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L'euro et la crise


xavdr

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L'Euro est mis en question à l'occasion de la crise et des tensions financières extrêmes qu'elle engendre.

Quelles sont les relations entre Euro et Crise ?

Pour ma part mon diagnostict est le même que celui formulé par Edouard BALLADUR dans un interview au Figaro.

LF - L'euro en tant que tel est désormais régulièrement mis en cause. Est-il à l'origine des problèmes économiques de l'Europe ?

EB - Non. Si l'euro est attaqué, c'est parce que les États de la zone affichent des déficits trop importants et une croissance notablement inférieure à celle des autres régions de la planète. La véritable cause, c'est que, depuis longtemps, nous n'avons pas eu le courage politique d'engager les réformes nécessaires pour nous adapter à la compétition mondiale. L'éclatement de la zone euro ne ferait qu'aggraver les problèmes, entraînant l'explosion des taux d'intérêt, des dévaluations anarchiques, des déficits publics accrus, une spéculation financière sans frein. La Grande-Bretagne a-t-elle retiré un bénéfice de son refus de participer à la zone euro ? Notre pays, lui, en y prenant toute sa part, en a retiré un surcroît d'influence et de puissance, le bénéfice de taux d'intérêt plus bas, l'avantage d'une monnaie commune dans une zone où il réalise la plus grande part de ses exportations. Le G20 va se réunir et étudier une réforme du système monétaire international. Quelle serait l'influence de la France qui le présidera, si elle ne parlait plus au nom de l'Europe, la zone euro ayant explosé, mais en son nom seul ? Si la zone euro disparaissait, l'Europe sombrerait et sortirait de l'Histoire ; la France en serait gravement affaiblie et n'aurait plus le choix qu'entre la solitude et une situation de satellite d'une grande puissance monétaire, comme ce fut le cas si longtemps après la guerre. Grâce à l'euro, nous en sommes sortis. Une Europe solide nous apporte un surcroît de force.

Au delà du diagnostic financier commun il y a sans doute une différence de perspective civilisationnelle, dont l'articulation débute avec la phrase "L'éclatement de la zone euro ne ferait qu'aggraver les problèmes". Cette assertion me parait circonstantiellement juste à l'échelle des mois ou années, ce qui ne signifie pas qu'elle l'est impérativement à l'échelle des décennies ou générations, mais à ce stade de ce fil de forum je ne veux pas détailler ces aspects plus civilisationnels.

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L'Euro est mis en question à l'occasion de la crise et des tensions financières extrêmes qu'elle engendre.

Quelles sont les relations entre Euro et Crise ?

Pour ma part mon diagnostict est le même que celui formulé par Edouard BALLADUR dans un interview au Figaro.

Au delà du diagnostic financier commun il y a sans doute une différence de perspective civilisationnelle, dont l'articulation débute avec la phrase "L'éclatement de la zone euro ne ferait qu'aggraver les problèmes". Cette assertion me parait circonstantiellement juste à l'échelle des mois ou années, ce qui ne signifie pas qu'elle l'est impérativement à l'échelle des décennies ou générations, mais à ce stade de ce fil de forum je ne veux pas détailler ces aspects plus civilisationnels.

Et surtout, je ne vois pas ce qui lui permet d'affirmer que les britanniques ont souffert de ne pas être dans l'euro.

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Incroyable le goitre… je crois qu'il y a dans la vidéo d'Asselineau postée ici le passage où il l'avertit des risques inhérents à l'euro du fait de sa disparité géographique, politique et fiscale. Et ce cher Balladur de le renvoyer dans les cordes sous prétexte que c'est une crainte ridiculement infondée. Et c'est ce même type qui veut nous expliquer ce qu'il faudrait faire pour régler le problème ?

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J'aime bien l'expression "l'euro est attaqué", illustrant parfaitement la mentalité toute faite d'obsidionalité des hommes politiques : ils voient le monde comme un affrontement, une guerre permanente.

Lamentable.

L'euro est bien attaqué.

Le monde est bien un terrain d'affrontement.

Selon une certaine grille de lecture, bien évidemment, qui est relativement commune.

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Le monde - et la nature de l'homme - est politique, cela va de soit.

Tout dépend ce qu'on entend par "politique".

De mon côté je ne pense pas que la vie est un combat. On n'entre en combat que contre ceux qui nous agressent.

