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Festivus, Kulture subventionnée


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Avignon, des pains sur les planches

Les festivals de l'été - Théâtre 24/07/2010

Le Festival suscite la polémique, autant pour des motifs politiques qu’en raison d’une programmation atypique.

Mercredi 7 juillet, 22 heures : dans la cour d’honneur du palais des Papes, Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture, est venu assister au spectacle d’inauguration du 64e Festival. Avant l’extinction des lumières, la comédienne Agnès Sourdillon s’avance sur la scène pour lire un communiqué cinglant qui s’inquiète des baisses de financement pour la culture : «Comment ne pas voir ici la marque avérée d’un mépris, pour ne pas parler d’une méfiance, voire d’une volonté d’en finir avec une politique artistique garante de la liberté de l’esprit dans ce pays ?» Signé du Syndeac (Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles), qui regroupe les directeurs de théâtres publics, le texte est largement applaudi par les spectateurs. Le ministre serre les mâchoires, et plus encore quand deux intervenants non prévus se dressent sur les gradins pour l’interpeller à leur tour. «Le spectacle, le spectacle !» s’écrie sur son siège Georges-François Hirsch, directeur général de la création artistique au ministère de la Culture. (…)

Burlesque. C’est dans cette ambiance tendue que la pièce commence. Artiste associé à cette édition, le metteur en scène suisse Christoph Marthaler n’est pas un trublion. Unanimement salué en Europe, il est l’inventeur d’un théâtre musical et gestuel qui allie la mélancolie au burlesque. Nul besoin d’être bardé de références pour avoir accès à son univers, pas si loin de celui d’un Jérôme Deschamps. Pour la première fois de sa carrière, il a accepté de travailler en plein air et conçu pour la cour d’honneur une nouvelle pièce, Papperlapapp (équivalent allemand de blablabla). L’humour, teinté d’irrévérence envers la religion, et la musique sont bien au rendez-vous (jamais, de toute l’histoire du Festival, on a entendu des acteurs chanter aussi bien), mais le spectacle tire en longueur. Dans toutes ses pièces, Marthaler ménage des temps où il ne se passe rien, et use du comique de répétition. Cela passe mal auprès d’une partie du public, qui manifeste son agacement et quitte la salle bruyamment : «C’est nul à chier !» hurle un déçu. Tassé sur son fauteuil, le ministre n’est visiblement pas non plus sous le charme. Il applaudit à peine au salut. «Incompréhensible et snob. On s’étonne après qu’il n’y ait plus de subvention pour le spectacle vivant. C’est l’exemple même de ce qu’il ne faut pas faire», lance sur BFM TV un spectateur interrogé à la sortie. «Première houleusedansle in», titre la Provence du 9 juillet.

Derrière la polémique, se joue la lutte de pouvoir autour de la succession des deux directeurs. Nommés en 2004, Hortense Archambault et Vincent Baudriller achèveront leur deuxième mandat de quatre ans à l’issue du Festival 2011. Or, selon les statuts, ils ne peuvent pas en briguer un troisième. Une simple modification des dits statuts pourrait leur permettre de rempiler, ce qu’ils souhaitent. Mais le poste suscite d’autant plus de convoitises que les clignotants sont au vert : budget en équilibre ; taux de remplissage supérieur à 90%, en augmentation constante ; rajeunissement du public ; forte présence de spectateurs et de programmateurs du monde entier (10% du total), Archambault et Baudriller peuvent être fiers de leur bilan (lire ci-dessous). Ils disposent d’importants soutiens : la maire d’Avignon (lire page précédente), qui a particulièrement apprécié qu’ils s’installent toute l’année dans sa ville, mais aussi, de façon discrète mais ferme, Louis Schweitzer, président du conseil d’administration, qui rappelait il y a quelques jours à la commission des affaires culturelles de l’Assemblée que «le Festival est très bien géré».

http://anonym.to/?http://www.liberation.fr…ur-les-planches

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Je dédie ce fil aux absurdités festivocrates les plus symptomatiques de la culture officielle exhibant ses vices ou ses idolâtries. Si vous trouvez des pépites, faites tourner.

Sans surprise, les belges sont en pointe du combat sado-maso.

Même pas mal !

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« Still difficult duet » : le duo Pieter Ampe et Guilherme Garrido a nu au festival des 7 collines

A l'Usine :icon_up: , le Festival des 7 collines proposait hier soir de découvrir le duo belge Pieter Ampe et Guilherme Garrido dans « Still difficult duet », puis la compagnie hollandaise United-C avec « Broken glass performance ».

