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Cancer et histoire


Nick de Cusa

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Cancer survival rates could improve soon, thanks to whole-genome sequencing

April 20, 2011 by Editor

Two studies published in the April 20 issue of the Journal of the American Medical Association (JAMA) suggest that cancer survival rates could improve soon with whole-genome sequencing, according to an editorial by Boris Pasche, M.D., deputy director of the University of Alabama at Birmingham Comprehensive Cancer Center and professor of medicine.

Whole-genome sequencing, which maps a person’s DNA and analyzes it for mutations, has enabled cancer therapies to evolve from a standard therapy for all patients with a given type of cancer to a slightly more personalized treatment.

“Whole-genome sequencing gives us the ability to screen a much larger number of tumors and correlate them with the outcome of the patient, so it is very likely that our targeted therapy is going to be exploding in the next decade,” says Pasche. “In patients with breast cancer, colon cancer, and gastric cancer, we now have specific approaches for tumors that exhibit certain genetic abnormalities.

“The current cost to sequence a patient’s entire genome and the genome of their tumor is down more than 100-fold, but still ranges from $30,000 to $40,000. Prices are still dropping very rapidly; in the next 10 years, it will cost less than $10,000, and it certainly will be more affordable in the next five years,”

Half of all men and one-third of all women in the United States will develop cancer during their lifetimes, according to the American Cancer Society. This new advance could change that, says Pasche.

Ref.: Boris Pasche & Devin Absher, Whole-Genome Sequencing: A Step Closer to Personalized Medicine, JAMA, April 20, 2011

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Il faudrait lire le bouquin 'China Study'. Il y a clairement une conclusion vers laquelle l'auteur ne cesse de revenir, mais le nombre des etudes citees est assez important pour ne pas se permettre de balayer ce bouquin de revers de la main. En gros, les produits animaux, et particulierement les produits laitiers, sont des facteurs tres importants du declenchement des cancers. Mais il faut lire le bouquin.

(precision pour les gens qui se braquent tout de suite: je ne suis pas vegetalien ni meme vegetarien)

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mais le nombre des etudes citees est assez important pour ne pas se permettre de balayer ce bouquin de revers de la main.
Justement, c'est le genre d'argument d'autorité qui rend la conclusion suspecte. L'étude du cancer est un champ envahi par la science molle, statisticiens, sociologues, bio-paléontologues (si si !)… donc on peut trouver autant d'études qu'on veut pour la conclusion qui vous plaît (pesticides, viande, obésité, virus, pollution, radicaux libres, trop d'alcool, pas assez d'alcool…). Ca me rappelle exactement le "consensus" sur la cause du réchauffement climatique : des milliers de chercheurs qui se ruent sur l'hypothèse la plus à la mode, à la recherche d'une source de financement facile pour un apport scientifique nul.

A mon avis, tant qu'on n'a pas (encore) trouvé le mécanisme de déclenchement du cancer - et on trouvera un jour, il n'y a aucun doute là dessus - il y aura autant "d'explications" pseudo-scientifiques que d'écoles idéologiques, comme avec l'ulcère avant la découverte de l'helicobacter pylori. Même les théories sur les radicaux libres et les antioxydants sont truffées de controverse (cf par ex. cet article : http://findarticles.com/p/articles/mi_6801/is_2_19/ai_n28492067/) alors bon, prétendre trouver des "facteurs tres importants du declenchement des cancer", c'est ce que j'appellerai une fausse certitude.

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Invité jabial

Pourquoi chercher une origine monocausale en sus ?

Alors ça par contre on sait déjà que c'est faux. Le cancer est dû à l'échec d'un certain nombre de mécanismes, que ce soit à l'échelle de la protection ou à celle de la réparation. Le caractère multifactoriel et complexe des causes est plus que garanti.

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Pourquoi chercher une origine monocausale en sus ?

Par "mécanisme de déclenchement", je sous-entendais "au niveau cellulaire" (qu'est ce qui fait que ça se développe, pourquoi ça ne s'arrête pas, pourquoi l'apotose pour certaines cellules et la cancérisation pour d'autres, pourquoi les métastases ne sont pas systématiques, etc…), pas au niveau "des" causes environnementales bien sûr.

Ce qui n'exclut que la cause puisse effectivement être unique et que le fait de postuler des causes multiples n'est dû qu'à l'état partiel de nos connaissances actuelles sur le sujet.