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Que l'Euro soit "attaqué" ou pas, peu m'importe. Ce n'est pas un être vivant qui est en train d'être mis à mort, que je sache. Si l'Euro "meurt", un autre moyen de transaction (donc monnaie) prendra sa place.

Je remarquais, pour ma part, dans le propos de Balladur un autre "thème", obsessionnel chez les politiciens: "l'influence" et la "puissance" de LA FRANCE. Ce type de propos passe comme une lettre à la poste, et personne ne se demande:

- "puissance"… c'est à dire quoi ? Afin que quoi ? La "puissance" de qui ? La vôtre, cher français "moyen" ? Ou bien celle des ceux qui se trouvent au sommet de la pyramide politique ?

- "influence"…. de qui? Sur quoi ? Afin que quoi ?

Le problème étant que ces "puissances" et "influences"…. c'est le français moyen qui, in fine, les paye. Et même très cher ! Qu'est-ce que le français moyen gagne en retour ? Mystère…

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Je remarquais, pour ma part, dans le propos de Balladur un autre "thème", obsessionnel chez les politiciens: "l'influence" et la "puissance" de LA FRANCE. Ce type de propos passe comme une lettre à la poste, et personne ne se demande:

- "puissance"… c'est à dire quoi ? Afin que quoi ? La "puissance" de qui ? La vôtre, cher français "moyen" ? Ou bien celle des ceux qui se trouvent au sommet de la pyramide politique ?

- "influence"…. de qui? Sur quoi ? Afin que quoi ?

Un conservateur parlerait, et à juste titre, de l'évacuation du problème des fins au profit des moyens.

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Le monde - et la nature de l'homme - est politique, cela va de soit.

de soi. SOI.

Bon, je te tombe dessus, mais vous êtes nombreux à faire cette faute.

J'ai les noms.

l'euro attaque…un peu comme quand on joue au poker en empruntant son fric a un mafioso, et apres on viendrait dire 'le poker ca abime les genoux.'

Ben oui, quoi. Et pas que les genoux, d'ailleurs.

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Le monde - et la nature de l'homme - est politique, cela va de soit.

Nan, mais sans déconner, les mecs, vous ne voyez même plus quand Ash vous troll ?

YHBT YHL HAND

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L'Euro est mis en question à l'occasion de la crise et des tensions financières extrêmes qu'elle engendre.

Quelles sont les relations entre Euro et Crise ?

L'incompétence et la désinformation!

Il y a eu un espoir pour l'euro avec les 750 milliards annoncés. Les marchés ont monté, après ils ont baissé fortement. Pourquoi?

Je diffuse sur Facebook le texte suivant (avec le lien)

Si payer le carburant cher te fait plaisir tu n'as rien à faire. Dans le cas contraire lis le texte du lien et partage l'information avec tes amis. Nous pouvons contribuer à faire baisser les prix des carburants.

http://www.orvinfait.fr/sarkozy_fait_le_pl…qui_payons.html

Dans le lien je donne la solution la faute à Sarkozy et j'explique pourquoi en détail sur la page

http://www.orvinfait.fr/internet_gene_la_c…_francaise.html

Je peux me tromper dans mon analyse mais la lecture du lien mis par Tremendo à

http://h16free.com/2010/05/19/2969-euro-no…ne-seule-chance

m'a conforté dans mon analyse. En fait cela m'a permis de voir une page plus récente ou Sarkozy est cité.

http://www.libertaddigital.com/economia/al…ank-1276392494/

Donc merci à Tremendo (Le texte du lien est en espagnol. Il existe la traduction automatique de Google pour ceux qui ne comprennent pas cette langue)

Bien sûr je remercie par avance tout ceux qui diffuseront ce lien sur Facebook. Mon objectif est d'avancer vers moins d'Etat donc de faire avancer le libéralisme.

A propos de désinformation et de libéralisme je vous annonce que nous allons bientôt accueillir ici Corinne Lepage

source:

http://www.lemonde.fr/planete/article/2010…54277_3244.html

La proposition de la Commission "était franchement scandaleuse", a jugé de son côté la libérale française Corinne Lepage. "On induirait le consommateur en erreur en lui présentant un produit fini alors qu'il s'agit en réalité d'un amalgame de morceaux de viande de qualités disparates et maintenus ensemble par une colle à viande", a-t-elle souligné.
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Un conservateur parlerait, et à juste titre, de l'évacuation du problème des fins au profit des moyens.

