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Question(s) autour de l'homosexualité


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icon_biggrin.gif C'est pas l'ASE qui gère, mais tu y trouveras des renseignements. Je peux me tuyauter de mon coté, mais si tu veux accueillir un enfant africain, c'est pas avec ce dispositif.

Le jour où je veux accueillir un môme de RCI, j'appelle mon ex belle famille, je paie les papiers et j'em*** la bureaucratie française :P

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Retour à la réalité.

Ayrault : «Le droit au mariage et à l’adoption pour tous sera institué»

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a assuré vendredi dans un communiqué que le «droit au mariage et à l’adoption pour tous serait institué» au cours du quinquennat, sans toutefois préciser de date.

«A l’occasion de la marche des fiertés organisée samedi, le Premier ministre souhaite réaffirmer que le gouvernement a inscrit à son programme de travail des prochains mois la mise en oeuvre des engagements pris pendant la campagne présidentielle, en matière de lutte contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre», explique Matignon dans un communiqué.

«Le droit au mariage et à l’adoption pour tous sera institué et les outils de lutte contre les discriminations seront renforcés», promettent les services du Premier ministre, sans toutefois préciser la date.

Vendredi, la ministre déléguée à la Famille, Dominique Bertinotti, a évoqué l’année 2013 pour l’ouverture de ces droits.

«Toutes les administrations de l’Etat, les autorités administratives indépendantes, les fonctionnaires et en particulier les enseignants, seront sensibilisés sur cet objectif d'égalité et de lutte contre tous les préjugés homophobes qui font le lit d’une violence et d’une exclusion qui ne sont pas tolérables», annonce en outre Matignon.

Le Premier ministre demandera ainsi à «tous les membres du gouvernement concernés de lui faire des propositions, après concertation avec les partenaires associatifs, pour définir le pilotage institutionnel des politiques de lutte contre les violences et les discriminations commises à raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre, qui sont par nature interministérielles».

«S’agissant des personnes trans, une concertation sera lancée à la rentrée pour faciliter leur parcours, en écho aux recommandations de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe», indique-t-on de même source.

Enfin, au niveau international, «la France saisira toutes les occasions pour promouvoir la dépénalisation universelle de l’homosexualité», selon le communiqué.

«Dans ce contexte, le Premier ministre se félicite de l’adoption, lors du Conseil de l’Union européenne du 25 juin, du cadre stratégique en matière de droits de l’homme et de démocratie, qui comporte un plan d’action sur les droits des LGBT», conclut Matignon.

L’Inter-LGBT (lesbienne, gay, bi et trans), principal organisateur de la Marche des fiertés, a salué auprès de l’AFP le communiqué du gouvernement, y voyant «un signe extrêmement positif du Premier ministre», selon son porte-parole, Nicolas Gougain.

Regrettant que M. Ayrault ne fasse pas référence à l’ouverture de la procréation médicale assistée pour les couples de lesbiennes, il souligne toutefois que «c’est la première fois qu’un gouvernement prend en considération les personnes trans».

«Le gouvernement semble avoir pris conscience de la nécessité de travailler sur les discriminations», s’est-il aussi félicité, se disant «impatient» d’entrer dans la phase de travail avec les différents ministères concernés.

(AFP)

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:facepalm: On est cons, aussi, on avait oublié d'aborder le cas des transexuels, les pov' biquets ! Heureusement que Mr Héros est là ! Y en aura pour tous les goûts, garanti

Ben couillon, chuis contente de plus les faire ces …. d'enquêtes adoption ! Va falloir jouer fin sur le vocabulaire employé !

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Père Mathieu Rougé, ancien aumonier de l'eglise près de l'Assemblée, donc de beaucoup de parlementaires :

Si le mariage civil change de nature, est-il juste que nous continuions d’être obligés de ne marier religieusement que des gens mariés civilement alors même que le mariage sera devenu une réalité relativement équivoque ? C’est un vrai sujet de réflexion.
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Il me semble que personne ici n'a de problème avec la discrimination anti-homo, qui est tout a fait compréhensible dans le cadre de l'adoption.

