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Et la spéculation ?


kivars

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Tiens ? un spéculateur est un saint homme … par le simple fait qu'il est spéculateur, et indépendamment du contexte dans lequel il agit. Quelle activité formidable !

Car qu'est-ce la spéculation par définition ?

Théorie, réflexion, recherche purement théorique et abstraite

Zut…j'ai du me tromper de rubrique.

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Tiens ? un spéculateur est un saint homme … par le simple fait qu'il est spéculateur, et indépendamment du contexte dans lequel il agit. Quelle activité formidable !

Strawman.

gdm veut dire que spéculer n'est ni malhonnête ni immoral. Evidemment, il existe des spéculateurs malhonnêtes et immoraux mais l'action de spéculer n'entraîne nullement l'individu dans de la perversité et le mal :icon_up:

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:doigt: Je pense que la vie humaine est de la spéculation, l'action et ses conséquences sont toujours incertaines. La vie de l'homme est fait d'incertitude: Rien n'est jamais gagné, rien n'est jamais acquis.

Il me semble qu'une des raisons de la méfiance que certains portent envers le libéralisme repose sur cette crainte de l'inceritude liée à toute action humaine. En quelque sorte les individus aiment la certitude, aiment que les choses soient gravées, qu'elles soient certaines. Ainsi, ils supposent qu'il faut des gens pour diminiuer l'incertitude: Il faut des législateurs, un Etat pour diminuer cette angoisse….

D'ailleurs le français n'est guère boursicoteur, il préfère la sécurité tranquille d'un bon petit placement à la Caisse d'Epargne ! Sa confiance dans papa l'Etat est totale, il lui demande non seulement de lui tracer ses cadres légaux de pensée, mais aussi de lui fournir un boulot assuré à vie. Mais cela ne l'a pas empêché de spéculer grâce à la crise pour brader l'appartement que vendait son voisin pris au piège d'un prêt relais. Et il est convaincu que les "spéculateurs" sont les descendants directs du diable ! :icon_up:

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Et rebelotte : la bourse c'est l'aventure. Le français est trop planplan, il ne peut pas comprendre. Le con qui veut juste épargner. *

Va falloir sortir de ce bashing d'aliénés. Le pays le plus mal barré aujourd'hui c'est les USA, pas la France. C'est là-bas que le quidam honnête a du quitter sa propriété, sa valeur ayant baissé, c'est là-bas que le plus d'entreprises ferment, c'est là-bas que la quasi-majorité des banques ont fait faillites depuis, c'est là-bas que la majorité des dettes sont détenues à l'étranger, c'est toujours là-bas que les états sont aux bords de la faillite et on continue toujours de délocaliser hors-usa. Les Américains sont des gens supers, tout comme les Français, mais dans les deux cas ils ne maitrisent plus leur destin. Si vous tenez vraiment à encenser un pays qui a la gagne essayez la Chine ou l'Inde. Va juste falloir être un peu moins pointilleux que d'habitude.

* Au passage, la presse Allemande ne dit pas autre chose que les journaux français, Merkel ayant d'ailleurs devancé Sarkozy en accusant les Britanniques d'user de la City contre eux.

Tiens ? un spéculateur est un saint homme … par le simple fait qu'il est spéculateur, et indépendamment du contexte dans lequel il agit. Quelle activité formidable !

gdm est en dehors de la matrice. Je parie qu'il est entouré de chats.

Strawman.

gdm veut dire que spéculer n'est ni malhonnête ni immoral. Evidemment, il existe des spéculateurs malhonnêtes et immoraux mais l'action de spéculer n'entraîne nullement l'individu dans de la perversité et le mal :icon_up:

C'est faire abstraction de toutes les activités spéculatoires néfastes et/ou mensongères. La spéculation à nu en est une (je ne vais pas me répéter).

