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Le futur de la France


  

90 membres ont voté

  1. 1. C'est couru, la France va se retrouver à ne plus pouvoir emprunter et donc en cessation de paiement effective. A laquelle de ces descriptions le pays v-a-t-il ressembler après son implosion financière? Choisissez celle qui se rapproche le plus de ce que vous pensez.

    • Régime de droite dure qui remet en cause les acquis sociaux tout en flattant d'autres corporatismes
      7
    • Régime de gauche dure, économie administrée, encore des décennies d'agonie économique
      15
    • Forte et durable augmentation de la violence et du crime violent
      8
    • Etat d'urgence mis en place par / soutenu par l'Etat Major
      3
    • Mai 68 en bien pire et bien plus long amenant l'extrême gauche au pouvoir
      12
    • Inflation, épargne détruite, plus de cotises et d'impôts, moins de retraite, bref, pente douce vers l'esclavage mais les Français se laissent faire l'échine courbée
      22
    • Guerre civile
      4
    • Guerre entre pays européens
      0
    • Bof, rien de si terrible
      16
    • Autre
      4


Messages recommandés

À plein de choses, évoquées sur ce site trouvé sur liborg il y a 2-3 ans. Passionnant, mais mort depuis décembre 2008.

Pitié, on peut spéculer sur la réalité augmentée sans aller voir l'horrible docteur CMuller…

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Pour en revenir au sujet…

Les français de manière générale sont trop défiants pour qu'un régime de gauche ou de droite autoritaire prenne les rênes fermement, de plus les politiciens français sont élevés en batterie pré-castrés depuis au moins 30 ans. Donc je n'y crois pas une seconde.

D'un autre côté les mêmes français, encore une fois en général, n'ont ni l'initiative personnelle ni l'éthique libérale de base requises pour faire de l'agorisme à quelque niveau plus organisé qu'un système D de copinage immédiat*.

Donc je vois surtout survenir une grande crispation autour des "restes de l'empire", pendant que les institutions nationales seront paralysées par l'intervention étrangère (tutelle de l'UE et FMI, par exemple) et par un absentéisme/grèvisme record pour cause de "rigueur" et d'impayés, les échelons locaux feront de la corruption et du marchandage de ce qui reste de leur autorité, en masse. Pensez "Afrique".

* sauf si on leur propose des solutions "clés en main"… c'est là que les libéraux peuvent faire une différence, à mon avis. Echec et//ou quasi-disparition d'un service "public" indispensable ? Trouvons des alternatives :icon_up:

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Pour le dire clairement, on parle par exemple de contrôler des machines par la pensée.

L'application qui est peut être la plus évidente est médicale : Avant, tu perds une main, tu te retrouves en variante plus ou moins élaborée du capitaine Crochet (à moins qu'on ne t'en greffe une nouvelle avec toutes les complications que ça implique en terme de traitement anti-rejet etc.). Après, on peut te refiler une prothèse directement branchée sur ton cerveau que tu contrôles de manière similaire à ton ancienne main. Là où ça commence à être vraiment un truc de dingue (si j'ose m'exprimer ainsi), c'est qu'on peut, théoriquement, s'arranger pour que cette nouvelle main sente vraiment les choses comme le ferait une vraie partie du corps. Et là tout de suite on arrive au niveau de Luke Skywalker.

Quant à ce à quoi ça pourrait aboutir à terme… Comme dans d'autres cas (nanotechnologies, intelligence artificielle…), l'imagination est la seule limite à ce qui est concevable.

A ce propos, il y a pas un jeune suédois qui est passé dernièrement aux "informations" pour témoigner sur ce genre d'expérience ( en ce qui le concerne, une main bionique )

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A ce propos, il n'y a pas un jeune suédois qui est passé dernièrement aux "informations" pour témoigner sur ce genre d'expériences (en ce qui le concerne, une main bionique) ?

Il devait sûrement s'agir de ça.

Sinon, c'est vrai que c'est un peu hors sujet ici et il en est déjà question .

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D'un autre côté les mêmes français, encore une fois en général, n'ont ni l'initiative personnelle ni l'éthique libérale de base requises pour faire de l'agorisme à quelque niveau plus organisé qu'un système D de copinage immédiat*.