A l'entrée du public en salle, deux hommes barbus sont déjà sur un côté du plateau. Une fois tout le monde installé, ils se déshabillent et plient soigneusement leurs vêtements.

Cette fois, ça y est, ils sont nus comme des vers.

Dos à nous, parfaitement ensemble, ils commencent à sautiller sur un rythme lent puis de plus en plus soutenu. Ils sautent d'avant en arrière, font le tour du plateau en gardant ce rythme. S'installe alors entre eux, une petite lutte, des petits accrocs, des légères tapes, des coups de pieds à peine esquissés. Les tapes se font alors plus violentes, les affronts plus nets. Désormais, l'un après l'autre, ils se font endurer des coups cinglants, des sévices corporels franchement vicieux. Chacun à leur tour, ils offrent leur corps à la perversité de l'autre. On se demande même jusqu'où cette violence peut aller.

Leurs corps, leur sadisme et leur masochisme se livrent en toute impudeur. Entre rire libérateur et gêne plus profonde, le public n'a pas été insensible à ce duo surprenant.

Dans la deuxième partie de soirée, quatre danseuses, elles aussi, jouent avec le feu. Quatre naïades, étendues sur le sol, le corps huilé imbriqué dans des volumes constitués de verres cassés sur le haut. Avec des mouvements lents, elles ondulent sur le sol, pénétrant les masses de verres qui s'entrechoquent légèrement, faisant sonner comme un murmure étrange, porté par l'orgue de la bande son. Dans des ambiances lumineuses magiques, réfléchies par la transparence des verres, elles évoluent à l'unisson. Happés par la beauté du spectacle, nous sommes juste retenus par la crainte que l'une d'entre elles ne se coupe.

http://www.leprogres.fr/fr/videos/sports/a…me-pas-mal.html

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Angélica LIDDELL ça m'a l'air également gratiné :

Sur Rue89 :

Angélica Liddell en appelle à la responsabilité individuelle contre les désastres et les faux semblants des collectifs de tout poil (organisations internationales, partis, etc). Que chacun se mette à nu.

Et elle n'y va pas par quatre chemins, passant deux heures le pantalon le plus souvent baissé, se mettant régulièrement à quatre pattes, découvrant ses fesses ou frottant son entrejambe, derniers refuge et geste du langage protestataire.

Sur le blog d'une journaliste du Nouvel Obs :

Angélica Liddell, une artiste espagnole jusqu’alors totalement inconnue en France, précédée d’une réputation sulfureuse : elle se scarifie le corps sur scène.

Alors, on ne va forcément de gaîté de cœur découvrir son premier spectacle « la Casa de la fuerza »(la maison de la force) qui sera suivi dans quelques jours par « El ano de Ricardo ».

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Festivus gagne un Darwin Award collectif en rencontrant un morceau de réalité mimétique. Bilan du festival technoïde de l'amour universel : 20 morts et 500 blessés.

De la négligence. L'accusation pèse lourd sur la mairie de Duisbourg et les responsables de la Love Parade. Ils sont montrés du doigt ce mardi 27 juillet alors qu'un nouveau bilan fait état de 20 morts lors de la bousculade meurtrière au festival techno de cette ville de l'ouest de l'Allemagne.

La presse allemande les cloue au pilori après des révélations sur de graves lacunes en matière de sécurité, qui seraient à l'origine d'un drame qui a également fait plus de 500 blessés dont plus de 40 étaient encore hopitalisés lundi soir.

Des documents liés à l'organisation de l'événement ont été saisis par le parquet qui dirige une enquête pour soupçon d'homicides par négligence, a indiqué le porte-parole du parquet.

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/lov…ime_908754.html

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Je dédie ce fil aux absurdités festivocrates les plus symptomatiques de la culture officielle exhibant ses vices ou ses idolâtries. Si vous trouvez des pépites, faites tourner.

Sans surprise, les belges sont en pointe du combat sado-maso.

http://www.leprogres.fr/fr/videos/sports/a…me-pas-mal.html

La première partie me rappelle cette histoire de Gotlib.

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Spéciale dédicace à Freejazz, je pense que c'est le concentré idéal de tout ce qu'il adore, écolo-festivo-collectivo-bobo-altermondialo-citoyen. Dans ma bonne ville de Lyon.

