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Profession de foi d'un député libéral


JackieV

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Qu'est-ce qu'a à voir la "morale" dans un système d'organisation représentatif ?

Un argument à opposer à ceux qui croient en la légitimité de la démocratie qui ne soit pas : c'est bien parce qu'à la fin ya plus d'Etat? Peut-être qu'il n'y en a pas après tout.

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L'expérience historique du 19e siècle ne montre rien de cela.

Pourquoi un mec qui a déjà un salaire en étant fonctionnaire irait se faire cher à faire de la politique pour rien ?

Pour le pouvoir bien sur. ça aussi c'est évident.

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Un argument à opposer à ceux qui croient en la légitimité de la démocratie qui ne soit pas…

Entendons-nous bien : ta "profession de foi" prend pour cadre un régime démocratique, ma proposition d'éliminer la rémunération des élus, également.

Donc, dans cet exercice de style, je ne conteste pas la démocratie, j'indique seulement quelle serait la meilleure manière, la plus simple, directe et la moins onéreuse pour faire en sorte qu'un système démocratique ne signifie pas systématiquement une oppression grandissante de l'État, comme on l'a vécu depuis la fin de la Première Guerre mondiale.

Pour le pouvoir bien sur. ça aussi c'est évident.

Quel pouvoir ? Quel pouvoir a un député ?

Ce que tu dis n'a rien d'évident puisque les fonctionnaires qui se présentaient aux élections au 19e siècle devaient se compter sur les doigts de la main.

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Oui. Policier, juge, etc. c'est un vrai boulot.

ça pourrait l'être oui, si c'était du privé mais ça ne l'est pas :

soit ils ne foutent rien spontanément, soit on fait tous pour les empêcher de faire qqch et si malgré tout ils arrivent à faire quelque chose (dans l'hypothèse très probable d'un fonctionnaire de bonne volonté), les autres s'arrangent pour que ça ne serve à rien.

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ça pourrait l'être oui, si c'était du privé mais ça ne l'est pas

Ouais bon, ça, c'est du blabla nanarcap. Un boulanger fait le même boulot, qu'il soit privé ou travaillant dans une boulangerie d'État.

Un juge payé par l'État abat le même genre de boulot qu'un arbitre privé. Qu'il soit plus coûteux et moins efficace, c'est un autre débat.

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Ce que tu dis n'a rien d'évident puisque les fonctionnaires qui se présentaient aux élections au 19e siècle devaient se compter sur les doigts de la main.

Ok pour l'évidence, mais je suis convaincu d'avoir raison.

Depuis la nuit des temps, il y a des hommes et des femmes avides de pouvoir. Y compris pendant le 19ème siècle.

Et puis c''est tout de même le 19ème siècle qui a aboutit à ce que nous connaissons aujourd'hui. Je ne crois pas que ce que tu propose tiendra plus de quelques années.

Je suis convaincu que la suppression de l'état tiendrait plus longtemps. Je ne suis pas assez naïf pour être millénariste, mais je ne suis pas non plus décéniste.

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Et puis c''est tout de même le 19ème siècle qui a aboutit à ce que nous connaissons aujourd'hui.

Dès le moment où l'on a commencé à rémunérer les élus et créé ainsi l'intérêt pécuniaire à faire carrière politique.

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Ouais bon, ça, c'est du blabla nanarcap. Un boulanger fait le même boulot, qu'il soit privé ou travaillant dans une boulangerie d'État.

Un juge payé par l'État abat le même genre de boulot qu'un arbitre privé. Qu'il soit plus coûteux et moins efficace, c'est un autre débat.

Non, parce qu'un boulanger, son objectif, c'est de faire et de vendre du pain. Un fonctionnaire boulanger, son objectif c'est de tirer un maximum de privilège comme celui de distribuer du pain gratis à ses potes. Les deux boulanger vont faire une toute petite partie de job en commun, l'un investit son énergie pour faire du pain, l'autre pour obtenir des privilèges, ce n'est pas le même métier, ce n'est d'ailleurs pas un métier, obtenir des privilèges n'est pas un travail.

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Je suis convaincu que la suppression de l'état tiendrait plus longtemps.

OK, mais l'exercice de style imposé par Pierre789 sous-entend que l'on se place dans un système démocratique, c'est-à-dire avec un État et tout et tout.

Non, parce qu'un boulanger, son objectif, c'est de faire et de vendre du pain. Un fonctionnaire boulanger, son objectif c'est de tirer un maximum de privilège comme celui de distribuer du pain gratis à ses potes.

Mais les deux font du pain. Comme un juge belge rend autant la justice qu'un arbitre privé international.

On ne parle pas ici de savoir s'il existe des effets pervers dans un système plus que dans l'autre.

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OK, mais l'exercice de style imposé par Pierre789 sous-entend que l'on se place dans un système démocratique, c'est-à-dire avec un État et tout et tout.

alors d'accord, mais j'aime pas être d'accord, je suis sur que j'ai encore dis un truc contraire à tes idées, cherche et argumente stp, si non je vais me coucher et il est trop tôt :icon_up:

OK, mais l'exercice de style imposé par Pierre789 sous-entend que l'on se place dans un système démocratique, c'est-à-dire avec un État et tout et tout.