C'est une erreur, l'absence de marché noir en France est principalement due au fait que les couts de transaction au marché noir sont supérieurs au poids fiscal et réglementaire, partout ou ca n'est pas le cas, il n'y a pas plus 'fraudeur' qu'un français :icon_up:

Il ne manque pas un ensemble de services contre économiques pour qu'un marché noir explose en France, il n'en manque que deux, un transporteur neutre, et une banque.

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Pour en revenir au sujet…

Les français de manière générale sont trop défiants pour qu'un régime de gauche ou de droite autoritaire prenne les rênes fermement, de plus les politiciens français sont élevés en batterie pré-castrés depuis au moins 30 ans. Donc je n'y crois pas une seconde.

D'un autre côté les mêmes français, encore une fois en général, n'ont ni l'initiative personnelle ni l'éthique libérale de base requises pour faire de l'agorisme à quelque niveau plus organisé qu'un système D de copinage immédiat*.

Donc je vois surtout survenir une grande crispation autour des "restes de l'empire", pendant que les institutions nationales seront paralysées par l'intervention étrangère (tutelle de l'UE et FMI, par exemple) et par un absentéisme/grèvisme record pour cause de "rigueur" et d'impayés, les échelons locaux feront de la corruption et du marchandage de ce qui reste de leur autorité, en masse. Pensez "Afrique".

* sauf si on leur propose des solutions "clés en main"… c'est là que les libéraux peuvent faire une différence, à mon avis. Echec et//ou quasi-disparition d'un service "public" indispensable ? Trouvons des alternatives :icon_up:

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C'est une erreur, l'absence de marché noir en France est principalement due au fait que les couts de transaction au marché noir sont supérieurs au poids fiscal et réglementaire

C'est faux. C'est surtout le fait que ce sont ces lois-là que la police reçoit l'ordre de faire respecter à tout prix, comme elle devrait le faire pour la protection des personnes et des biens. Les gens ont peur de se faire gauler et c'est tout. Ça fait bien longtemps que les coûts fiscaux et réglementaires ont largement dépassé le bonus-risque imposé par les criminels.

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Les gens ont peur de se faire gauler et c'est tout.

Ca fait partie des couts de transaction, toute la prime de risque n'est pas assurée par le vendeur, le cout pour l'acheteur est donc le prix, plus la prime de risque vendeur, plus sa propre prime de risque subjective (qu'il a tendance a surévaluer).

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Ca fait partie des couts de transaction, toute la prime de risque n'est pas assurée par le vendeur, le cout pour l'acheteur est donc le prix, plus la prime de risque vendeur, plus sa propre prime de risque subjective (qu'il a tendance a surévaluer).

Non. Il n'y a que les gens dont le métier est le risque (terroristes, criminels, dissidents, résistants, soldats) qui considèrent le risque comme faisant partie du coût et l'envisagent rationnellement. Pour Mme Michu, le risque de se faire prendre n'est pas un coût, c'est une peur. Ça se passe au niveau des tripes, et c'est du binaire : j'ai peur donc je ne fais pas.

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Non. Il n'y a que les gens dont le métier est le risque (terroristes, criminels, dissidents, résistants, soldats) qui considèrent le risque comme faisant partie du coût et l'envisagent rationnellement.

Tu a oublié les banquiers :icon_up:

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Tu a oublié les banquiers :icon_up:

Ça dépend dans quel métier de banque. Et ce n'est pas le même type de risque. Les risque qu'on connaît c'est "business as usual" ; le risque qu'on ne connaît et et qu'on n'a pas été entraîné à gérer, c'est la trouille. Dans tous les domaines. Et le fait pour A de savoir gérer un risque que B ne sait pas gérer permet à A de vendre très cher l'absence de risque à B. C'est ce que font les États.

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Je pense être arrivé à une version réaliste.

1) La France sera en faillite d'ici moins de 6 mois (besoins de financement de plus en plus importants et recettes de moins en moins importantes), taux devenant insoutenables.

2) 90% des Français ne comprendront pas du tout ce qu'il se passe, penseront que le problème n'est que temporaire, et que Super Sarko va trouver une solution.

3) Les Français les plus aisés et les plus réactifs évacueront leurs capitaux à l'étranger, ou dans des métaux précieux.

4) Deux mois après, les Français comprendront qu'en fin de compte, c'est peut-être plus grave que prévu.

5) La France ne peut plus du tout emprunter sur les marchés extérieurs, la situation est bloquée.

