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Cancer et histoire


Nick de Cusa

Messages recommandés

Pour le peu que je connaisse des chats, un matou qui a une vie peinarde (jouer, dormir et bol de croquettes plein) va vivre aisément jusqu'à 15 ans alors qu'un chat menant une vie sauvage (qui doit chasser pour manger) va avoir plus de mal à atteindre les dix ans.

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Ils meurent de quoi, c'est à dire, cette information est-elle pertinente pour la question de ce fil?

Ce qui est pertinent, c'est qu'on n'a jamais réellement séparé les variables, et que par conséquent, on ne sais pas, que ça soit chez l'animal ou chez l'humain, il n'y a pas deux populations a style de vie moderne (accès a la médecine, faible violence, hygiène…) et dont l'une des deux ai un régime 'préindustriel'.

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Sans rapport direct mais bon à savoir : http://www.france-info.com/sciences-sante-…5948-29-30.html

Le nombre de décès par an par cancer est en recul.

La baisse de la mortalité concerne l’homme et la femme, presque tous les cancers, toutes les tranches d’âge, toutes les régions.

Selon le dernier rapport réalisé par l’Institut National du Cancer, au cours des vingt dernières années, la baisse globale de la mortalité par cancer serait de 22% pour les hommes et de 14% chez les femmes.

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Amélioration des traitements, plus baisse de la consommation d'alcool et de tabac. Pas de mystère.

Effectivement mais quand l'académie des sciences publie un rapport mettant en avant la responsabilité individuelle comme cause majeur d'incidence des cancers en France (alcool, tabac, obésité, absence d'exercice etc.) et que les facteurs environnementaux tournent autour de 1%, ça ne fait pas trop plaisir. Je me souviens de la réaction outrée de la presse à l'époque (dans un style très anti-élites qui plaît tant aujourd'hui)…

Le rapport est là : http://www.academie-sciences.fr/publicatio…er_13_09_07.pdf

Je pense que les réponses aux questions soulevées dans le fil s'y trouvent. Le résumé suit.

Le nombre de décès dus au cancer a considérablement augmenté en France, comme dans tous les

pays industrialisés depuis le début du XXe siècle, mais de telles comparaisons historiques n’ont de sens

que si l’on ramène cette fréquence à un même nombre d’habitants, or la population française a

beaucoup augmenté au cours du XXe siècle. De plus, comme la fréquence des cancers croît rapidement

avec l’âge (figure A2.1) et que l’espérance de vie a considérablement augmenté au cours du XXe siècle,

il en résulte un accroissement considérable de la proportion de décès dus au cancer. Il faut donc

examiner la fréquence dans chaque tranche d’âge ou, ce qui est plus simple, considérer une population

dans laquelle la proportion d’habitants dans chaque tranche d’âge serait restée constante. Après avoir

fait ces deux standardisations, on constate que la mortalité par cancer a diminué régulièrement chez les

femmes depuis 1950 (de -24% entre 1950 et 2004), alors que chez les hommes elle a augmenté jusqu’en

1985 (de +47% de 1950 à 1985), puis a diminué de 21% de 1986 à 2004 (figure A2.2). Pour les deux

sexes réunis, elle a baissé de 13% depuis 1968.

Cette évolution globale recouvre des variations importantes selon le type de cancer et le sexe

(figures A2.3 à A2.6). Par exemple, le cancer de l’estomac était la principale cause de mortalité par

cancer en 1950 et sa mortalité a été divisée par cinq depuis. Inversement, celle du cancer du poumon

chez les hommes a augmenté jusqu’en 1985 puis a diminué depuis 1990 en fonction de l’évolution du

tabagisme, avec un décalage de quelques années. Chez les non fumeurs, l’incidence du cancer du

poumon est restée stable malgré les variations de la pollution atmosphérique jusqu’au début des années

80. Chez les femmes, après être restée longtemps stable, l’incidence du cancer du poumon a augmenté

rapidement depuis la fin des années 1960 au moment où la pollution de l’air diminuait, à cause de

l’augmentation du tabagisme féminin.

L’accroissement de l’incidence globale des cancers depuis 1980 est, pour la plus grande part, dû

au perfectionnement des méthodes diagnostiques et au dépistage qui décèlent des petits cancers très

faiblement évolutifs qui auraient pu rester méconnus. Dans les cancers où ce phénomène a le plus joué,

l’incidence a augmenté brutalement, tandis que la mortalité restait stable ou diminuait à cause des

progrès thérapeutiques (c’est le cas des cancers du sein, de la prostate et de la thyroïde). Pour d’autres

cancers, incidence et mortalité ont évolué parallèlement. En général, la mortalité est un indicateur plus

fiable que l’incidence pour évaluer l’importance des cancers dans une population.