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Le disque rayé :

Et rebelotte : la bourse c'est l'aventure. Le français est trop planplan, il ne peut pas comprendre. Le con qui veut juste épargner. *

Va falloir sortir de ce bashing d'aliénés. Le pays le plus mal barré aujourd'hui c'est les USA, pas la France. C'est là-bas que le quidam honnête a du quitter sa propriété, sa valeur ayant baissé, c'est là-bas que le plus d'entreprises ferment, c'est là-bas que la quasi-majorité des banques ont fait faillites depuis, c'est là-bas que la majorité des dettes sont détenues à l'étranger, c'est toujours là-bas que les états sont aux bords de la faillite et on continue toujours de délocaliser hors-usa. Les Américains sont des gens supers, tout comme les Français, mais dans les deux cas ils ne maitrisent plus leur destin. Si vous tenez vraiment à encenser un pays qui a la gagne essayez la Chine ou l'Inde. Va juste falloir être un peu moins pointilleux que d'habitude.

* Au passage, la presse Allemande ne dit pas autre chose que les journaux français, Merkel ayant d'ailleurs devancé Sarkozy en accusant les Britanniques d'user de la City contre eux.

gdm est en dehors de la matrice. Je parie qu'il est entouré de chats.

C'est faire abstraction de toutes les activités spéculatoires néfastes et/ou mensongères. La spéculation à nu en est une (je ne vais pas me répéter).

La spéculation à nu est une activité spéculatoire néfaste

crrrrouic

La spéculation à nu est une activité spéculatoire néfaste

crrrrouic

La spéculation à nu est une activité spéculatoire néfaste

crrrrouic

La spéculation à nu est une activité spéculatoire néfaste

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Vannes et ronron quotidien.

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Et ta valeur ajoutée, à toi, c'est quoi déjà ? Ou tu spécules à nu sur ma capacité à supporter les cacochymes répétitifs ?

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Et rebelotte : la bourse c'est l'aventure. Le français est trop planplan, il ne peut pas comprendre. Le con qui veut juste épargner. *

Va falloir sortir de ce bashing d'aliénés. Le pays le plus mal barré aujourd'hui c'est les USA, pas la France. C'est là-bas que le quidam honnête a du quitter sa propriété, sa valeur ayant baissé, c'est là-bas que le plus d'entreprises ferment, c'est là-bas que la quasi-majorité des banques ont fait faillites depuis, c'est là-bas que la majorité des dettes sont détenues à l'étranger, c'est toujours là-bas que les états sont aux bords de la faillite et on continue toujours de délocaliser hors-usa. Les Américains sont des gens supers, tout comme les Français, mais dans les deux cas ils ne maitrisent plus leur destin. Si vous tenez vraiment à encenser un pays qui a la gagne essayez la Chine ou l'Inde. Va juste falloir être un peu moins pointilleux que d'habitude.

Ah oui, j'y aurais pas pensé, le pire des pays où vivre actuellement c'est les USA …. réflexion faite Ash a raison, le destin le plus enviable est celui d'un paysan chinois, ou mieux d'un africain. Lui au moins n'a pas à subir le poids d'un Etat trop protecteur. :icon_up:

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Si les spéculateurs sont là, à spéculer contre les états, c'est d'abord parce que les états se sont délibérément exposés. Finances saines, budgets équilibrés, bonne gestion = pas de spéculation possible.

Les spéculateurs ne font que montrer du doigt les vrais responsables: les incompétents qui nous servent de politiques depuis 40 ans. Tout ça, c'est d'abord une crise du welfare state

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Un spéculateur n'est jamais véreux, du moins dans son activité de spéculateur. A quel cas pensiez vous?

Quelle loi??? une loi contre les spéculateurs serait aussi une loi contre les investisseurs. Dans un pays civilisé, il ne peut pas exister une loi contre les spéculateurs. Le spéculateur gagne honnêtement sa vie en traitant de l'information. Le spéculateur s'enrichit et enrichit la société.

Le spéculateur traite l'information et engage son propre argent pour prédire l'avenir. Nul fonctionnaire de surpassera le spéculateur pour dire l'avenir d'une société. Car le spéculateur joue son propre argent et non pas l'argent des impôts.

Non, et c'est justement là le problème.

Il engage de l'argent virtuel créé à partir de rien par la banque centrale pour son compte.