6) Le gouvernement comprend la gravité du problème et refuse de se laisser guillotiner en paix. Il va alors convaincre Trichet d'accélerer les rotatives de la planche à billets.

7) La trésorerie se vide de plus en plus. Baroin a des sueurs froides. Des organismes publics sont déjà à sec, et il y a un trou de 5 milliards pour payer les retraites des fonctionnaires dues le mois prochain. Des fonctionnaires sont licenciés sèchement, des coupes s'opèrent partout, les salaires sont suspendus.

8) Trichet accepte d'appuyer sur le bouton.

9) L'Allemagne comprend que dans 2 mois, elle risque de revivre Weimar à cause des cons de Français. Elle se retire de la zone euro et revient au mark.

10) L'euro est massacré en direct sur le Forex. Une hyperinflation se déclenche.

11) Hyperinflation aidant, les dettes sont remboursées en monnaie de singe. Les créanciers sont ruinés. Les banques s'effondrent les unes après les autres.

12) L'euro sert maintenant à allumer la cheminée. Les épargnants et retraités sont ruinés.

13) Les villes et collectivités territoriales ne peuvent plus assurer leurs fonctions basiques.

14) Le FMI tente de rétablir la situation, sans succès.

15) Certains coins de France s'enflamment, notamment ceux à très fort taux de chômage, et qui vivaient majoritairement avec les aides publiques.

16) La plupart des Français conservent une attitude passive et craintive. Ca n'empêche pas une minorité très active de commencer à piller les biens de valeur sur tout le territoire.

17) La police et l'armée ne sont plus payés.

18) Le gouvernement français s'est retiré aux Etats-Unis, où la situation, par effet de dominos, commence également à empirer.

19) Des tentatives de coups d'Etat s'organisent un peu partout en Europe, qu'ils soient de gauche ou de droite.

20) Les tensions internationales et intranationales s'accroissent toujours plus, faisant courir le risque d'une guerre majeure.

21) L'armée de Sauron sort de terre et les Orcs marchent sur Paris.

Cool, non ? :icon_up:

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Je pense être arrivé à une version réaliste.

1) La France sera en faillite d'ici moins de 6 mois (besoins de financement de plus en plus importants et recettes de moins en moins importantes), taux devenant insoutenables.

2) 90% des Français ne comprendront pas du tout ce qu'il se passe, penseront que le problème n'est que temporaire, et que Super Sarko va trouver une solution.

3) Les Français les plus aisés et les plus réactifs évacueront leurs capitaux à l'étranger, ou dans des métaux précieux.

4) Deux mois après, les Français comprendront qu'en fin de compte, c'est peut-être plus grave que prévu.

5) La France ne peut plus du tout emprunter sur les marchés extérieurs, la situation est bloquée.

6) Le gouvernement comprend la gravité du problème et refuse de se laisser guillotiner en paix. Il va alors convaincre Trichet d'accélerer les rotatives de la planche à billets.

7) La trésorerie se vide de plus en plus. Baroin a des sueurs froides. Des organismes publics sont déjà à sec, et il y a un trou de 5 milliards pour payer les retraites des fonctionnaires dues le mois prochain. Des fonctionnaires sont licenciés sèchement, des coupes s'opèrent partout, les salaires sont suspendus.

8) Trichet accepte d'appuyer sur le bouton.

9) L'Allemagne comprend que dans 2 mois, elle risque de revivre Weimar à cause des cons de Français. Elle se retire de la zone euro et revient au mark.

10) L'euro est massacré en direct sur le Forex. Une hyperinflation se déclenche.

11) Hyperinflation aidant, les dettes sont remboursées en monnaie de singe. Les créanciers sont ruinés. Les banques s'effondrent les unes après les autres.

12) L'euro sert maintenant à allumer la cheminée. Les épargnants et retraités sont ruinés.

13) Les villes et collectivités territoriales ne peuvent plus assurer leurs fonctions basiques.

14) Le FMI tente de rétablir la situation, sans succès.

15) Certains coins de France s'enflamment, notamment ceux à très fort taux de chômage, et qui vivaient majoritairement avec les aides publiques.

16) La plupart des Français conservent une attitude passive et craintive. Ca n'empêche pas une minorité très active de commencer à piller les biens de valeur sur tout le territoire.

