Aller au contenu

Se préparer au pire


Messages recommandés

L'appendicite pourquoi pas (certains explorateurs le font en préventif quand ils partent pour des expé loin de tout) mais avoir besoin de son produit pour lentille ou de lunettes si on a -7 en myopie par oeil ça fait vite une différence (quand je dis vite c'est en termes d'heures/journées de survie après le meltdown). A mon avis c'est un ou deux ordres de grandeurs plus important que d'avoir une kalashnikov dans le placard avec 4000 munitions.

Si on s'attend à un vrai meltdown la seule solution c'est la bonne paire de pompes, le sac bien fait, les cartes de la region. Le reste c'est du pipo ou alors faut monter un clan : famille, quartier, bout de rue je ne sais pas mais seul c'est perdu à court terme quel que soit le niveau d'armement, de stock ou de préparation. Pour ça je pense qu'une arme de défense personelle est suffisante : un kukri, un wakizashi ou une machette à la con suffisent comme arme blanche (pas besoin d'une épée de chevalier) et pour rester dans le cadre des législations diverses une arme à feu type chasse ou poudre noire (un remington .36 par exemple). Si ça doit être utile ça ne le sera que dans le cadre d'un groupe.

J'ajouterais quelques tablettes d'amphétamine dans le get-away bag .

Lien vers le commentaire

L'appendicite pourquoi pas (certains explorateurs le font en préventif quand ils partent pour des expé loin de tout) mais avoir besoin de son produit pour lentille ou de lunettes si on a -7 en myopie par oeil ça fait vite une différence (quand je dis vite c'est en termes d'heures/journées de survie après le meltdown). A mon avis c'est un ou deux ordres de grandeurs plus important que d'avoir une kalashnikov dans le placard avec 4000 munitions.

Si on s'attend à un vrai meltdown la seule solution c'est la bonne paire de pompes, le sac bien fait, les cartes de la region. Le reste c'est du pipo ou alors faut monter un clan : famille, quartier, bout de rue je ne sais pas mais seul c'est perdu à court terme quel que soit le niveau d'armement, de stock ou de préparation. Pour ça je pense qu'une arme de défense personelle est suffisante : un kukri, un wakizashi ou une machette à la con suffisent comme arme blanche (pas besoin d'une épée de chevalier) et pour rester dans le cadre des législations diverses une arme à feu type chasse ou poudre noire (un remington .36 par exemple). Si ça doit être utile ça ne le sera que dans le cadre d'un groupe.

J'ajouterais quelques tablettes d'amphétamine dans le get-away bag .

Je me suis déjà fait cette réflexion un paquet fois vu que je suis très myope. Dans un monde de chasseurs, je serais complètement inutile. Par contre, pour ceux ne pouvant pas se faire opérer, l'achat d'une paire de lunettes pour le sport peut aider.

Lien vers le commentaire

Sans eau potable, strictement rien n'a d'intérêt. J'imagine que c'est ça que tu voulais dire.

Ce que je voulais dire surtout c'est qu'en cas de diarrhées, ce n'est pas le Smecta qui sauve la vie.

Lien vers le commentaire

Peut-être que la Surefire peut "pousser" plus sa lampe que la Fenix pour produire une lumière plus forte ?

Meilleure optique, meilleur réflecteur, meilleure source lumineuse, plus de puissance avec sa pile cr123a, ça expliquerait le coût supérieur.

Tiens, je viens de me rendre compte que je peux avoir des fenrir f300 à 40euros mais je ne connais pas cette marque. Des avis?

Lien vers le commentaire

Je vois beaucoup de solutions individuelles et peu en coordination, coopération et organisation, alors que les vraies priorités sont l'inverse.

Sur un forum reliant les gens épars de centaines de km, ce n'est pas étonnant.
Lien vers le commentaire
12 packs de 6 x 1,5l d'eau pour 2 personnes (et un chat): 2 semaines.

Un chat : un petit repas pour deux personnes.

