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Les salles de shoot


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(badurl) http://www.wikio.fr/vote?url=http://h16free.com/2010/09/27/4566-vous-reprendrez-bien-un-petit-fix (badurl)

Non, je cherche à comprendre le fonctionnement des salles de shoot dans une optique libérale. Les salles de shoot encadrées et financées par l'Etat appellent maintes objections, mais ne peut-il y en avoir aussi dans l'hypothèse où les acteurs privés s'occuperaient du sujet ?

Le problème des salles de shoot ne peut être séparé du problème de la dépénalisation de la drogue.

Ici, cela revient à organiser des tripots officiels contre les tripots clandestins qui régnaient pendant la prohibition. On ne peut donc pas séparer les deux tenants.

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Ici, cela revient à organiser des tripots officiels contre les tripots clandestins qui régnaient pendant la prohibition. On ne peut donc pas séparer les deux tenants.

Sauf qu'il n'est pas prévu que les consommateurs soient fournis en came. C'est un peu comme si pendant la prohibition, on fournissait des verres, des tables et des chaises aux alcoolos pour qu'ils puissent boire, roupiller et vomir proprement.

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Sauf qu'il n'est pas prévu que les consommateurs soient fournis en came. C'est un peu comme si pendant la prohibition, on fournissait des verres, des tables et des chaises aux alcoolos pour qu'ils puissent boire, roupiller et vomir proprement.

Ce qui rend d'autant plus nécessaire le lien entre la légalité de la drogue et sa conso.

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Pas d'objection légale, pas franchement d'objection morale non plus en fait, dans le sens ou c'est un moindre mal et que ça limite les problèmes de trouble de l'ordre et de la décence publique

Pas d'objection légale non plus, en revanche au plan moral c'est fournir une incitation déresponsabilisante et une éducation aux mode de vie marginaux. Si certains sont fatigués de vivre et ont décidé de devenir des zombies, mieux vaut les laisser disparaître que de les subventionner.

De toute façon ce débat ne concerne pas les salles de shoot publiques, telles qu'elles sont conçues pour des raisons hygiénistes par le gouvernement.

Tu as déjà vu des salles de shoot privées ?

En libéralie elles seraient payantes, bien entendu.

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Pas d'objection légale non plus, en revanche au plan moral c'est fournir une incitation déresponsabilisante et une éducation aux mode de vie marginaux. Si certains sont fatigués de vivre et ont décidé de devenir des zombies, mieux vaut les laisser disparaître que de les subventionner.

C'est un peu comme les services de rhumatologie des hôpitaux, leur existence est une incitation à avoir des rhumatismes.

Blague à part : l'aléa moral, cela existe, mais franchement il va falloir que tu développes un peu pour démontrer qu'il n'y a eu qu'un je dis bien qu'un seul toxico qui s'est dit "ouais, je m'en fous, je vais me piquer pour voir ce que cela fait, quoiqu'il arrive l'Etat me sauvera".

Le mécanisme qui fait qu'une personne se retrouve dans une telle situation me paraissent un tout petit peu plus complexe, et diversifiés.

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l'aléa moral, cela existe, mais franchement il va falloir que tu développes un peu pour démontrer qu'il n'y a eu qu'un je dis bien qu'un seul toxico qui s'est dit "ouais, je m'en fous, je vais me piquer pour voir ce que cela fait, quoiqu'il arrive l'Etat me sauvera".

Auto-bachâge : [dailymotion]xefkd0[/dailymotion]

Apparemment le jeune interviewé est partagé sur ces salles de shoot. M'ais j'aimerais en savoir plus quand même.

PS : j'ai trouvé cette vidéo sur un site de catho qui propose sa solution pour quitter la drogue, aller dans un monastère.

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Blague à part : l'aléa moral, cela existe, mais franchement il va falloir que tu développes un peu pour démontrer qu'il n'y a eu qu'un je dis bien qu'un seul toxico qui s'est dit "ouais, je m'en fous, je vais me piquer pour voir ce que cela fait, quoiqu'il arrive l'Etat me sauvera".

Le mécanisme qui fait qu'une personne se retrouve dans une telle situation me paraissent un tout petit peu plus complexe, et diversifiés.