La propagande officielle de la prétendue lutte contre les discriminations a été reprise au moins de deux façons incidieuses, dont une analyse un peu sérieuse a montré qu'elles sont des escroqueries juridiques et intellectuelles.

La première, en essayant de faire croire que le mariage mixte serait une atteinte à l'égalité des droits dans la mesure où il exclurait certaines catégories, et que les homos n'auraient pas le droit de se marier: sophisme faux et pervers.

La seconde en essayant de faire croire que les homos n'ont pas le droit d'adopter, ce qui s'est avéré également faux, qu'ils seraient même opprimés par une sorte de ségrégation légale comparable à un appartheid, ce qui est une pure manoeuvre de victimisation. J'ai d'ailleurs constaté que cette hystérisation consistant à crier à la ségrégation est un slogan régulièrement repris par les groupes d'oppression LGBT pour accroître leurs exigences statutaires.

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Enfin, au niveau international, «la France saisira toutes les occasions pour promouvoir la dépénalisation universelle de l’homosexualité», selon le communiqué.

C'est beau … concrètement ça ne fera rien, mais quelle posture courageuse !

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C'est beau … concrètement ça ne fera rien, mais quelle posture courageuse !

Pour une fois qu'ils choisissent les bons termes… ne soyons pas si cyniques.

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Père Mathieu Rougé, ancien aumonier de l'eglise près de l'Assemblée, donc de beaucoup de parlementaires :

Si le mariage civil change de nature, est-il juste que nous continuions d’être obligés de ne marier religieusement que des gens mariés civilement alors même que le mariage sera devenu une réalité relativement équivoque ? C’est un vrai sujet de réflexion.

Il tape la ou ça fait mal.

Je ne comprend pas que ça ne soit pas le crie de ralliement des anti mariage homo: oui pour que les homos ait la possibilité d'une démarche administrative qui leur permette de vivre ensemble plus facilement (la même que les hétéros), a condition de redonner son indépendance au mariage religieux.

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La seconde en essayant de faire croire que les homos n'ont pas le droit d'adopter, ce qui s'est avéré également faux,

Si j'ai bien compris les couples homos n'ont pas le droit d'adopter, et c'est aussi le cas des couples hétéro non marié (mais eux peuvent se marier si besoin).

On est bien d'accord qu'il ne s'agit pas d'un problème de discrimination, et que l'approche du problème par Ayrault est complètement foireuse.

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Je ne comprend pas que ça ne soit pas le crie de ralliement des anti mariage homo: oui pour que les homos ait la possibilité d'une démarche administrative qui leur permette de vivre ensemble plus facilement (la même que les hétéros), a condition de redonner son indépendance au mariage religieux.

Je soupsonne un bon nombre d'anti mariage-homo de faire passer l'adoration du dieu république avant tout le reste, et que l'indépendence du mariage religieux serait une trahison de leur dieu jaloux.

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Je soupsonne un bon nombre d'anti mariage-homo de faire passer l'adoration du dieu république avant tout le reste, et que l'indépendence du mariage religieux serait une trahison de leur dieu jaloux.

Y'a beaucoup de ça.

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On est bien d'accord qu'il ne s'agit pas d'un problème de discrimination, et que l'approche du problème par Ayrault est complètement foireuse.

Tout a fait, et le soutien de libéraux a cette mesure spécifique, et les termes éxacts du soutien, vont aider a préparer la liste.

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De toutes façon les homos c'est tous des pédés ! On va quand même pas laisser des gosses à des pédés. "On" est tout même plus a même de savoir ce qui est bons pour les enfants que les pédés.

Quand au mariage, j'attend le moment où un mec voulant se marier avec sa chaise de bureau recevra la bénédiction de la république au nom de la sainte égalité.

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Quand au mariage, j'attend le moment où un mec voulant se marier avec sa chaise de bureau recevra la bénédiction de la république au nom de la sainte égalité.

Si un lobby puissant fait 30 ans de propagande pour l'obtenir, il l'obtiendra probablement.

