Aller au contenu

Question(s) autour de l'homosexualité


Messages recommandés

Amusant.

"À trop parler, l'Homme se répète ou se contredit."

De mon côté, je n'ai pas besoin d'écrire grand chose observant que d'autres le font mieux que je ne serai le faire moi même.

Et comme le rappelle I. Rioufol dans son dernier bouquin, le réactionnaire est celui qui prête son concours À une réaction politique. Aussi, cette calcification me convient tout À fait.

Tu souhaite revenir en arrière, par exemple tu souhaites interdire l'adoption aux célibataires.

Il n'est pas interdit pour les couples homos d'adopter.

Un homo célibataire peut adopter, un couple homo au même titre qu'un couple hétéro non marié ne peut pas adopter, seul l'UN des membres du couple peut être candidat à titre personnel.

Donc, aujourd'hui, l'adoption gay est possible en France, le seul problème réside dans l'autorité parentale et les droits patrimoniaux

C'est important à savoir dans ce débat, je pense, car j'ai l'impression qu'on mélange un peu tout ici, individuel, émotionnel, droits

Et tu trouves normal qu'un enfant qui est élevé par un couple se voit arraché au veuf si par manque de bol celui qui l'a adopté décède ???

Lien vers le commentaire

J'ai trouvé un texte qui explique bien la situation :

c) Question de l'homoparentalité

66. – Position de la question – On a pu douter légitimement du sens du terme d'homoparentalité, dont l'emploi est devenu de rigueur. Les situations qui mettent en présence un ou des parents homosexuels et leurs enfants sont extrêmement diverses.

Il peut s'agir de la question de la prise en charge par un couple homosexuel d'un enfant de l'un des adultes né d'une union hétérosexuelle antérieure, pour lequel il faut éventuellement définir les modalités de garde, de visite ou de résidence dans un divorce ou une séparation (décision qui ne doit pas être discriminatoire à raison de l'orientation sexuelle du ou des parents). Il peut s'agir aussi de la question de l'accès aux PMA d'individus homosexuels. Il peut s'agir encore de la question des droits (de parent ou de responsabilité) revendiqués par le conjoint de même sexe du parent (ce dernier pouvant être parent suite à une PMA dans un pays comme la Belgique qui admet les demandes de célibataires, ou une adoption, etc.). Il peut s'agir toujours de décider de permettre ou non à un couple homosexuel d'adopter.

Parfois ces demandes visent à fournir deux parents de même sexe à un enfant qui n'a qu'un parent ou aucun, parfois à simplement organiser la vie familiale recomposée d'un enfant qui a deux parents, l'un ou les deux étant engagé(s) dans une union homosexuelle. La légitimité de la première demande est discutée, et à l'inverse de la question de l'union, qui ne concerne que la vie d'adultes consentants, ou de la question de la vie familiale recomposée, qui autorise un traitement pragmatique et pour lesquelles on ne saurait souffrir de discriminations appuyées (CEDH, 21 déc. 1999, Salgueiro Da Silva Mouta c/ Portugal : Dr. famille 2000, comm. 45, note A. Gouttenoire-Cornut ; RTD civ. 2000, p. 313, obs. J. Hauser), il paraît difficile de traiter la question globalement, sur la base de purs principes a priori, et sans débat préalable.

La question de l'adoption a suscité le débat. La Cour européenne des droits de l'homme a tout d'abord refusé, à une voix de majorité, de voir dans le couple homosexuel un lien familial qui ouvrirait à une personne célibataire le droit d'adopter (CEDH, 26 févr. 2002, Fretté contre France, cité supra). Puis, par sa décision "EB contre France" (CEDH, 22 janv. 2008, n° 43546/02 ; RJPF févr. 2008, p. 22, note S. Valory ; Rev. lamy dr. civ. 2008, n° 46, p. 42, note G. Marraud des Grottes), la Cour a poursuivi son évolution. Elle a en effet condamné, par dix voix contre sept, la France pour discrimination en opposant un refus d'agrément à une femme, qui n'avait pas caché qu'elle était homosexuelle, et qui souhaitait adopter. Sans reconnaître un droit pour les couples homosexuels à l'adoption, la Cour a estimé que lorsque dans un système comme le système français, qui permet, à des personnes célibataires d'adopter, "les autorités internes ont, pour rejeter la demande d'agrément en vue d'adopter présentée par la requérante, opéré, une distinction dictée par des considérations tenant à son orientation sexuelle", cette distinction, "qu'on ne saurait tolérer d'après la convention", est constitutive d'une discrimination.