Je sais pas. Très franchement quand je vois le comportement en soirée de certains animaux, je me demande si :

- ils n'ont vraiment rien à foutre de ce qui peut leur arriver

- ils se disent que de toute façon dans le pire des cas ils se réveillerons à l'hôpital

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Le problème des salles de shoot ne peut être séparé du problème de la dépénalisation de la drogue.

Je démarre précisément sur l'idée d'une dépénalisation ou libéralisation des drogues pour en arriver au fonctionnement de salles de shoot privées dont l'Etat ne se mêlerait pas.

Y a-t-il des précédents ? (les fumeries d'opium en Orient ?)

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Pas d'objection légale non plus, en revanche au plan moral c'est fournir une incitation déresponsabilisante et une éducation aux mode de vie marginaux. Si certains sont fatigués de vivre et ont décidé de devenir des zombies, mieux vaut les laisser disparaître que de les subventionner.

Mon propos n'était pas de les subventionner, mais que pour limiter les risques légaux (et les primes d'assurance élevées), les vendeurs des drogues les plus propices a l'overdose mortelle auraient probablement tout intérêt a encadrer au maximum, et que cet encadrement médical serait compris dans le prix de la dose.

Les dealers actuels s'en foutent un peu de perdre des clients par OD (et encore…) mais c'est parce qu'ils sont déjà dans la clandestinité qu'ils ne sont pas en risque légal en cas de deces d'un client.

Je ne dit pas que toute overdose est la faute du dealer, au contraire, mais dans un système légal sain, en cas de deces, la question va se poser ( rien que par ceux qui voudraient écarter l'hypothèse du suicide…)

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Je démarre précisément sur l'idée d'une dépénalisation ou libéralisation des drogues pour en arriver au fonctionnement de salles de shoot privées dont l'Etat ne se mêlerait pas.

Y a-t-il des précédents ? (les fumeries d'opium en Orient ?)

Tu peux faire un parallèle avec l'alcool qui est aussi une drogue.

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  • 2 weeks later...

Miam, concertation nationale en vue ! :icon_up:

SANTE - Plusieurs grandes villes mènent déjà une réflexion sur le sujet…

Des salles d'injection supervisées pour les usagers de drogues pourraient-elles ouvrir à Lyon? Certaines villes, comme Paris, Marseille et Bordeaux, ont engagé une réflexion sur ces «salles de shoot», contrairement à Lyon. Jeudi, l'antenne Rhône-Alpes de Médecins du monde (MDM) a ouvert le débat en affichant clairement sa position.

«Le refus d'un dispositif expérimental est un non-sens, affirme Pierre Michelleti, délégué régional de MDM, l'injection de drogue est une pratique qui comporte des risques et nécessite un encadrement» ( => parce qu'une situation sans risque, ça existe ?). Ces salles seraient destinées aux toxicomanes en situation de grande précarité qui sont les plus exposés aux risques de contamination, à l'hépatite C notamment. «Plutôt que de laisser les gens faire leur shoot dans un escalier, des WC publics, ou des lieux sans eau, ces salles leur permettraient d'être encadrés par des professionnels de la santé capables d'intervenir en cas de problème et de nouer des liens» (=> mais enfin, à quoi servent concrètement ces foutus liens dont on nous rebat les oreilles ?), précise Damien Thabourez, directeur de l'association Rhône-Alpes d'insertion et d'addictologie (Aria).

Pour la ville, c'est l'Etat qui doit faire le premier pas

Sur ses deux sites lyonnais, l'Aria a suivi près de 1.000 usagers de drogues l'an dernier. «Un certain nombre d'entre eux attend l'ouverture de ces salles, poursuit Damien Thabourez, ils nous demandent parfois de pouvoir faire leur shoot dans nos locaux, mais on est obligé de refuser puisque la loi l'interdit». Un tel dispositif, qui regrouperait associations, institutions, riverains, police, justice, nécessiterait une concertation de tous les acteurs locaux. (=> par ici les commissions citoyennes et pseudo-représentatives des "acteurs sociaux", commissions aux frais de qui ?)

Mais la ville de Lyon attend que l'Etat fasse le premier pas, ce qui paraît exclu pour l'instant. «Il me semble prématuré d'envisager cet outil à Lyon tant qu'il n'y aura pas eu de concertation nationale (miam !), explique Céline Faurie-Gauthier conseillère municipale (PS) déléguée à la prévention santé, la ville ne peut rien engager seule, c'est au gouvernement de faire des propositions».

http://www.20minutes.fr/article/606279/lyo…39salles-shoot-

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Je ne savais pas que les revendeurs en avaient quelque chose à fiche que leurs clients meurent d'OD.

