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Question(s) autour de l'homosexualité


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  • 2 weeks later...
«Cette sorte de soutien à l’homosexualité est uniquement ancrée dans les pensées des capitalistes endurcis et de ceux qui sont favorables à l’accroissement du capital plutôt qu’aux valeurs humaines»

Wut.

Capitalistes endurcis. sic.

Aha.

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  • 1 month later...

Islam et « mariage pour tous »: l’UOIF met en garde contre la « zoophilie et la polyandrie »

Dans un long textepublié le 13 novembre sur son site, l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) apporte sa contribution au débat sur le "mariage pour tous". Sans surprise, comme l'ensemble des représentants des monothéismes qui se sont exprimés sur ce sujet, "l'instance religieuse" s'oppose au projet de loi qui va, selon ses responsables, à l'encontre du "couple, constitué d'un homme et d'une femme, l'unité de base de l'organisation et de la vie humaine". L'UOIF défend en revanche "la préservation de la filiation et le droit de l'enfant à connaitre ses origines et l'identité de ses parents".

Puis reprenant l'argument, notamment utilisé par l'Eglise catholique selon lequel le mariage n'est pas seulement "la célébration de l'amour", l'UOIF va plus loin que le cardinal Philippe Barbarin, qui, en septembre, avait laissé entendre que le "mariage pour tous" pourrait à terme déboucher sur l'inceste ou la polygamie. Pour l'UOIF, la légalisation du mariage entre deux personnes du même sexe pourrait "légitimer les revendications les plus incongrues au nom du principe d'égalité". "Qui pourra délégitimer la zoophilie, la polyandrie au nom du sacro-saint amour?"

(…)

Par ailleurs, le recteur de la grande mosquée de Lyon, Kamel Kabtane appelle les fidèles musulmans à rejoindre la manifestation anti-"mariage pour tous", prévue samedi 17, à Lyon, comme dans d'autres villes de France, à l'initiative de plusieurs associations catholiques et non confessionnelles.

http://religion.blog.lemonde.fr/2012/11/14/islam-et-mariage-pour-tous-luoif-met-en-garde-contre-la-zoophilie-et-la-polyandrie/

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Voilà, très bien, ils entrent dans l'arène. Ils vont se ridiculiser ces tocards. :)

Pourquoi se ridiculiser? Une manifestation commune des chrétiens et des musulmans, ça aurait de la gueule.

Chic des musulmans qui s'opposent à nos gauchos-progs. Je vais reprendre du popcorn.

Oui, on attend les réactions indignées des bobos et des sociologues.

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Qui pourra délégitimer la zoophilie, la polyandrie au nom du sacro-saint amour?"

Hou! On a un troll de haute catégorie là!

En tout cas, les gauchos réussissent enfin à rassembler toutes les cultures et les religions! Le rêve de la fraternité universelle fait réalité mais manque de bol c'est contre eux.

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Je ne vois pas l'argument de la pente zoophile ou de la polyandrie comme un troll, c'est la conséquence du concept démagogique de "mariage pour tous", ou encore "mariage pour les gens qui s'aiment", slogan dont on montre ainsi l'absurdité par un passage à la limite de cette propagande. Cette trouvaille sémantique a aussi pour but d'empêcher de réfléchir en rendant suspecte toute critique rationnelle des revendications imposées par les lobbies.

Par ailleurs je trouve intéressant que le texte de l'UOIF affirme qu'il ne s'agit pas d'égalité des droits, mais d'une forme pathologique d'égalitarisme consitant à dénaturer le mariage et la filiation.

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Je ne vois pas l'argument de la pente zoophile ou de la polyandrie comme un troll, c'est la conséquence du concept démagogique de "mariage pour tous", ou encore "mariage pour les gens qui s'aiment", slogan dont on montre ainsi l'absurdité par un passage à la limite de cette propagande. Cette trouvaille sémantique a aussi pour but d'empêcher de réfléchir en rendant suspecte toute critique rationnelle des revendications imposées par les lobbies.