67. – évolutions en droit interne – Quelques décisions de justice ont permis à des couples homosexuels de voir reconnaître leur couple dans le lien et les relations avec l'enfant : grâce à une délégation de l'autorité parentale par le parent qui en est seul titulaire à sa compagne (Cass. 1re civ., 24 févr. 2006) ; grâce à une adoption simple de l'enfant naturel d'une des partenaires du PACS par l'autre (TGI Paris, 27 juin 2001), suivie d'une délégation-partage (TGI Paris, 2 juill. 2004). Ce sont là des pis-aller, nécessaires en pratique, mais qui ne sauraient retarder l'examen législatif de la question. La position de la Cour de cassation y contraindra d'autant plus que celle-ci considère désormais que l'adoption, par l'une des partenaires, de l'enfant de sa compagne, qui prive la mère biologique de ses droits d'autorité parentale, est contraire à l'intérêt supérieur de l'enfant (Cass. 1re civ., 20 févr. 2007, n° 06-15.647), et qu'elle refuse d'admettre, pour surmonter cette conséquence, la délégation d'autorité parentale (Cass. 1re civ., 20 févr. 2007, n° 06-15.676). Dans une espèce récente, deux femmes ayant conclu un pacte civil de solidarité, qui ont réalisé un projet d'enfant par insémination artificielle de l'une en Belgique, se sont séparées et ont organisé une garde alternée pour l'enfant. Elles ont obtenu par décision du juge aux affaires familiales de Lille (TGI Lille, 18 déc. 2007, L. et D) une délégation d'autorité parentale, jusqu'à présent (Cass. 1re civ., 24 févr. 2006), ces délégations entre personnes du même sexe n'étaient admises que lorsque les personnes vivaient ensemble, mais non lorsqu'elles étaient séparées. Le même tribunal a accordé, dans une autre affaire du même jour, à deux femmes homosexuelles vivant ensemble, et chacune mère d'un enfant, une délégation d'autorité parentale croisée, afin que chacune d'entre elles soit co-responsable des deux enfants.

Lien vers le commentaire

Tu te fous de la gueule du monde : on t'a donné un million d'exemples, dont l'ouverture de compte en banque, le droit de propriété, la liberté religieuse, et tu ne prends qu'un seul exemple, celui qui t'arrange.

Un million, fichtre. Diantre. Tu souffres donc de macro-exagérite en plus de psittacisme.

Le plus comique est que tu approuves les interventions de neuneu qui dit peu ou prou la même chose que moi ici et là :

Les droits politiques pour les femmes, il se trouve que c'est justement un bon exemple de droits positifs qui se sont au fur et a mesure transformés en droits à, en quitas, et en intrusion de la sociale démocratie dans l'organisation des structures privées, de la plus fondamentale qui est la famille, a la plus visible qui est l'entreprise.

Donc l'adoption homo, d'un côté, ça règle des problèmes existants de couples homos réels avec des enfants déjà en place et déjà élevés par un couple homo, d’un autre, ça participe clairement a l’avancée de la démocratie sociale et de l’intrusion massive de l’état dans la famille.

Lien vers le commentaire

Mais si le mariage est ouvert aux homosexuels, alors l'autorité parentale sera reconnue automatiquement aux deux membres du couple, non ?

C'est justement là où est le problème, si problème il y a.

C'est en amont, donc si le mariage homo est autorisé que se posera la question de l'adoption par un couple homo marié, car aujourd'hui, dans la législation, l'adoption par un homo n'est pas interdite, et comme tout ce qui n'est pas interdit est autorisé…

Et tu trouves normal qu'un enfant qui est élevé par un couple se voit arraché au veuf si par manque de bol celui qui l'a adopté décède ???

il n'est pas question de normal ou de pas normal, et si tu raisonnes en terme de norme, est il dans la "norme", qu'un couple homo soit parent d'un enfant ?

ce sujet est sensible pour toi, je le conçois, mais tu ne peux pas faire entrer à grands coups de masse, une loi entérinant un état de fait récent, au motif que là, maintenant, elle est discriminante dans quelques situations, qui peuvent se régler à titre individuel.