Les causes des variations de l’incidence et de la mortalité ont été identifiées dans la plupart des

cas, sauf pour deux cancers dont l’augmentation n’a pas, en l’état actuel de nos connaissances, de cause

établie : les cancers du testicule et les lymphomes non Hodgkiniens (LNH). Cependant, l’incidence de

ces cancers paraît actuellement stabilisée et leur mortalité diminue.

Problèmes méthodologiques

La prévention du cancer repose sur l’identification de ses causes. C’est l’objet de ce rapport. Cette

tâche est difficile car si de nombreuses études sont effectuées chaque année dans le monde, beaucoup de

résultats sont contradictoires ou discutables, tantôt parce que la méthodologie n’a pas écarté certaines

sources d’erreur, tantôt parce que le nombre des sujets étudiés a été trop petit donc la puissance

statistique insuffisante, ce qui entraîne des fluctuations statistiques aléatoires qui ont fait croire, à tort, à

une augmentation ou à une diminution (rappelons qu’un résultat est qualifié de significatif s’il a moins

de cinq chances sur cent d’être observé sous l’effet du hasard. Il faut donc s’attendre en l’absence d’effet

à ce qu’une étude sur vingt paraisse significative simplement du fait des fluctuations statistiques). Il

s’ajoute à cela un biais de publication car les résultats significatifs sont plus volontiers publiés que ceux

qui ne le sont pas. Enfin, l’interprétation des résultats et le crédit qu’on leur accorde sont souvent

entachés de facteurs subjectifs. Aussi faut-il analyser avec une extrême rigueur les données

épidémiologiques sans se laisser influencer par des résultats incertains ou par les croyances du public.

C’est pourquoi dans ce rapport nous n’avons pris en compte que les données solidement établies, si

possible fondées sur de larges méta-analyses ou des jugements de groupes d’experts internationaux, tout

en examinant les diverses hypothèses dans la discussion.

Les causes avérées

Ce rapport confirme qu’en France (comme dans tous les pays industriels et la majorité des pays en

voie de développement) le tabac reste, à l’orée du XXIe siècle, la principale cause de cancer (29 000

décès, soit 33,5% des décès par cancer chez l’homme, 5 500 décès, soit 10% des décès par cancer chez

la femme). La lutte contre le tabac, malgré les progrès effectués, reste prioritaire. L’alcool est à

l’origine d’environ 9% des décès par cancer chez l’homme et 3% chez la femme. Ainsi, malgré les efforts

effectués, tabac et alcool restent à l’origine de 28% des décès par cancer. L’excès de poids et

l’insuffisance d’exercice physique causent environ 2% des cancers chez l’homme et 5,5% chez la femme.

Les expositions professionnelles sont à l’origine de 3,7% des cancers chez l’homme et de 0,5% chez la

femme. Ce pourcentage a tendance à diminuer dans les pays industrialisés grâce, notamment, à une

meilleure hygiène du travail. Les chiffres trouvés pour la France sont voisins de ceux rapportés au

Royaume-Uni.

Contrairement à certaines allégations, la proportion de cancers liés à la pollution de l’eau, de

l’air et de l’alimentation est faible en France, de l’ordre de 0,5%, elle pourrait atteindre 0,85% si les

effets de la pollution de l’air atmosphérique étaient confirmés ; cette dernière valeur serait proche de

l’estimation faite au Royaume-Uni. Les recherches doivent se poursuivre et les efforts pour lutter contre

la pollution doivent continuer, notamment pour l’air atmosphérique, d’autant que celle-ci a, par ailleurs,

des effets nocifs sur les systèmes respiratoire et cardio-vasculaire.

Chez les femmes, les traitements hormonaux de la ménopause sont à l’origine d’environ 2% des

décès par cancer (essentiellement cancers du sein et de l’ovaire) ; ceci invite à limiter les indications et

la durée de ces traitements. L’exposition prolongée aux rayons solaires cause environ 1% des décès par

cancer dans les deux sexes.

On considère généralement que l’alimentation a une influence majeure sur le risque de cancer,

cependant l’effet des facteurs nutritionnels spécifiques, tels que la teneur en fibres des aliments, la

quantité de fruits et légumes ingérée, n’a pas été confirmée par les dernières enquêtes épidémiologiques.

