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Démission du gouvernement belge


Invité rogermila

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Maintenant, dans la rue, dans la vie de tous les jours … tout le monde s'en fiche et ce qui gêne surtout, c'est que les administrations soient en affaire courante. Point. M'est avis que le bazar peut encore durer quelques mois sans que ça porte préjudice à qui que soit réellement.

Et encore, ce n'est pas si mal que ça les affaires courantes, ça évite de faire plus de bétises. Le seul point génant c'est le décifit, sinon on se débrouille très bien comme ça.

Et encore, 10% de néerlandophones à Bruxelles, c'est en comptant large. A priori, cela devrait se situer plutôt entre 5% et 8%.

Avec l'anglais (et peut être l'arabe) parlé plus couramment que le néerlandais… :icon_up:

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La frontière Bruxelloise est à 4 km de la frontière la plus proche entre la Flandres et la Wallonie.

Dans les communes à facilité et tout la périphérie bruxelloise, mais surtout à proximité de la limite entre les deux territoires linguistique, on observe un phénomène de diffuson progressive de la langue française, une langue proportionnellement plus significative que le flammand dans un sens global.

Plusieurs siècles en arrière on parlait flammand à Lille, maintenant, 100 km plus haut, avec les technologies de communication moderne, la diffusion du français s'accélère.

Ce n'est plus qu'une question d'années, si ce n'est déjà fait, pour que Bruxelles s'intègre dans une zone homogènement francophone.

Plus haut, on constante qu'aux Pays-Bas, tout le monde parle anglais, car à l'origine rien n'est doublé, voire sous-titré, à la télé.

C'est par rapport à ces évolutions inéluctables que le mouvement néerlandophone se radicalise.

La Belgique fera scission à l'image de la Tchécoslovaquie, la seule différence étant jusqu'ici Bruxelles, qui est comme un clou planté sur le bord de l'étoffe néerlandophone qui jouxte le tissus francophone. On peut tenter de l'arraché, mais cela produira des dégâts.

La solution consiste donc à tailler l'étoffe francophone un peu plus large, pour qu'elle englobe le clou !

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  • 3 weeks later...

Et ça continue!

Le nationaliste Bart De Wever accuse les francophones d'amnésie sur la collaboration avec les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.

http://www.lefigaro.fr/international/2010/…-et-wallons.php

La collaboration avec l'occupant allemand, nouvelle pomme de discorde entre Flamands et Wallons? Alors que les négociations sur la formation d'un gouvernement piétinent toujours en Belgique, le chef des indépendantistes flamands, Bart De Wever, vient de jeter de l'huile sur le feu en dénonçant l'amnésie des francophones sur leurs liens avec le régime nazi pendant la Seconde Guerre mondiale.

Dans une tribune au quotidien néerlandophone Standaard, le grand vainqueur des législatives de juin déplore «le mythe wallon» d'une collaboration surtout flamande, alors que la Belgique francophone «résistait avec bravoure». Et il dénonce les recherches «particulièrement sommaires» menées du côté francophone, alors qu'en Flandre les bibliothèques «regorgent de documentation» sur les errements passés.

Historien de formation, Bart De Wever connaît l'enjeu des batailles de mémoires, et il sait qu'il touche un point sensible. Les Wallons montrent moins d'empressement à fouiller dans leur passé, au point qu'en 2008 un ouvrage sur la collaboration armée en Belgique francophone avait fait sensation. Dans cet essai en forme d'aggiornamento, l'historienne Flore Plisnier pointait sans indulgence les compromissions de la petite bourgeoisie catholique anticommuniste et d'une partie du monde ouvrier wallon avec l'occupant nazi.

Reste que la collaboration hante surtout la Flandre, où les nazis avaient largement encouragé les mouvements nationalistes pendant la guerre. «Il ne faut pas comparer des pommes et des poires», rappelle l'historien Francis Balace dans le quotidien Le Soir : le parti collaborationniste flamand VNV rassemblait 100.000 membres à lui tout seul, alors que Rex, le parti francophone de Léon Degrelle, n'en comptait que 10.000. Et ce passé revient régulièrement sur la table: la semaine dernière encore, la presse révélait que le créateur de Bob et Bobette, le Flamand Willy Vandersteen, avait lui aussi commis des dessins antisémites pendant la guerre.

Bart De Wever n'a pas manqué d'opposer ces révélations à l'indulgence du Musée Hergé sur l'antisémitisme du père de Tintin. Mais son coup d'éclat sonne aussi comme un vague règlement de comptes personnel. Dans un récent reportage, la télévision publique RTBF avait clairement rappelé l'appartenance de son grand-père au VNV, à grand renfort d'images de collaborateurs en train de défiler.

