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Éducation Nationale


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De toute manière qu'il faille faire des années d'étude pour obtenir un diplome et espérer trouver un job bien en moins de 6 mois, cela prouve que le marché de l'emploi est tombé dans une misère, lorsqu'il y a 40 ans on trouvait un job correct avec juste le bac en poche…ou pas. L'inflation des diplomes et de la durée des études est une conséquence du socialisme qui a pourri le marché de l'emploi.

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De toute manière qu'il faille faire des années d'étude pour obtenir un diplome et espérer trouver un job bien en moins de 6 mois, cela prouve que le marché de l'emploi est tombé dans une misère, lorsqu'il y a 40 ans on trouvait un job correct avec juste le bac en poche…ou pas. L'inflation des diplomes et de la durée des études est une conséquence du socialisme qui a pourri le marché de l'emploi.

On trouve toujours un job avec le bac en poche, évidemment, il faut savoir faire quelque-chose d'utile au delà de ce qu'on a pu apprendre a l'école, mais c'est tout aussi vrai avec un doctorat :icon_up:

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Invité rogermila
quand j'étais à la fac' il était clair que les 9/10 ème étaient là pour passer des concours, notamment le CAPES.

:icon_up::doigt:

lorsqu'il y a 40 ans on trouvait un job correct avec juste le bac en poche…ou pas.

C'est vrai.

En 24 heures j'ai été embauché en CDI à la BNP sans rien connaitre du milieu bancaire à l'époque, et quand j'ai démissionné 2 mois après, ils me "déroulaient le tapis rouge" pour que je reste.

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Brighelli a fait la remarque suivante (je n'ai plus la source, et c'est de mémoire) :

-Le pourcentage actuel d'une classe d'âge avec un niveau licence est celui des bacheliers d'il y a 30 ans.

-Que le salaire rapporté au salaire moyen d'un niveau licence actuel est celui d'un bachelier il y a 30 ans.

Je rajouterai volontiers (sans trop me tromper ?) que le niveau de connaissance d'un niveau licence est celui de bachelier d'il y a 30 ans.

Dire que l'on pourrait gagner 3 ans de productivité sans allonger l'âge de départ à la retraite….

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Le salaire rapporté au salaire moyen d'un niveau licence actuel est celui d'un bachelier il y a 30 ans.

C'est peut être vrai, mais ce qui est intéressant c'est de regarder ce qui se passe avant et après ce niveau.

Je ne crois pas qu'actuellement faire une licence permette d'augmenter son salaire potentiel, plutôt le contraire. Les études supérieures commencent à devenir intéressantes à partir du niveau master (et encore pas n'importe lesquels), si le but du jeu c'est de gagner du pognon autant faire plombier ou électricien.

Je rajouterai volontiers (sans trop me tromper ?) que le niveau de connaissance d'un niveau licence est celui de bachelier d'il y a 30 ans.

Encore une fois, c'est plus compliqué. Les connaissances sont beaucoup plus spécialisées à l'issue d'une licence, à tel point qu'on peut difficilement parler de niveau global par rapport à un examen uniforme.

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Encore une fois, c'est plus compliqué. Les connaissances sont beaucoup plus spécialisées à l'issue d'une licence, à tel point qu'on peut difficilement parler de niveau global par rapport à un examen uniforme.

Dans le cas général, c'est vrai, maintenant, sur les math en particulier, mon prof d'analyse en prépa se faisait un plaisir de donner des épreuves du bac des années 70 en milieu de première année (donc avec, euu, 150 heures d'analyse en plus du BAC S…).

Sur d’autres matières, c’est peut être moins flagrant, mais j’ai vu les cours de géographie physique de mon père à l’école normale (donc a l'age de 17 ans en gros), et ça n’a aucun rapport avec la terminale…

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Le ver était dans le fruit dès la 3ème république, mais 68 a tout bousillé.

Alors le fer a mis du temps à tout bousiller, car il aura fallu attendre 80 ans pour que tout explose. On ne peut toutefois pas nier que l'enseignement jusqu'en mai 68 était de qualité, notamment au niveau de la maîtrise des fondamentaux (lire, écrire, compter).

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C'est peut être vrai, mais ce qui est intéressant c'est de regarder ce qui se passe avant et après ce niveau.

Je ne crois pas qu'actuellement faire une licence permette d'augmenter son salaire potentiel, plutôt le contraire. Les études supérieures commencent à devenir intéressantes à partir du niveau master (et encore pas n'importe lesquels), si le but du jeu c'est de gagner du pognon autant faire plombier ou électricien.