De même, celles-ci suggèrent que la consommation de viande route et de charcuterie n’accroissent que

modérément les risques de cancer du colon-rectum (RR = 1,3). Cependant, ces études ont été effectuées

sur des adultes ; le rapport souligne la nécessité de poursuivre les recherches, car il est plausible que

l’alimentation de l’enfant, de l’adolescent et même de la mère pendant la gestation, puissent influencer

l’incidence des cancers à l’âge adulte. De plus, même si l’effet bénéfique d’une alimentation riche en

fruits et légumes pour le risque de cancer n’est pas établi, il ne faut pas mettre en cause les conseils

alimentaires donnés dans ce domaine car ils restent valables pour la prévention des maladies

cardiovasculaires et du diabète.

L’influence sur la fréquence des cancers de la richesse en calories de l’alimentation a été

constatée chez les animaux d’expérience, elle mérite des investigations plus approfondies chez l’homme

car elle pourrait expliquer les différences d’incidence de certains cancers entre pays en développement

et pays développés.

Il existe au cours de la cancérogenèse de nombreuses interactions entre différents agents

cancérogènes (tabac-alcool, tabac-radon, virus hépatite B et aflatoxine, etc…). Il en existe aussi entre

agents cancérogènes exogènes et endogènes. Peut-on arguer de ces interactions pour supposer un rôle

de la pollution ? Ceci est concevable si l’agent polluant a un pouvoir cancérogène même faible, donc

pour certains polluants atmosphériques qui pourraient accroître les effets du tabac ; cependant, les

études épidémiologiques, sans exclure cette éventualité, montrent que cette interaction n’aurait qu’un

impact limité, même pour les cancers du poumon. Par contre, quand les agents polluants n’ont pas

d’effet cancérogène établi (par exemple, nitrates, pesticides, etc.), cette hypothèse apparaît très peu

vraisemblable.

Les causes hypothétiques

De nombreux agents physiques, chimiques ou biologiques ont été suspectés d’être à l’origine de

cancers, sans que leur éventuelle cancérogénicité ait été prouvée, souvent malgré des études

épidémiologiques de grande ampleur. Cette absence de preuve peut avoir plusieurs origines, parfois

intriquées :

- le facteur considéré n’est en réalité pas cancérogène et a été suspecté comme tel à la suite d’une

étude où son effet était statistiquement significatif simplement par hasard (ce qui se produit pour 1

test statistique sur 20) ; ceci montre la nécessité d’études multiples et l’intérêt des méta-analyses.

- le facteur considéré est cancérigène, mais avec un risque relatif trop faible pour pouvoir être mis en

évidence statistiquement dans les études épidémiologiques, ce qui pose la question de sa

signification en termes de santé publique ;

- la cancérogénicité du facteur considéré est avéré à forte dose mais l’efficacité des défenses de

l’organisme contre les agents cancérogènes est plus grande après des faibles doses qu’après des

fortes doses et les mécanismes de défense peuvent être différents, ce qui pose le problème de

l’extrapolation des facteurs de risque trouvés à fortes doses vers le domaine des faibles doses. Par

exemple, en ce qui concerne les faibles doses de rayonnements ionisants, le rapport rappelle la

controverse en cours sur la forme de la relation qui lie la dose absorbée par les tissus au risque de

cancer radioinduit ;

- les études épidémiologiques disponibles n’ont pas pris en compte de manière satisfaisante

l’exposition à des facteurs de confusion parfois majeurs (le tabagisme par exemple) susceptibles de

fausser les conclusions. Dans le cas du radon, par exemple, des incertitudes sur l’exposition au

tabagisme laissent planer un doute sur l’effet des faibles concentrations ;

- aucun mécanisme biologique pouvant expliquer la cancérogénicité n’a été mis en évidence chez

l’homme, l’animal d’expérience ou des cultures cellulaires ; de plus il n’y a pas de relation doseeffet

- les différentes études sont contradictoires et non reproductibles.

Ces exemples soulignent la nécessité d’analyses critiques des données disponibles,

préférentiellement par des groupes d’experts internationaux.

Dans ce cadre, les facteurs suivants ont été analysés dans le rapport, avec la conclusion que, dans

l’état actuel de nos connaissances, ils ne pouvaient pas être considérés comme des cancérogènes

avérés : habitat proche de sources de pollution (industrielles, dépôts de déchets, incinérateurs), dioxines,

rayonnements non ionisants autres que les UV, téléphones portables, antennes de téléphonie mobile.