17) La police et l'armée ne sont plus payés.

18) Le gouvernement français s'est retiré aux Etats-Unis, où la situation, par effet de dominos, commence également à empirer.

19) Des tentatives de coups d'Etat s'organisent un peu partout en Europe, qu'ils soient de gauche ou de droite.

20) Les tensions internationales et intranationales s'accroissent toujours plus, faisant courir le risque d'une guerre majeure.

21) L'armée de Sauron sort de terre et les Orcs marchent sur Paris.

Cool, non ? :icon_up:

Le déroulé est intéressant, mais un peu trop pessimiste à mon goût (oui oui, vous avez bien lu). Mais jusqu'à 11 ou 12, c'est assez crédible.

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VGE sort de sa léthargie.

(AFP) L'ancien président de la République (1974-1981) Valéry Giscard d'Estaing a déclaré mardi dans une interview au Monde qu'"il faut

faire attention à ne pas déstabiliser notre Constitution", en se prononçant sur l'annonce par Nicolas Sarkozy d'une maîtrise des déficits inscrite dans la

Constitution.

Comme on lui demande pourquoi le mot rigueur est "tabou en France", l'ancien président répond: "pour des raisons électoralistes et parce que les Français

croient qu'il existe quelque part une caisse noire où les gouvernements peuvent puiser!"

"Il faudrait pratiquer depuis l'école une pédagogie honnête, en expliquant que contenir la dette n'est pas une mesure punitive, mais une protection

indispensable des conditions d'existence des générations suivantes. En fin de compte, l'endettement de la France devra être payé, et sans doute de plus en

plus cher, car les taux actuels, anormalement bas, sont appelés à monter", ajoute-t-il.

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Nous avons traversé une période de relative stabilité, de certitude et d'illusion d'une amélioration économique durable depuis la fin de la seconde guerre mondiale ( du moins en ce qui concerne l'Europe et les Etats-unis )

Ne faudrait il pas, au vue des échecs de la social démocratie, réexaminer la manière dont la génération de nos grands parents a répondu à des défis et des menaces comparables à celle que nous vivons aujourd'hui, au sortir de la seconde guerre mondiale, ou encore durant la période de crise économique aux états-unis durant les années 20 ?

C'est justement à cause d'une situation semblable à celle que nous allons vivre qu'est née le débat entre Keynes et Hayek, et dont est née malheureusement le consensus keynésien et le compromis social-démocrate.

Ne pouvons nous pas espérer de nouveaux débats entre intellectuels tout aussi riche, mais cette fois ci avec l'émergence de nouvelles solutions aux mêmes problèmes ?

En ce qui concerne le keynésianisme, son succès sur le court terme a entrainé la séduction de ses défenseurs, mais nous voyons aujourd'hui que la théorie keynésienne n'est viable et apllicable qu'à court terme.

Pensez vous qu'un revirement de situation, comme je l'ai précédemment exprimé, pourrait survenir ? Ou sommes nous condamner à voir la social démocratie se transformer en un système oppressif, en social démocratie de la peur, où "ceux qui sont choisi de tuer et ceux qui ont choisi d'asservir vont successivement occuper le devant de la scène, au nom d'une révolte détournée de sa vérité", comme le disait si bien Camus dans l'homme révolté ?

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VGE sort de sa léthargie.

Et dit des bêtises.

Le soucis ce n'est pas la taille de la dette publique en elle-même, c'est la taille de la dette publique par rapport au PIB. Le problème, en France, c'est que la dette augmente plus vite que la croissance du PIB. D'un point de vue purement utilitariste, la croissance de l'Etat Providence est soutenable (hors accident :icon_up:) si elle reste égale ou en-deçà de la croissance économique. Le problème c'est qu'en Europe on a à la fois un gros Etat Providence et des économies trop réglementées (droit du travail notamment, pression fiscale), donc pas ou peu de croissance.

Maintenant, il est très très possible que le point de non retour soit dépassé et que même si on slashe la fiscalité et le droit du travail cela reste insuffisant pour que la croissance de la dette soit soutenable.

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Surtout que faire de la dette publique sur du long terme comme on le fait actuellement (30 ans qu'on accumule) pose un problème : ce n'est pas les emprunteurs qui remboursent… Ceux qui remboursent (au moins les intérêts) n'avaient pas leur mot à dire au moment où la dette a été contracté. Surtout qu'en France elle l'a surtout été pour des dépenses de fonctionnement, pas pour l'avenir.