Par ailleurs je trouve intéressant que le texte de l'UOIF affirme qu'il ne s'agit pas d'égalité des droits, mais d'une forme pathologique d'égalitarisme consitant à dénaturer le mariage et la filiation.

Je trouve que l'argument "Si les homos ont le mariage, pourquoi pas les zoophiles ou les polyandres" un peu grotesque, en plus d'être maladroit et inexact dans la comparaison. C'est du même style que: "Si y'a pas de code du travail alors pourquoi pas autoriser l'esclavage".

Ils pouvaient s'arrêter à l'argument du fait que le mariage est une institution religieuse qui a toujours engagé un Homme et une Femme. Ce en quoi le libéral ajoutera que le mariage n'a pas à être civil ou tripoté par l'Etat et que la liberté contractuelle par ailleurs doit pouvoir exister pour tout le monde.

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Je trouve que l'argument "Si les homos ont le mariage, pourquoi pas les zoophiles ou les polyandres" un peu grotesque, en plus d'être maladroit et inexact dans la comparaison. C'est du même style que: "Si y'a pas de code du travail alors pourquoi pas autoriser l'esclavage".

Ils pouvaient s'arrêter à l'argument du fait que le mariage est une institution religieuse qui a toujours engagé un Homme et une Femme. Ce en quoi le libéral ajoutera que le mariage n'a pas à être civil ou tripoté par l'Etat et que la liberté contractuelle par ailleurs doit pouvoir exister pour tout le monde.

Amen.

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Je ne vois pas l'argument de la pente zoophile ou de la polyandrie comme un troll, c'est la conséquence du concept démagogique de "mariage pour tous", ou encore "mariage pour les gens qui s'aiment", slogan dont on montre ainsi l'absurdité par un passage à la limite de cette propagande.

C'est vraiment n'importe quoi, quand on parle de "droit égaux pour tous devant la loi" on met pas les animaux dans le "tous" …

Et le mariage civil justement, c'est des lois.

Pour voir dans la mariage zoophile un "passage a la limite" du mariage homo il faut être très malhonnête intellectuellement.

"Les meme droit pour tous ? Et pourquoi pas pour les animaux aussi alors !"

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. Ce en quoi le libéral ajoutera que le mariage n'a pas à être civil ou tripoté par l'Etat et que la liberté contractuelle par ailleurs doit pouvoir exister pour tout le monde.

La sensibilité du libéral devrait plutôt être alertée par le refus de la gauche d'inscrire une clause de conscience dans la loi sur le mariage homo pour empêcher toute velléité de désobéissance civile. Ce qui montre bien que cette loi, de pure tradition autoritaire et jacobine, repose au fond sur la contrainte, l'extension de la violence légale exercée par l'Etat, d'un constructivisme juridique qui s'attache à détruire la notion de filiation, ainsi que le renforcement du harcèlement judiciaire mené par les groupes d'oppression.

Ainsi Taubira annonce dans le projet de loi que les maires désobéissants pourront être poursuivis par les associations d'homosexuels, et il y a fort à parier qu'ils se saisiront de l'occasion pour se livrer à des campagnes de répression au motif de testing.

Mariage homosexuel: "une réforme de civilisation" pour Christiane Taubira

Créé le 07-11-2012

PARIS (Sipa) -- "C'est une réforme de société et on peut même dire une réforme de civilisation", affirme Christiane Taubira au sujet du projet de loi sur l'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples homosexuels présenté mercredi en Conseil des ministres, dans un entretien publié dans "Ouest France".

"Nous n'avons pas l'intention de faire comme si nous ne retouchions que trois ou quatre virgules dans le Code civil. Mais nous pensons que notre société est capable, dans sa majorité, de l'accepter", estime la garde des Sceaux. "Pourquoi ? Parce que les Français vivent au quotidien des situations de couples de personnes de même sexe, de familles homoparentales, et qu'ils savent que ce n'est pas une catastrophe. Nous ne faisons qu'ajuster le droit à une réalité sociale et humaine".