Maintenant, en dehors de l’envie d’emmerder ceux qui t’emmerdent (ce qui est compréhensible mais peu recommandable), j’aimerai comprendre ton implication personnelle sur les deux sujets.

  • Mariage :
    Est-ce important que ça soit un ‘mariage’, ou est-ce uniquement pour des raisons fiscales et patrimoniales (par exemple l’héritage du conjoint survivant, je comprends très bien le besoin)
  • Adoption :
    Est-ce important qu’il y ai un lien légal et social de filiation, ou est-ce que ce qui compte c’est de garantir que la garde de l’enfant ira à la meilleure personne pour s’en occuper, celle qui a des liens affectifs et qui a participé au projet éducatif pendant des années ?

Note qu’il n’y a pas forcément de mauvaise réponse, mais que certaines impliquent tout un tas de choses si l’on souhaite un minimum de cohérence.

Désolé de l’interrogatoire, c’est jamais facile d’être le représentant par défaut d’une communauté.

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Il est clair, que même du point de vue du droit gauchiste, l'absence de mariage/adoption gay n'est en aucun cas une discrimination, mais le terrain culturel collectif est suffisamment marqué par ces conneries d'anti-racisme et compagnie que tout le monde tombe dedans, et qu'il est intéressant pour les propagandistes LGBT de s'en servir.

Personnellement je n'y vois pas une discrimination, mais bien la preuve que quand l'état s'empare d'une institution, il la transforme en usine à gaz impossible à s'adapter à l'évolution de la société.

Je m'amuse également de voir que les partisans du mariage gay républicain, avec onction officielle en mairie, seraient horrifiés que l'on y célèbre des mariages polygames mormons, ou d'autres joyeuseries anti-émancipatrices. Cela prouve d'ailleurs que cette réforme n'a rien de bien libérale dans l'esprit, puisqu'il s'agit de choisir étatiquement quel mode de vie est acceptable ou pas.

Après, alors que je n'étais pas franchement pour cette réforme version hollande, je me dis que l'élargissement du domaine des contrats autorisés et une diminution des impôts pour certains de mes concitoyens est une avancée de la liberté qui vaut bien l'oppression que consistent quelques cérémonies ridicules, tant qu'on ne l'accompagne pas de mesures franchement liberticides (la principale serait l'obligation pour les religions de les célébrer, comme dans je sais plus quel pays scandinave)

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Serieusement, si un jour ils essayent de rendre obligatoire la célébration du mariage homo à l'église, je pense qu'il sera temps de sortir le bon vieux kit a croisade.

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Il est clair, que même du point de vue du droit gauchiste, l'absence de mariage/adoption gay n'est en aucun cas une discrimination, mais le terrain culturel collectif est suffisamment marqué par ces conneries d'anti-racisme et compagnie que tout le monde tombe dedans, et qu'il est intéressant pour les propagandistes LGBT de s'en servir.

Ce point a été cité un million de fois sur ce topic, et un million et une fois nous avons été plusieurs à expliquer que cette remarque n'avait aucun sens et ne concernait aucunement ce forum.

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facepalm.gif On est cons, aussi, on avait oublié d'aborder le cas des transexuels, les pov' biquets ! Heureusement que Mr Héros est là ! Y en aura pour tous les goûts, garanti

Misère, c'est reparti pour plusieurs pages acharnées de fil.

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Si un lobby puissant fait 30 ans de propagande pour l'obtenir, il l'obtiendra probablement.

Maintenant, en dehors de l’envie d’emmerder ceux qui t’emmerdent (ce qui est compréhensible mais peu recommandable), j’aimerai comprendre ton implication personnelle sur les deux sujets.

  • Mariage :
    Est-ce important que ça soit un ‘mariage’, ou est-ce uniquement pour des raisons fiscales et patrimoniales (par exemple l’héritage du conjoint survivant, je comprends très bien le besoin)
  • Adoption :
    Est-ce important qu’il y ai un lien légal et social de filiation, ou est-ce que ce qui compte c’est de garantir que la garde de l’enfant ira à la meilleure personne pour s’en occuper, celle qui a des liens affectifs et qui a participé au projet éducatif pendant des années ?