Mais les deux font du pain. Comme un juge belge rend autant la justice qu'un arbitre privé international.

On ne parle pas ici de savoir s'il existe des effets pervers dans un système plus que dans l'autre.

Mwai, objectivement t'as raison, mais subjectivement, c'est autre chose, parce pour prendre un sujet au hasard, moi, je suis sur que le pain public ne mériterait pas le nom de pain.

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Entendons-nous bien : ta "profession de foi" prend pour cadre un régime démocratique, ma proposition d'éliminer la rémunération des élus, également.

Donc, dans cet exercice de style, je ne conteste pas la démocratie, j'indique seulement quelle serait la meilleure manière, la plus simple, directe et la moins onéreuse pour faire en sorte qu'un système démocratique ne signifie pas systématiquement une oppression grandissante de l'État, comme on l'a vécu depuis la fin de la Première Guerre mondiale.

Ma question ne se plaçait pas nécessairement dans ce cadre.

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Invité jabial

Pour mettre tout le monde pas d'accord, non, le boulanger public ne produit pas de pain - en tout cas, pas en tant qu'activité principale. Un boulanger privé a des clients. Plus il a de clients, plus il a d'argent. Un boulanger public a des usagers. Plus il a d'usagers, plus il a de boulot, mais sans gagner pour autant plus d'argent. Il a donc intérêt à faire le moins de pain possible.

La décroissance, ça existe déjà : il suffit de nationaliser un secteur pour que la productivité baisse. Même la menace du goulag ne la fait pas remonter, c'est dire.

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Enfin, on peut parfaitement prévoir l'interdiction pour les fonctionnaires de se présenter aux élections.

Ca, ça me semble bien compléter ton idée (encore qu'il faudrait savoir où poser la frontière).

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J'adore !

Je signale juste deux-trois petites fautes :

Nos idées et nos valeurs : Nous croyons que la liberté individuelle doit être la valeur clé… (mot manquant) … car elles nous semblent être (sans s malheureux) indissociables…

Mondialisation : …chaque Français peut tirer parti…

Immigration : Les politiques d'arrestations et d'expulsions systématiques… (soit un s à arrestation et à expulsion, soit à aucun des deux, au choix, avec une préférence personnelle pour sans s)

Mœurs (Je vois des accents aux É, je me permets donc de signaler que Œ c'est Alt+0140) : …y avoir de crimes sans victime (là je pinaille mais j'aurais plutôt vu crime au singulier)

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Ben, t'es pas un rapide : c'est la classique critique gaucho depuis 200 ans. Mais c'est du pipo : les ouvriers, au 19e siècle, ont parfaitement pu faire élire des députés socialistes en les payant de leur poches.

C'est surtout du pipo parce qu'il suffit de regarder les CSP auxquelles appartiennent les élus pour se rendre compte que là, maintenant, avec rémunération, on trouve quand même peu d'ouvriers.

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For the first time since 2007, we’ve not been able to submit any list of liberal candidates to the regional election in France. This is due to the lack of coordination among the different political movements representing the liberals.

Our absence, though regrettable and regretted, is not anecdotal. On the contrary, this lack of candidature underlines the wanderings of our strategy as well as the weaknesses deriving from our divisions. If we do not fix that matter of state, the alternative we represent, may disappear before 2012. Therefore, we must identify the difficulties we have met to spread the liberal ideas within the French political life landscape, and we must find solutions enabling us to overcome these difficulties.

First of all, we are victims of the cliché about liberalism that have been conveyed by our political opponents over more than fifty years. Liberals would be servants the Big Capital in defiance of working class, would liquidate the national sovereignty for the benefit of the European Union and the United States, would dispose of the family values for decadent customs… Often placed in the right of the right on the political scene, liberals appear to be considered as dangerous as the ‘Front National’ extreme right party. Obviously, they have been the common scapegoat for the numerous crises that went through our country, although since 1958 no liberals have had the opportunity to manage France.

For four years, we tried to defuse patiently and accurately our opponents’ rhetoric. In that aim, we drafted a program not only limited to the economic questions, but including public liberties, environment, kingly offices of the State, as well as the place of France in the world (http://www.alternative-liberale.fr). Besides this, we tried to get closer from the centrists of the UDF during the presidential elections in 2007, when Nicolas Sarkozy campaigned by claiming itself as a liberal. His voters have since understood that they had been fooled by speeches that were never followed by acts. Some of them joined us, however the family of the liberals remains divided.

Indeed, after 2002’s dissolution of ‘Democratie Libérale’ party, whereas the UMP was being created, liberals came to be scattered. Some of them became members of the UMP, but remain unable to build an influential political opinion. Some others pursued their commitment through the civil society and the associative life. And so was set up the association ‘ Beloved Freedom’ in 2003. However, it was necessary to wait for the spring 2006 that a group of thirty-years old took up the challenge to create an independent liberal party: called ‘Alternative Liberale’.