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Par "mécanisme de déclenchement", je sous-entendais "au niveau cellulaire" (qu'est ce qui fait que ça se développe, pourquoi ça ne s'arrête pas, pourquoi l'apotose pour certaines cellules et la cancérisation pour d'autres, pourquoi les métastases ne sont pas systématiques, etc…), pas au niveau "des" causes environnementales bien sûr.

Ce qui n'exclut que la cause puisse effectivement être unique et que le fait de postuler des causes multiples n'est dû qu'à l'état partiel de nos connaissances actuelles sur le sujet.

Justement, il n'y a pas un cancer mais des cancers, et le développement récent du séquençage complique encore plus ce qui ne paraissait pas simple, puisqu'il distingue les cancers au niveau moléculaire avec la présence de certains types de mutations précises. Il me semble que la recherche actuelle tend plus à individualiser la thérapeutique au patient et au type de cancer qu'à agir sur un mécanisme univoque.

A vrai dire, on ne peut pas comparer le cancer dont la variété est quasiment infinie avec l'ulcère gastrique, mais le rapprochement est intéressant par exemple pour les cancers du col de l'utérus dont une bonne part sont liés à l'infection par certaines espèces de virus HPV. On ne peut pas exclure qu'un certain nombre de cancers soient en relation avec des mutations génétiques acquises suites à des infections virales.

Quelque soit l'état de la recherche, je pense que l'alimentation garde toujours une dimension symbolique presque magique, et donc toute information à ce sujet prend rapidement des dimensions quasi-religieuses.

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Le problème ne se limite pas au "facteur de déclenchement", mais aux facteurs de croissance. Quand on autopsie des gens morts d'autre chose, on trouve des petits cancers bien sagement dans leur coin qui n'ont jamais fait chier leur hôte. Ce qui tue dans le cancer, ce n'est pas le déclenchement mais la croissance.

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Invité jabial

Le problème ne se limite pas au "facteur de déclenchement", mais aux facteurs de croissance. Quand on autopsie des gens morts d'autre chose, on trouve des petits cancers bien sagement dans leur coin qui n'ont jamais fait chier leur hôte. Ce qui tue dans le cancer, ce n'est pas le déclenchement mais la croissance.

Tu veux dire des tumeurs. Il me semble qu'on ne parle de cancer que lorsqu'il y a dissémination. Et je ne vois pas comment on peut survivre longtemps dans ce cas.

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Justement, il n'y a pas un cancer mais des cancers, et le développement récent du séquençage complique encore plus ce qui ne paraissait pas simple, puisqu'il distingue les cancers au niveau moléculaire avec la présence de certains types de mutations précises. Il me semble que la recherche actuelle tend plus à individualiser la thérapeutique au patient et au type de cancer qu'à agir sur un mécanisme univoque.

On n'agit pas sur un mécanisme unique parce que justement on ne l'a pas trouvé, ça ne veut pas dire que ça n'existe pas !

On peut parfaitement faire le parallèle avec le vaccin. On utilise un seul mécanisme (l'immunisation) pour traiter un nombre incalculable de maladies infectieuses, chez l'homme ou chez les animaux alors qu'avant Pasteur, chacun y allait de son explication et de ses traitements à la petite semaine.

Le mécanisme de base du cancer n'a aucune raison d'être hyper plus compliqué que les pathologies microbiennes, c'est sa manifestation dans le vivant qui devient complexe et qu'on interprète pour l'instant comme multi-factoriel, faute de mieux. On peut tout à fait comparer ça au développement cellulaire : on part de quelques cellules simples non spécialisées et on aboutit à un être vivant complet, une base ultra-simple conduit à une infinité de manifestations complexes.