A moins qu'ils ne s'exposent à des poursuites pénales ?

On voit ceux qui ne connaissent rien au milieu de la drogue…

Les dealer sont souvent des connaissances qui vont chercher en gros à l'étrangé, donc souvent le dealer n'a aucun intérêt que tu mort d'une OD au contraire.

Pour un libéral tu me fait rire, quand tu vas mangé chez mac do ils s'en foutent que tu soit gros et en mauvaise santé mais ils veulent pas que tu meurt, d'un point de vue économique un client mort c'est moins rentable, un dealeur n'est rien d'autre qu'un commerçant dont l'état ne reconnait pas l'activité.

Après le danger vient des produits de coupe et de la qualité et la seul l'état est responsable avec la prohibition, il empêche une concurrence saine.

Non, je cherche à comprendre le fonctionnement des salles de shoot dans une optique libérale. Les salles de shoot encadrées et financées par l'Etat appellent maintes objections, mais ne peut-il y en avoir aussi dans l'hypothèse où les acteurs privés s'occuperaient du sujet ?

Si l'état n'interdisait pas la drogue il y aurait plein de salle de shoot tout comme il y a plein de bar pour l'alcool ou des coffee dans les pays ou le cannabis est 'légal',mais pas des salles de shoot dans la même optiques,le but serai d'attirer le client, donc des beaux sièges, de la musiques ect…

Certains s'imaginent des choses sur la drogue,c'est un produit très proche de l'alcool dans sa consommation je pense donc que sa commercialisation se ferait de la même façon.

Je sais pas. Très franchement quand je vois le comportement en soirée de certains animaux, je me demande si :

- ils n'ont vraiment rien à foutre de ce qui peut leur arriver

- ils se disent que de toute façon dans le pire des cas ils se réveillerons à l'hôpital

La c'est un point de vue purement moral, le drogué ne te prive en rien de tes libertés donc aucune raison que tu l'en empêche, comme lui il ne t'empêche pas de boire, faire des sports extrême ect..

Et non les drogués ne ce disent pas ca, certain oui, mais j'en connais pas mal qui sont contre l'état et préfèreraient que celui ci leurs foute la paix plutôt que de ce retrouver à l'hôpital.

Pas mal de drogué ce mettent en dehors du système complètement sans aucune aide de l'état et donc sont beaucoup plus libéraux que toi en faite.

De plus dans une société libéral les drogués pourraient s'assurer comme tout le monde et avoir accès à des soins payé par lui même alors qu'avec le système actuel il n'ose pas ce présenté dans un système de soin.

Pour revenir à la salle de shoot c'est une grosse hypocrisie, l'état est responsable de leur état et de leurs marginalités et veut ce rattraper avec ces salles de shoot, il crée des problèmes pour ensuite apporter des solutions à moitié efficace.

Sauf qu'il fait payer 2 fois, il raquette le peuple pour organiser la lutte contre la drogue et ensuite réutilise les mêmes méthodes pour aider des drogués qui sans lui trouverai de l'aide facilement.

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On voit ceux qui ne connaissent rien au milieu de la drogue…

D'ailleurs j'ai indiqué dès le post initial que je n'y connaissais rien. Merci cpt Obvious. :icon_up:

Les dealer sont souvent des connaissances qui vont chercher en gros à l'étrangé, donc souvent le dealer n'a aucun intérêt que tu mort d'une OD au contraire.

Quel rapport entre chercher son approvisionnement à l'étranger et une perte de revenus liée l'OD ?

Pour un libéral tu me fait rire

Tu es bon public, j'aime ça. ^–^

quand tu vas mangé chez mac do ils s'en foutent que tu soit gros et en mauvaise santé mais ils veulent pas que tu meurt, d'un point de vue économique un client mort c'est moins rentable

Pour sûr. C'est une explication assez convaincante.

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D'ailleurs j'ai indiqué dès le post initial que je n'y connaissais rien. Merci cpt Obvious. :icon_up:

Quel rapport entre chercher son approvisionnement à l'étranger et une perte de revenus liée l'OD ?

Tu es bon public, j'aime ça. ^–^

Pour sûr. C'est une explication assez convaincante.