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Pas besoin de cas particulier, ils sont tellements impopulaires dans l'opinion publique, mais les délits d'initiés par ex.

L'Etat est le seul émetteur de monnaie. Il est donc, a priori, le seul responsable d'un dysfonctionnement de la monnaie. Comme d'habitude, l'État trouve un bouc émissaire à désigner au bon peuple crédule. Après les méchants allemands, après le financier juif, après les méchants américains, après la crise du pétrole, après la chasse au gaspillage, après divers autres boucs émissaires, l'État a désigné les spéculateurs comme nouveaux bouc émissaires.

L'État fabrique un bouc émissaire impensable, impossible, défiant l'entendement. Et pourtant, le peuple y croit tant les moyens étatiques de propagandes sont efficaces. La fabrication d'illusions étatiques est une condition essentielle de la survie d'un État.

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Non, et c'est justement là le problème.

Il engage de l'argent virtuel créé à partir de rien par la banque centrale pour son compte.

Vous semblez contester mon affirmation: "Le spéculateur traite l'information et engage son propre argent pour prédire l'avenir."

L'argent utilisé par le spéculateur est exactement de même nature que l'argent utilisé par les autres agents économiques. L'argent emprunté par le spéculateur ne se distingue en rien de l'argent prêté à un autre emprunteur. Il est donc formellement inexact de soutenir que l'argent utilisé par le spéculateur serait plus virtuel qu'un autre argent.

De surcroit, aucun argent créé par la banque n'est "virtuel". En effet, chaque support monétaire représente une obligation de la banque Centrale. le droit d'un propriétaire de billet, ou de tout autre support monétaire, a de la valeur. Cette valeur provient uniquement de l'obligation de la Banque Centrale. Sans cette obligation de la Banque Centrale, le billet n'aurait aucune valeur. Or un billet de 10 euros a de la valeur. Cette évidence démontre qu'il n'existe pas de monnaie qui serait "virtuelle". La valeur de la monnaie est totalement réelle.

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Cette valeur ne repose sur rien. C'est d'ailleurs l'étape vers une bulle spéculative.

L'argent de votre spéculateur ou banquier a été démultiplié indépendamment de la richesse existante. On arrive à comprendre cela lors des plans de secours à 750 milliards, il en est de même dans les marchés.

Si les spéculateurs sont là, à spéculer contre les états, c'est d'abord parce que les états se sont délibérément exposés. Finances saines, budgets équilibrés, bonne gestion = pas de spéculation possible.

Les spéculateurs ne font que montrer du doigt les vrais responsables: les incompétents qui nous servent de politiques depuis 40 ans. Tout ça, c'est d'abord une crise du welfare state

Non. L'espagne et l'irlande ont des finances saines. C'est la bulle immobilière qui a fait exploser leur déficit. Ils n'ont donc pas été plus incompétents que les banques, spéculateurs et même les agences de notations. C'est aussi négligé l'aspect temps. Pourquoi maintenant ? Eh bien parce que l'argent manque et qu'on a vu que le système pouvait s'écrouler en 2007/2008.

L'Etat est le seul émetteur de monnaie. Il est donc, a priori, le seul responsable d'un dysfonctionnement de la monnaie.

J'ai cru comprendre que dans la logique libérale le constructeur de pistolet n'est pas responsable de l'usage qui en est fait. Non ?

La BC n'est pas responsable de tout. L'excès de liquidité c'est bien elle mais tous les autres dysfonctionnement viennent du secteur privé.

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Vous semblez contester mon affirmation: "Le spéculateur traite l'information et engage son propre argent pour prédire l'avenir."

L'argent utilisé par le spéculateur est exactement de même nature que l'argent utilisé par les autres agents économiques. L'argent emprunté par le spéculateur ne se distingue en rien de l'argent prêté à un autre emprunteur. Il est donc formellement inexact de soutenir que l'argent utilisé par le spéculateur serait plus virtuel qu'un autre argent.