Dialogues en humanité

(…) Dialogues en humanité est né de la volonté de créer un évènement familial et ouvert à tous sur cette question humaine. "L'idée, c'est de mettre sur la question humaine les mêmes énergies, les mêmes capacités pluridisciplinaires que pour sauver la terre." résume le philosophe Patrick Viveret. (…) chacun prend librement la parole et tous, venus de tous les continents, éminentes personnalités ou simples "sages du quotidien", écoutent avec bienveillance puis échangent sur un pied d'égalité. Avec le souhait de "construire le bien vivre", et de "conjuguer les enjeux sociaux et culturels avec le défi écologique". Les temps de tchatche, de témoignage et de partage d'expériences (dont un sur le thème Education, éducation populaire, carrefour des savoirs : tous apprenants ?) alternent avec les moments consacrés aux ateliers et à la fête. Il s'agit d'amorcer la réflexion par l'approche sensible… Un atelier d'accrobranches procure le plaisir des cimes, une bourse locale d'échange démontre les vertus du troc entre objets et savoirs partagés. "La féé crochette" explore les relations entre art, déchets, démocratie et créativité. :icon_up: D'autres ateliers invitent à créer et à vivre ensemble, à bien-être pour bien faire, ou encore à s'inspirer d'art et d'ailleurs : percussions, slam ou contact danse improvisation.
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Spéciale dédicace à Freejazz, je pense que c'est le concentré idéal de tout ce qu'il adore, écolo-festivo-collectivo-bobo-altermondialo-citoyen. Dans ma bonne ville de Lyon.

Merci, j'aime bien l'expression "Dialogues en humanité", c'est tout un programme. J'ai pour habitude de dire que l'art comptantpourien c'est le Salut par les déchets, mais on pourrait étendre ce diagnostic au mode de vie festif.

Côté recyclage enthousiaste, ça ne vaut pas le sympathique Festival du Lombric, où se rassemblent les amis de la Terre et du compostage, avec séances de tri collectif :

http://www.lombric.ch/page.php

En clair, vous y exercerez vos talents de montage, de cuisto, de décorateur, vous pourrez participer au nettoyage d’une rivière et parler écologie en écoutant quelques concerts et en mangeant des pizzas (nourriture et boissons à dispo, avec prix indicatif). Mais vous prendrez votre propre vaisselle, vous viendrez en vélo ou avec les transports publics et ce sera comme un gros pic-nic en famille!

Notez que ce n'est pas l'écologie en soi qui est risible, mais sa caricature festive et idolâtre.

Exemple caricatural de greenwashing aux Eurockéennes, lu dans Libéfestival :

Retour sur le site en tout début d'après-midi du samedi pour discuter avec les trois enquêteurs missionnés pour faire un audit sur l'impact environnemental des Eurockéennes. A trois pour un site très vaste (presqu'île et camping), 80.000 spectateurs et des centaines de pros et artistes, ça faisait pas mal de boulot en trois jours. Pour résumer, les Eurocks font déjà de vrais efforts depuis cinq ans environ pour limiter leur impact et jouer leur rôle de gros festival qui doit montrer l'exemple (dans la logique du "si ça marche à Belfort, ça doit marcher partout"). Il y a eu le partenariat avec les TER et transports de Franche-Comté pour acheminer le plus de festivaliers possible par le rail, puis les poubelles de tri, les gobelets réutilisables et consignés il y a deux ans (qui sont désormais totalement rentrés dans la culture du festival). Les enquêteurs verts étaient donc là, non pas pour former ou guider le festival vers des process responsables, qui sont pour la plupart déjà en place, mais pour faire le point, voir où les Eurocks en sont réellement, dénicher les fausses pistes et les améliorations possibles.

Pour exemple, on a discuté des fameux projecteurs à LED qui sont de plus en plus souvent utilisés sur les festival pour éclairer les scènes, parce qu'ils sont moins gourmands en énergie et plus légers à transporter. Pour Bruno Giazzi, l'un des enquêteurs, membre de l'ONG Prioriterre, c'est toute la chaîne qu'il faut étudier dans ce cas, et pas seulement les économies d'électricité: "Si aucun loueur ne dispose de ces spots dans la région, est-ce qu'il est valable, écologiquement, de les faire venir de Paris ou d'ailleurs, ou plutôt de continuer à fonctionner avec des spots classiques loués près du site des Eurockéennes." Les résultats de l'audit seront rendus vers le mois d'octobre et il devrait en sortir une sorte de cahier des charges des possibles que d'autres festivals pourraient eux aussi appliquer. Les mêmes enquêteurs mèneront aussi cet été un audit à Terre du sons et aux Estivales du château. Enfin, deux autres audits ont été menés aux Eurockéennes 2010: un audit sur l'accessibilité commencé l'an dernier, et un audit sociologique :icon_up: avec Emmanuel Négrier, qui travaille sur le public des festivals.

