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"Absolument dé-bor-dée"


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En attendant qu'elle se trouve un travail honnête, nous avons le droit de penser qu'elle ne vaut pas mieux que les gens qu'elle critique.

Pourquoi pas, mais cela n'annule pas les enseignements que l'on peut tirer de son ouvrage.

Trahir son État c'est parfois servir sa patrie.

Servir sa patrie, je n'en suis pas certain, mais servir la morale, sans aucun doute, et cela a pu s'appeler "Résistance" par exemple.

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@Jabial : si l'Etat (enfin, ici le conseil régional d'Aquitaine, mais ça revient au même) est un employeur illégitime, alors je suis d'accord, l'obligation de loyauté de ses employés tombe. Mais elle ne tombe que parce que l'ensemble des effets du contrat de travail (ou équivalent) sont nuls. A ce que je sache, madame n'a pas l'intention de renoncer à son salaire. Et c'est bien là qu'elle est déloyale et moralement border line.

On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre, quoi.

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Je pense le contraire. En le critiquant de l'intérieur, elle réduit à néant une bonne partie des suspicions habituelles qu'on peut nourrir face aux critiques de la fonction publique ("ils disent ça parce qu'ils sont jaloux des fonctionnaires", "ils n'ont jamais mis les pieds dans une administration", "ils seraient incapables de passer un concours et de mériter le statut" <-- ce dernier argument, que j'ai entendu une fois, ayant immédiatement provoqué un puissant jet vomitif de ma part).

Mais on dira, et on aura raison, qu'elle a profité de ce qu'on présentera comme une trahison.

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La loyauté est un concept moisi, voire servile. Réfléchissons en terme de responsabilité …

La loyauté indéfectible veux-tu dire? Tant qu'elle est vouée envers des valeurs positives (honnêteté etc) ou envers des personnes porteuses de telles valeurs je ne vois pas où est le problème. Si ton meilleur ami assassine un innocent il est temps de la remettre en question. La loyauté est servile si elle devient indéfectible et non conditionnée par le respect des principes moraux.

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Mais on dira, et on aura raison, qu'elle a profité de ce qu'on présentera comme une trahison.

Une trahison de l'Etat, éventuellement (comme une trahison d'une mafia ou d'une secte), mais pas une trahison de la notion de service public ou encore moins une trahison de l'idée de république (que prétendent chérir les premiers à attaquer cette personne)… puisque sa dénonciation de la situation (qui, elle, n'est nullement invalidée) condamne un Etat incapable d'oeuvrer et de faire oeuvrer ses troupes efficacement pour le bien de son pays et de son peuple.

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La loyauté indéfectible veux-tu dire? Tant qu'elle est vouée envers des valeurs positives (honnêteté etc) ou envers des personnes porteuses de telles valeurs je ne vois pas où est le problème. Si ton meilleur ami assassine un innocent il est temps de la remettre en question. La loyauté est servile si elle devient indéfectible et non conditionnée par le respect des principes moraux.

Ok mais cela va sans dire.

Je comprends l'argument de SCM comme etant le fait qu'un bon liberal qui se respecte tend plus a se bouger pour avoir un metier interessant selon des principes qui lui ressemblent plutot que de critiquer leur milieu sans faire le necessaire pour s'en extraire.

Donc la critique du systeme par cette dame est valide mais elle manque d'humilite, poil aux pieds.

je me trompe?

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Je pense le contraire. En le critiquant de l'intérieur, elle réduit à néant une bonne partie des suspicions habituelles qu'on peut nourrir face aux critiques de la fonction publique ("ils disent ça parce qu'ils sont jaloux des fonctionnaires", "ils n'ont jamais mis les pieds dans une administration", "ils seraient incapables de passer un concours et de mériter le statut" <-- ce dernier argument, que j'ai entendu une fois, ayant immédiatement provoqué un puissant jet vomitif de ma part).

+1… D'ailleurs son livre a l'air de bien se vendre. Avant de fréquenter les milieux libéraux je n'avais jamais entendu parler de l'IFRAP par contre.

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1. Il y a une obligation légale de loyauté, pour les employés du privé comme du public.

2. Indépendamment de la loi civile, il y a aussi la loi morale. Et ce n'est pas parce que certains la fraudent qu'il faut en faire autant. Moralement, la déloyauté est quelque chose de gerbant et indéfendable.