De surcroit, aucun argent créé par la banque n'est "virtuel". En effet, chaque support monétaire représente une obligation de la banque Centrale. le droit d'un propriétaire de billet, ou de tout autre support monétaire, a de la valeur. Cette valeur provient uniquement de l'obligation de la Banque Centrale. Sans cette obligation de la Banque Centrale, le billet n'aurait aucune valeur. Or un billet de 10 euros a de la valeur. Cette évidence démontre qu'il n'existe pas de monnaie qui serait "virtuelle". La valeur de la monnaie est totalement réelle.

Que des libéraux défendent le monopole de la banque centrale et de ses conséquences, en voilà de belles …

On ne peut pas se comprendre, car vous semblez ne parler que dans le contexte d'un monde libéral pur, alors que je parle du monde réel tel qu'il est aujourd'hui et des conséquences des réglementations.

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J'ai cru comprendre que dans la logique libérale le constructeur de pistolet n'est pas responsable de l'usage qui en est fait. Non ?

Le constructeur de pistolet n'impose pas à tous le port de ce pistolet (foireux, de surcroît), et n'impose pas non plus qu'on s'en serve pour un oui et pour un non, et n'impose pas un retour unilatéral à l'atelier pour changer des pièces comme il lui chante. La comparaison ne tient pas.

Donc oui, l'état est bien le seul responsable des catastrophes monétaires qu'il a tout fait pour mettre en place.

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Le constructeur de pistolet n'impose pas à tous le port de ce pistolet (foireux, de surcroît), et n'impose pas non plus qu'on s'en serve pour un oui et pour un non, et n'impose pas un retour unilatéral à l'atelier pour changer des pièces comme il lui chante. La comparaison ne tient pas.

C'est pourquoi je l'écris plus bas. Je me moque là d'une rhétorique souvent employée pour dédouaner tout et n'importe quoi.

Donc oui, l'état est bien le seul responsable des catastrophes monétaires qu'il a tout fait pour mettre en place.

Il donne les balles pour faire exploser des bulles, voilà tout.

Indépendamment de la politique des BC, les acteurs privés auraient pu éviter les regular storm dans lesquelles nous nous trouvons.

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Cette valeur ne repose sur rien. C'est d'ailleurs l'étape vers une bulle spéculative.

L'argent de votre spéculateur ou banquier a été démultiplié indépendamment de la richesse existante. On arrive à comprendre cela lors des plans de secours à 750 milliards, il en est de même dans les marchés.

Non. L'espagne et l'irlande ont des finances saines. C'est la bulle immobilière qui a fait exploser leur déficit. Ils n'ont donc pas été plus incompétents que les banques, spéculateurs et même les agences de notations. C'est aussi négligé l'aspect temps. Pourquoi maintenant ? Eh bien parce que l'argent manque et qu'on a vu que le système pouvait s'écrouler en 2007/2008.

J'ai cru comprendre que dans la logique libérale le constructeur de pistolet n'est pas responsable de l'usage qui en est fait. Non ?

La BC n'est pas responsable de tout. L'excès de liquidité c'est bien elle mais tous les autres dysfonctionnement viennent du secteur privé.

D'accord pour l'Irlande surtout que le départ de Dell leur à fait perdre 5 points de pib d'un coup, mais pas pour l'Espagne qui savait pertinemment que son modèle était foireux. Quand on a un pays dont les grains de productivité globale sont légèrement négatifs depuis les années 80 et qui carbure à 3% 4% de croissance en bétonnant à tout va faut pas être un génie pour comprendre qu'il y a comme un petit problème :icon_up:. L'Espagne a voulu jouer dans la cour des grands avec l'euro mais d'une part le change forcé vis à vis des autres pays de la zone euro a achevé son système productif en aggravant des différences de coût (différences de productivité plus ajustables par le taux de change) ce qui l'a conduit à se spécialiser dans le tourisme et de l'autre a pu "profiter" de taux d'intérêts réels négatifs dont on connait les conséquences.