Pour l'OD j'ai voulu dire que le dealer direct est souvent un ami, donc il veut pas te tuer, il te vend de la drogue comme tu vendrais un paquet de clope à un ami.

Et le dealer à la source lui veut pas te tuer il faut que tu continue à consommer.

La majorité des overdoses viennent d'un produit trop changeant (coupe,qualité) car illégal.

Sinon oui je suis bon publique ^^

Je fréquente un milieu ou la drogue tourne pas mal, et l'état fait beaucoup plus de mal que de bien aux drogués.

En faite On pourrait dire que les salles de shoot sont bien du faite que l'état répare une toute petite partie de ces erreurs, mais pas d'état serait bien mieux :doigt:

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  • 2 weeks later...
Le conseil de Paris a voté, mardi 19 octobre, en faveur de l'ouverture d'au moins un centre de consommation à moindre risque pour usagers de drogues. "Cette initiative devra s'entendre comme une expérimentation validée par l'Etat et construite en collaboration étroite avec l'Agence régionale de santé, la préfecture de Police, les associations, les riverains et les élus concernés", précise le texte proposé au vote.
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  • 2 years later...

http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20130205.OBS7793/feu-vert-a-l-ouverture-d-une-salle-de-shoot-a-paris.html

 

 

Matignon a donné son feu vert pour tenter l'expérience d'une salle de consommation de drogue à Paris, ont indiqué mardi 5 février les services du Premier ministre, confirmant une information de France Culture.

C'est la Mildt (Mission interministérielle de lutte contre les drogues et toxicomanies) qui est chargée de la mise en place de cette expérimentation, avec le ministère de la Santé, a ajouté Matignon, qui n'a pas précisé de calendrier de mise en oeuvre, ni le lieu d'implantation de cette salle dans la capitale.

Actuellement illégales en France, ces salles de consommation sont destinées aux toxicomanes de rue, précarisés et en rupture. Elles doivent leur permettre de consommer leurs propres produits dans de bonnes conditions d'hygiène et sous supervision de personnels de santé, et de réduire les troubles à l'ordre public.

D'autres villes sur les rangs

En 2012, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, avait promis des expérimentations "dans le courant de l'année 2013" et confié à la Mildt "une étude de faisabilité" des différents projets.

Plusieurs villes, de gauche comme de droite, sont sur les rangs pour tenter cette expérimentation. Le maire du Xe arrondissement de Paris, Rémi Féraud, volontaire pour qu'une salle de consommation ouvre près de la gare du Nord, s'est "réjoui" de la décision du gouvernement. "Le quartier de la gare du Nord en a besoin. Cela fera progresser la santé publique et la sécurité publique", a-t-il dit. Il a espéré que la salle puisse être ouverte "avant l'été".

 

Le lieu d'implantation n'a pas encore été trouvé mais la Ville travaille avec la SNCF pour trouver un local, a-t-il précisé.

 

Le Conseil de Paris a voté le 10 décembre une subvention de 38.000 euros en faveur de l'association Gaïa Paris, pour lui permettre de préparer l'ouverture de la future salle de consommation.

 

 

Allez voilà, encore une fois sous couvert de santé publique et d'évolution des moeurs, le contribuable paie pour satisfaire le cheval de bataille de quelques hommes/femmes d'Etat.

 

Le débat est forcément centré sur "pour ou contre la légalisation des drogues" alors que cela devrait être :

1- pour ou contre une dépénalisation ;

2- pour ou contre un contrôle public de l'usage à l'exterieur de l'espace privé.

 

Bien évidemment, je suis pour une dépénalisation totale des drogues avec plusieurs réserves toutefois:

- pas de financement public pour satisfaire ce vice et bien sur une reglementation sur son usage dans l'espace public (et oui, on a pas encore des rues privatives) ;

- un propriétaire privé pourra prohiber cet usage sur sa propriété (lotissement, baux etc.).

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Sur le plan utilitariste : très bien.

En revanche sur le plan moral, ça me pose un problème que les vices des camés soient financés par de l'argent public. Il faudrait au moins leur faire payer une contribution, même modique, sinon ça revient à encourager l'esclavagisme et la déchéance.

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Sur le plan utilitariste : très bien.

En revanche sur le plan moral, ça me pose un problème que les vices des camés soient financés par de l'argent public. Il faudrait au moins leur faire payer une contribution, même modique, sinon ça revient à encourager l'esclavagisme et la déchéance.