Même si on stabilise la dette (nous sommes jeunes, soyons naïfs optimistes :icon_up: ) on va se retrouver avec un boulet à traîner avec les intérêts, je trouve pas très plaisant de verser 60G€ de notre budget…

Ne pouvons nous pas espérer de nouveaux débats entre intellectuels tout aussi riche, mais cette fois ci avec l'émergence de nouvelles solutions aux mêmes problèmes ?

Dans l'état d'esprit général actuel en France, ça paraît difficile que d'autres solutions que l'inflation ou l'impôt ressortent. A mon avis y'aura pas grand chose comme réduction de dépense au sein de l'état, et même si Bercy essaye je commence à douter de la capacité de l'état à maîtriser toutes ses augmentations de dépense dans les milliers de tentacules qu'il s'est créé…

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Et dit des bêtises.

Le soucis ce n'est pas la taille de la dette publique en elle-même, c'est la taille de la dette publique par rapport au PIB. Le problème, en France, c'est que la dette augmente plus vite que la croissance du PIB. D'un point de vue purement utilitariste, la croissance de l'Etat Providence est soutenable (hors accident :icon_up:) si elle reste égale ou en-deçà de la croissance économique. Le problème c'est qu'en Europe on a à la fois un gros Etat Providence et des économies trop réglementées (droit du travail notamment, pression fiscale), donc pas ou peu de croissance.

Maintenant, il est très très possible que le point de non retour soit dépassé et que même si on slashe la fiscalité et le droit du travail cela reste insuffisant pour que la croissance de la dette soit soutenable.

Pour le point de non retour, tu connais mon avis.

Pour la partie "dette ok tant que % augmentation < % croissance", tu as raison, mais malheureusement, c'est très mauvais de le dire. En réalité, il faudrait que l'état ne s'endette pas. Point. D'une part, ça lui éviterait d'enfler. Et d'autre part, le risque serait alors strictement nul.

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Pour le point de non retour, tu connais mon avis.

Pour la partie "dette ok tant que % augmentation < % croissance", tu as raison, mais malheureusement, c'est très mauvais de le dire. En réalité, il faudrait que l'état ne s'endette pas. Point. D'une part, ça lui éviterait d'enfler. Et d'autre part, le risque serait alors strictement nul.

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C'est couru, la France va se retrouver à ne plus pouvoir emprunter et donc en cessation de paiement effective.

C'est possible que cela finissent par arriver ; mais pas dans les 6 mois. Actuellement, la France emprunte à 0,5% à six mois et a à peine 3% à 10 ans…

Autre considération, la France est dans la zone Euro, et dans cette zone, certains pays sont en avance dans le plan de marche vers la cessation de paiement : Grèce, Espagne, Portugal, Italie, Belgique… En conséquence, une partie des mesures pour pallier ce problème sont déjà prise au niveau européen, baisse de l'euro… Si la situation s'aggrave suppression de l'euro AVANT la cessation de paiement de la France (mais peut-être pas de la Grèce ou de l'Espagne).

Bon, allez, on a passé toutes ses étapes et on y est : les caisses sont vides, la récession est là, et il est impossible d'emprunter de nouveau. Et bien, cela se passera comme cela se passe partout ailleurs : L'état ne pouvant plus payer, il ne paye plus. Un peu les créanciers étrangers, mais surtout ses fonctionnaires,les retraites etc…

Ou plutôt, il réduit le montant des retraites et les salaires des fonctionnaires non régalien de 10 % et, du jour au lendemain, il dégage de nouveau un excédent primaire qui lui permet de faire face à ses échéances. C'est ce qui s'est passé en Angleterre avant Tatcher, en Argentine en 2001, en Islande, Irlande, Lettonie en 2008, peut-être en Grèce en 2010 (si les grecques sont persuadés qu'on les aidera pas deux fois ce qui n'est pas sûr…)

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C'est ce qui s'est passé en Angleterre avant Tatcher, en Argentine en 2001, en Islande, Irlande, Lettonie en 2008

Les dépenses publiques étaient elles aussi importantes en PIB que dans le cas français actuel ?

Si non, ca risque de ne pas être aussi facile que ca de trouver un jour un excédent.