prends la situation d'un couple hétéro dont seul un des membres est le parent détenant l'autorité parentale. il décède. l'autre parent qui détient une part de cette autorité parentale, quand bien même c'est un gros connard, a le droit de récupérer l'enfant, au détriment du bien être de cet enfant et du compagnon du décédé. tu me suis ? faut il une loi, encore une loi, pour installer des droits au beau parent ? la réflexion a déjà été menée pour les situations "hétéros", aujourd'hui, c'est le jaf qui décide au cas par cas

concernant l'enfant adopté d'un couple homo, peut être la solution passerait par une adoption simple de l'autre membre du couple ? la loi offre déjà des tas de possibilités

Lien vers le commentaire

Les droits politiques pour les femmes, il se trouve que c'est justement un bon exemple de droits positifs qui se sont au fur et a mesure transformés en droits à, en quitas, et en intrusion de la sociale démocratie dans l'organisation des structures privées, de la plus fondamentale qui est la famille, a la plus visible qui est l'entreprise.

Tu peux me rappeler ce qu'est un droit positif ?

Lien vers le commentaire

C'est justement là où est le problème, si problème il y a.

C'est en amont, donc si le mariage homo est autorisé que se posera la question de l'adoption par un couple homo marié, car aujourd'hui, dans la législation, l'adoption par un homo n'est pas interdite, et comme tout ce qui n'est pas interdit est autorisé…

il n'est pas question de normal ou de pas normal, et si tu raisonnes en terme de norme, est il dans la "norme", qu'un couple homo soit parent d'un enfant ?

ce sujet est sensible pour toi, je le conçois, mais tu ne peux pas faire entrer à grands coups de masse, une loi entérinant un état de fait récent, au motif que là, maintenant, elle est discriminante dans quelques situations, qui peuvent se régler à titre individuel.

prends la situation d'un couple hétéro dont seul un des membres est le parent détenant l'autorité parentale. il décède. l'autre parent qui détient une part de cette autorité parentale, quand bien même c'est un gros connard, a le droit de récupérer l'enfant, au détriment du bien être de cet enfant et du compagnon du décédé. tu me suis ? faut il une loi, encore une loi, pour installer des droits au beau parent ? la réflexion a déjà été menée pour les situations "hétéros", aujourd'hui, c'est le jaf qui décide au cas par cas

concernant l'enfant adopté d'un couple homo, peut être la solution passerait par une adoption simple de l'autre membre du couple ? la loi offre déjà des tas de possibilités

J'entend et comprend te arguments mais il ne convainc pas.

Si mon copain adopte un enfant à titre individuel, je veux pouvoir l'adopter moi aussi pour éviter les aléas de la justices.

Jusqu'a récemment je n'était pas moi même convaincu du bien fondé de l'homoparentalité, mais ce dont j'était certain c'est que je ne voulais pas que l'Etat décide à ma place. Et pour l'instant c'est ce qui se passe.

Moi la mère porteuse ça me dérange, c'est comme l'insémination artificelle pour les lesbiennes, on crée un enfant sans père / sans mère volontairement et je trouve ça profondément immoral. Mais je ne crois pas que ça mérite d'être interdit.

Lien vers le commentaire

Bon, à ce stade on peut se mettre d'accord pour dire que personne de sensé ne veut de loi (que ce soit pour interdire définitivement l'adoption ou pour donner un droit positif) ? Ou alors on est reparti pour 15 pages ?

Lien vers le commentaire

J'ai trouvé un texte qui explique bien la situation :

Ce qui me dérange dans ce genre d'approche par trop positiviste, c'est qu'elle considère le flou juridique comme un vide urgent à combler par un examen législatif global, où le jeu des lobbies et des clientèles pèsera de tout son poids dans la loi : "Ce sont là des pis-aller, nécessaires en pratique, mais qui ne sauraient retarder l'examen législatif de la question. "

Alors que je pense au contraire, et Bisounours me conforte dans cette opinion, que l'ambiguïté juridique profite aux libertés civiles, en donnant une plus grande lattitude à la jurisprudence de s'adapter aux cas particuliers.

Lien vers le commentaire

C'est aussi pour ça que la simple 'ouverture' ne pose strictement aucun problème pratique, le problème c'est que ce n'est évidemment pas ce qui va arriver, ce qui va arriver c'est qu'ensuite, les orphelinats vont se retrouver traqués par la halde et les lobbies gay et que ça va créer de fait, sinon de droit, une discrimination positive envers les couples homosexuels au lieu de ne se préoccuper que de l'intérêt supérieur de l'enfant.