La tribune n'est pas passée inaperçue. «Jeu malsain» pour Le Soir, vision «simpliste» pour la députée centriste francophone Catherine Fonck… Le chef de la N-VA n'en est pourtant pas à son premier coup d'éclat, puisqu'il avait critiqué en octobre 2007 les excuses adressées par la municipalité socialiste d'Anvers aux familles des Juifs déportés.

L'affaire risque de compliquer encore les discussions entre francophones et néerlandophones pour former une coalition. D'ultimatums en discussions «de la dernière chance», la Belgique vient de passer mardi le cap des 100 jours sans gouvernement. On est encore loin du record de 194 jours atteint lors de la crise de 2007. Une fois de plus, les pourparlers achoppent sur le sort de Bruxelles et de sa périphérie. Avec, en épouvantail, la menace d'une scission du pays.

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  • 2 weeks later...
Parfait ! Pendant ce temps-là, ils ne s'occupent pas de fabriquer de nouvelles lois. Au fond, c'est mieux que la révolution.

En tout cas, on tient un solide argument concret ici : "Regardez les Belges, ils n'ont pas de gouvernement depuis un moment et pourtant, les gens ne s'entretuent pas dans la rue" avec une petite touche en plus pour les Français "et si même les Belges arrivent a s'en sortir sans gouvernement, je ne vois pas pourquoi nous n'y arriverions pas !"

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  • 2 weeks later...

http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/…28158_3214.html

Belgique : rumeur d'abdication du roi Albert II

Des médias belges évoquent, mardi 19 octobre, une possible abdication du roi Albert II au profit de son fils aîné, Philippe. Lassé par la crise politique déclenchée en 2007 et désireux de profiter du climat de calme que pouvait offrir la présidence belge de l'Union européenne, le chef de l'Etat devrait, selon ces rumeurs, abdiquer au mois de décembre.

Ce scénario s'est effondré avec la chute de la coalition d'Yves Leterme, les élections législatives du mois de juin et l'échec répété des négociations qui ont suivi, a notamment affirmé le quotidien Het Laatste Nieuws.

L'information n'est confirmée à aucune source. Il n'est pas habituel, en Belgique, qu'un roi abdique. Le dernier en date, Léopold III, y a été contraint en 1951, après les polémiques et les violences consécutives à sa volonté de remonter sur le trône alors que l'opinion se divisait sur son attitude durant la Seconde guerre mondiale. Léopold III avait abdiqué au profit de son fils, Baudouin Ier.

"ROI DE TRANSITION"

Albert II a succédé à son frère en 1993, après le décès inopiné de celui-ci en Espagne. Décrit comme un possible "roi de transition", l'actuel chef de l'Etat est finalement resté en place, sans doute pour éviter à son pays de connaître d'autres tourments. Il est, en effet, décrit comme une figure consensuelle alors que son fils, Philippe, ne fait pas l'unanimité.

Des partis indépendantistes flamands, hostiles à la monarchie ou, en tout cas, favorables à une réduction de ses pouvoirs auraient pu profiter de cette transition pour hâter un peu plus le processus d'éloignement des communautés nationales.

Présentée comme l'un des derniers facteurs de cohésion du pays, la monarchie est perçue de manière positive par une majorité de Belges, tant en Wallonie qu'en Flandre. Albert II ne pouvait donc se permettre de renoncer à ses pouvoirs dans le contexte politique actuel.

Mardi, pour la énième fois, il a donc repris ses consultations pour déterminer s'il pouvait relancer le dialogue entre les partis, plus de quatre mois après le scrutin. La veille, la mission du "clarification" de l'indépendantiste flamand Bart De Wever avait buté sur l'hostilité des quatre partis francophones

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http://www.7sur7.be/7s7/fr/1861/Crise-poli…e-du-jour.dhtml

La succession du Roi n'est pas à l'ordre du jour

La succession du Roi Albert II par son fils le prince Philippe à la fin de la présidence de l'Union européenne, n'est absolument pas à l'ordre du jour, a indiqué mardi Pierre-Emmanuel de Bauw, porte-parole du Palais, contacté par l'agence Belga.

L'information émanait des cercles libéraux francophones, rapportait mardi le quotidien flamand Het laatste Nieuws.

"Concernant ce qui est paru aujourd'hui dans Het laatste Nieuws, la question n'est absolument pas à l'ordre du jour", a communiqué le porte-parole. (belga)

19/10/10 14h33

Lire aussi: "Philippe aurait dû devenir roi en décembre"

Lire aussi: Le Roi entame une nouvelle série de consultations

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Ce feuilleton belge commence tout doucement à me sortir par les pores.

Non, aucune séparation n'est techniquement possible (sauf révolution constitutionnelle, guerre ou génocide) ; non, Bruxelles ne deviendra pas le nouveau Washington DC voué aux eurocrates ; et non, le Roi n'abdiquera pas avant le jour de sa mort. Tout le reste n'est que rodomontades, exagérations de journalistes en mal de papier-chiotte, de politiciens en mal de médiatisation, de séparatistes en quête de reconnaissance.