C'est d'autant plus risible que la meilleure mesure pour polluer moins (et pour moi la pire des pollutions modernes reste le bruit) serait d'arrêter ce genre de festival panurgique, foncièrement nuisible pour l'environnement et accessoirement pour la tranquillité du voisinage.

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http://www.liberation.fr/societe/010164898…t-elle-ringarde

Libération se surpasse ces temps-ci. J'ai l'impression que le journal festif par excellence profite de l'été pour publier tous les marronniers qu'il n'a pas la possibilité de publier en période normale. Pour les festivologues avertis, on notera que l'auteur de l'article saute à pieds joints dans tous les lieux communs de l'époque avec une franchise et une honnêteté qui fait plaisir à voir (la glorification extatique de l'époque, la lutte fantasmée contre le fascisme, le racisme, la transphobie que sais-je encore pour justifier d'un héroisme de pacotille, etc.).

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Que penser alors des maires de Metz, hier divers droite, aujourd’hui de gauche, qui continuent à s’opposer à la marche, alors même que la Halde a démontré que leur attitude était totalement discriminatoire ?

sa cé tr0 vré ski di kikoolol

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  • 1 month later...

Je suis tombé sur du lourd en allant chez mon coiffeur samedi.

Le collectif "Le corps entropique" présente : CREATION. "Une vision fantasmagorique de l'accouchement"

Monologue poétique et musical, exposition picturale, métaphore et défi écologique.

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Sur scène, une comédienne, une accordéoniste… et un homme qui pédale pour créer la lumière. :icon_up:

Sa partition lumineuse est à l'image du père le temps de l'accouchement. Il est là et sa seule présence est source d'énergie !

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A mon avis la photographe n'a pas travaillé depuis le jour où elle a shooté Mady GENETS pour une "Ugly Vinyl Cover", ça se ressent sur l'esthétique du flyer :

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Le budget de la culture se maintient

Frédéric Mitterrand est content. Il l’a expliqué mercredi aux journalistes qui assistaient à la présentation du budget 2011 du ministère. Il est content parce qu’il s’est «battu»: la plupart des postes budgétaires de son ministère sont en hausse, assez, estime-t-il, pour «pouvoir mener à bien tous les projets entrepris».

Le budget 2011 (qui n’est pas encore voté puisque le vote des budgets se fait toujours après leur annonce) est doté de 7,5 milliards d’euros, soit 154 millions de plus qu’en 2010. La hausse est donc de 2,1%. Inférieure, certes, à celle de l’an passé (qui était de 433 millions), mais honorable en période de crise.

«C’est la traduction d’un engagement clair» en faveur de la culture. Un choix, a rappelé le ministre de la Culture, que tous les pays européens n’ont pas fait. En période de crise, beaucoup de voisins ont rogné sur la Culture, pourtant cruciale pour «l’épanouissement personnel et créatrice d’emploi».

Youpi.

:icon_up:

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La nuit blanche parisienne promet d'être croustillante par endroit :

D’aveuglantes lettres d’ampoules LED se détachent dans l’obscurité du parking de l’Alma et épellent le mot latin respublica : la chose publique en latin. Par le biais de cette installation lumineuse, l’artiste s’interroge sur le concept de république et sur sa définition actuelle.
Parmi quelques oeuvres à découvrir, on peut citer celle de Wilfredo Prieto, artiste cubain, installée place du Trocadéro (XVIe). Il va faire flotter tous les drapeaux des pays du monde, en noir et blanc. Ce procédé réduit le nombre de drapeaux à une soixantaine et révèle le fait "qu'en estompant les couleurs, on abolit les différences".
Dans le square du musée Galliera, l'artiste Cerith Wyn Evans installera un gigantesque lustre de 2 mètres de haut qui clignotera en morse, pour retranscrire un texte de George Bataille.
Une oeuvre symbolisera la fin de la Nuit blanche: à l'hôtel d'Albret (IVe), plusieurs centaines de réveils numériques sonneront à 7h dimanche, pour symboliser "l'oeuvre qui commence et Nuit Blanche qui se termine".
La propre image des visiteurs sera projetée en temps réel sur l'immense toile installée au Zèbre de Belleville par Rebecca Bournigault, confrontant ceux qui le souhaitent à leur propre image. "Entre pudeur et impudeur", explique la plasticienne.
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Moi, Saucer, le génial plasticien qui monte, qui monte, ai décidé de jeter sur la toile du net quelques extraits épars d'articles de journaux d'horizons politiques différents, afin de provoquer la réflexion du badaud-internaute sur le monde qui l'entoure.