Mme Taubira en "appelle au sens de l'égalité des Français". "L'égalité, cela ne se postule pas simplement, elle se met en pratique".

Interrogé sur les oppositions à ce projet, Mme Taubira concède que "pour certains - ils ne constituent pas la majorité - le mariage est d'abord un sacrement religieux". Mais "en ma qualité de garde des Sceaux, je traite du mariage civil, je ne touche pas à la Bible. À chacun son domaine". "Et puis, il y a tous ces propos pas très éclairés qui évoquent les mariages à trois, la polygamie… Ils cherchent à jeter le trouble, mais leurs arguments ne reposent sur rien".

"Il est important qu'un enfant vive en famille" mais "les figures féminines dans le cas d'un couple masculin, ou les figures masculines dans le cas d'un couple de femmes, ne disparaissent pas", estime-telle. "Il y a les grands-parents, les tantes, les oncles…".

Certains maires affirment qu'ils ne célébreront jamais de mariages homosexuels. Que risqueront-ils, la loi votée ?

Si le maire en confie la charge à l'un de ses adjoints, aucun problème. Si tout un conseil municipal refuse, je lui rappellerai qu'il agit en qualité d'officier de l'état civil par délégation de l'État. Il est tenu de respecter la loi. S'il s'y refuse, il peut être suspendu ou révoqué. Quant aux demandeurs du mariage, ils peuvent saisir la justice au titre du Code pénal contre les discriminations. Les sanctions sont sévères : jusqu'à trois d'emprisonnement et 45 000 € d'amende.

http://tempsreel.nou...ne-taubira.html

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La sensibilité du libéral devrait plutôt être alertée par le refus de la gauche d'inscrire une clause de conscience dans la loi sur le mariage homo pour empêcher toute velléité de désobéissance civile.

C'est parfaitement normal.

Non pas que je sois d'accord avec le mariage gay par l'Etat comme tu le sais et comme tout le monde (ou peu s'en faudrait) ici.

Mais quand l'Etat pond une loi, c'est pour tout le monde il n'y a ni exception ni clause de "bon si vous voulez pas les mecs hein". Il n'y a pas de raison qu'une loi pour les homosexuels change la donne.

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C'est parfaitement normal.

Non pas que je sois d'accord avec le mariage gay par l'Etat comme tu le sais et comme tout le monde (ou peu s'en faudrait) ici.

Mais quand l'Etat pond une loi, c'est pour tout le monde il n'y a ni exception ni clause de "bon si vous voulez pas les mecs hein". Il n'y a pas de raison qu'une loi pour les homosexuels changent la donne.

Non, si le mariage est une prérogative du maire, c'est parce qu'il dispose d'une compétence d'officier civil pour gérer les affaires locales, en vertu du principe de décentralisation et de subsidiarité, il devrait donc pouvoir invoquer une clause de conscience en fonction d'une situation locale pour s'opposer à la généralité de la loi.

De plus il est parfaitement arbitraire de condamner quelqu'un pour discrimination non à cause de ce qu'il fait ou dit, mais lorsqu'il s'abstient de faire ou dire. Si on va par là, il faudra donc aussi condamner pour discrimination les religieux qui refuseront de célébrer un mariage gay.

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(tiens, j'ai écris "une loi changent la donne" :facepalm: )

Non, si le mariage est une prérogative du maire, c'est parce qu'il dispose d'une compétence d'officier civil pour gérer les affaires locales, en vertu du principe de décentralisation et de subsidiarité, il devrait donc pouvoir invoquer une clause de conscience en fonction d'une situation locale pour s'opposer à la généralité de la loi.

Le mariage est "célébré par" et non "légiféré par" l'officier d'Etat civil.

Sinon, on pourrait imaginer un maire refusant de célébrer un mariage en invoquant une clause de conscience parce qu'il trouve la mairée moche, hait le marié ou est secrètement amoureux de la mariée.