Je ne crois pas que le central banking corresponde à une "logique libérale"…

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La spéculation, la bulle et l’imaginaire…

La spéculation, en dehors de toute perversion, c’est d’abord le résultat d’un sentiment de confiance que l’on place envers une entreprise, une monnaie… confiance conduisant à supposer que dans un avenir à plus ou moins long terme cette monnaie ou entreprise, compte tenu de ses talents, va prendre de la valeur… ce qui incite à placer ses billes sur cette valeur pour avoir le plus de chance de faire fructifier ses propres intérêts. Il est tout à fait légitime de défendre ses intérêts. Inversement la perte de confiance conduit à se désengager et entraîne une baisse de la valeur. Mais d’où est née cette confiance si ce n’est dans notre imaginaire, sauf que cela n'est pas toujours fondé. Supposons qu’un manipulateur parvienne à se faire passer pour un génie, on a bien vu le cas célèbre d’un Madoff : que de richesses seront crées sur cet imaginaire… sauf que basées sur le mensonge, donc une non réalité, le résultat ne pourra pas se Vérifier sur le long terme… et l’édifice imaginaire, faute de réalité, finit par s’écrouler.

Je viens enfin de comprendre !

[dailymotion]xdaiux_la-loi-du-marche-c-est-la-confiance_shortfilms[/dailymotion]

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Je viens enfin de comprendre !

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Excellent cette scène, du Hanin au temps de sa plendeur. A propos de sucre, c'est un exemple que je trouve frappant. Il suffit de faire courrir le bruit qu'il va en manquer pour que les consommateurs dévalisent les rayons. Il suffit de faire courrir le bruit d'une pénurie supposée pour qu'elle se crée réellement, juste à cause d'une rumeur et de la peur qu'elle provoque. Confiance, peur… l'irrationnel domine le monde.

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Une citation de Philippe Simonnot (article "Ancrer le système monétaire" dans Sociétal) pour éclairer le sujet:

De fait, les marchés financiers dont le rôle légitime est de financer l’investissement des entreprises et d’élever le taux de croissance potentiel, ont été amenés à fournir les outils de couverture de risque de change et de taux d’intérêt, qui devraient être « gratuitement assurés » par une monnaie stable. Ils sont ainsi devenus des marchés d’assurance, coûteux pour les entreprises industrielles, de risque artificiels issus de la volatilisation du cadre monétaire, qui fonctionnent par le biais de la spéculation, une spéculation qui s’est peu à peu autonomisée et emballée pour sombrer dans l’agiotage, perdant ses vertus stabilisatrices traditionnelles. Ainsi la composante des marchés à terme des marchés financiers s’est hypertrophiée et a déstabilisé en retour les marchés financiers au « comptant » pour aboutir à ce non sens d’un système financier qui détruit de la richesse et se fait subventionner par le reste de l’économie alors qu’il est censé porter son enrichissement et lui ajouter de la valeur.

Et plus loin:

La cause de l’accès de fièvre actuel est en effet, non pas financière, mais monétaire, et toutes les innovations qui sont apparues, générées pour beaucoup d’entre elles par le progrès technique dans le domaine de l’information, aux bénéfices duquel on ne voit pas pour quelle raison on renoncerait, n’auraient pas eu les effets délétères que l’on déplore ou n’auraient même pas été mises en œuvre si le système monétaire international n’avait pas été désancré de la réalité. Et tant que l’on n’aura pas jeté une nouvelle ancre dans la réalité, il faut s’attendre à de nouveaux accès, qui seront encore plus graves – la situation ne cessant d’empirer depuis 1971. Aucune évolution de la réglementation financière ne saurait faire l’impasse sur les failles du système monétaire.
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Beaucoup d'actes économiques simples peuvent être assimilés à de la spéculation. Acheter pour revendre, ou revendre avant même d'avoir acheté, c'est le fondement du commerce. Qu'il s'agisse de soieries ou d'options.