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Voilà, on peut imaginer tout les cercles vicieux qui n'en finissent pas et qui aboutissent à un hiver nucléaire…en étant plus réaliste, les mauvaises nouvelles finissent par se tasser. L'inconnue c'est la réaction des français : semblables aux autres, où…sensibles à la tradition (since 1789) ?

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C'est possible que cela finissent par arriver ; mais pas dans les 6 mois. Actuellement, la France emprunte à 0,5% à six mois et a à peine 3% à 10 ans…

On profite de l'aversion des investisseurs vis à vis du club med.

Mais moi non plus je ne suis pas très inquiet pour le moment, dans l'immédiat ce qui est plus inquiétant sur la France c'est l'implication de ses banques dans le sud, je crains plus un effet domino plutôt que la France chute d'elle même.

Car si il n'y a aucun espoir que la France ne diminue sa dette d'un centime, son endettement est régulier et son économie stable et ça ne doit pas trop inquiéter les investisseurs, si les chiffres de la dette seront toujours plus gros dans 10 ou 20 ans, l'esprit sera a peu près le même et y'aura des blaireaux pour reprendre des titres, toujours en pensant que d'autres blaireaux rachèteront des titres dans 20 ans.

N'empêche que j'ai encore entendu hier que le nb de CDS augmentait concernant la France (ce qui a outré Mr Mélanchon)

Ca va quand même s'accélérer, je ne crois pas qu'il y aura beaucoup de croissance à venir ou alors elle se fera sur de l'endettement, et pis "à long terme nous seront tous mort" disait notre économiste préféré, Keynes.

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Les dépenses publiques étaient elles aussi importantes en PIB que dans le cas français actuel ?

Si non, ca risque de ne pas être aussi facile que ca de trouver un jour un excédent.

AU contraire…

Actuellement, les dépenses publiques (tout compris, Etats, collectivités, organismes de retraites etc…) représente grosso-modo 55 % du PIB. Ce sera douloureux mais pas du tout mortel de tailler dans ces dépenses. Une réduction du montant des retraites et du salaire des fonctionnaires de 10 %, c'est la garantie de ne pas être réélus, mais c'est tout.

Et puis, avant d'en passer par là, l'état à des milliers de sources d'économies : suppression des subventions aux syndicats, aux journalistes, aux partis politiques, aux organisations plus ou moins caritatives, réduction du budget de la ville etc… Tout cela mis bout à bout, je suis sur qu'on arrive à plus de 20 milliards. Je n'ai pas vérifié, mais les syndicats agricoles c'est quasiment un milliard, les subventions à la presse itou, les partis politiques c'est autour de 500 millions etc…

Ce serait bien plus délicat si les dépenses collectives représentées 10 % du PIB. A ce moment là, l'état ne serait plus en mesure - en cas d'obligation de réduire ses dépenses - de taper dans ses fonctions régaliennes (Police, justice, armée) avec à ce moment là, la possibilité que des groupes armés se substitue à lui.

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AU contraire…

Actuellement, les dépenses publiques (tout compris, Etats, collectivités, organismes de retraites etc…) représente grosso-modo 55 % du PIB. Ce sera douloureux mais pas du tout mortel de tailler dans ces dépenses. Une réduction du montant des retraites et du salaire des fonctionnaires de 10 %, c'est la garantie de ne pas être réélus, mais c'est tout.

Et puis, avant d'en passer par là, l'état à des milliers de sources d'économies : suppression des subventions aux syndicats, aux journalistes, aux partis politiques, aux organisations plus ou moins caritatives, réduction du budget de la ville etc… Tout cela mis bout à bout, je suis sur qu'on arrive à plus de 20 milliards. Je n'ai pas vérifié, mais les syndicats agricoles c'est quasiment un milliard, les subventions à la presse itou, les partis politiques c'est autour de 500 millions etc…

Je crois que tu loupes un élément.

Tu as parfaitement raison sur le papier : si on supprime les subventions alakon, si l'on diminue les traitements de 10%, pouf, la situation va mieux (pas excellente, mais mieux). Le problème, c'est QUAND les politiciens peuvent-ils prendre cette mesure ? QUI aura les couilles de les prendre ? QUELLE ampleur sera-t-il capable d'impulser à ces diminutions et réductions ? COMMENT il se débrouillera pour obtenir le soutien du peuple ou au moins éviter le clash et des millions de gens dans la rue ?

