2 weeks later...
Invité rogermila

Un sondage intéressant qui montre qu'une majorité voudrait que la gratuité des produits culturels sur internet soit assurée grace à des financements de l'Etat.

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Selon une enquête réalisée par l'institut BVA et Orange, les Français pensent à une large majorité que les nouvelles technologies démocratisent l'accès à la culture.

Mais 44 % d'entre eux affirment n'être prêts à payer pour « aucun contenu culturel sur le net

Pour sept Français sur dix, soit 74 %, les NTIC (internet, téléphone mobile, MP3 …) ont favorisé « de manière importante leur accès à la culture .

Les films et la musique sont les deux biens pour lesquels les sondés sont les plus nombreux à accepter de mettre la main à la poche, mais dans des proportions relativement faibles : 27 % pour les premiers, 26 % pour les seconds.

En revanche seuls 19 % des interviewés sont prêts à payer pour un livre sur internet, 14 % pour la presse, 12 % pour les jeux vidéos et le pourcentage de français prêts à dépenser de l'argent tombe 8 % pour l'achat de séries télé.

Pour plus de six français sur dix, la réponse est claire : c'est une mission qui revient à l'Etat et aux collectivités locales. Cette réponse est majoritairement celle tant des sympathisants de droite (57 %) que de ceux de gauche.

Un quart des sondés estime toutefois que ce rôle de financeur devrait être partagé par l'Etat et les entreprises.

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteur…ur-internet.htm

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Pour plus de six français sur dix, la réponse est claire : c'est une mission qui revient à l'Etat et aux collectivités locales. Cette réponse est majoritairement celle tant des sympathisants de droite (57 %) que de ceux de gauche.

Un quart des sondés estime toutefois que ce rôle de financeur devrait être partagé par l'Etat et les entreprises

Pays de moutons. Franchement les libéraux ont du pain sur la planche pour bousculer tout ça.

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je rappelle là comme ça que le budget du ministère de la Culture, auquel on doit d'autres machins coûteux et inefficaces comme Hadopi ou l'enterrement de pans entiers de la culture française, est supérieur à celui de la Justice.

Il me semble que le budget de la Justice est au moins le double de celui de la Culture.

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Pas cette année. Justice : 4 M€ ; culture : 7.5…

il est important que l'effort de l'Etat afin d'enterrer durablement la culture française ne subisse pas de ralentissement. Sans compter l'impact économique positif chez les traiteurs et cavistes (et dans un cas bien particulier, les fournisseurs asiatiques d'escorts masculins prépubaires).

Que sont à côté de ça cette justice aléatoire qui prend des plombes, et ces scellés des affaires criminelles entassés dans des caves humides qui disparaissent bouffés par les rats ?

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Pour 2011, en fait, je trouve 7.18 Milliards pour la justice, et donc 7.5 pour la Culture ?

de toute façon, qu'il y ait un ministère de la Culture est en soi une aberration aux relents totalitaires. Que son budget soit supérieur à celui de la Justice, c'est juste la cerise sur le gâteau.

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Pour 2011, en fait, je trouve 7.18 Milliards pour la justice, et donc 7.5 pour la Culture ?

C'est bien 7.5 pour la culture (lire le communiqué du gvt à ce sujet). Pour la justice, c'est possible, j'en étais resté à 4 mais tout évolue si vite de nos jours. Si tu as une source récente (communiqué du ministère ?), je veux bien.

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Pour 2011, en fait, je trouve 7.18 Milliards pour la justice, et donc 7.5 pour la Culture ?

Sans oublier les milliards déversés pour la culture à tous les échelons de l'administration française : de la mairie au Conseil Régional, cela fait vraiment un bon paquet de pognon.

Et crois-moi, ce chiffre est colossal : si tu prends quelques collectivités (conseil régional Ile de France et rhone alpes, conseil généraux 92 et 69, ville de paris), pour te donner une idée, sur 1,7 milliards de subventions, au moins 140 millions sont destinés à la culture (salles de spectacles, compagnies artistiques, centres culturels, etc.)

Cela fait 8% du budget de ces collectivités, ce qui est colossal quand tu connais la part, majoritaire, du social et de la formation dans ces budgets.

Sur l'ensemble des collectivités de France, tu peux rajouter facilement 4 ou 5 milliards, sans parler des budgets de fonds européens.

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Si on dépensait cette argent dans la justice à la place, on aurait moins de clowns et de mimes, mais nettement plus d'avocats, de juges, de prisons en bon état, et de matériel et de logiciels pour gérer tout le bazar, ce qui donnerait des procédures plus courtes et une efficacité bien meilleure dans le suivi des suites (application des peines, contexte, etc…)

Mais voilà : les socialauds ont tout misé sur les clowns.

C'est ce qu'ils maîtrisent le mieux, aussi, faut dire.

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Je veux bien un monde sans clowns mais sans bibliothèque ça m'emmerderait.

Prenons le cas de Paris : budget de 47 millions, pour 300 000 inscrits, soit un budget de 156€ par personne et par an.

On peut imaginer que des bibliothèques privées développeraient suffisamment de services pour ramener du chiffre d'affaire (soirées cinéma, expositions, partenariats avec des éditeurs, etc.) et augmenter la fréquentation pour baisser la cotisation annuelle.

Si on regarde le coût d'une inscription annuelle dans une salle de sport, avec le nombre de gens qui n'amortissent jamais leur investissement (il faut y aller au moins trois fois par mois pour cela je crois), ou les cartes de cinéma illimitée dans le même cas, c'est largement faisable, et si ça se trouve c'est un bon business en fait.

Chitah, une foi immodérée dans le business. :icon_up:

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Je veux bien un monde sans clowns mais sans bibliothèque ça m'emmerderait.

T'inquiète : vu ce que coûte 10 clowns, y'a pas besoin de sabrer beaucoup dans les armées de saltimbanques pour sauver des bibliothèques.

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ce qui est colossal quand tu connais la part, majoritaire, du social et de la formation dans ces budgets.

pour une redoutable efficacité: chômage de masse et dernier pays européen en matière de formation continue, avec en plus l'illettrisme qui augmente drastiquement et la classe moyenne en voie de paupérisation.

Au fond, c'est comme pour la culture: dans les domaines subventionnés, c'est waterloo morne plaine. Avec une bonne dose de ridicule et de petits fours.

L'Etat est un alchimiste: il prend l'argent et le transforme en bouse.

Là on aura droit aux clowns pas drôles qui viendront nous faire chier quand on fumera une clope dehors, avec toujours le risque de se faire planter et tabasser à mort pour ne pas avoir donné une clope à une racaille de passage.

Moi je me demande pourquoi ils n'envoient pas les clowns dans les banlieues difficiles, genre ils se pointeraient quand un chauffeur de bus se ferait casser la gueule, ou quand un pompier se fait tirer dessus. Ils sortiraient des blagues pour détendre l'atmosphère. Là, les racailles comprendraient qu'elles sont vraiment dans un pays de dingues au-delà de ce qui est humain, et elles se barreraient de l'autre côté de la méditerranée. Comme avant, elles auront expliqué la vie au personnel des régies municipales du rire citoyen, on sera débarrassé et des clowns et des racailles, ce qui rendra le pays un peu plus vivable.

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Je veux bien un monde sans clowns mais sans bibliothèque ça m'emmerderait.

Heu, les bibliothèques privées ça existe, c'est vraiment une des premières choses qui pourraient parfaitement exister sans l'Etat, ne te fais aucun souci.

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