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Punu

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Il y a 10 heures, Adrian a dit :

Rêve pavillonnaire, les dessous d'un modèle

 

La planification urbaine ..

Grosse tension entre deux discours dans le reportage tout de même : "la planification d'un même modèle pour tout le monde, ça ne marche pas" et "le plan fonctionnaliste du XX est obsolète, il faut maintenant faire un plan écolo". Et évidemment, les planificateurs vont prendre les anti-ancien plan pour leurs soutiens.

 

D'ailleurs, je me demande, est ce que quelqu'un a des ressources sur les différents niveaux d'intervention étatique dans l'urbanisme d'un pays à l'autre, et les résultats ?

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  • 2 weeks later...
il y a 21 minutes, ttoinou a dit :

la poésie

 

il y a 21 minutes, ttoinou a dit :

Ayn Rand

 

FFqJfvi.gif

Disons que la "poésie" est un peu fort.

Soit on dirait des robots qui analysent des données plutôt qu'ils ne discutent (Atlas Shrugged:

Citation

She glanced up at him. He smiled, and she knew that the smile was intended to break the bond which he, too, had felt: the smile had a trace of courteous mockery. He said, "But I don't believe that you came all the way from New York just to hunt for railroad cooks in the Rockies." "No. I came for something else." She leaned forward, both forearms braced firmly against the counter, feeling calm and in tight control again, sensing a dangerous adversary. "Did you know, about ten years ago, a young engineer who worked for the Twentieth Century Motor Company?" She counted the seconds of a pause; she could not define the nature of the way he looked at her, except that it was the look of some special attentiveness.

ou bien ce sont des descriptions où la plume glisse sur le texte comme un Panzer sur des soldats US

genre:

Citation

He stood naked at the edge of a cliff. The lake lay far below him. A frozen explosion of granite burst in flight to the sky over motionless water. The water seemed immovable, the stone -- flowing. The stone had the stillness of one brief moment in battle when thrust meets thrust and the currents are held in a pause more dynamic than motion. The stone glowed, wet with sunrays.The lake below was only a thin steel ring that cut the rocks in half. The rocks went on into the depth, unchanged. They began and ended in the sky. So that the world seemed suspended in space, an island floating on nothing, anchored to the feet of the man on the cliff. His body leaned back against the sky. It was a body of long straight lines and angles, each curve broken into planes. He stood, rigid, his hands hanging at his sides, palms out. He felt his shoulder blades drawn tight together, the curve of his neck, and the weight of the blood in his hands. He felt the wind behind him, in the hollow of his spine. The wind waved his hair against the sky. His hair was neither blond nor red, but the exact color of ripe orange rind.

"He stood naked at the edge of a cliff" est la première phrase de The Fountainhead. Et la couleur de ses cheveux :icon_ptdr:

Ou alors la propagande soviétique est poétique. Je pense qu'on a un excellent propagandiste avec Rand mais pas un grand poète.

  • Yea 1
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il y a 32 minutes, ttoinou a dit :

Totalement d'accord avec l'idée qu'il faut travailler la forme, la poésie, le mythe. N'est ce pas ce qu'a fait Ayn Rand un peu ? Et pas mal lui crachent dessus

Le plus souvent parce qu'ils ont un rapport élitiste à la philosophie, ou alors parce qu'ils sont croyants

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Sinon pour te répondre @ttoinou : oui, c'est ce que fait Ayn Rand à travers la romance. Elle est d'ailleurs citée dans la vidéo.

 

Ce n'est pas pour rien que sa philosophie est aussi populaire aux États-Unis. La forme passe mieux. 

C'est vrai que c'est toujours mieux pour attirer que de parler finance ou philosophie politique (pour la simple et bonne raison que tout le monde s'en branle)

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il y a 24 minutes, Vilfredo Pareto a dit :

Je pense qu'on a un excellent propagandiste avec Rand mais pas un grand poète.

 

Hmm… Il y a des pages de Rand qui égalent le Zarathoustra de Nietzsche, ou tout ce que tu veux. Et en plus le sens est clair comme de l'eau de source.