Je ne lui reproche pas de dénoncer le fonctionnement des administrations territoriales. Je lui reproche de le faire de façon déloyale. Elle pouvait démissioner (et donc se délier de son obligation de loyauté). La fin ne justifie pas les moyens.

je ne suis pas du tout d'accord, quand son employeur est immoral, il est absolument moral de le denoncer, idealement il faudrait aussi demissioner.

Prenons l'exemple des abus commis a la prison d'"abougraibe", accuserais tu de deloyaute un soldat qui aurait denonce les faits, meme apres y avoir lui meme participe ?

@Jabial : si l'Etat (enfin, ici le conseil régional d'Aquitaine, mais ça revient au même) est un employeur illégitime, alors je suis d'accord, l'obligation de loyauté de ses employés tombe. Mais elle ne tombe que parce que l'ensemble des effets du contrat de travail (ou équivalent) sont nuls. A ce que je sache, madame n'a pas l'intention de renoncer à son salaire. Et c'est bien là qu'elle est déloyale et moralement border line.

On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre, quoi.

La question n'est pas de savoir si elle est libertarienne, on se doute qu'elle ne sait probablement meme pas de quoi il s'agit, la question est de savoir si elle a raison de denoncer l'immoralite de son service.

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La question n'est pas de savoir si elle est libertarienne, on se doute qu'elle ne sait probablement meme pas de quoi il s'agit, la question est de savoir si elle a raison de denoncer l'immoralite de son service.

Elle a tous les droits que tu veux de casser du sucre sur le dos de son employeur et de ses collègues.

Et son employeur a également le droit de la virer.

End of the story.

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Elle a tous les droits que tu veux de casser du sucre sur le dos de son employeur et de ses collègues.

Et son employeur a également le droit de la virer.

End of the story.

Exactement je suis effaré de voir combien la liberté d'expression est réduite à sa plus pauvre expression en France. Cela dit il faut aussi pouvoir assumer ses actes (et par là je ne veux pas parler de procès ou d'une judiciarisation quelconque de l'affaire).

Quant au réflexe de l'employeur qui n'a rien de mieux à faire que de la virer cela enfonce un peu plus son cas.

Ce pays a un vrai problème de susceptibilité mal placée ce qui prent parfois la forme surprenante d'un sportif d'ex haut niveau en tongue venant annoner des contre vérités flagrantes dans un français approximatif lors d'une émission de foot matinal.

Maintenant on voit systématiquement des satyres à la place de la satire et des insultes (manque de "respect") à la place de la dérision. La tolérance, au delà des discours mièvres, est une pratique (car ce n'est pas une valeur) en perte de vitesse absolue.

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Elle a tous les droits que tu veux de casser du sucre sur le dos de son employeur et de ses collègues.

Et son employeur a également le droit de la virer.

End of the story.

Voui, enfin ce qui est ironique dans l'histoire, c'est que pour que l'administration prenne la décision de virer un fonctionnaire en France, il faut que ce dernier fasse publiquement état du fait qu'il est payé à rien foutre et que son service marche sur la tête.

En revanche si elle n'avait rien bavé en librairie, pas de soucis elle aurait pu faire une longue carrière - de glande et de claquage de brouzoufs citoyens.

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Comme expliqué par Jabial, c'est la loyauté envers l'Etat qui est illégitime non le concept en lui-même, qui correspond à une qualité morale.

+1, mais il n'y a pas de loyauté envers son employeur. Seras-tu loyal envers une personne de ta famille si demain elle tue quelqu'un? En vérité j'aurais tendance à penser que la seule loyauté qui compte c'est celle envers des valeurs morales ou une cause, mais pas à n'importe quel prix.

Les gens du privé ne sont pas mieux que les gens du public.

C'est une question de système.

Le privé c'est très vaste et il y a absolument de tout, mais c'est moins faignant que le public en général, même si dans le public on trouve heureusement des fonctionnaires compétents et dévoués. Le système pousse les gens vers des comportements mais l'inverse est vrai aussi: certaines personnes choisissent certains secteurs en fonction de leurs aptitudes et d'un rythme de vie qu'ils veulent adopter. Certains font le choix de la fonction publique car ils savent que ça leur permettra de mener une vie à côté, d'aller chercher ses gamins tôt après le boulot, d'avoir plus de vacances, des voyages gratuits payés par le comité d'entreprise, moins de stress etc etc…j'en connais dans ce cas.