C'est à dire que le moyen est devenu, subrepticement, un but en soi ? Comme dans le cas du fameux vote pour la "Constitution européenne", ou le vote négatif était présumé automatiquement un vote anti-européen ? Ou bien comme dans le cas du Ministère de la Défense, qui est, de fait, un Ministère des Armées (oubliant gentiment que la défense peut être atteinte - parfois même plus avantageusement - par des moyens autres que de s'armer jusqu'aux dents) ?

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Donc merci à Tremendo (Le texte du lien est en espagnol. Il existe la traduction automatique de Google pour ceux qui ne comprennent pas cette langue)

Mais de rien, je n'ai pas trouvé de traduction en français, si j'ai le temps je traduis mais j'ai là je manque de courage.

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LF - L'euro en tant que tel est désormais régulièrement mis en cause. Est-il à l'origine des problèmes économiques de l'Europe ?

EB - Non. Si l'euro est attaqué, c'est parce que les États de la zone affichent des déficits trop importants et une croissance notablement inférieure à celle des autres régions de la planète. La véritable cause, c'est que, depuis longtemps, nous n'avons pas eu le courage politique d'engager les réformes nécessaires pour nous adapter à la compétition mondiale. L'éclatement de la zone euro ne ferait qu'aggraver les problèmes, entraînant l'explosion des taux d'intérêt, des dévaluations anarchiques, des déficits publics accrus, une spéculation financière sans frein. La Grande-Bretagne a-t-elle retiré un bénéfice de son refus de participer à la zone euro ? Notre pays, lui, en y prenant toute sa part, en a retiré un surcroît d'influence et de puissance, le bénéfice de taux d'intérêt plus bas, l'avantage d'une monnaie commune dans une zone où il réalise la plus grande part de ses exportations. Le G20 va se réunir et étudier une réforme du système monétaire international. Quelle serait l'influence de la France qui le présidera, si elle ne parlait plus au nom de l'Europe, la zone euro ayant explosé, mais en son nom seul ? Si la zone euro disparaissait, l'Europe sombrerait et sortirait de l'Histoire ; la France en serait gravement affaiblie et n'aurait plus le choix qu'entre la solitude et une situation de satellite d'une grande puissance monétaire, comme ce fut le cas si longtemps après la guerre. Grâce à l'euro, nous en sommes sortis. Une Europe solide nous apporte un surcroît de force.

L'Euro n'apporte aucune force aux économies européennes, et certainement pas à la France. Au contraire, il entrave la croissance en créant une rigidité qui empêche les marchés des devises de jouer leur rôle, notamment par une dépréciation des monnaies dont les pays affichent un déficit commercial.

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@ 1eres réponses de ce fil de forum :

Médiocres vitupérations que tout cela ^^ Une position est attaquée, une journée est attaquée, un déjeuner est attaqué, une tâche est attaquée, une jetée est attaquée, une poutre est attaquée, une monnaie est attaquée… Pfff ^^ Pas besoin d'invoquer la fureur des baïonettes et autres fantasmes paranoïsants face à une putative pensée anti libérale…

@ Jérome :

Le déficit commercial n'est pas tout. Il 's'y ajoute aussi la balance des services et la balance des services financiers. Passons.

Doit on faire l'éloge des monnaies délétères qui s'écroulant compenseraient une architecture sociale déteriorée par des rigidités syndicrates et concurrencée par des PNI aux monnaies artificiellement sous évaluées ? Comme souvent en politique on patauge dans un savant équilibre des médiocrités. En ce qui concerne la monnaie proprement dite, l'Euro a apporté une stabilité et une sérénité qui seule peut apporter des taux d'intérets faibles pour les emprunts et des facilitations pour l'import-export intra zone euro.

Pour moi en soi même l'Euro est une bonne chose (sauf les foutages de gueule genre Grèce redécorée par les artistes en fantaisie de Goldman & Sachs et autres dérapages budgétaires sarkosiens mais ça c'est une autre histoire : le Franc frânçais aurait "permis" de faire bien pire…). Ce qui est une mauvaise chose c'est le monopole étatique de la monnaie ainsi que les rigidités sociales d'origines syndicrates.