L'officier d'Etat civil applique la loi, son pouvoir discrétionnaire n'entre pas ici en jeu pour autoriser ou interdire.

De plus il est parfaitement arbitraire de condamner quelqu'un pour discrimination non pour ce qu'il fait ou dit mais, lorsqu'il s'abstient de faire ou dire. Si on va par là, il faudra donc aussi condamner pour discrimination les religieux qui refuseront de célébrer un mariage gay.

Non car les loi de l'Etat ne concerne pas les religieux.

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Le mariage est "célébré par" et non "légiféré par" l'officier d'Etat civil.

Sinon, on pourrait imaginer un maire refusant de célébrer un mariage en invoquant une clause de conscience parce qu'il trouve la mairée moche, hait le marié ou est secrètement amoureux de la mariée.

L'officier d'Etat civil applique la loi, son pouvoir discrétionnaire n'entre pas ici en jeu pour autoriser ou interdire.

Ton exemple est absurde, personne n'a jamais contesté un mariage pour motif de laideur d'un des demandeurs, ce n'est pas un sujet juridique ni philosophique. En revanche il existe une forte minorité de la population, et dans certains endroits une majorité de gens, qui contestent que le mariage soit autre chose qu'une union mixte, il n'y a pas de consensus sur le sujet dans la société. Or cette loi touche à un domaine très fondamental et conflictuel, puisque ses promoteurs disent eux-mêmes qu'il s'agit de "changer de civilisation", et la résistance à des lois arbitraires - ou à des ordres abusifs -, si elle est largement soutenue dans l'opinion, si elle est de nature pacifique, est parfaitement légitime de la part d'un officier civil.

Non car les loi de l'Etat ne concerne pas les religieux.

Il n'y a aucune raison qu'un prêtre ne soit pas condamné si un maire peut l'être. Tu es naïf si tu crois que les lois anti-discrimination ne vont pas s'appliquer aux religieux, et que les associations militantes n'utiliseront pas les outils de répression qui leur sont attribués par ce gouvernement.

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Ton exemple est absurde, personne n'a jamais contesté un mariage pour motif de laideur d'un des demandeurs, ce n'est pas un sujet juridique ni philosophique. En revanche il existe une forte minorité de la population, et dans certains endroits une majorité de gens, qui contestent que le mariage soit autre chose qu'une union mixte, il n'y a pas de consensus sur le sujet dans la société. Or cette loi touche à un domaine très fondamental et conflictuel, puisque ses promoteurs disent eux-mêmes qu'il s'agit de "changer de civilisation", et la résistance à des lois arbitraires - ou à des ordres abusifs -, si elle est largement soutenue dans l'opinion, si elle est de nature pacifique, est parfaitement légitime de la part d'un officier civil.

Bien sur qu'il est absurde, c'était le but.

De nouveau, ce n'est pas parce qu'un partie, fut-ce t-elle majoritaire, de la population s'oppose à une loi qu'il faudrait mettre une clause de non recevabilité ou que sais-je.

Quand Tonton a passé la loi sur la peine de mort, la majorité de la population était contre, a hauteur de 63%. Pourtant, aucun juge n'a décidé de taillader un type parce qu'il s'agit d'un sujet juridique et philosophique qui lui déplaisait et sur lequel il n'y avait pas de consensus sur le sujet dans le société, et pourtant la peine de mort touche un domaine très fondamental et conflictuel.

Si demain Mhollande tape une flat tax a 15%, dézingue la Secu et tout le saint tremblement, et Dieu sait que ça aussi ça touche "au juridique et que philosophie", 90% au bas mot de la population s'y opposera et tu les traiteras tous d'abrutis en croisant les doigts pour que Mhollande tienne bon.

Quand un Etat passe un loi, qu'elle soit conne pas, il passe une loi. End of the story.