Elle a tous les droits que tu veux de casser du sucre sur le dos de son employeur et de ses collègues.

Et son employeur a également le droit de la virer.

End of the story.

+1

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Ok mais cela va sans dire.

Je comprends l'argument de SCM comme etant le fait qu'un bon liberal qui se respecte tend plus a se bouger pour avoir un metier interessant selon des principes qui lui ressemblent plutot que de critiquer leur milieu sans faire le necessaire pour s'en extraire.

Donc la critique du systeme par cette dame est valide mais elle manque d'humilite, poil aux pieds.

je me trompe?

Voilà, c'est ça. Il n'y a aucun problème à ce qu'un libéral ou même un anarchiste soit fonctionnaire, à condition qu'il mérite son salaire en faisant un travail utile. Et bravo pour l'usage des majuscules en début de phrase.

Dans le même genre de critique, il y a aussi Roland Moreno, l'inventeur de la carte à puce, qui a travaillé dans une administration (je ne me souviens plus laquelle) et qui a raconté qu'il ne foutait strictement rien et qu'il avait fallu qu'il passe ses journées à taper sur une machine à écrire très bruyante pour enfin se faire virer.

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Vous chipotez un peu quand meme la, c'est important que la fin ne justifie que les moyens qui ne sont pas contradictoires avec la dite fin, mais tout de meme, si on se contente de frapper le Leviathan qu'avec des coups dignes pendant que lui ne recule devant aucun principe…

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+1, mais il n'y a pas de loyauté envers son employeur.

Tout contrat de travail crée une obligation de loyauté réciproque entre l’employeur et le salarié. Pour le second cette obligation consiste à ne pas nuire à la société qui l'emploie, à ne pas trahir la confiance placée en lui, autant à l’intérieur (ce qui implique le respect des règles, de tenir sa langue, une courtoisie minimale) qu’à l’extérieur de l’entreprise, comme ne pas exercer une activité nuisible à celle de son employeur pendant la durée du contrat.

Seras-tu loyal envers une personne de ta famille si demain elle tue quelqu'un? En vérité j'aurais tendance à penser que la seule loyauté qui compte c'est celle envers des valeurs morales ou une cause, mais pas à n'importe quel prix.

Hard cases make bad law. La loyauté au sein de la famille doit être la règle, et la déloyauté l'exception.

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Tout contrat de travail crée une obligation de loyauté réciproque entre l’employeur et le salarié. Pour le second cette obligation consiste à ne pas nuire à la société qui l'emploie, à ne pas trahir la confiance placée en lui, autant à l’intérieur (ce qui implique le respect des règles, de tenir sa langue, une courtoisie minimale) qu’à l’extérieur de l’entreprise, comme ne pas exercer une activité nuisible à celle de son employeur pendant la durée du contrat.

Ce n'est donc pas de la loyauté, le contrat de travail n'implique pas d'être un béni oui-oui et d'accepter absolument tout à contre coeur et en dépit de ses valeurs. Ce n'est pas une relation entre un chef guerrier et un soldat.

Peut-être dans le monde rêvé paternaliste de FreeJazz, mais dans le monde réel des entreprises, non.

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La loyauté ne consiste pas à obéir sans discuter à son chef. La loyauté aurait consisté pour cette femme à émettre toutes ces critiques en interne d'abord, puis à démissionner si les choses ne changeaient pas.

Je trouve ici qu'un synonyme de "loyauté" est "sincérité".

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Ce n'est donc pas de la loyauté, le contrat de travail n'implique pas d'être un béni oui-oui et d'accepter absolument tout à contre coeur et en dépit de ses valeurs. Ce n'est pas une relation entre un chef guerrier et un soldat.

Peut-être dans le monde rêvé paternaliste de FreeJazz, mais dans le monde réel des entreprises, non.

Je concède préférer de loin les libertas féodales (fondées sur l'indépendance, la loyauté et la dignité) aux libertés anomiques des propriétaristes : "je trahis qui je veux du moment que ça se passe en dehors de sa propriété". Variation du "je chie sur qui je veux du moment qu'il est consentant".