Donc l'adoption homo, d'un côté, ça règle des problèmes existants de couples homos réels avec des enfants déjà en place et déjà élevés par un couple homo, d’un autre, ça participe clairement a l’avancée de la démocratie sociale et de l’intrusion massive de l’état dans la famille.

C'est effectivement un risque..

Quand on aura le choix entre un couple hétéro sain et un couple homo sain, vu l'ambiance actuelle, il est fort probable qu'on rencontre un dilemme.

Si on parle de l'adoption, une mesure juste serait de laisser la décision a la justice, pas de faire des lois dans tous les sens pour dire qui a le droit ou pas le droit d'adopter et dans un sens ou dans l'autre supprimer les options d'arbitrage individuel.

J'avoue que l'individualisation des cas me paraît être la solution la meilleure, en l'état actuel des choses.

Il n'est pas interdit pour les couples homos d'adopter.

Un homo célibataire peut adopter, un couple homo au même titre qu'un couple hétéro non marié ne peut pas adopter, seul l'UN des membres du couple peut être candidat à titre personnel.

Donc, aujourd'hui, l'adoption gay est possible en France, le seul problème réside dans l'autorité parentale et les droits patrimoniaux

C'est important à savoir dans ce débat, je pense, car j'ai l'impression qu'on mélange un peu tout ici, individuel, émotionnel, droits

C'était bien de le rappeler, effectivement.

Tu souhaite revenir en arrière, par exemple tu souhaites interdire l'adoption aux célibataires.

Et tu trouves normal qu'un enfant qui est élevé par un couple se voit arraché au veuf si par manque de bol celui qui l'a adopté décède ???

Plusieurs observations :

Les enfants sont placés/confiés sur ordre d'un juge, si le parent légal décède, il est fort probable (si un lien affectueux est *réel* avec le parent restant) que la garde soit confié au concubin. En cas de désaccord, on peut tjrs faire appel. Faudrait voir si le cas de figure s'est déjà présenté (qu'un enfant soit placé dans une famille alors que le concubin est survivant).

Aujourd'hui, les couples gays sont traités comme les couples hétéros non mariés, il n'y a donc aucune interdiction *formelle*.

Voici un ouvrage écrit par une dame que je connais, ainsi que ses enfants dont "l'adopté" , si je devais adopter, je lirais des avis concrets :

Et puis on trouve des statistiques intéressantes : http://www.diplomati…1_cle417759.pdf et http://www.adoption.gouv.fr/

En gros, 9000 candidats parents pour 2000 enfants ; à l'étranger nb de pays sont réticents à confier l'adoption à un couple homo ou à un célibataire.

Comme neuneu, je ne pense que des lois strictes soient adéquates dans ce cas de figure.. Et il s'agit sans doute d'un débat sans fin..

Bon courage !

Lien vers le commentaire

En revanche je suis agréablement surpris que mon approche rejoigne celle de Martin Masse, notamment la critique de l'idéologiquement correct. Comme quoi on peut être un homosexuel notoire, libertarien et garder du bon sens. Encore que je ne partage pas sa définition du conservatisme, il ne se rend pas compte à quel point sa position le rapproche de Burke, ni son optimisme sur la disparition de ces problèmes dans une "société libertarienne".

La pensée libertarienne rejoint celle des conservateurs dans l'importance qu'elle accorde aux institutions sociales, économiques et politiques dont nous avons hérité de nos ancêtres. Ces institutions existent parce qu'elles ont une utilité. Elles n'ont pas été planifiées par des bureaucrates, des commissions royales d'enquête ou par les armées de sociologues, psychologues et autres économistes qui peuplent aujourd'hui les officines gouvernementales, mais se sont développées au fil des siècles par l'action spontanée des individus. On ne peut impunément les tripoter, les remettre en question, les transformer par des mesures qui équivalent à de l'« ingénierie sociale » sans compromettre leur sens, leur utilité, et sans déclencher des transformations dont on ne connaîtra pas l'issue. Par exemple, on ne se doutait pas, il y a trente ans, que toutes les mesures qu'on croyait positives pour simplifier les divorces et réduire la dépendance des conjoints l'un envers l'autre allaient mener à l'épidémie de familles éclatées que nous constatons aujourd'hui.