Il n'y a aucune raison qu'un prêtre ne soit pas condamné si un maire peut l'être. Tu es naïf si tu crois que les lois anti-discrimination ne vont pas s'appliquer aux religieux, et que les associations militantes n'utiliseront pas les outils de répression qui leur sont attribués par ce gouvernement.

L'Etat et l'Eglise sont sensé être séparés dans ce pays. Si l'Etat veut forcer l'Eglise à marier les homos, je lui souhaite

1)bon courage

2)de se planter

Et je ne suis pas naif, je ne doute pas que ça arrivera. Mais je n'ai pas dit que la France était un Etat idéal.

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Non car les loi de l'Etat ne concerne pas les religieux.

On est en france, tout dans l'état, rien en dehors, les lois de l'état concernent tout le monde en tout lieu, sinon, c'est la fin de la républiiiiique.

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Non, si le mariage est une prérogative du maire, c'est parce qu'il dispose d'une compétence d'officier civil pour gérer les affaires locales, en vertu du principe de décentralisation et de subsidiarité, il devrait donc pouvoir invoquer une clause de conscience en fonction d'une situation locale pour s'opposer à la généralité de la loi.

Pouvaient ils invoquer cette décentralisation si ils voulaient célébrer un mariage gay avant ?

Ou bien est ce que la pure tradition jacobine autoritaire et le harcèlement judiciaire mené par les groupes d'oppression empêchaient le maire de le faire ?

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Quand Tonton a passé la loi sur la peine de mort, la majorité de la population était contre, a hauteur de 63%. Pourtant, aucun juge n'a décidé de taillader un type parce qu'il s'agit d'un sujet juridique et philosophique qui lui déplaisait et sur lequel il n'y avait pas de consensus sur le sujet dans le société

J'ai pourtant précisé que la désobéissance civile se conçoit dans le cadre d'une résistance pacifique.

Encore une fois il y a un monde entre faire et ne pas faire, sauf à rentrer dans la logique liberticide des groupes d'oppression et de Mme Taubira.

Tu ne peux pas comparer l'acte de tuer avec celui ne ne pas commettre un acte, car nul n'est agressé. Or c'est précisément dans cette seconde catégorie non violente que peut intervenir une clause de conscience, de la même façon qu'un médecin peut refuser de pratiquer l'euthanasie ou un avortement, ou qu'un journaliste peut refuser d'écrire une opinion contraire à ses convictions, ou qu'un enseignant peut exercer son droit de retrait.

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La sensibilité du libéral devrait plutôt être alertée par le refus de la gauche d'inscrire une clause de conscience dans la loi sur le mariage homo pour empêcher toute velléité de désobéissance civile.

Un maire ou un préfet sont là pour faire appliquer la loi, toute absurde, liberticide et collectiviste qu'elle soit. Dans ce cadre-là un maire ne peut contester la célébration d'un mariage civil, c'est vrai pour n'importe quel loi d'ailleurs. Ou alors il prétexte qu'il n'est pas là ce jour-là et laisse son adjoint s'en occuper, mais dans tous les cas la loi malheureusement imposera de célébrer le mariage.

Je pense qu'un libéral devrait plutôt s'attacher à lutter pour protéger le mariage comme institution naturelle et religieuse intouchable pour les sales pâtes de l'Etat, institution concernant un Homme et une Femme, et à permettre la liberté contractuelle par ailleurs, ce qui permettrait de donner une soupape de sécurité convenable aux homosexuels.

En vérité je me fiche un peu des cas de conscience des maires.

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Pouvaient ils invoquer cette décentralisation si ils voulaient célébrer un mariage gay avant ?

Non, et il me semble qu'il y a eu des condamnation symboliques pour ceux qui l'ont fait, mais on n'a jamais parlé de prison pour ça, le fond du problème n'est pas que le maire soit condamné si il n'applique pas les directives de l'état, le fond du problème est qu'il soit condamné pour discrimination, ce qui n'a pas de rapport avec sa fonction la relation de subordination qu'il à en tant que représentant local de l'état.