Dans d’autres cas, par exemple l’arsenic de l’eau de boisson, l’effet est trop petit pour être quantifié ; ou

les incertitudes sont trop grandes pour que l’effet puisse être quantifié (faible dose de rayonnements

ionisants).

Les causes de cancer inconnues

Quelle est la cause des cancers non liés aux facteurs cancérogènes avérés étudiés dans ce

rapport ? Chez les personnes n’ayant jamais fumé (des deux sexes), aucun facteur de risque lié au mode

de vie ou à l’environnement n’a encore été scientifiquement établi pour 85% des cancers. Plusieurs

explications sont possibles :

- Des cancers peuvent naître et se développer sans intervention de facteurs exogènes. En effet, des

erreurs peuvent survenir au cours de la synthèse de l’ADN et de la mitose, pouvant causer des

mutations, délétions, réarrangements chromosomiques. Aussi, le niveau de prolifération cellulaire a

une influence considérable sur le risque de cancer. On a parfois considéré que la proportion de

cancer due aux facteurs intrinsèques était celle observée dans les pays où la fréquence de ce cancer

est la plus basse. Ce raisonnement est contestable. Par exemple, la fréquence des cancers du sein est

très basse dans certains pays où le régime alimentaire est sous-optimal (hypocalorique, pauvre en

protéines) et où les grossesses restent précoces et nombreuses ; ces chiffres ne peuvent pas

constituer une référence valable dans les pays occidentaux où l’alimentation est riche et abondante

et où, de ce fait, la quantité d’hormone secrétée plus grande. C’est plutôt cancer par cancer qu’il

faut rechercher quelle est la proportion de cancers d’origine endogène dans les pays industrialisés ;.

- l’impact de certains facteurs semble notablement sous-évalué, notamment les infections (virus,

bactéries et conséquences inflammatoires des infections) et la nutrition ;

- plusieurs agents cancérogènes qui isolés ont peu d’efficacité pourraient avoir un effet quand ils sont

administrés à certaines périodes de la vie ou conjugués à d’autres ;

- à côté des grands facteurs héréditaires qui affectent la réparation de l’ADN ou les autres systèmes

de sauvegarde du génome, d’autres facteurs épigénétiques ou génétiques tels certains

polymorphismes du génome peuvent accroître la fréquence de certains cancers. Cependant, à

l’échelle d’une population, cette influence est déjà prise en compte puisque les enquêtes

épidémiologiques portent sur une population où ces facteurs et polymorphismes sont présents.

L’origine des grandes différences constatées entre les pays en voie de développement ou le Japon

et les pays industrialisés occidentaux (notamment pour les cancers du sein et du colon-rectum) sort du

champ de ce rapport, mais nos résultats montrent que ces études devraient être approfondies. Par

exemple, la fréquence des cancers du colon-rectum chez les migrants devient, en une ou deux

générations, égale à celle des pays d’accueil, ce qui exclut le rôle de facteurs héréditaires. Dans les pays

où le mode de vie s’est occidentalisé (Singapour par exemple), on observe la même évolution.

L’occidentalisation du mode de vie s’accompagne d’autres changements qui semblent être d’origine

hormonale : un accroissement considérable de la taille, (en France 10 à 15 cm depuis 1938) et de la

pointure des chaussures, la baisse de l’âge aux premières règles (en France, celles-ci surviennent

environ deux ans plus tôt qu’en 1950). Il est plausible d’évoquer la stimulation du rythme de

prolifération cellulaire par les hormones ou des nutriments contenus dans l’alimentation de type

occidental ou à la plus grande richesse en calories de l’alimentation des enfants et des femmes enceintes,

ce qui expliquerait la corrélation qui a été rapportée entre la taille des nouveaux nés et le risque de

cancer du sein à l’âge adulte.

La nécessité de recherches

Il est classique de distinguer deux types d’agents cancérogènes : ceux causant l’initiation

cellulaire (agents mutagènes) et ceux responsables de la promotion. L’épidémiologie montre que les

agents non ou très faiblement mutagènes (alcool, hormones, amiante, etc….) sont très souvent incriminés

dans la cancérogenèse chez l’homme, surtout sachant que le tabac est un agent de mutation mais aussi

de promotion (par irritation, inflammation), ce qui explique la baisse rapide de l’incidence des cancers

du poumon après arrêt du tabac Tout agent altérant la signalisation intercellulaire (par exemple en

perturbant les communications intercellulaires : ester de phorbol, corps étranger) peut constituer un

agent de promotion pour des cellules initiées par des mécanismes endogènes. Le rôle prééminent de la

promotion montre qu’il faut être prudent avant d’estimer les risques des faibles doses par extrapolation