However, the environment of a young political movement shows itself quickly hostile. Indeed, it is necessary to master quickly and precisely all the strict financial and legal rules, to succeed on penetrating the tough media’s world, and fit its speeches to the political schedule held by the party in power. All these constraints prevent the emergence and the development of new political formations. So that the expression of the democratic debate remains completely checked.

Since we know the obstacles to our success, we’ve got fight and find a way to surmount them.

Our ambition may be express through three purposes:

Merging the two existing liberal parties ‘Liberal Alternative’ and ‘the Liberal Democratic Party’ into one single party. Because we cannot keep on working separately, knowing our programs and our objectives are quite similar. Is it necessary to merge or to federate? What will be the new decision-making organs of governance? The debate is opened.

Positioning on the political scene, because the voting system of the national election obliges us to be in the majority or in the opposition. So, until 2012, shall we define which other political strengths we could work with?

Opening to the liberals of the civil society and other political movements, because they are our partners and our priority allies. It will be necessary to build solid bridges between them and us.

It is now time for action. We have to aim at two targets. At first, we have to keep field. The second is to propose a new plan for our society that will meet French citizens’ expectations.

Vincent MAURICARD

Vice-president of ‘Alternative Liberale’

http://www.alternative-liberale.fr/index.p…-in-france.html

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Moi j'ai une meilleure profession de foi. Elle tient en une phrase :

"Le contrôle de l'État sur les activités des individus privés est allé trop loin : nous proposons de supprimer totalement la rémunération directe et indirecte de tous les représentants élus de tous niveaux."

suis preneur!

(oui, oui, suis paresseuse, et quand quelqu'un me fait le boulot à ma place… :icon_up:

donc: voilà, j'ai ma profession de foi sous le coude, au cas où…

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Dans l'ensemble, l'idée est là

Je vais faire en deux morceaux, ce qui est bien, ce qui peut être amélioré.

Je pars dans une optique d'être élu, pas simplement de se présenter en tant que libéral aux législatives, mais d'être élu en tant que libéral.

Ce qui est bien:

De manière générale:

L'organisation en recto-verso, avec peu de texte devant, et les propositions au dos. Ca change de beaucoup de tracts à blabla que j'ai pu lire.

Introduction:

Les libertés individuelles arrivent en premier, ça fait mouche.

Fiscalité et protection sociale:

L'idée est là, mais je reviens sur le verbe en dessous.

Mondialisation:

Idem que pour la fiscalité et protection sociale.

La phrase de Lucilio:

Excellent et vendeur !

Ce qui peut être amélioré :

De manière générale:

Il y a peut-être trop de nous, selon nous, etc.

Introduction:

"nous défendons tant les libertés économiques que les libertés civiles".

Le terme Libéralisme associé à "libertés économiques" font peur en France. Alors que dans les pays de l'ex-URSS, ils ont bien compris le pourquoi du comment, les socialistes de tout poil ont effectué un énorme travail de sape en France pour faire que libéral qui parle de liberté économique = capitaliste véreux qui prévoit de manger de l'ouvrier au petit déjeuner.

Si vous voulez garder absolument l'idée de libertés économiques, peut-être le mettre en deuxième, pour mettre en avant les libertés civiles, les libertés individuelles.

Fiscalité et protection sociale:

Par rapport à la fiscalité, personnellement, j'accentuerais le côté égalité devant l'impôt, la création d'un impôt unique.

Concernant le code du travail français dont vous parlez succintement, il faut signaler qu'il est l'un des codes du travail les plus complexes au monde et aussi l'un des plus inefficaces.

Concernant la protection sociale, l'idée est là, mais de la manière dont elle est dite, elle va faire fuir pas mal d'électeurs potentiels.

Pour la fin du monopole, je préfererais liberté de choix entre la sécurité sociale et l'assurance.

Pour la diminution des prestations sociales, c'est un point à se faire clasher. Mieux vaut se la jouer novlangue et parler de redéfinition des critères sociaux, pour une meilleure utilisation des fonds publics.

Une mesure que vous pouvez aussi mettre en avant, c'est l'accession à la propriété des locataires sociaux. Vous mettez en avant un point cher aux libéraux (droit de propriété), tout en vous assurant un potentiel soutien des locataires sociaux.

Mondialisation:

Le titre fait peur en France, au même titre que capitalisme et libéralisme.

Mettre en avant le libre-échange est une bonne chose, pourquoi ne pas le mettre en titre ?

Immigration:

RAS.

Moeurs:

RAS, si ce n'est de ne pas afficher clairement à propos de la drogue. Sujet qui fâche.

Conclusion:

Je suis assez d'accord sur les idées, mais la forme ferait que les libéraux seraient d'accord, pas le reste de la population.

Or, pour une élection, le but est d'être élu :icon_up:.

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