Ce qui distingue toutefois les libertariens des conservateurs, c'est qu'ils n'ont pas de modèle social idéal à offrir, pas d'opposition a priori envers des phénomènes acceptés librement par ceux qui les vivent. Ils reconnaissent que le monde évolue et que de nouvelles institutions émergeront pour modifier ou prendre la place des précédentes, dans la mesure où les individus sont libres de s'adapter aux nouvelles réalités.

L'homosexualité a toujours existé, mais la réalité « gaie » contemporaine est de toute évidence un nouveau phénomène social surgi spontanément, par l'action d'individus qui ont profité d'un espace de liberté nouveau dans des villes cosmopolitaines pour affirmer leur identité. C'est un phénomène qui est là pour rester, qui ne brime en soi aucunement les droits ou la liberté des autres citoyens, et qui doit donc être reconnu s'il correspond à la volonté et aux choix de vie d'un grand nombre d'individus.

Doit-on pour autant changer immédiatement toutes les lois pour accomoder ce phénomène? Non. La question de la « discrimination », qui est constamment dans la bouche des militants, n'a aucune pertinence: la loi discrimine constamment, elle le fait contre les polygames ou les pédophiles, même si certaines personnes croient aussi que ces pratiques devraient être acceptées. La loi devrait en fait suivre les changements sociaux au lieu de les précéder dans une lancée avant-gardiste, comme les gauchistes et les militants de tout acabit le souhaiteraient. Ainsi, ce sont les nouvelles réalités qui ont fait leurs preuves, celles qui correspondent vraiment à une volonté largement répandue, qui seront reconnues, non celles qui sont défendues par les lobbies les plus pleurnichards, agressifs, ou qui crient le plus fort. (…)

Il est notable que les lobbies homosexuels n'avancent jamais comme argument la déchéance financière dans laquelle se trouvent les conjoints survivants, mais se concentrent plutôt uniquement sur les questions de « reconnaissance », de « justice » et d'« égalité » entre gais et hétérosexuels. Soyons tous égaux dans notre dépendance envers l'état! Les lobbies gais ne font finalement que ce que la plupart des lobbies de tout type font aujourd'hui dans notre société: ils quêtent des fonds publics. évidemment, pour être juste, il faudrait appliquer cette critique aux couples hétérosexuels à deux revenus qui profitent de ces pensions alors qu'eux aussi n'en ont pas vraiment besoin. Il faudrait remettre en question la majeure partie des mesures qui constituent l'état-Providence d'ailleurs…

http://www.quebecois…rg/980704-2.htm

Lien vers le commentaire
Il est notable que les lobbies homosexuels n'avancent jamais comme argument la déchéance financière dans laquelle se trouvent les conjoints survivants, mais se concentrent plutôt uniquement sur les questions de « reconnaissance », de « justice » et d'« égalité » entre gais et hétérosexuels.

Exactement, c'est bien ce qui me permet de penser que toute loi votée sous l'influence de ces lobbies ira en majorité dans le sens de plus d'intervention étatique égalitariste et clientéliste, et certainement pas dans le sens de plus d'équité et de justice qui réglerait des véritables problèmes de garde d'enfant et patrimoniaux qui se posent aux couples homosexuels.

Lien vers le commentaire

J'oubliais, il est peut-être temps d'imaginer d'autres formes d'adoption, je m'explique, nombre de parents dans les pays pauvres ne peuvent élever leurs enfants, mais n'ont pas forcément envie de les abandonner.

Il m'est arrivé de m'imaginer "garder" un enfant Ivoirien, sans l'adopter véritablement, mais en l'élevant comme si c'était le mien, pour lui offrir les chances qu'il n'aurait peut-être pas eu en restant dans son pays d’origine (études…).

L'enfant aurait bel et bien ses parents (en RCI dans mon ex. et exit le souci du questionnement légitime sur les origines), les adoptants pourraient élever un enfant, avec tout l'amour qu'ils souhaitent lui donner et les parents biologiques sauraient que leur enfant est entre de bonnes mains tout en restant les parents.

Après tout, on a bien dit que ce qui était supérieur dans cette histoire c'était l"intérêt de l'enfant non ?