 

+1

Ça envoie un peu le signal : allez-y, vous pouvez vous droguer sans conséquence, c'est le contribuable qui régale.

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Ça envoie un peu le signal : allez-y, vous pouvez vous droguer sans conséquence, c'est le contribuable qui régale.

 

C'est dèjà le cas. Les traitements sustitutifs qui n'ont que l'avantage d'éviter la voie veineuse sont aussi des morphiniques qui ne guérissent pas la dépendance. Subutex et méthadone sont financés par l'argent public. D'ailleurs le subutex est aussi détourné de son usage oral substitutif. Je crois que les toxicos se font des shoots intraveineux avec le subutex.

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Je ne dit pas que toute overdose est la faute du dealer, au contraire, mais dans un système légal sain, en cas de deces, la question va se poser ( rien que par ceux qui voudraient écarter l'hypothèse du suicide…)

Comme dit plus haut, la majorité des overdoses sont dues à des changements non connus par le toxico : changement de dosage, de produit de coupe etc etc. Choses dont le dealer est effectivement responsable, et le serait pénalement si le produit était légal.

 

C'est dèjà le cas. Les traitements sustitutifs qui n'ont que l'avantage d'éviter la voie veineuse sont aussi des morphiniques qui ne guérissent pas la dépendance. Subutex et méthadone sont financés par l'argent public. D'ailleurs le subutex est aussi détourné de son usage oral substitutif. Je crois que les toxicos se font des shoots intraveineux avec le subutex.

Le problème avec les traitements de substitutions, c'est que bien souvent les médecins n'y connaissent rien. J'ai un ami, jeune et qui ne se droguait que depuis quelques mois, qui s'est fait prescrire un dosage qui effrayait de vieux camés qui se droguaient depuis plus de dix ans.

Et après, c'est trop tard pour réparer l'erreur, il faut diminuer a partir du dosage commencé.

Et effectivement, au début, il revendait une partie de ses cachets, en se disant "boh ça va, j'suis pas si dépendant, j'ai même pas besoin d'un cachet par jour", sauf qu'il est rapidement arrivé au niveau de dépendance que ses cachets étaient sensés soigner. L'illégalité conforte les médecins à ne pas se préoccuper de cette maladie, de nombreux refusent de prescrire ou de soigner des toxicomanes. Tout comme certains pharmaciens refusent de vendre les steril box ou des seringues aux toxicos.

 

Mais l'avantage des produits de substitution, c'est surtout de dé-marginaliser les toxicomanes. Nombres d'entre eux ne se rende simplement pas compte de leur état. Ils croient qu'ils en sont encore à un usage récréatif, et leur faire accepter leur problème est une grande partie du traitement. Et la salle de shoot est une bonne étape dans l'acceptation de sa maladie.

On retrouve le même problème avec l'alcoolisme, d'ailleurs.

 

 

Mais bon, encore fois, l’État impose une solution couteuse et imparfaite à un problème qu'il a lui même créé.

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Pas d'objection légale non plus, en revanche au plan moral c'est fournir une incitation déresponsabilisante et une éducation aux mode de vie marginaux. Si certains sont fatigués de vivre et ont décidé de devenir des zombies, mieux vaut les laisser disparaître que de les subventionner.

 

J'espère que ce genre de réflexion viens d'une ignorance totale du sujet plutôt que d'un véritable avis, parce que sinon ta morale est navrante.

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A propos des salles de shoot, j'ai entendu un gars à la radio qui disait qu'un des principaux problèmes de ce type de structure, c'était "l'effet boutique". C'est à dire que la salle de shoot ne fournit pas la drogue mais que devant l'affluence des toxicos à cet endroit, s'organise à proximité de la salle, un commerce (et hop, main invisible) et que les dealers affluent donc au même endroit pour proposer leurs produits.

 

 

 

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J'espère que ce genre de réflexion viens d'une ignorance totale du sujet plutôt que d'un véritable avis, parce que sinon ta morale est navrante.

 

Sur ce sujet je suis foncièrement individualiste : si certains décadents désirent un darwin award et ne savent pas se droguer correctement sans mettre leur vie et leur santé en péril, cela relève de leur propre responsabilité, il ne faut pas que la société encourage ces comportements marginaux en les aidant, il y a d'autres gens plus méritants à aider.

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