à partir des effets cancérogènes constatés après une exposition à forte dose, d’autant qu’un agent

uniquement mutagène à faible dose devient à forte dose agent de promotion en causant la mort d’une

proportion élevée de cellules et en provoquant une prolifération cellulaire compensatrice. L’étude pour

chaque agent cancérogène de la relation dose-effet est indispensable afin d’éviter des inquiétudes

injustifiées. Les recherches doivent être particulièrement développées dans les domaines qui peuvent

faire progresser la prévention des cancers : le rôle des agents infectieux, celui de la nutrition notamment

pendant l’enfance, l’effet des stress oxydatifs et des phénomènes inflammatoires pendant la

cancérogenèse.

Les données de ce rapport sur les fractions attribuables aux différents facteurs de risque peuvent

aider les décideurs, mais ceux-ci doivent aussi prendre en compte les bénéfices éventuels des facteurs de

risque quand ceux-ci en ont. Par ailleurs, une attitude de prudence pourrait amener à agir en situation

d’incertitude, mais il faudrait alors préciser que les actions entreprises n’impliquent pas que les facteurs

de risque soient considérés comme avérés.

Au total, ce rapport confirme l’extrême importance de quelques facteurs liés aux comportements

individuels contre lesquels la prévention peut être très efficace. Il met aussi en lumière l’insuffisance de

nos connaissances, il montre la nécessité d’études fondamentales et épidémiologiques et illustre la

nécessité d’approches comportant une coopération étroite entre biologistes, épidémiologistes et

cliniciens.

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Je vais voir ce documentaire ce soir, je ne sais donc pas ce que ça vaut, mais il peut vous intéressez : [dailymotion]video/x5pt6y_le-scandale-du-siecle-16_tech[/dailymotion]

Mouais. J'ai regardé la moitié, j'ai trouvé ça incroyable.

Après quoi j'ai fais des recherches sur le bonhomme, j'ai appris qu'il est créationniste. Et accessoirement il énonce des contre-vérités flagrantes au sujet la relativité restreinte.

Du coup je vais pas regarder la fin.

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  • 1 month later...
La version communément admise de pourquoi on meurt tant du cancer maintenant par rapport à avant, c'est qu'avant on mourait d'autre chose avant de choper le cancer.

Mais ceci cette version survit-elle à l'examen le plus simple: et les gens qui ne sont pas mort d'autre chose, avant, dans l'histoire?

S'il vous plait, ne répondez pas du tac au tac sans penser aux pourcentages.

De nos jours, c'est l'hécatombe. C'est quoi, une personne sur deux touchée?

Maintenant, prenons l'histoire. Qui connait-on qui est mort du cancer? Dans toute l'histoire. Y compris dans les nombreux qui ne sont pas mort d'autre chose avant. Et franchement, il y en a des tas et des tas, bien assez pour commencer à en faire des stats.

Je viens de découvrir que le très honorable saint Bruxellois Saint Boniface est mort à 79 ans. Je ne sais pas de Quoi. Swift est mort à 79 ans aussi, des très longues suites d'une syphilis.

Et tous les autres qui sont morts vieux? Voltaire, Louis XIV, Victor Hugo, etc.?

Ne pourrait-on pas en dire autant des maladies cardio-vasculaires ? Après tout je me souviens pas d'avoir lu une biographie antique parlant d'une "crise cardiaque", ou AVC. On lit cependant souvent "attaque", concept assez vague.

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Je vais voir ce documentaire ce soir, je ne sais donc pas ce que ça vaut, mais il peut vous intéressez : [dailymotion]video/x5pt6y_le-scandale-du-siecle-16_tech[/dailymotion]

J'avais…17ans quand j'ai entendu parler pour la première fois du Dr Gernez…cela fait donc…33ans…

S'il m'a fallu fort longtemps pour comprendre que j'étais "libérale" sans le savoir, en revanche, j'ai tout de suite pigé que le contrôle étatique de la recherche, médicale en particulier était un non sens absolu….à l'époque, on (" école de médecine de Tours") combattait les "mandarins"….

La "science officielle", y'a rien de pire….

(comme forme d'étatisme)

Guernez peut bien se fourvoyer sur certains sujets, il n'empêche, c'est un vrai chercheur, à l'esprit ouvert, qui certes à peût être exploré trop de sentiers vierges à lui tout seul, mais…

quand tous les vieux cons génies officiels seront morts, on pourra peut être refaire le tri…et a mon avis, il restera parmi les grands, et en explorant plus avant ses pistes, en les expérimentant sérieusement, et avec honnêteté…on devrais avoir de bonnes surprises!