Concernant le secteur proprement financier, il me semble que les actifs financiers sont clairement distincts du crédit bancaire et du circuit des banques centrales. Depuis 30 ans, son volume croit de 9 % par an pour atteindre 200.000 milliards de dollars dans le monde, essentiellement l'épargne en vue de la retraite. Aux Etats-Unis, l'économie se finance à 75 % par les marchés financiers, et seulement 25 % par les banques. En Europe, c'est l'inverse. Je ne vois pas trop en quoi le secteur des fonds d'investissement, des fonds mutuels et de l'ensemble de l'épargne mondiale financiarisée serait coupable de collaborer avec l'ennemi des tenants de l'école autrichienne, les banques centrales.

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Beaucoup d'actes économiques simples peuvent être assimilés à de la spéculation. Acheter pour revendre, ou revendre avant même d'avoir acheté, c'est le fondement du commerce. Qu'il s'agisse de soieries ou d'options.

Concernant le secteur proprement financier, il me semble que les actifs financiers sont clairement distincts du crédit bancaire et du circuit des banques centrales. Depuis 30 ans, son volume croit de 9 % par an pour atteindre 200.000 milliards de dollars dans le monde, essentiellement l'épargne en vue de la retraite. Aux Etats-Unis, l'économie se finance à 75 % par les marchés financiers, et seulement 25 % par les banques. En Europe, c'est l'inverse. Je ne vois pas trop en quoi le secteur des fonds d'investissement, des fonds mutuels et de l'ensemble de l'épargne mondiale financiarisée serait coupable de collaborer avec l'ennemi des tenants de l'école autrichienne, les banques centrales.

Je comprends ta réponse, et on pourrait même étendre la remarque à de nombreuses actions de tous les jours de tout à chacun avec sa monnaie.

Car le problème est celui-ci pour moi: depuis 1971 la monnaie est un pur "service" de l'état, sans aucun lien avec une quelconque réalité (Guido Hülsmann parle à propos du passage à une monnaie 100% papier de "reverse transubstantiation").

Dans ce contexte, peu à peu (je parle en tendance, de l'évolution du système) les valeurs de ceux qui savent le mieux faire le jeu de l'état deviennent les normes (pour tous les usagers de la monnaie, pas seulement dans le secteur financier). Pour reprendre les termes de Simonnot, le système monétaire actuel est "ancré" dans l'état (tout comme le système des retraites, la secu & co …) avec les incitations perverses habituelles.

Sans doute certaines activités du secteur financier et de l'économie réelle sont à la pointe de l'établissement de ces normes, et les autres suivent.

Avec un système financier sain, de la même façon que les gens ne prendraient pas massivement des crédits sur 40 ans, j'imagine (je n'ai pas l'expertise pour juger) que certains délires n'existeraient pas dans la finance. Dans un cas comme dans l'autre, ces prises de risque insensées -qui deviendront des pertes insensées demain- n'existeraient pas.

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Invité jabial
Beaucoup d'actes économiques simples peuvent être assimilés à de la spéculation. Acheter pour revendre, ou revendre avant même d'avoir acheté, c'est le fondement du commerce. Qu'il s'agisse de soieries ou d'options.

Ça fait plaisir de lire un peu de bon sens. On se croirait presque sur un forum non socialiste :icon_up:

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Beaucoup d'actes économiques simples peuvent être assimilés à de la spéculation. Acheter pour revendre, ou revendre avant même d'avoir acheté, c'est le fondement du commerce. Qu'il s'agisse de soieries ou d'options.

Concernant le secteur proprement financier, il me semble que les actifs financiers sont clairement distincts du crédit bancaire et du circuit des banques centrales. Depuis 30 ans, son volume croit de 9 % par an pour atteindre 200.000 milliards de dollars dans le monde, essentiellement l'épargne en vue de la retraite. Aux Etats-Unis, l'économie se finance à 75 % par les marchés financiers, et seulement 25 % par les banques. En Europe, c'est l'inverse. Je ne vois pas trop en quoi le secteur des fonds d'investissement, des fonds mutuels et de l'ensemble de l'épargne mondiale financiarisée serait coupable de collaborer avec l'ennemi des tenants de l'école autrichienne, les banques centrales.

On peut acheter des actifs financiers avec de l'épargne ou directement avec du crédit bancaire.

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