Je vois beaucoup de solutions individuelles et peu en coordination, coopération et organisation, alors que les vraies priorités sont l'inverse.

Rétablir aussi vite que possible la division du travail. Bien vu.

Lien vers le commentaire

En réfléchissant au sujet plus sérieusement je pense que le coup du stockage est assez annexe. Si on ne trouve pas de solution correcte pour la nourriture et l'eau en moins d'une semaine ou deux c'est que c'est très très grave et qu'il aurait fallu partir La question de fond est donc de savoir quand il faut partir et comment le faire.

J'ai dans ma vie connu plusieurs personnes qui ont eu à vivre cela pour diverses raisons : économiques - Argentine des années 2000, guerre - Géorgie , génocide en cours - départ de l'europe (la Pologne) vers l'Argentine. Bref j'ai pu toucher du doigt que ce n'est pas juste un délire, des meltdown ça arrive pour de vrai. La vraie solution c'est de partir avant que ce ne soit plus possible.

Si le départ est impossible le plus important est ce qui est dans ma signature c'est ce que vous êtes et avez sur vous qui constitue votre seule richesse : votre santé, vos capacités et connaissances (savoir vivre dans la forêt, vider un lapin, pêcher, réparer des trucs, etc.) passent des années lumières avant n'importe quel stock de n'importe quoi. On ne peut pas vous prendre vos connaissances (ou alors le problème de la survie ne se pose plus) et vous ne pouvez pas non plus stocker le fait que votre corps soit en forme physiquement (endurant etc.). Ensuite vient le groupe : seul sur le moyen terme c'est même pas envisageable. Enfin en dernier comme cerise sur le gâteau on peut penser au stock de quelque chose.

Il faut surtout se connaître et savoir ce dont on est capable : un diabétique insulino-dépendant ne peut pas avoir les mêmes plans qu'une personne habituée à vivre dans la nature ou d'un expert en combat. Une personne isolée n'aura pas les mêmes objectifs qu'une autre ayant une famille importante etc.

  • Post de référence 1
Lien vers le commentaire

c'est ce que vous êtes et avez sur vous qui constitue votre seule richesse : votre santé, vos capacités et connaissances (savoir vivre dans la forêt, vider un lapin, pêcher, réparer des trucs, etc.) passent des années lumières avant n'importe quel stock de n'importe quoi.

Je pense pas qu'on puisse dire ça. Savoir vivre en foret ça ne sert absolument a rien quand on est en ville, par contre stocker de l'eau et de la bouffe c'est clairement très utile.

Et puis on peut avoir autre chose a faire que d'apprendre a vivre en foret.

De plus si personne vit dans la foret il y a une raison, avoir un endroit ou vivre a la campagne me semble déjà beaucoup plus réaliste.

Lien vers le commentaire
De plus si personne vit dans la foret il y a une raison

Les tiques sont une vraie saloperie.

Je vois beaucoup de solutions individuelles et peu en coordination, coopération et organisation, alors que les vraies priorités sont l'inverse.

C'est d'autant plus étranges que les libéraux sont connus pour être les plus attentifs aux modes d'organisation spontanés. Mon premier réflèxe en cas de problème, serait plutôt de rejoindre ma famille ou ma belle-famille. Ils ont bien su se démerder au milieu des bombardements alliés et durant bataille de Normandie. Je pense qu'ils me seront de meilleur conseil que des survivalistes angoissés. Bref…

Lien vers le commentaire

Je pense pas qu'on puisse dire ça. Savoir vivre en foret ça ne sert absolument a rien quand on est en ville, par contre stocker de l'eau et de la bouffe c'est clairement très utile.

Et puis on peut avoir autre chose a faire que d'apprendre a vivre en foret.

De plus si personne vit dans la foret il y a une raison, avoir un endroit ou vivre a la campagne me semble déjà beaucoup plus réaliste.