Note qu’il n’y a pas forcément de mauvaise réponse, mais que certaines impliquent tout un tas de choses si l’on souhaite un minimum de cohérence.

Désolé de l’interrogatoire, c’est jamais facile d’être le représentant par défaut d’une communauté.

Il faudrait demander à mon copain pour voir si nos versions concordent, mais voici mes raisons :

Je souhaite que nous nous marions parce que nous nous aimons et que je veux être lié à lui pour la vie, que l'on se promette fidélité et soutien mutuel pendant une cérémonie et que nous nous engagions l'un envers l'autre devant nos familles et nos proches.

Je veux aussi formaliser notre couple, que nous soyons reconnu comme étant membres de la même famille par exemple dans les hôpitaux, les tribunaux, mais également devant un notaire ou dans une administration.

Je veux aussi que mon copain puisse prendre des décisions en mon nom si je suis dans l'incapacité de les prendre et vice versa.

Je veux aussi formaliser le fait que ce qui m'appartiens lui appartiens et réciproquement.

Le mot mariage est important pour nous d’abord symboliquement mais également pour des raisons pratiques.

Je veux que nous soyons des époux et non pas des concubins car dans mes oreilles ce mot sonne presque comme "petits amis" ou pire "plan cul régulier". Comme si les circonstances faisaient que l'on partage un appartement mais que rien ne nous lie si ce n'est l'envie du moment. Le mot PACS, qui n'est rien d'autre qu'un vulgaire acronyme administratif, ne signifie rien pour nous. Il n'existe d'ailleurs pas en Belgique ni aux Pays-Bas, ni nulle part ailleurs qu’en France vu que chaque administration a sa propre dénomination pour ça.

Alors que le mariage a l'avantage d'être immédiatement reconnu dans les 11 pays, de quatre continents différents, qui reconnaissent le mariage entre personnes du même sexe.

Pour l’adoption, il y a bien entendu le lien affectif mais pas seulement

Il est important que l’enfant soit autant son fils que le mien.

Par exemple, considérons le cas où l’enfant est adopté par un seul des deux partenaires.

En cas de séparions, l’enfant ne sera pas confié à celui des deux partenaires qui sera le plus à même de s’en occuper. L’intérêt de l’enfant ne sera même pas examiné.

Non, l’enfant sera confié automatiquement à celui des deux partenaires qui à un lui de filiation avec lui, c’est-à-dire celui qui l’aura adopté. L’autre partenaire n’aura aucun droit de visite, il aura le même statu qu’un ami de la famille avec qui on ne s’entend plus. Rien de plus, rien de moins. Et l’enfant ou l’autre partenaire pourront danser sur leur tête, ils n’auront aucun recours pour se rencontrer et garder un lien.

Alors évidemment nous ne nous sentons pas concerné parce que nous n’imaginons pas nous séparer et encore moins en arriver à des extrêmes pareilles. Mais tout de même, ça fait flipper.

Ensuite il y a la question de la transmission du patrimoine, au moment du décès du partenaire qui n’a pas de lien de filiation, son patrimoine ne sera pas transmis à l’enfant et s’il l’est, grâce par exemple à un testament, il sera taxé à 90%.

Ensuite pour toutes les procédures administratives, scolaires, dans les hôpitaux, … seule le partenaire aillant un lien de filiation aura autorité et devra se déplacer pour signer les documents, les autorisations, … L’autre partenaire ne sera rien du tout, il sera moins qu’un parrain, moins qu’un oncle, moins que l’instituteur de l’enfant. Juste le colocataire du père. La aussi, faut espérer que tout le monde s’entend bien.

Si pour une raison ou une autre, le partenaire qui n’a pas de lien de filiation souhaite emmener l’enfant en voyage sans l’autre partenaire, il devra éviter de traverser les frontières sous peine de risquer l’accusation d’enlèvement.

Je pourrais continuer avec des tas de cas concret où ça causerait problème, mais je crois que c’est suffisant pour réaliser à quel point ce ne serait pas une situation souhaitable ni pour l’enfant, ni pour les parents adoptifs.