"niveau licence", pas licence. Car vous avez raison, une licence en elle-même n'est pas très vendeur sur le marché du travail.
Encore une fois, c'est plus compliqué. Les connaissances sont beaucoup plus spécialisées à l'issue d'une licence, à tel point qu'on peut difficilement parler de niveau global par rapport à un examen uniforme.
Ca, c'est à voir : je serais bien curieux de voir ce que donnerait un bon vieux sujet de math de l'ancien bac C comme examen dans une licence de mathématiques ou comme épreuve de Capes de math.
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Invité rogermila
Alors le fer a mis du temps à tout bousiller, car il aura fallu attendre 80 ans pour que tout explose. On ne peut toutefois pas nier que l'enseignement jusqu'en mai 68 était de qualité, notamment au niveau de la maîtrise des fondamentaux (lire, écrire, compter).

C'est surtout quelques années après 68, que l'Ednat a commencé sa dégringolade, avec le recrutement en son sein, des premières vagues de gauchistes soixante-huitards.

Ces gugusses, ayant une aversion à travailler dans le privé (les "boites à esclaves" comme ils disaient), se sont rabattus, en masse, vers les concours de la fonction publique et en particulier à l'Ednat qui a été progressivement envahi.

On a aussi observé le même phénomène à La Poste qui est devenue, en quelques années, un receptacle d'emplois pour soixante-huitards. Car auparavant la Poste (qui s'appelait PTT) fonctionnait assez bien avec du personnel consciencieux.

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C'est surtout quelques années après 68, que l'Ednat a commencé sa dégringolade, avec le recrutement en son sein, des premières vagues de gauchistes soixante-huitards.

Ces gugusses, ayant une aversion à travailler dans le privé (les "boites à esclaves" comme ils disaient), se sont rabattus, en masse, vers les concours de la fonction publique et en particulier à l'Ednat qui a été progressivement envahi.

On a aussi observé le même phénomène à La Poste qui est devenue, en quelques années, un receptacle d'emplois pour soixante-huitards. Car auparavant la Poste (qui s'appelait PTT) fonctionnait assez bien avec du personnel consciencieux.

Cela voudrait donc dire que certains services publics pourraient être maintenus et être de qualité s'ils n'étaient pas infiltrés par des gauchistes ?

En parlant de gauchistes à l'EdNat, ma grand mère m'a souvent fait remarqué que (après 68 du moins) beaucoup des professeurs avaient une mentalité "on me doit tout" et méprisaient les élèves. Cela doit sans doute être dû au fait que comme l'élève et le professeur sont théoriquement mis sur un pied d'égalité, alors l'élève devrait avoir le savoir de son professeur, et que, comme ce n'est pas le cas, le professeur méprise l'élève.

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Ça, c'est à voir : je serais bien curieux de voir ce que donnerait un bon vieux sujet de math de l'ancien bac C comme examen dans une licence de mathématiques ou comme épreuve de Capes de math.

Les maths, c'est spécial, comme indiqué par neuneu2k. Je serais curieux de voir des bacheliers d'il y a 30 ans s'essayer à des partiels de médecine, de Droit, de psychologie… ou même de sociologie.

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Ils apprennent quand même deux ou trois trucs en rapport avec la médecine, dans le lot…

Ça n'a pas grand chose à voir avec la difficulté. Quelqu'un ayant passé les concours il y a 30 ans ne trouvera pas les sujets actuels plus faciles ou l'inverse.

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Ça n'a pas grand chose à voir avec la difficulté. Quelqu'un ayant passé les concours il y a 30 ans ne trouvera pas les sujets actuels plus faciles ou l'inverse.

Quel concours ? Il s'agit de comparer du point de vue des connaissances exigées une licence actuelle (par exemple en médecine) et le baccalauréat d'il y a 30 ans.

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Avoir passé le bac l'année dernière ou en 1970 ne nous apportera pas de connaissances supplémentaires pour une "licence" de médecine. Alors que c'est le cas pour toutes les autres fillières.

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Pour aller dans ton sens on peut ajouter que les bac C de 1970 torchent en maths et en physique les bac S actuels parce qu'ils ne faisaient que ça, alors que maintenant le bac S est surtout devenu un bac G.