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@ 1eres réponses de ce fil de forum :

Médiocres vitupérations que tout cela ^^ Une position est attaquée (par un facécieux dialecticien), une journée est attaquée (par un jardinier amateur), une pente est attaquée (par un randonneur), un déjeuner est attaqué (par un affamé), une peinture est attaquée (par la corrosion), une jetée est attaquée (parles vagues), une poutre est attaquée (par les mythes), une tâche est attaquée (par un rude travailleur), une monnaie est attaquée (par un spéculateur qui contribue à faire du ménage dans la planète financière)… Pfff ^^ Pas besoin d'invoquer la fureur des baïonettes et autres fantasmes paranoïsants face à une putative pensée anti libérale…

@ Jérome :

La balance commerciale n'est pas tout. Il 's'y ajoute aussi la balance des services et la balance des services financiers. Passons.

Doit on faire l'éloge des monnaies délétères qui s'écroulant compenseraient une architecture sociale déteriorée par des rigidités syndicrates ou encore la sous évaluation artificielle que les PNI orchestr(ai)ent pour leurs monnaies ? Comme souvent en politique on patauge dans un équilibre des médiocrités. En ce qui concerne la monnaie proprement dite, l'Euro a apporté une stabilité et une sérénité qui seule peut apporter des taux d'intérets faibles pour les emprunts et des facilitations pour l'import-export intra zone euro.

La quasi totalité des hommes politiques qui réclamaient en 2006 la souplesse du Franc le faisaient pour pouvoir dévaluer face au Dollar et non face au Yuan et soutenaient avec ferveur la hausse du SMIC : en d'autres termes au fond ils n'avaient rien compris et proposaient simplement un coktail de mauvaises solutions que leur pensée confuse dotait d'atours en réalité frivoles. Aujourd'hui ce sont souvent les mêmes qui volent "au secours" du peuple grec qui est "mis sous tutelle" par la méchante Europe au nom de l'affreux Euro. Qu'importe l'autel dressé à la gloire de la gabegie et du mensonge pourvu que ce soit aussi celui où la méchante Europe sera jugée coupable par eux…

Pour moi l'Euro en soi même est une bonne chose (sauf foutages de gueule genre Grèce redécorée par les artistes en fantaisie de Goldman Sachs et autres dérapages budgétaire keynésiens mais ça c'est une autre affaire : le Franc frânçais aurait "permis" de faire bien pire plus encore). Ce qui est une mauvaise chose à mes yeux c'est le monopole étatique de la monnaie, les rigidités sociales d'origine syndicrates, etc.

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L'Europe est une epave et personne ne souhaite y investir.

- Les etats son surrendettes. Il en va de meme pour les departements, les regions, les communautes de communes, les communes… Et ne parlons pas du financement des retraites et des comptes de la secu.

- Les entreprises et les menages sont endettes et peinent a rembourser.

- Les banques sont fragilisees suite a la fuite des capitaux liee aux deficits colossaux de la balance de paiement. Elles courent apres leur taux de reserve de 9% (que Sarkozy souhaite abaisser a 5% pour se donner de l'air) et ne sont plus en mesure de preter et donc de financer la croissance.

- L'Europe subit une immigration massive de migrants pauvres avec qui il nous faut partager les "richesses". Ce boulet nous coute 50 milliards net par an d'apres les etudes du Prof. Maurice Allais, prix nobel d'economie.

Depuis 30 ans, l'Europe finance les importations sur l'endettement. Aujourd'hui, avec l'incapacite de la Grece a faire face a ses obligations, les preteurs s'alarment et demandent des comptes. C'est logique. Et ceux qui en ont la possibilite quitte la zone euro qui represente desormais un danger trop important pour un investisseur.

Idealement, en plongeant, l'euro devrait permettre de relancer les exportations et reduire les importations, reduisant ainsi le desequilibre des echanges commerciaux entre l'Europe et l'Asie principalement.

Mais apres, on fait quoi ?

1. On donne du riz au travailleurs ?

2. Les Chinois rachetent tout en France en commencant par nos chateaux et nos vignobles ? Benh oui les amis, il vont pas aller acheter le 93 !

Il n'y a pas d'issue, d'une maniere ou d'une autre, on en viendra a poser une taxe sur les importations des pays "pauvres". C'est pas ringard le protectionnisme, c'est Adam Smith lui-meme qui le recommande.

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Pour moi l'Euro en soi même est une bonne chose (sauf foutages de gueule genre Grèce redécorée par les artistes en fantaisie de Goldman Sachs et autres dérapages budgétaire keynésiens mais ça c'est une autre affaire : le Franc frânçais aurait "permis" de faire bien pire plus encore). Ce qui est une mauvaise chose à mes yeux c'est le monopole étatique de la monnaie, les rigidités sociales d'origine syndicrates, etc.