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Dans vos motivation, il y a plusieurs choses que je partage dont l'aspect juridique.

En revanche, l'aspect symbolique me fait penser à ce que l'on dit de la St. Valentin: "On n'aime pas son partenaire une journée dans l'année."

Dans vos motivations, il y a plusieurs choses que je partage dont l'aspect juridique.

En revanche, l'aspect symbolique me fait penser à ce que l'on dit de la St. Valentin: "On n'aime pas son partenaire une journée dans l'année."

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Il faut reconnaître que la remarque du Père Mathieu Rougé est particulièrement subtile. En allant au bout de la logique, d'ailleurs, il y a fort à parier qu'une fois le monopole d'état cassé de fait, on n'appellerait plus 'mariage' cette union civile célébrée à la mairie, l'usage du mot mariage revenant de bon droit aux unions célébrées religieusement, que ce soit dans le culte chrétien ou dans d'autres d'ailleurs. Et la boucle serait bouclée. Et la société serait un tout petit peu plus libérale. Et on assisterait au retour de la répudiation mais je m'emporte sur un autre débat qui ne nouuuuus regarde pas :dentier: .

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…, l'usage du mot mariage revenant de bon droit aux unions célébrées religieusement, que ce soit dans le culte chrétien ou dans d'autres d'ailleurs.

Dans tes rêves oui !

Dans la vraie vie, les unions célébrées non religieusement s'appeleraient très très très, mais vraiment très souvent mariage aussi.

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Dans tes rêves oui !

Dans la vraie vie, les unions célébrées non religieusement s'appelerait très très très, mais vraiment très souvent mariage aussi.

Et surtout, quand la BNP rachète Paribas, on ne parle pas de fusion mais de mariage aussi. Et les traders disent bien "mais que va apporter la BNP dans la corbeille de la mariée?".

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Je souhaite que nous nous marions parce que nous nous aimons et que je veux être lié à lui pour la vie, que l'on se promette fidélité et soutien mutuel pendant une cérémonie et que nous nous engagions l'un envers l'autre devant nos familles et nos proches.

Ok, présenté comme ça, c’est un mariage, il manque indéniablement une dimension procréative, mais disons que des points cruciaux du mariage, tu en reprends nettement plus que l’état n’en demande aux couples hétérosexuels, la dimension procréative est importante, mais on ne peut en aucun cas réduire le mariage à celle-ci.

Alors :

  • Soit on dit qu’un mariage n’est valide et ne peut être appelé mariage que si –tous- les points fondamentaux sont présents, et ce à quoi tu prétends n’est pas un mariage.
    Mais dans ce cas la, l’immense majorité des couples hétérosexuels ne méritent pas non plus l’appellation.
  • Soit on admet qu’il suffit qu’une majorité des points fondamentaux soient présents pour mériter l’appellation mariage, et la cérémonie que tu souhaite est bien un mariage.

Malheureusement, je crains fort que la majorité des homosexuels (et l’intégralité des militants) ne cherchent pas du tout ça, qu’ils sont comme les hétérosexuels, la procréation en moins, et que par conséquent, ce qu’ils revendiquent est une version encore plus corrompue du mariage que ce qui existe de nos jours, alors que la tienne est juste ‘différemment corrompue’, mais potentiellement moins corrompue.

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"James a déclaré au Telegraph qu'il allait bien, depuis la réception de la lettre en 2007. Il demande aux internautes d'apporter tout leur amour et leur soutien aux personnes victimes de ce genre de persécution et de souffrance de la part de leur famille."

Heu. Je trouve tout ça un peu fort. De la même façon qu'on ne peut pas forcer les gens à ne pas être homosexuel, on ne peut pas forcer quelqu'un (fut-il père) à continuer à aimer son fils. Certes, ce n'est pas une attitude que je cautionne ou pratiquerais le cas échéant pour moi, mais c'est une autre question. Je trouve ainsi qu'utiliser le terme "persécution" de la part du père sur le fils, c'est complètement inapproprié (de même que "haine"). D'ailleurs, s'il n'existe pas un droit à avoir des parents compréhensif, on peut facilement leur accorder celui de se tromper.

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