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Forcément : un effet pervers des politiques d'accès à l'éducation pour tous a été la déchéance de toutes les sections sauf certaines classes de S qui surnagent (et où tout le monde se bouscule pour aller). Du coup un programme purement axé sur les maths et la physique n'était plus adapté, d'où l'élargissement vers une formation générale.

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Ça n'a pas grand chose à voir avec la difficulté. Quelqu'un ayant passé les concours il y a 30 ans ne trouvera pas les sujets actuels plus faciles ou l'inverse.

Le concours de fin de première année est plus général qu’avant (pour compenser les déficiences graves du bac), donc si.

Quand au concours de l’internat, il n’a en effet pas changé énormément.

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La grosse différence c'est que si il y a une matière ou l'enseignement et les connaissances à acquérir n'ont pas beaucoup changées pour les niveaux d'études dont nous parlons c'est les mathématiques.

En médecine l'enseignement de l'anatomie à complètement changé.

En physique l'intrusion de la technologie dans les cours à bouleverser l'enseignement.

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Pour continuer dans la série l'EdNat s'améliore de jour en jour, je présente aujourd'hui les établissements sanctionnés parce qu'ils font trop redoubler.

RT: http://twitter.com/_h16/status/39963148744134657

wikio : (badurl) http://www.wikio.fr/vote?url=http://h16free.com/2011/02/22/7096-sanctionnons-les-redoublements (badurl)

On nage en plein délire : d'un côté, le redoublement est utilisé par les syndicats pour obtenir des moyens, de l'autre, on sanctionne pour éviter d'alourdir les factures. Ah, au fait, et les élèves ? Ce sont les accessoires des politiciens (des syndicats et du gouvernement).

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  • 1 month later...
Invité rogermila

Les propos sur l'école dans les "quartiers difficiles"consignés dans ce rapport d'un sociologue du CNRS, n'impliquent-ils pas directement la solution ? :

1) L'école ne doit plus être obligatoire.

2) Comme pour être recruté dans une entreprise, il faudrait toujours postuler pour être admis dans une école.

Moi, ce que je voulais pendant les émeutes (de 2005), c’était brûler le lycée parce

que c’est eux qui ont baisé mon avenir

Mon rêve, c’est que ces sales profiteurs de profs, qui prennent

de l’argent pour travailler dans des zones sensibles, dégagent de là

Avec du recul, j’ai la haine

contre ces chiens du système scolaire parce que oui, ils m’ont niqué mon

avenir et moi, comme un con, je suis rentré dans leur jeu. […] L’école, c’est

derrière moi mais si je revois un de mes profs qui me cassait les couilles, je

l’insulte ce bâtard.

http://www.laurent-mucchielli.org/public/R…li_Ait-Omar.pdf

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Les propos sur l'école dans les "quartiers difficiles"consignés dans ce rapport d'un sociologue du CNRS, n'impliquent-ils pas directement la solution ? :

1) L'école ne doit plus être obligatoire.

2) Comme pour être recruté dans une entreprise, il faudrait toujours postuler pour être admis dans une école.

Tout à fait. Seulement voilà, avec l'éducation nationale, y'a pas de service après-vente ou de bureau des réclamations: ce qu'ont à dire les anciens élèves, tout le monde s'en fiche.

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Les propos sont une analyse parfaite de ce qu'est devenue l'Ed Nat, c'est à dire une machine qui n'apprend plus rien aux "apprenants", et dont ce qui sont passés entre ses mains en garde une énorme rancune, car ils savent que leur avenir à été gâché par cette machine à broyer.

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Mouais. C'est un peu facile de tout rejeter sur "ces sales profiteurs de profs".

Ce que je lis c'est surtout des gens qui refusent d'assumer leur part de responsabilité dans leurs échecs et se trouvent des boucs émissaires pour ne surtout pas se remettre en question. Des losers, quoi.

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Ce que je lis c'est surtout des gens qui refusent d'assumer leur part de responsabilité dans leurs échecs et se trouvent des boucs émissaires pour ne surtout pas se remettre en question. Des losers, quoi.

Si le délitement de l'école n'était vrai qu'en "banlieue", je vous suivrai sur ce point, mais depuis le temps que l'on voit l'EdNat péricliter sans que rien ne soit fait contre, on peut quand même grandement s'interroger sur le fait que la responsabilité incombe tout de même pour une grande part de l'EdNat.

De toute façon, on ne peut pas prétendre vouloir éduquer les gamins et rejeter la faute sur eux quand on échoue, et les premiers complices sont quand même les profs.

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