Qu’un maire soit tenu de respecter les consignes du gouvernement dans le périmètre d’action de l’état, c’est normal (le problème étant l’extension du domaine régalien).

Qu’il soit condamné si il pratique la désobéissance civile, c’est normal également ; c’est quoi cette désobéissance civile de petite bite ou on exige l’immunité a la condamnation, le principe de la désobéissance civile, ce n’est pas de faire ce que sa conscience impose sans rien craindre, c’est justement de suivre sa conscience malgré les sanctions.

Non, le problème, c’est que l’argument du ministre de la Justice invoque le code pénal, pas le droit administratif, pas une sanction interne, pas un rappel a l’ordre républicain, le code pénal, qui s’applique à tous également, qu’il soit maire ou pretre !

On ne parle pas d’une porte parole du gouvernement ou d’un politicard sans importance en manque de petite phrase, on parle du ministre de la justice.

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Je vais ajouter deux éléments pour alimenter le débat sur le droit de retrait des maires, des préfets, etc. si ils jugent tel ou tel acte contraire à leur conscience. Et je vais le faire en confondant élus et fonctionnaires, c'est plus simple et simpliste, mais en gros l'idée est là.

Premier élément, les fonctionnaires peuvent parfois anticiper sur des lois qui n'existent pas encore : par exemple, dans les années 90, on a observé en 1993 que la fonction publique avait anticipé sur les lois Pasqua-Debré-Mehaignerie (sur le code de la nationalité) en durcissant l'attribution des papiers aux étrangers, la naturalisation, etc.

Et deuxième élément, on s'aperçoit que les fonctionnaires en général appliquent aveuglément les lois, voire parfois vont au-delà.

Point Godwin , voici un document que j'ai déjà posté et qui va vous intéresser :

«… Jusqu'où obéir, qu'est-ce que servir et pour qui le faire ? » C'est à cette triple interrogation que Marc Olivier Baruch soumet l'administration française pour son comportement de juillet 1940 à l'été 1944. En s'appuyant sur des archives qui s'ouvrent progressivement, mais aussi grâce à de nombreuses dérogations et à des entretiens avec quelques acteurs encore vivants, l'auteur entreprend de décrire et d'expliquer l'attitude de la haute fonction publique durant cette période. Il s'intéresse, en particulier, aux ministères de l'Intérieur, des Finances, de l'Education et, organe essentiel de coordination sous Vichy, au secrétariat général de la vice-présidence du Conseil.

M.O. Baruch montre qu'il n'y a pas eu de changement dans le comportement des hauts fonctionnaires. La même volonté de servir le régime s'impose, sous le Vichy de Pétain comme sous celui de Laval à partir de 1942. La thèse de la rupture, naguère défendue par André Siegfried, ne résiste pas à l'analyse des documents. L'administration ne remet pas en cause, même après l'entrée des troupes allemandes en zone Sud, la politique de collaboration initiée par Pétain, même si celle-ci oblige à des mesures toujours plus radicales : généralisation des rafles de Juifs, instauration du service du travail obligatoire.

Les fonctionnaires se refusent dans l'ensemble à adhérer aux thèses nazies, mais servent avec zèle le régime. Ils appliquent, dans leurs propres rangs, une politique d'épuration vis-à-vis des Juifs et des francs-maçons, participent aux premières rafles de Juifs après la promulgation des décrets d'octobre 1940 et de juin 1941.

Rares sont les hauts fonctionnaires qui prennent position avec netteté contre ces dispositions. Les témoignages de Claude Bourdet et de Michel Debré montrent bien que l'engagement contre les Allemands et contre Vichy traduisaient une forme de « marginalité sociale ».

Les conclusions de M.O. Baruch sont donc pour le moins à charge : la grande majorité des hauts fonctionnaires s'est soumise aux directives données par le gouvernement, se dédouanant d'actions peu glorieuses ou inacceptables en invoquant le principe de la délégation. Ce dernier stipule que l'administration obéit mais ne juge pas du contenu des mesures imposées.

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