 

 

"JE SUIS, JE PENSE, JE VEUX.

Mes mains... Mon esprit... Mon ciel... Ma forêt... Cette terre qui est mienne. Que dois-je dire de plus ? Ce sont les mots. C'est la réponse.

Je me tiens ici debout au sommet de la montagne. Je lève la tête et je tends les bras. Ceci, mon corps et mon âme, tout ceci représente la fin de la quête. Je désirais connaître le sens des choses. Je suis le sens. Je voulais découvrir ma raison d'être. Je n'ai nul besoin de raison d'être, ni d'autorisation pour mon existence. Je suis la raison d'être et l'autorisation.

Ce sont mes yeux qui voient, et la vision de mes yeux accorde sa beauté à la terre. Ce sont mes oreilles qui entendent, et l'ouïe de mes oreilles offre au monde sa musique. C'est mon esprit qui pense, et le jugement de mon esprit est le seul phare qui puisse éclairer la vérité. C'est ma volonté qui choisit, et le choix de ma volonté est le seul verdict que je me dois de respecter.

De nombreux mots me furent accordés, quelques-uns sont sages et d'autres sont trompeurs, mais trois seulement sont sacrés : « Je le veux ! »
Quelle que soit ma route, la bonne étoile est avec moi : la bonne étoile est la boussole qui m'indique le chemin. Elle n'indique qu'une seule direction. Et cette direction, c'est moi.

J'ignore si cette terre sur laquelle je me trouve est le cœur de l'univers, ou si elle n'est qu'un grain de poussière perdu dans l'éternité. Je l'ignore, et cela m'est égal, car je sais quel bonheur m'est possible sur cette terre. Et mon bonheur n'a pas à se justifier. Mon bonheur n'est pas un moyen d'arriver à une quelconque fin. Il est la fin. Il est son propre but. Il est sa propre raison d'être.

Je ne suis pas non plus un moyen d'arriver à une fin que d'autres voudraient atteindre.
Je ne suis pas un instrument à leur disposition.
Je ne suis pas un serviteur de leurs exigences. Je ne suis pas un baume pour leurs plaies. Je ne suis pas un sacrifice sur leur autel.

Je suis un homme. Je me dois de posséder et conserver, de défendre, d'utiliser, de respecter et de chérir ce miracle.

Je n'abandonne ni ne partage mes trésors. La richesse de mon cerveau ne doit pas être gaspillée en pièces de bronze jetées en aumône, à tous vents, aux pauvres d'esprits. Je défends mes trésors : ma pensée, ma volonté, ma liberté. Et le plus précieux est ma liberté.

Je ne dois rien à mes frères, je ne suis pas leur créancier. Je ne demande à personne de vivre pour moi et je ne vis pas non plus pour les autres. Je ne convoite l'âme d'aucun homme, tout comme mon âme n'a pas à être convoitée.

Je ne suis ni l'ami, ni l'ennemi de mes frères, mais l'un ou l'autre, suivant ce qu'ils méritent. Pour mériter mon amour, mes frères doivent avoir fait plus que se contenter d'être nés. Je n'accorde pas mon amour sans raison, ni à quelque passant qui se hasarderait à le réclamer. J'honore les hommes de mon amour. Mais l'honneur doit se mériter.

Je choisirai des amis parmi les hommes, mais jamais d'esclave ni de maître. Et je ne choisirai que ceux qui me plairont; à eux je montrerai amour et respect, mais jamais domination ni obéissance. Et nous joindrons nos mains lorsque nous le déciderons, ou marcherons seuls si nous le désirons. Car dans le temple de son esprit, chaque homme est seul. Que chaque homme garde son temple pur et intact. Qu'il rejoigne d'autres hommes, qu'il les prenne par la main, s'ils le désirent, mais seulement au-delà de ce seuil sacré.
Car le mot « Nous » ne doit jamais être prononcé, sauf par choix personnel et après réflexion. Ce mot ne doit jamais être privilégié dans l'âme d'un homme, ou il devient monstrueux, l'origine de tous les maux sur terre, l'origine de la torture de l'homme par l'homme et d'une innommable duperie.
Le mot « Nous » est comme de la chaux vive versée sur les hommes, qui se contracte et durcit comme la pierre, écrase tout ce qui se trouve au-dessous, mêlant le noir et le blanc dans son gris. C'est le mot grâce auquel les dépravés volent la vertu des hommes droits, grâce auquel les faibles volent la force des forts, grâce auquel les imbéciles volent la sagesse des sages.