La loyauté ne consiste pas à obéir sans discuter à son chef. La loyauté aurait consisté pour cette femme à émettre toutes ces critiques en interne d'abord, puis à démissionner si les choses ne changeaient pas.

La décence minimale aurait surtout consisté à démissionner avant de sortir son bouquin.

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Ce n'est donc pas de la loyauté, le contrat de travail n'implique pas d'être un béni oui-oui et d'accepter absolument tout à contre coeur et en dépit de ses valeurs. Ce n'est pas une relation entre un chef guerrier et un soldat.

Peut-être dans le monde rêvé paternaliste de FreeJazz, mais dans le monde réel des entreprises, non.

Où l'on découvre que pour certains anarcaps, un principe moral aussi simple et basique que la loyauté (ne pas saboter l'ouvrage de son employeur tout en restant son employé, ni plus ni moins) ne peut avoir cours que dans les bandes armées ou mafieuses. Après ça, on a le droit à un couplet sur "le monde réel" contre le monde rêvé. Surtout, ne pas rire. Et ne pas parler de strawman.

Once again, ce qui est gênant dans l'affaire ici présente, ce n'est pas que madame dénonce la nullité de ses collègues, bien entendu. C'est qu'elle le fasse en étant toujours employée de cette structure. En nuisant gravement à la réputation de son employeur, elle rompt la confiance que son employeur avait placé en elle, et elle viole les obligations découlant de son contrat. Bref, il est bon, juste et équitable qu'elle fasse partie de la prochaine charrette.

Je note au passage que les intervenants les plus férus de contractualisme approuvent avec ferveur une situation où l'une des parties viole allègrement ses obligations contractuelles, obligations à laquelle elle avait souscrit sans recours à la violence et en pleine connaissance de cause. Superman et superlibéal, grands justiciers devant l'éternel, n'ont pas à s'affranchir de la loi et de la morale pour défendre la veuve et l'orphelin.

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Où l'on découvre que pour certains anarcaps, un principe moral aussi simple et basique que la loyauté (ne pas saboter l'ouvrage de son employeur tout en restant son employé, ni plus ni moins) ne peut avoir cours que dans les bandes armées ou mafieuses. Après ça, on a le droit à un couplet sur "le monde réel" contre le monde rêvé. Surtout, ne pas rire. Et ne pas parler de strawman.

En tout cas un type qui se fait l'avocat de la loyauté sans savoir les implications d'un tel concept et qui est discourtois en même temps, ça en dit long sur le donneur de leçon de pacotille qu'il est.

Once again, ce qui est gênant dans l'affaire ici présente, ce n'est pas que madame dénonce la nullité de ses collègues, bien entendu. C'est qu'elle le fasse en étant toujours employée de cette structure. En nuisant gravement à la réputation de son employeur, elle rompt la confiance que son employeur avait placé en elle, et elle viole les obligations découlant de son contrat. Bref, il est bon, juste et équitable qu'elle fasse partie de la prochaine charrette.

Ce qui est gênant surtout au-delà de ça, c'est de voir comment des administrations gargantuesques vivant sur le dos des autres, onéreuses en distribution de prébendes et adeptes du clientélisme adoptent des comportements anti-naturels et très peu moraux. Je ne t'ai pas vu le dénoncer avec autant de force, alors qu'ils méritaient davantage d'attention. Bref certains comportements anti-moraux te choquent et des injustices te laissent indifférent.

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Je note au passage que les intervenants les plus férus de contractualisme approuvent avec ferveur une situation où l'une des parties viole allègrement ses obligations contractuelles, obligations à laquelle elle avait souscrit sans recours à la violence et en pleine connaissance de cause. Superman et superlibéal, grands justiciers devant l'éternel, n'ont pas à s'affranchir de la loi et de la morale pour défendre la veuve et l'orphelin.

C'est juste, j'avais commencé par pointer cette contradiction concernant le Haro sur la loyauté comme "concept moisi". Mais n'en jetons plus.

Ce qui est ahurissant dans le panurgisme des réactions c'est qu'un fonctionnaire devient un héros libertarien non pour avoir démissionné avec fracas au motif qu'il manifesterait son dégoût de spolier les gens en tant que parasite social, mais au contraire en poursuivant cette spoliation consciemment, avec un cynisme prédateur, en étalant son vice sur la place publique.