Et quand bien même l'un de ces scénarios devait se réaliser ? Avec une soixantaine de ministres et de Secrétaires d'Etat (pour moins de 11 millions d'habitants), avec une administration pléthorique et une sécurité sociale à l'agonie (mais moins que la France), la Belgique malgré tout ne fera pas mauvaise figure au milieu de ses consoeurs européennes lorsque surviendra la faillite. Comme l'a dit Lucilio, la Belgique existera toujours lorsque la France proclamera sa VIe République.

Ce qui me gène véritablement, c'est le cirque permanent de ces politiciens adeptes du consensus mou, qui ne bougeront pas le petit doigt tant que le système proportionnel restera d'application. Un Parlement où tout le monde se tourne les pouces entre la mi-mars et la mi-octobre, avec un gouvernement en affaires courantes (tant mieux !)… mais tout ce petit monde payé par le contribuable qui se lève tous les matins (désolé pour le cliché, mais c'est la réalité), cela finit par devenir écoeurant. Surtout lorsqu'on voit de nouvelles taxes (ex : la "taxe de voirie" qui s'ajoute directement au prix de l'énergie) apparaître au Moniteur fin juin, quand tout le monde a déjà la tête en vacances… Dégoûtant. Et cela fait des années que ça dure.

Je suis personnellement heureux qu'un type comme De Wever secoue le cocotier, pousse le système jusqu'à ses limites, et mette les francophones face à leurs responsabilités : le changement ou la guéguerre. Dans sa logique, il n'a rien à perdre face à des socialistes (rouges, bleus, orange et verts) incapables de voir la réalité en face.

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  • 1 month later...

On s'en fout du record.

Honnêtement, la seule question consiste à savoir si oui ou non les socialistes de gauche (PS+cdH+Ecolo) accepteront de faire venir les socialistes du centre-droit (MR) autour de la table, comme le désire la N-Va, seule véritable meneuse des négociations.

Visiblement, ce ne sera pas le cas. Retour donc vers la case élections. Mais comme Noël arrive (avec le discours du Roi-tout-va-bien), on laissera couler les jours en trouvant des excuses toutes faites. Peut-être la menace brandie par les "méchants spéculateurs" accélérera-t-elle les négociations.

J'en doute. S'il tient jusqu'au bout, Bart de Wever prouvera que le système belge a atteint ses limites.

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13 jours sans gouvernement et on aura un nouveau record historique pour le pays.

Pas de gouvernement certe, pas de projets de loi,pas d'extension de l'Etat, m'enfin pendant ce temps-là il y a des administrations qui tournent à tous les niveaux et qui dépensent pas mal.

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Je n'ai jamais dit "pas d'état". Mais l'Etat c'est comme un poulet; quand on lui coupe la tête, il finit par arrêter de s'agiter.

@Hobbart On ne peut que rester dans l'expectative face à ça. M'enfin, si la Belgique venait à tomber suite aux prochaines élections, ça nous laisserait peu de temps pour se déployer et peser lourd lors d'une faillite d'un état wallon ou wallobrux.

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  • 1 month later...

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/01/…-aux-belges.php

L'acteur belge Benoît Poelvoorde a suggéré hier à ses compatriotes de ne plus se raser "jusqu'à ce que la Belgique se relève" et soit dotée d'un gouvernement, alors que le royaume traverse la plus longue crise politique de son histoire.

"Ne soyez pas surpris par cette pilosité. Nous avons décidé de ne plus nous raser tant que nous n'aurons pas de gouvernement en Belgique", a déclaré à la télévision belge RTL-TVI l'acteur vedette, arborant une barbe de quelques jours.

Le comédien explique dans un petit clip de 30 secondes qu'il s'agit d'une idée "formidable" du "Monsieur Cinéma" de la chaîne privée et de ses amis.

"Si tout les gens qui disent comme nous qu'il est grand temps que nous ayons un gouvernement et qu'il faut faire un petit effort chacun de son côté veulent se joindre à nous…", déclare Benoît Poelvoorde.

"Laissez pousser votre barbe et nous saurons que nous sommes tous solidaires d'une Belgique unie et qui s'en sort, une Belgique au poil", ajoute l'acteur né à Namur (sud).

"Gardons nos barbes jusqu'à ce que la Belgique se relève", conclut le comédien, connu pour ses propos parfois à l'emporte-pièce et qui sera prochainement à l'affiche du dernier film de Dany Boon "Rien à déclarer".

Sept mois après les élections législatives du 13 juin, les partis flamands et francophones n'ont toujours pas réussi à former un nouveau gouvernement, faute d'accord sur une réforme des institutions du royaume accordant plus de pouvoirs aux régions que réclame la Flandre.

Cette situation de blocage cause un sentiment de plus en plus grand de lassitude dans la population belge

Et bien qu'il la garde longtemps.

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  • 2 weeks later...

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