L'objectif n'est pas, et n'a jamais été, de vivre dans la forêt mais de se barrer de l'endroit oú ça merde. Si c'est en classe éco dans un avion tant mieux. Si tu dois le faire à pied sans passer par les routes et les postes frontières ça sera utile.

D'autre part c'etait un exemple : ce qui compte vraiment c'est ce que tu sais faire de tes mains avec quelques outils. Soit ça te sert directement soit comme manière d'échanger. La caractéristique du meltdown est que c'est justement la coopération sociale qui disparait, celle qui permet de déléguer 99,99% de ce que tu ne sais pas faire et qui te permet de te spécialiser dans le 0,01% que tu maitrises, d'en tirer des revenus et ensuite d'en faire ce que tu veux. Si au lieu de 0,01% tu arrives à plus ou moins 0,5% c'est ça qui fera la différence dans un moment ou pour vivre il ne suffit plus de dégainer une carte bleue dans un magasin.

Lien vers le commentaire

En réfléchissant au sujet plus sérieusement je pense que le coup du stockage est assez annexe. Si on ne trouve pas de solution correcte pour la nourriture et l'eau en moins d'une semaine ou deux c'est que c'est très très grave et qu'il aurait fallu partir La question de fond est donc de savoir quand il faut partir et comment le faire.

Je plussoie, mais je pense que c'est le type de décision le plus difficile à prendre. Quitter tout ce qu'on a pour un endroit hypothétique où l'on a rien.

Je pense que dans l'incertitude, la plupart des gens restent. Il y a aussi la question des moyens de se barrer.

Lien vers le commentaire

Je crois surtout qu'il y a une très grosse prime à celui qui est prêt à se barrer le premier. Autrement dit, l'indécision coûte fort cher, et se voiler la face dans ce genre de situation en croyant que "ça ira mieux demain" est bien plus porteur de conséquence néfaste que l'inverse.

Lien vers le commentaire

J'ai vu plus haut dans le fil qu'on ne pouvait pas acheter d'antibiotiques sans ordonnance. C'est le cas aussi des sulfamides ?

(Parce que les sulfamides sont plus anciens que la pénicilline, étaient utilisés pendant la seconde guerre - notamment par les Marines US sous forme de poudre, ça tient beaucoup mieux le transport/stockage qu'une forme liquide), et si on est au courant des réactions cutanées qui peuvent apparaitre, c'est efficace comme antimicrobien et antibactérien.

Lien vers le commentaire

Je me suis déjà fait cette réflexion un paquet fois vu que je suis très myope. Dans un monde de chasseurs, je serais complètement inutile. Par contre, pour ceux ne pouvant pas se faire opérer, l'achat d'une paire de lunettes pour le sport peut aider.

Il y a peu, j'ai acheté les lunettes de protection de l'armée UK, avec l'insert qui permet de mettre des verres correcteurs.

C'est très pratique, car ce sont les verres externes sont interchangeables: fumé, jaune pour améliorer les contrastes (pour le tir), ou simple verre transparent pour la protection. Donc cela me sert autant de lunette de soleil que de lunette pour le bricolage. Par contre, c'est un look très "tactical" . Si ça t'intéresse, je peux retrouver les références

Pour l'évacuation, c'est toujours le problème: quand partir ?

Trop tôt, c'est risquer de perdre son job et ses réserves pour une fausse alerte (combien de fois j'ai entendu sur les réseaux une "alerte grave").

Trop tard, c'est risquer de se retrouver coincer par les bouchons ou barrages (New Orlean).

Pas vraiment de solution, sinon miser sur un maximum de préparation au domicile, plusieurs points de chutes, et plusieurs moyen d'évacuations. Après, la bonne décision repose sur une bonne dose d'info, de chance, et de courage…

Les confiscations sont un risque, même au US ils ont confisqué des armes après Katrina (et bien sûr, pas aux assaillants)

Cela vaut quand même le coup d'avoir du "déclaré", mais se garder un backup avec ce qui est non déclarable :

- le 12 en juxta ou même monocoup si acheté officiellement avant le 11 dec 2011

- la poudre noire (en reproduction "6 coups", ou même en version moderne à verrou monocoup).