Quelle joie en tirer, si toutes les mains, même impures, peuvent l'atteindre ? Quelle sagesse, si même les imbéciles peuvent me donner des ordres ? Quelle liberté, si toutes les créatures, même les incapables et les impuissants, sont mes maîtres ? Quelle vie, si je ne fais que m'incliner, approuver et obéir ?

Mais j'en ai fini de ce culte de la corruption. J'en ai fini de ce monstre du « Nous », mot de la servitude, du pillage, de la misère, du mensonge et de la honte.

Et je vois maintenant le visage de dieu, et j'élève ce dieu au-dessus de la terre, ce dieu que les hommes cherchent depuis qu'ils existent, ce dieu qui leur accordera joie, paix et fierté.

Ce dieu, ce mot unique, c'est « JE ».
" -Ayn Rand, Hymne.

 

  • Yea 2
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il y a 28 minutes, Vilfredo Pareto a dit :

Disons que la "poésie" est un peu fort.

J'ai pas lu ses livres mais je pensais que cru était son style à Rand. P'tit côté russe qui peuvent plaire à certains. Poésie ne veut pas dire beau ;)

Et puis le film The Fountainhead de King Vidor il est très cool et met en scène ce côté froid, rationnel, engagé mais avec tout de même un parti pris artistique

  • Yea 1
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il y a 54 minutes, ttoinou a dit :

Totalement d'accord avec l'idée qu'il faut travailler la forme, la poésie, le mythe. N'est ce pas ce qu'a fait Ayn Rand un peu ? Et pas mal lui crachent dessus

La force d'Ayn Rand, c'est l'esthétique qui mène au reste, l'ensemble pensé comme un tout inséparable.

 

Oui, c'est une esthétique de type soviétoïde (en fait, c'est juste de l'Art Déco sous stéroïdes ; c'est juste que l'Art Déco est passé de mode plus vite à l'Ouest qu'à l'Est). Et mine de rien, ça plait, et quand on a un peu de sens de l'esthétique on comprend pourquoi (et on peut le comprendre que ça nous plaise ou non, ce sont deux choses très différentes ; tout comme on peut ne pas aimer Tamara de Lempicka mais lui reconnaître du talent).

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il y a 5 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

Ce sont mes yeux qui voient, et la vision de mes yeux accorde sa beauté à la terre. Ce sont mes oreilles qui entendent, et l'ouïe de mes oreilles offre au monde sa musique.

C'est sûr que c'est plus facile à comprendre que Nietzsche mais c'est un peu captain obvious d'un autre côté ("la vision de mes yeux"). Ça me rappelle plus certains passages un peu débilitants/tautologiques dans la Bible. Dans l'évangile de saint Jean par exemple: All things were made by him; and without him was not any thing made that was made. Rand est notre évangéliste à nous :D

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Muh roads

 

Une commune ferme une route. Ce qui oblige les gens du coin à faire un détour de 14miles. 
 

Après 3 mois et un soir au pub, un type hypothèque sa maison pour construire une déviation privée, en 10 jours, avec péage. Profit £££, les gens du coins sont ravis, et la commune fait chier, bien sûr.

 

 

  • Yea 5
  • Ancap 8
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  • 2 weeks later...

Gad Saad s'entretient avec Sir Matt Ridley du dernier livre de ce dernier, How Innovation Works.

 

 

(Petit bonus polygamie vers la 22ème minute, huhuhu. Et plus loin, ça parle Covid-19.)

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Des chimpanzés qui pêchent des termites avec des cannes à pêche qu'ils fabriquent avec jusqu'à 38 techniques différentes transmises de génération en génération

 

  • Yea 4
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