Exactement, c'est bien ce qui me permet de penser que toute loi votée sous l'influence de ces lobbies ira en majorité dans le sens de plus d'intervention étatique égalitariste et clientéliste, et certainement pas dans le sens de plus d'équité et de justice qui réglerait des véritables problèmes de garde d'enfant et patrimoniaux qui se posent aux couples homosexuels.

Le lobby gay ressemble fort au lobby féministe.. Voilà les dégâts.

Lien vers le commentaire

C'était ça la question que je posais.

Il y a en France beaucoup plus de couples qui demandent à adopter que d'enfant à adopter.

Je connais pas la situation en France, mais les français que je connais ont adopté a l’étranger.

Il y a de nombreux pays ou les orphelinats sont plein et n'ont pas les moyens de s'occuper des enfants correctement, donc l'offre de parents est inférieur a la demande.

De plus comme je le disais, dans une société sans Etat, a fortiori au nanarkapistan oriental, il n'est pas du tout garanti que les homos ne soient pas davantage discriminés,

Il me semble que personne ici n'a de problème avec la discrimination anti-homo, qui est tout a fait compréhensible dans le cadre de l'adoption.

Il est bien possible que tu te battes avec des hommes de paille.

Lien vers le commentaire

Il me semble que personne ici n'a de problème avec la discrimination anti-homo, qui est tout a fait compréhensible dans le cadre de l'adoption.

La discrimination d'une façon très générale même, si les candidats à l'adoption sont les gueux qui squattent les gares françaises, les punks à chiens, qu'ils soient homos ou hétéros ne changera pas grand chose au verdict ultra-négatif.

Lien vers le commentaire

J'oubliais, il est peut-être temps d'imaginer d'autres formes d'adoption, je m'explique, nombre de parents dans les pays pauvres ne peuvent élever leurs enfants, mais n'ont pas forcément envie de les abandonner.

Il m'est arrivé de m'imaginer "garder" un enfant Ivoirien, sans l'adopter véritablement, mais en l'élevant comme si c'était le mien, pour lui offrir les chances qu'il n'aurait peut-être pas eu en restant dans son pays d’origine (études…).

L'enfant aurait bel et bien ses parents (en RCI dans mon ex. et exit le souci du questionnement légitime sur les origines), les adoptants pourraient élever un enfant, avec tout l'amour qu'ils souhaitent lui donner et les parents biologiques sauraient que leur enfant est entre de bonnes mains tout en restant les parents.

Après tout, on a bien dit que ce qui était supérieur dans cette histoire c'était l"intérêt de l'enfant non ?

Cela s'appelle du parrainage, ça existe déjà, et c'est proposé aux candidats à l'adoption qui vont vers un échec de leur demande. Le truc, c'est que l'adoption, c'est créer un lien de filiation avec tout le pack qui va avec, et c'est ce que veulent les candidats, être des parents lambda

Lien vers le commentaire

Le parrainage permet il au juge d'attribuer la garde au parrain facilement en cas de décès du père/de la mère (adoptif ou non) ?

Si oui, du coup, je ne vois pas bien à quoi peut servir l'adoption 'homosexuelle'

Lien vers le commentaire

Cela s'appelle du parrainage, ça existe déjà, et c'est proposé aux candidats à l'adoption qui vont vers un échec de leur demande. Le truc, c'est que l'adoption, c'est créer un lien de filiation avec tout le pack qui va avec, et c'est ce que veulent les candidats, être des parents lambda

Attention, je ne parle pas de financer la vie d'un môme, je parle bien de l’accueillir chez moi et d'en être le tuteur légal en France (ie, en être *responsable*)

Lien vers le commentaire

Il n'est pas interdit pour les couples homos d'adopter.

Un homo célibataire peut adopter, un couple homo au même titre qu'un couple hétéro non marié ne peut pas adopter, seul l'UN des membres du couple peut être candidat à titre personnel.

C'est bien ce dont on débat, les couples homos ou hétéro non-mariés ne devraient pas subir l'interdiction "légale" d'adopter mais bien la bonne discrimination de tous les jours qui se fait au cas par cas.

En revanche je suis agréablement surpris que mon approche rejoigne celle de Martin Masse, notamment la critique de l'idéologiquement correct. Comme quoi on peut être un homosexuel notoire, libertarien et garder du bon sens.

Martin Masse est homo? :huh:

Lien vers le commentaire

Le parrainage permet il au juge d'attribuer la garde au parrain facilement en cas de décès du père/de la mère (adoptif ou non) ?