Comme quoi pour certains le libéralisme n'est qu'un moyen de transformer en idoles les vices de l'époque.

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Ce qui est ahurissant dans le panurgisme des réactions c'est qu'un fonctionnaire devient un héros libertarien non pour avoir démissionné avec fracas au motif qu'il manifesterait son dégoût de spolier les gens en tant que parasite social, mais au contraire en poursuivant cette spoliation consciemment, avec un cynisme prédateur, en étalant son vice sur la place publique.

Comme quoi pour certains le libéralisme n'est qu'un moyen de transformer en idoles les vices de l'époque.

Ô surprise! Elle n'est pas libérale! Comme 99% de la population! O surprise son comportement est loin d'être irréprochable! Très bien, on peut développer et aller au-delà.

Je sais pas si tu as lu le livre ou des résumés détaillés, cette fille dénonce les comportements dans la fonction publique, ainsi que certains dysfonctionnements, certains conservateurs de salon planqués feraient mieux d'éviter de donner des leçons à la hâte. Personne n'en fait une Jeanne-D'Arc, ou plutôt toi oui, tu voudrais la brûler au bucher pour être une hérétique de la vertu!

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C'est juste, j'avais commencé par pointer cette contradiction concernant le Haro sur la loyauté comme "concept moisi". Mais n'en jetons plus.

Ce qui est ahurissant dans le panurgisme des réactions c'est qu'un fonctionnaire devient un héros libertarien non pour avoir démissionné avec fracas au motif qu'il manifesterait son dégoût de spolier les gens en tant que parasite social, mais au contraire en poursuivant cette spoliation consciemment, avec un cynisme prédateur.

Comme quoi pour certains le libéralisme n'est qu'un moyen de transformer en idoles les vices de l'époque.

Ce qui est marrant surtout dans vos réactions c'est que vous assimilez tous les fonctionnaires à des parasites sociales sans distinction, et vous prétendez qu'ils sont là où ils sont dans le seul et unique but de parasiter. Ils parasitent c'est un fait, de manière calculé, j'en suis vraiment pas certain, en tout cas en ce qui concerne les administration territoriales. D'ailleurs free jazz as-tu penser à aller insulter Vincent Bénard de parasite ?

Jamais ça ne vous a traversé l'esprit que cette femme pourrait vouloir améliorer le quotidien de ses compatriotes, et qu'elle n'est pas là pour spolier uniquement. Elle est la preuve que l'administration peut faire autant avec 5 fois moins de monde au moins, c'est déjà pas mal. Sans en faire une héroïne libérale, elle a déjà fait plus probablement en France que tout ce que les libéraux ont pu faire. Surtout que pour une fois la critique vient de l'intérieur. Et non plus des jaloux de capitalistes.

Se rendre compte qu'on est un parasite c'est un premier pas. Bien sur dans l'idéal elle devrait démissionner avec fracas, adhérer à l'IFRAP, venir papotter avec nous de sa conversion au libéralisme… Bienvenue dans le réel, les changements sont rarements brutaux, un premier pas aussi petit soit-il reste un premier pas.

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Je sais pas si tu as lu le livre ou des résumés détaillés, cette fille dénonce les comportements dans la fonction publique

Ton idéologie systématique t'égare, elle te fait prendre des vessies pour des lanternes.

Un indice : si elle était cohérente avec sa dénonciation, elle aurait démissionné.

Hypothèse plus plausible : elle s'en vante avec un cynisme achevé et a trouvé une niche pour acquérir une petite notoriété aux frais du contribuable.

Ergo, loin de dénoncer, elle encourage au contraire le public a trouver un emploi de planqué où exercer son droit à la paresse, ce qui est tangible dans cette citation.

« J'ai longtemps cru que mon gène de la paresse était récessif, note son héroïne après sa première journée de « travail ». Puis j'ai intégré la fonction publique territoriale et ai constaté que, dans un environnement favorable, il pouvait pleinement s'exprimer, même après avoir été en latence pendant des années d'études passionnées à ne pas apprendre grand-chose sinon à être sélectionnée.»

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Elle est la preuve que l'administration peut faire autant avec 5 fois moins de monde au moins, c'est déjà pas mal. Sans en faire une héroïne libérale, elle a déjà fait plus probablement en France que tout ce que les libéraux ont pu faire. Surtout que pour une fois la critique vient de l'intérieur. Et non plus des jaloux de capitalistes.