Toi aussi, provoque la réflexion et sois artiste content pour rien.

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C'est incroyable. Les discours sont d'une naïveté éffarante.

Mais… les impôts servent à payer des gens pour qu'ils nous disent "La guerre c'est mal", "La vie est éphémère", et pour brancher des harmonica sur des aspirateurs ?!?!

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  • 7 months later...

Et en avant pour une nouvelle bordée de culture subventionnée : de l'acier rouillé version maousse à Versailles. Souriez, vous êtes taxés.

Et l’effet est saisissant puisque, de loin, on a l’impression qu’une baleine gigantesque s’est échouée là et y a définitivement pourri, laissant derrière elle ses côtes décharnées d’un marron évocateur.

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Un peu plus loin, on pourra admirer ce que notre aimable artiste a sobrement intitulé « Effondrement », qui est probablement l’état général dans lequel le contribuable se trouve quand la facture de ces pitreries lui parvient.

venet-effondrement.jpg

RT : http://twitter.com/–…283510013665280

(badurl) http://www.wikio.fr/vote?url=http://h16free.com/2011/05/25/8503-couteux-aciers-versaillais (badurl)

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« Moins de 30000 habitants, plus de 70 M € de budget et plus de 75 M € de dettes ! A l'image de notre pays, les élus Biarrots ont copieusement dépensé l'argent gratuit des moutontribuables depuis plus de trois décennies ! Le record est bien sûr détenu par l'édile actuel, le Ramsès II de la Côte Basque, dont les projets grandioses plus douteux les uns que les autres ont fait gonfler une dette plus impressionnante que la vague en béton de La cité de l'océan, que les contribuables du monde entier nous envient . Le coup de grâce vient de l'oeuvre magistrale du sculpteur Valdès commandée par Mr le Maire, pour la bagatelle de 500 000 € . Et dire que l'on se croyait à l'abri de telles attentats artistico-fiscaux depuis le décès d'Oteiza … Ce groupe a pour but de permettre aux Biarrots et aux habitants de la Côte Basque d'exprimer leur mécontentement quant à l'usage de leur argent, de donner leurs sentiments sur la conduite des affaires publiques dans les municipalités du coin . Le moment venu, il faudra bien faire comprendre aux prétendants au trône que les contribuables n'en peuvent plus de se faire tondre et que la réduction et la rationnalisation des dépenses de la ville sont un acte de bon sens, mais aussi une marque de respect des citoyens . Parce que pour l'instant, les statues hideuses et les ballets de danse ruineux, ça pique un peu entre les fesses … ».

tout a été dit, m'en lasse pas, et tjs d'actualité :

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Après les homards géants de Jeff Koons, mangas et autres kitscheries fluos, voilà les concrétions et amas de ferraille pour la clientèle des gogos dégénérés. Versailles devient un haut lieu de l'espace alternatif subventionné où l'on voit que l'Etat est catastrophique en matière de conservation patrimoniale. C'est-à-dire là où son action gardait un semblant de légitimité. Ce n'est pas tant qu'il soit mauvais, mais qu'il déploie son nihilisme esthétique prétentieux et tentaculaire en vandalisant méthodiquement son propre héritage par des projets censés démontrer sa puissance inventive, dans un domaine où le bon sens préconiserait une gestion modeste. On pourrait s'interroger sur les causes de cette propension des fonctionnaires du ministère au vandalisme et leur haine du souci patrimonial.

Comme défigurer ses galeries ne suffisait plus à satisfaire ses ambitions culturelles, l'administration transforme aussi les jardins de Versailles en scène musicale pour chanteurs pop casse-pieds réputés différents. J'entendais ainsi hier le brailleur exhibitionniste Philippe Katerine présenté comme un ovni musical dérangeant, brisant les codes par sa folie surréaliste, pontifier sur l'art engagé. Il voulait dénoncer les injustices par un message à contre-courant dans un lieu symbolisant l'oppression de la dictature monarchiste. Avec l'air content de sa provocation de rebelle en peau de lapin, il ne se rendait pas compte qu'il participait de manière ronflante à renforcer la dictature d'un goût officiel que la royauté n'avait pas poussé si loin dans l'uniformisation.

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