Petite cerise sur le gâteau

à l'époque, "on" s'intéressait aux travaux en mathématiques d'un certain …Rocard…père de…proposant des modèles mathématiques collant avec ce que les cliniciens pouvaient observer…

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Côté squelettes, plutôt R.A.S., côté momie et santé des chasseurs cueilleurs, plutôt grosse augmentation à la période moderne.

Nous voilà bien avancés.

Ne pourrait-on pas en dire autant des maladies cardio-vasculaires ? Après tout je me souviens pas d'avoir lu une biographie antique parlant d'une "crise cardiaque", ou AVC. On lit cependant souvent "attaque", concept assez vague.

Oui mais pas que : obésité et diabète aussi.

Et cancer ?

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  • 1 month later...
  • 2 weeks later...

Je ne sais pas si ça a été abordé, mais en voyant des photos assez crues de personnes irradiées, je me demande vraiment si un jeûne de quelque sorte (ou un régime cétogénique) protège du cancer, vu que l'on dit souvent que les cancers étaient en rémission dans les camps de concentration. Ok c'est un raisonnement par l'extrême. Intuitivement, je pense que non, mais ces irradiations ne sont pas "naturelles" en soi (donc un peu HS, certes, mais je voulais dire qu'en dehors de l'alimentation, des causes extrêmes doivent causer le cancer, maintenant, historiquement, je suppose que ça reste l'exception)

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Un tissu qui croit beaucoup plus vite que les autres serait plus pénalisé en cas de pénurie d'aliments de l'organisme, c'est une hypothèse.

La rémission en est encore un autre : que les cellules cancéreuses sont plus vulnérables à la pénurie que les autres.

Ça doit pouvoir se tester.

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Je ne sais pas si ça peut être aussi facile d'isoler la variable jeûne/régime sur l'évolution d'un tissu cancéreux. Dans la situation décrite par DiabloSwing, est-ce que le stress psychologique massif n'aurait pas une incidence (hormonale ou autre) plus importante que le régime alimentaire sur le tissu en question ?

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J'ai entendu dire que les glucides favorisaient beaucoup le développement d'une tumeur. Peut-être qu'un régime low carb pourrait améliorer l'état d'un malade. Peut-être également que ça pourrait expliquer, en plus du vieillissement de la population, l'explosion du nombre de cancers ces dernières décennies.

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Je ne sais pas si ça peut être aussi facile d'isoler la variable jeûne/régime sur l'évolution d'un tissu cancéreux. Dans la situation décrite par DiabloSwing, est-ce que le stress psychologique massif n'aurait pas une incidence (hormonale ou autre) plus importante que le régime alimentaire sur le tissu en question ?

Je crois qu'il est prouvé que le stress peut affaiblir le système immunitaire, mais j'avoue n'avoir pas de source à donner, là, comme ça.

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Ce qu’il faut voir c’est que si certains cas de cancer sont clairement mono causaux (l’inhalation d’une particule de plutonium est un cas d’école qui viens spontanément a l’esprit dans le contexte actuel), d’un point de vue épidémiologique, il n’y a pas de cancers monocausaux, on peut observer des facteurs d’aggravation ou de diminution du risque, mais pas des causes premières.

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Et, ce qui ne veut pas rentrer dans ta tête de caboche, pas seulement du risque de mutations, aussi du risque de croissance/multiplication. Ce sont deux choses séparées. Je dirai même plus : les premières sans la deuxième, OSEF.

Un autre exemple des monocausaux est quand même l'amiante, si j'ai bien suivi.

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Et, ce qui ne veut pas rentrer dans ta tête de caboche, pas seulement du risque de mutations, aussi du risque de croissance/multiplication. Ce sont deux choses séparées. Je dirai même plus : les premières sans la deuxième, OSEF.

Oui, mais pour la deuxième c'est pareil, tu augmente ou tu limite les 'chances', et au niveau d'une population ça a un sens, mais il n'y a pas de solution miracle, c'est tout ce que je dit.

Je me méfie très fortement des explications mono causales, que ça soit pour l’apparition OU pour le développement, en particulier dans des domaines ou elles peuvent créer autant d'espoir.

Cancer is serious business, toute voie de recherche un peu plausible est bonne à prendre, aucune n’est miraculeuse.

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