OK. Elle raconte ce que tout le monde sait depuis Courteline. L'exploit.

La réaction des libéraux face à cette nana devrait être celle des Romains devant les traîtres qui assassinèrent le rebelle lusitanien Viriatus : "Rome ne paye pas les traîtres."

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Ton idéologie systématique t'égare

Un indice : si elle était cohérente avec sa dénonciation, elle aurait démissionné.

Hypothèse plus plausible : elle s'en vante avec un cynisme achevé et a trouvé une niche pour acquérir une petite notoriété aux frais du contribuable.

Ergo, loin de dénoncer elle encourage au contraire le public a trouver un emploi de planqué où exercer son droit à la paresse, ce qui est tangible dans cette citation.

« J'ai longtemps cru que mon gène de la paresse était récessif, note son héroïne après sa première journée de « travail ». Puis j'ai intégré la fonction publique territoriale et ai constaté que, dans un environnement favorable, il pouvait pleinement s'exprimer, même après avoir été en latence pendant des années d'études passionnées à ne pas apprendre grand-chose sinon à être sélectionnée.»

En réalité je t'accorde cette fois-ci que c'est moi qui ai fait un abus de langage en disant qu'elle dénonçait, alors qu'elle ne prend pas de ton dénonciateur, j'ai plutôt l'impression qu'elle retranscrit ce qu'elle a observé. Ceci étant dit, je n'ai jamais dit que son comportement avait été irréprochable, ce serait étonnant de ma part d'encourager à la paresse, et encore moins dans la fonction publique. Je trouve simplement qu'on devrait se focaliser sur le contenu du livre et pas les à-côtés, mais comme le dit Lucilio, elle ne nous apprend pas grand chose, mais la médiatisation du bouquin est intéressant et peut nous aider d'une manière ou d'une autre.

Elle n'est pas libérale, bien au contraire, mais indirectement ce qu'elle fait nous sert, un signe: ce n'est pas pour rien qu'un journal comme l'express dit que le contenu est souvent démagogique et que cela ne l'étonne pas qu'un papier comme le figaro magazine lui ait fait autant de publicité, les petits gauchistes sont vexés.

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Ton idéologie systématique t'égare, elle te fait prendre des vessies pour des lanternes.

Un indice : si elle était cohérente avec sa dénonciation, elle aurait démissionné.

Pourquoi ? Si un pigeon veut bien te payer a rien faire et a publier des livres contre sa facon de gerer son organisation, pourquoi s'en priver ?

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En réalité je t'accorde cette fois-ci que c'est moi qui ai fait un abus de langage en disant qu'elle dénonçait, alors qu'elle ne prend pas de ton dénonciateur, j'ai plutôt l'impression qu'elle retranscrit ce qu'elle a observé. Ceci étant dit, je n'ai jamais dit que son comportement avait été irréprochable, ce serait étonnant de ma part d'encourager à la paresse, et encore moins dans la fonction publique. Je trouve simplement qu'on devrait se focaliser sur le contenu du livre et pas les à-côtés, mais comme le dit Lucilio, elle ne nous apprend pas grand chose, mais la médiatisation du bouquin est intéressant et peut nous aider d'une manière ou d'une autre.

Elle n'est pas libérale, bien au contraire, mais indirectement ce qu'elle fait nous sert, un signe: ce n'est pas pour rien qu'un journal comme l'express dit que le contenu est souvent démagogique et que cela ne l'étonne pas qu'un papier comme le figaro magazine lui ait fait autant de publicité, les petits gauchistes sont vexés.

Oui mais ça n'a rien à voir avec le sentiment d'admiration béate qui avait cours en début de fil, on commence à y voir plus clair.

La bonne question est donc la même que pour les cigares de Christian Blanc (qui n'est pas devenu un héros libéral à ce que je sache) : comment les libéraux pourraient-ils se servir de cette saillie pour promouvoir leurs idées, dans le contexte d'une vague d'affaires de corruption touchant aux abus du gouvernement et de l'administration. Bref, faire de la récupération politique efficace pour contribuer à un mouvement Tea Party à la française. Voilà déjà une problématique plus intelligente, on progresse.

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