Non, l'euro est une mauvaise chose, en plus d'etre une aberration economique. Les disparites, notamment de productivite, entre les divers etats-membres sont beaucoup trop fortes pour permettre l'usage d'une monnaie unique en europe.

Le jeu des changes posent des limites beaucoup plus fortes, la France par exemple n'aurait pu se permettre de creer un tel deficit sans voir sa monnaie etre fortement devaluee. Au lieu de ca, les deficits sont caches par la surevalution de l'euro, purement speculative surtout vis-a-vis des pays les moins efficaces.

A terme, l'euro est perdu et il faudra reintroduire une certaine flexibilite des changes entre pays europeens pour eviter l'implosion politique. La Grece a ete un amuse-bouche de ce qui nous attends a l'avenir, a savoir une forte devaluation de l'euro suite a un defaut francais sur sa dette par exemple. L'avenir est sombre et les "solutions" actuelles ne valent strictement rien sur le long terme.

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Tout dépend ce qu'on entend par "politique".

De mon côté je ne pense pas que la vie est un combat. On n'entre en combat que contre ceux qui nous agressent.

On pourrait dire que le "politique" est la fonction qui se préoccupe d'ajouter des valeurs qualitatives dites morales ou éthiques, contrairement à la fonction "économique" qui ne se préoccupe que des valeurs quantitatives. A ce titre , si on conçoit qu'il y a progression au cours de l'histoire, il y a forcément dans la vie une idée de combat en ce sens où tout le monde n'a pas les mêmes valeurs et chacun a tendance à défendre les siennes.

Ensuite il peut y avoir combat loyal ou combat déloyal. Seul le second est à déplorer, c'est à dire lorsque les plus forts excercent une pression sur les plus faibles pour imposer leurs valeurs : c'est justement dans ce cas que la liberté est menacée.

Mais sur la question : y'a t-il relation entre baisse de l'euro et la crise, bien forcément qu'il y en a une. La crise c'est en quelque sorte l'accident naturel (économique) grâce auquel (à toute chose malheur est bon) les canards boîteux sont découverts et éliminés. L'euro a longtemps bénéficié d'une bonne réputation vu les valeurs "politiques" affichées par l'Europe, il inspirait confiance face aux aléas du dollar. Mais la crise a révélé ses faiblesses… et bing l'équilibre est rompu, ça dégringole.

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en suivant votre raisonnement, le retour au franc ne serait pas viable en raison des disparite de productivite entre l'ile de france et le limousin…

Donc t'es pour un impot europeen, suivi d'un impot mondial. C'est beau le "liberalisme".

Son pays, sa monnaie, le reste c'est de l'arnaque anti-liberale de mondialiste apatride.

Ce n'est qu'au sein des pays que l'Homme est capable de puiser et d'exercer sa liberte.

Liberalisme = liberte des Hommes.

Neo-liberalisme = asservissement des masses.

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C'est pas ringard le protectionnisme, c'est Adam Smith lui-meme qui le recommande.

Et Adam Smith a tort. De même qu'il a tort quand il considère que la fabrication des portes coupe-feu doit appartenir au domaine de l'action de l'Etat.

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@ tisserand , @ Rincevent

+1

@ Alex6

???

La monnaie or par exemple faisait fi des disparités… tisserand a raison : l'argument selon lequel une monnaie ne pourrait supporter les disparités économiques donc devrait être locale est faux et sans limite de taille : le limousin, et chaque lieu dit, devrait avoir la sienne alors ^^ Ou alors c'est admettre que la solution à une partie des incohérences démagogiques consiste à avoir une monnaie intrinsèquement mal géré, en adéquation avec la mauvaise gestion sociale et démagogue.

J'insiste : le problème depuis quelques décennies ce sont les rigidités sociales (et plus généralement la démagogie dépensière) et les sous évaluations artificielles des monnaies des PVI (ainsi que la cartélisation de la production de pétrole).

Bilan : l'Occident (et pas seulement la zone Euro) est surendeté, la répartition de la [croissance de (?)] la production et la répartition de la [croissance de (?)] la consommation sont remises en question à l'échelle mondiale car en l'état elles n'étaient pas soutenables indéfiniment. La période de changement de la structure de ces croissances se traduit par une crise mondiale. Avec ce bouleversement de gigantesques bulles éclatent, les blocages politiques démagogues sont levés sauf à plonger les réfractaires dans la décadence et/ou l'usage de la violence.