Et c'est là qu'est le problème.

En effet, si, à partir de maintenant, mercredi 2 juin 2010, l'état coupe de 20% les traitements des fonctionnaires, de 10% les traitements de ses pensionnés, ne distribue plus aucune subvention et envoie chier tous les quémandeurs, et s'il tient bon jusqu'en 2020, oui, il pourra faire face à toutes ses échéances. Oui, il s'en sortira.

Mais concrètement, que se passe-t-il ?

Rien. Nada. Zilch. Zéro. Keud. Néant.

Et si l'on perd le triple-A ? Colère, consternation et toujours 0 action.

Regarde ce qui se passe, actuellement, en Grèce, en Espagne, au Portugal : ça rabote un peu par ici ou par là, à la marge, mais les actions, au pied du mur, sont minuscules, microscopiques. Si ces pays qui admettent eux-mêmes n'être pas si grRrRRrRrand et si maââââââagnifiques que la Fraônce ne font à peu près rien, imagine ce qu'il en sera de l'ex empire colonial ! Et ces pays ont une dette qui ne représente qu'une portion congrue de la notre, hein…

Et lorsqu'on sera effectivement en cessation de paiement ? Que se passera-t-il là encore ?

Eh bien là, il sera trop tard.

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1) La France sera en faillite d'ici moins de 6 mois (besoins de financement de plus en plus importants et recettes de moins en moins importantes), taux devenant insoutenables.

Trop court à mon avis. Mais c'est possible dans une perspective très pessimiste. Faudrait probablement la faillite totale d'un État d'abord, la Grèce par exemple.

2) 90% des Français ne comprendront pas du tout ce qu'il se passe, penseront que le problème n'est que temporaire, et que Super Sarko va trouver une solution.

Non, super Besancenot. Mais à part ça, oui, ils penseront comme d'hab qu'il suffit de faire les poches des voisins qui ont plus de thunes pour régler le problème. Si c'est fait avec succès, ça retardera l'échéance de 2, 3 mois.

3) Les Français les plus aisés et les plus réactifs évacueront leurs capitaux à l'étranger, ou dans des métaux précieux.

Pas forcément les plus aisés : les plus mobiles. Ça dépend du métier. À ce compte il vaut mieux être salarié qu'entrepreneur, de loin. Un business ne se déplace pas comme ça ; mais si on sait vendre des aspirateurs ici, on peut le faire ailleurs tout aussi bien.

4) Deux mois après, les Français comprendront qu'en fin de compte, c'est peut-être plus grave que prévu.

Ils comprendront pas avant que des restrictions soient mises en place. Par exemple, sur les transports et sur l'entrée/sortie de devises. Là, panique générale et peut-être bank run.

5) La France ne peut plus du tout emprunter sur les marchés extérieurs, la situation est bloquée.

Ça ça arrive avant la faillite.

6) Le gouvernement comprend la gravité du problème et refuse de se laisser guillotiner en paix. Il va alors convaincre Trichet d'accélerer les rotatives de la planche à billets.

Pareil, c'est avant ça, pas en sixième position.

7) La trésorerie se vide de plus en plus. Baroin a des sueurs froides. Des organismes publics sont déjà à sec, et il y a un trou de 5 milliards pour payer les retraites des fonctionnaires dues le mois prochain. Des fonctionnaires sont licenciés sèchement, des coupes s'opèrent partout, les salaires sont suspendus.

Les salaires des fonctionnaires ne seront jamais suspendus. Si tous ces gens se retrouvent au chômage, c'est un second tour Le Pen / Besancenot. Aucun politicien ne fera ça. Les salaires vaudront moins parce que monnaie de singe, de toute façon. Mais carrément les mettre dans la rue sans rien à faire et en colère ? Grosse, grosse erreur. C'est en temps de prospérité qu'on vire des fonctionnaires.

8) Trichet accepte d'appuyer sur le bouton.

9) L'Allemagne comprend que dans 2 mois, elle risque de revivre Weimar à cause des cons de Français. Elle se retire de la zone euro et revient au mark.

10) L'euro est massacré en direct sur le Forex. Une hyperinflation se déclenche.

Encore à l'envers : ça se passe avant la faillite de la France ça.