Si oui, du coup, je ne vois pas bien à quoi peut servir l'adoption 'homosexuelle'

Être appelé "papa" et pas "parrain".

Lien vers le commentaire

J'oubliais, il est peut-être temps d'imaginer d'autres formes d'adoption, je m'explique, nombre de parents dans les pays pauvres ne peuvent élever leurs enfants, mais n'ont pas forcément envie de les abandonner.

Il m'est arrivé de m'imaginer "garder" un enfant Ivoirien, sans l'adopter véritablement, mais en l'élevant comme si c'était le mien, pour lui offrir les chances qu'il n'aurait peut-être pas eu en restant dans son pays d’origine (études…).

Ca m’étonnerai que ça soit possible avec la législation actuel, ne serait ce que pour le visa, l'inscription a l’école, la demande de passeport, etc.

Si l’état nous foutait la paix, ces problèmes d'adoption et de mariage ne se poseraient pas.

Cela s'appelle du parrainage, ça existe déjà, et c'est proposé aux candidats à l'adoption qui vont vers un échec de leur demande.

Ah tient si c'est possible !

Mais comment ca se passe pour les demandes administratives etc. ?

On me demande le livret de famille a chaque fois.

Lien vers le commentaire

Le problème c'est que beaucoup de choses sont possibles, mais les procédures administratives et obligations légales transforment tout ceci en parcours du combattant voire en interdiction informelle. Donc avant tout il faut supprimer tout cet aspect légal qui donne des pouvoirs énormes aux administrations et aux bureaucrates et laisser faire le bon sens.

Lien vers le commentaire

Je ne suis pas sûre que cela soit possible, puisqu'il faut un jugement attribuant la responsabilité (comme on demande le jugement de divorce et le livret pour chaque démarche administrative). En Afrique, je suppose qu'il suffit de graisser la patte à un juge, en France, c'est plus difficile..

J'ai beau retourner google, hormis le parrainage "habituel" je ne trouve pas trace de cette possibilité…

Donc avant tout il faut supprimer tout cet aspect légal qui donne des pouvoirs énormes aux administrations et aux bureaucrates et laisser faire le bon sens.

Que dire de plus ?

Lien vers le commentaire

Attention, je ne parle pas de financer la vie d'un môme, je parle bien de l’accueillir chez moi et d'en être le tuteur légal en France (ie, en être *responsable*)

Il s'agit d'accueillir un enfant né en France chez toi, sur un calendrier défini avec les parents biologiques, l'autorité parentale leur restant dévolue, en fait, il s'agit de faire profiter un enfant d'un cadre éducatif différent, favorisant etc. Tuteur légal, je pense pas que tu puisses l'être, mais il existe la délégation d'autorité parentale possible, avec l'accord des parents, dans certaines situations. Les services d'aide à l'enfance de ta ville peuvent te renseigner sur ce dispositif

Donc, attention, tu ne te substitues pas aux parents

Lien vers le commentaire

Il s'agit d'accueillir un enfant né en France chez toi, sur un calendrier défini avec les parents biologiques, l'autorité parentale leur restant dévolue, en fait, il s'agit de faire profiter un enfant d'un cadre éducatif différent, favorisant etc. Tuteur légal, je pense pas que tu puisses l'être, mais il existe la délégation d'autorité parentale possible, avec l'accord des parents, dans certaines situations. Les services d'aide à l'enfance de ta ville peuvent te renseigner sur ce dispositif

Donc, attention, tu ne te substitues pas aux parents

C'est loin de ce que j'ai imaginé (surtout que des candidats à mon idée en Côte d'Ivoire, j'en ai !!)

Et je me méfie de l'ASE comme de la peste.

Lien vers le commentaire

Ce qui me dérange dans ce genre d'approche par trop positiviste, c'est qu'elle considère le flou juridique comme un vide urgent à combler par un examen législatif global, où le jeu des lobbies et des clientèles pèsera de tout son poids dans la loi : "Ce sont là des pis-aller, nécessaires en pratique, mais qui ne sauraient retarder l'examen législatif de la question. "

Alors que je pense au contraire, et Bisounours me conforte dans cette opinion, que l'ambiguïté juridique profite aux libertés civiles, en donnant une plus grande lattitude à la jurisprudence de s'adapter aux cas particuliers.

+1

C'est d'ailleurs aussi ma position concernant l'euthanasie.

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...