L'arbalète, c'est quand même très limite, surtout en milieu urbain. Je préfère un baikal monocoup à 150€ que n'importe quelle arbalète. Surtout que le 12 permet d'utiliser un grand nombre de munitions suivant ce que l'on veut faire (du gom-cogne au armor piercing, en passant par le 9 ballettes et la fusée éclairante…). Il y a même moyen de trouver des insert qui permettent de tirer du 22lr ou du 9mm dans un 12/70 à canon lisse…

Lien vers le commentaire

Pour l'évacuation, c'est toujours le problème: quand partir ?

Trop tôt, c'est risquer de perdre son job et ses réserves pour une fausse alerte (combien de fois j'ai entendu sur les réseaux une "alerte grave").

Trop tard, c'est risquer de se retrouver coincer par les bouchons ou barrages (New Orlean).

Pas vraiment de solution, sinon miser sur un maximum de préparation au domicile, plusieurs points de chutes, et plusieurs moyen d'évacuations. Après, la bonne décision repose sur une bonne dose d'info, de chance, et de courage…

C'est la question principale. Soit la situation est exceptionnelle et imprévisible à l'horizon de quelques semaines disons (Fukushima, Katrina, problèmes liés aux catastrophes naturelles) et là le truc est de tenir bon quelques jours et ensuite de se déplacer. Là c'est le mode de vie qui va jouer : en gros connaitre plus de choses (ça va d'avoir son permis de conduire, à faire de la marche) offre plus de choix. Sachant que si le déplacement par sa propre puissance (disons vtt ou marche) est impossible alors c'est qu'on est vraiment bien profond dedans (trop de contrôle militaire ou conditions vraiment impossibles) : c'est typique de ce qui peut se passer en montagne on peut rester bloqué quelques jours à cause du temps mais ça durera pas des mois, après on peut toujours se déplacer.

Si c'est parce que la condition politique merdoie de plus en plus (typiquement fin des années 30 en allemagne/pologne/etc.) le problème est du type de celui de la grenouille dans la casserole où le feu augmente doucement. La propension à penser que ça ira mieux demain est également forte comme le faisait remarquer h16. Pour y remédier il faut se fixer des limites pré-évènements et ne pas changer son point de vue sur ces points de repères. C'est très personnel et dépendant de ce dont on craint : ça peut aller du moment où l'Etat impose une carte d'identité, ferme les frontières, la constitution change suite à des mouvements (type reichstag), etc.

Enfin, on peut partir "à moitié". Par exemple je connais quelqu'un qui était d'Argentine et qui à passé une partie de son enfance au Brésil à cause des généraux. Son père faisait des aller-retours pour continuer à travailler a Buenos-Aires (et avec ses grands parents qui venaient de Pologne et elle qui est revenue en europe ça fait que chacune des générations de sa famille a du bouger à un moment donné, et pas pour faire du tourisme : certains n'ont vraiment pas de chance).

Les confiscations sont un risque, même au US ils ont confisqué des armes après Katrina (et bien sûr, pas aux assaillants)

Oui d'ailleurs c'est marrant sur ce fil, avec l'idée de stocker, on retrouve la même logique que ceux qui pensent qu'il faut prendre l'argent où il est chez les riches sans se rendre compte que ce qui est primordial est la création de richesse. C'est un problème éco presque comme un autre (presque car les implications émotionnelles sont incomparables) : ce qui prime c'est le flux de ce que vous arriverez à produire dans une certaine condition, quitte à partir d'un capital matériel quasi nul. La conclusion : c'est le capital non matériel (ce qui est dans votre tête, dans vos mains, votre corps) qui doit être privilégié. Réduire les dépendances matérielles (par exemple les lunettes/opération mais ça peut être le stock d'insuline si possible : bref ce sans quoi vous ne pouvez pas biologiquement vivre) liées à ce capital est la première des priorités.

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...