11) Hyperinflation aidant, les dettes sont remboursées en monnaie de singe. Les créanciers sont ruinés. Les banques s'effondrent les unes après les autres.

Meuh non. Les épargnants sont ruinés. Les banques perdent autant de dettes que de créances, ça se compense largement.

12) L'euro sert maintenant à allumer la cheminée. Les épargnants et retraités sont ruinés.

Ça, par contre…

13) Les villes et collectivités territoriales ne peuvent plus assurer leurs fonctions basiques.

Dont la première est d'assurer l'arrivée de la bouffe, de l'eau, etc. Le moment de se barrer à la campagne. Tickets de rationnement, toussa, pour les citadins.

14) Le FMI tente de rétablir la situation, sans succès.

15) Certains coins de France s'enflamment, notamment ceux à très fort taux de chômage, et qui vivaient majoritairement avec les aides publiques.

16) La plupart des Français conservent une attitude passive et craintive. Ca n'empêche pas une minorité très active de commencer à piller les biens de valeur sur tout le territoire.

Et en premier lieu la bouffe.

17) La police et l'armée ne sont plus payés.

Eu là tu vas un peu loin. Si le politicien au pouvoir au moment où ça merde n'est pas totalement débile, la police et l'armée seront payés même si les gens meurent autour, comme en Corée du Nord.

18) Le gouvernement français s'est retiré aux Etats-Unis, où la situation, par effet de dominos, commence également à empirer.

Je n'y crois pas.

19) Des tentatives de coups d'Etat s'organisent un peu partout en Europe, qu'ils soient de gauche ou de droite.

Avant, avant. Surtout en France. On aura le communisme et/ou le fascisme avant d'avoir la famine, à mon humble avis. J'espère que tu viendras à ma pendaison.

20) Les tensions internationales et intranationales s'accroissent toujours plus, faisant courir le risque d'une guerre majeure.

Guerre majeure je ne sais pas, mais la Suisse aura sacrément intérêt à relancer son armée de milices, vu qu'elle sera presque du jour au lendemain au milieu de l'Afrique.

Tu as parfaitement raison sur le papier : si on supprime les subventions alakon, si l'on diminue les traitements de 10%, pouf, la situation va mieux (pas excellente, mais mieux). Le problème, c'est QUAND les politiciens peuvent-ils prendre cette mesure ? QUI aura les couilles de les prendre ? QUELLE ampleur sera-t-il capable d'impulser à ces diminutions et réductions ? COMMENT il se débrouillera pour obtenir le soutien du peuple ou au moins éviter le clash et des millions de gens dans la rue ?

Et oui…

Regarde ce qui se passe, actuellement, en Grèce, en Espagne, au Portugal : ça rabote un peu par ici ou par là, à la marge, mais les actions, au pied du mur, sont minuscules, microscopiques.

Et ils ont déjà des quasi-émeutes. Dans le cas de la Grèce, des émeutes tout court.

Et lorsqu'on sera effectivement en cessation de paiement ? Que se passera-t-il là encore ?

Eh bien là, il sera trop tard.

Post-it : se trouver un job en Inde :icon_up:

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Je me disais, l’Etat français est l’un des plus gros du monde (en PIB en tout cas), donc en cas de défaut de paiements, il y aura un nombre énorme de faillites et des chutes de dominos. Autant de recettes fiscales en moins. Donc on a besoin de sabrer les dépenses publiques encore plus violemment que n’importe quel plan d’austérité budgétaire de l’Histoire (peut être que j’exagère la, rectifiez moi).

Si ce raisonnement est valide jusqu’ici, vu la culture du pays, l’espoir d’un happy end est vraiment, vraiment, très mince.

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Je me disais, l’Etat français est l’un des plus gros du monde (en PIB en tout cas), donc en cas de défaut de paiements, il y aura un nombre énorme de faillites et des chutes de dominos. Autant de recettes fiscales en moins. Donc on a besoin de sabrer les dépenses publiques encore plus violemment que n’importe quel plan d’austérité budgétaire de l’Histoire (peut être que j’exagère la, rectifiez moi).

impossible, on n'a pas d'autre choix que d'imprimer comme des oufs

l'etat ira chercher l'argent dans le populations docile jusqu'a temps qu'il n'y en ait plus, et gagner du temps pendant qu'il imprime en esperant equilibrer avant que ca se remarque :icon_up:

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