Mais ce bilan n'a rien à voir avec l'Euro. C'est la même chose pour le Dollar et la Livre. Le Yen aussi a vécu cela mais sans doute en raison de sa plus grande proximité avec a Chine et l'Inde, le Japon a vécu depuis des années une partie de ce que nous vivons (tout en trouvant une temporisation auprès du reste de l'Occident, temporisation aujourd'hui révolue).

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je réagis à la réponse d'Edouard Balladur.

1. L'euro est directement à l'origine de la crise monétaire. L'euro a le monopole monétaire dans la zone euroland. La BCE est donc responsable de bon fonctionnement de l'euro. Prétendre que la BCE ne serait pas responsable est incohérent.

2. "l'euro est attaqué.". En économie, il existe la concurrence et non pas la guerre. La métaphore guerrière ne convient pas en science économique.

3. L'augmentation des déficits est le fondement de la dépréciation de l'euro.

4. Tout impôt correspond à une destruction de richesse d'un montant égal. Toute augmentation des impôts induit une augmentation de la destruction de richesse dans la pays. Tout impôt est de l'argent qui n'est pas investit, donc de la croissance en moins.

5. "nous n'avons pas eu le courage….". l'usage du "nous" est mis ici a la place de l'État français. Or aucun français n'est valablement représenté par aucun élu. Et l'État ne représente pas les français; L'usage de ce "nous" est donc erroné. Confondre la bourreau et sa victime est une faute d'analyse politique. L'État est ici le bourreau et le peuple est la victime. La faute commise par l'État français n'est nullement la faute des citoyens.

6. "reformes nécessaires" Objectivement, l'État augmente les impôts tant que c'est rentable. L'État cesse de ponctionner lorsque ce n'est plus rentable pour l'État. Cette logique du pouvoir étatique est logique. Elle est évidente conceptuellement. Elle s'exprime chaque jours par des multiples déclarations des politiciens.

7. "l'éclatement de la zone euro". L'éclatement de l'euro est souhaitable. La concurrence monétaire est souhaitable.

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L'Euro est mis en question à l'occasion de la crise et des tensions financières extrêmes qu'elle engendre.

Quelles sont les relations entre Euro et Crise ?

Pour ma part mon diagnostict est le même que celui formulé par Edouard BALLADUR dans un interview au Figaro.

Au delà du diagnostic financier commun il y a sans doute une différence de perspective civilisationnelle, dont l'articulation débute avec la phrase "L'éclatement de la zone euro ne ferait qu'aggraver les problèmes". Cette assertion me parait circonstantiellement juste à l'échelle des mois ou années, ce qui ne signifie pas qu'elle l'est impérativement à l'échelle des décennies ou générations, mais à ce stade de ce fil de forum je ne veux pas détailler ces aspects plus civilisationnels.

Ce en quoi Balladur à raison est que la dette étatique (ou du fait de l'intervention de l'état) est le pire ennemi de la civilisation. Dommage qu'il n'en tire pas la conclusion qui s'impose.

Donc t'es pour un impot europeen, suivi d'un impot mondial. C'est beau le "liberalisme".

Son pays, sa monnaie, le reste c'est de l'arnaque anti-liberale de mondialiste apatride.

Ce n'est qu'au sein des pays que l'Homme est capable de puiser et d'exercer sa liberte.

Liberalisme = liberte des Hommes.

Neo-liberalisme = asservissement des masses.

Je ne dirais pas exactement les choses ainsi. Reformulons.

C'est parce qu'un homme est capable de fuir son pays ("ses" impôts …) quand les circonstances le lui imposent, qu'il peut rester libre.

La multiplication des frontières ne sert pas tant à nous protéger des autres qu'a protéger les autres des folies de nos gouvernements.

Liberalisme = liberte des Hommes.

Neo-liberalisme = (je ne sais pas, ça ne veut rien dire)

je réagis à la réponse d'Edouard Balladur.

1. L'euro …

2. "l'euro est attaqué.". En économie, il existe la concurrence et non pas la guerre…

3. L'augmentation des déficits est le fondement de la dépréciation de l'euro…

4. Tout impôt correspond à une destruction de richesse d'un montant égal…

5. "nous n'avons pas eu le courage….". l'usage du "nous" est mis ici a la place de l'État français…

6. "reformes nécessaires" Objectivement, l'État augmente les impôts tant que c'est rentable…

7. "l'éclatement de la zone euro". L'éclatement de l'euro est souhaitable. La concurrence monétaire est souhaitable.

++

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