D'ailleurs, il suffit de regarder la médecine nucléaire contre le cancer pour constater à quel point nos connaissances sont encore empiriques. L'illustration marquante est quand on a irradié le foie truffé de tumeurs d'un patient italien supposé en phase terminale (les médecins lui donnaient 6 mois max à vivre). Le foie malade avait été sorti puis irradié pendant plus de 10 h à un fort flux de neutrons et de rayons gamma, tous réputés cancérogènes selon les canons actuels de la médecine de prévention radiologique et soumis à des limitations réglementaires strictes et aux coûts exorbitants. Puis il a été regreffé et le malade a été entièrement guéri du foie. Et ce n'est pas un seul exemple chanceux, il y a de multiples exemples d'immunisation contre le cancer par la radioactivité à des doses considérées selon les normes médicales actuelles comme cancérigènes. Or actuellement, oser défendre publiquement l'idée que la radioactivité puisse être un facteur immunisant contre le cancer relève de l'hérétisme vigoureusement combattu, alors même qu'il y a des milliers d'études et des millions d'années-homme de données expérimentales pour le prouver (cf cet exposé très éclairant sur le sujet : http://www.21stcenturysciencetech.com/articles/nuclear.html ), preuve que des champs entiers de la recherche sont à retourner et qu'il y aura forcément un changement de paradigme.

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  • 4 weeks later...

A examiner :

http://hubpages.com/hub/Scientists_cure_cancer__but_no_one_takes_notice

Canadian researchers find a simple cure for cancer, but major pharmaceutical companies are not interested.

Researchers at the University of Alberta, in Edmonton, Canada have cured cancer last week, yet there is a little ripple in the news or in TV. It is a simple technique using very basic drug. The method employs dichloroacetate, which is currently used to treat metabolic disorders. So, there is no concern of side effects or about their long term effects.

This drug doesn’t require a patent, so anyone can employ it widely and cheaply compared to the costly cancer drugs produced by major pharmaceutical companies.

Canadian scientists tested this dichloroacetate (DCA) on human’s cells; it killed lung, breast and brain cancer cells and left the healthy cells alone. It was tested on Rats inflicted with severe tumors; their cells shrank when they were fed with water supplemented with DCA. The drug is widely available and the technique is easy to use, why the major drug companies are not involved? Or the Media interested in this find?

In human bodies there is a natural cancer fighting human cell, the mitochondria, but they need to be triggered to be effective. Scientists used to think that these mitochondria cells were damaged and thus ineffective against cancer. So they used to focus on glycolysis, which is less effective in curing cancer and more wasteful. The drug manufacturers focused on this glycolysis method to fight cancer. This DCA on the other hand doesn’t rely on glycolysis instead on mitochondria; it triggers the mitochondria which in turn fights the cancer cells.

The side effect of this is it also reactivates a process called apoptosis. You see, mitochondria contain an all-too-important self-destruct button that can't be pressed in cancer cells. Without it, tumors grow larger as cells refuse to be extinguished. Fully functioning mitochondria, thanks to DCA, can once again die.

With glycolysis turned off, the body produces less lactic acid, so the bad tissue around cancer cells doesn't break down and seed new tumors.

Pharmaceutical companies are not investing in this research because DCA method cannot be patented, without a patent they can’t make money, like they are doing now with their AIDS Patent. Since the pharmaceutical companies won’t develop this, the article says other independent laboratories should start producing this drug and do more research to confirm all the above findings and produce drugs. All the groundwork can be done in collaboration with the Universities, who will be glad to assist in such research and can develop an effective drug for curing cancer.

You can access the original research for this cancer here.

This article wants to raise awareness for this study, hope some independent companies and small startup will pick up this idea and produce these drugs, because the big companies won’t touch it for a long time.

http://www.dca.med.ualberta.ca/Home/Updates/2007-03-15_Update.cfm

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L'article mélange tout, mais ça ne prouve rien dans un sens ou dans l'autre, les journalistes mélangent tout de toute façon…

Mais l'hypothese du 'les vilaines industries pharmaceutiques font pas de recherche dessus' c'est un peu surréaliste, un hopital privé (ou public d'ailleurs hein…) a les moyens de faire la recherche en interne, a un pool de patients desesperés sur lesquels tester une fois le quota de rats morts atteint, et se ferait une pub de malade avec un traitement contre le cancer.

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L'article mélange tout, mais ça ne prouve rien dans un sens ou dans l'autre, les journalistes mélangent tout de toute façon…

Mais l'hypothese du 'les vilaines industries pharmaceutiques font pas de recherche dessus' c'est un peu surréaliste, un hopital privé (ou public d'ailleurs hein…) a les moyens de faire la recherche en interne, a un pool de patients desesperés sur lesquels tester une fois le quota de rats morts atteint, et se ferait une pub de malade avec un traitement contre le cancer.

Oui. J'ai regardé les articles, c'est pas bluffant bluffant. Mais disons que c'est bon à savoir que ça existe.

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  • 3 months later...

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