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Liberté d'expression


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: en France on n'a pas le droit de se moquer des noirs et des arabes donc on se réfugie sur l'anti-américanisme, on se moque des anglais, des grecs, des portugais et des allemands…enfin ça aussi ce sera bientôt interdit apparemment.

tiens je viens de poster un lien (dans nouvelles du monde sans intérêt), où un gros journal américain explique pourquoi le plus gros succès cinématographique français est l'un gros film raciste.

Et que donc les français se moque des noirs.

Comme quoi.

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  • 2 weeks later...
Un sketch raciste dans l'émission d'Isabelle Giordano sur France Inter ?

Hier matin, Isabelle Giordano recevait dans son émission de France Inter, "Les Affranchis", l'humoriste Jean-François Cayrey. Les propos tenus dans sa chronique a provoqué la colère de "Total Respect - Tjenbé Rèd Fédération". L'association lutte contre le racisme, l'homophobie et le SIDA, comme nous le rapporte le site Internet du Nouvel Observateur.

Dans sa chronique, l'humoriste campait un professeur de technologie du lycée Joseph Staline situé dans la ZEP de Sarcelles. Extraits du sketch: "Bah applique-toi, qu’est-ce que tu fais, là, c’est du travail de cochon, Morad ! Il a été kidnappé le soir même, ils ne l’ont pas revu, ça fait trois ans, quoi. La prof d’anglais, madame Jafrolo, une brave femme, hein, elle a été excisée à la cantine. Ben elle avait grondé un élève, il mangeait avec ses doigts. Elle lui a dit : écoute, Mamadou, prend ta fourchette !. Mamadou Traoré, ouais, deux mètres quarante, en sixième ! Il a pris sa fourchette, il l’a plantée directement, quoi. […] ".

A la suite de cette chronique, le patron de Radio France, Jean-Luc Hess, a reçu une lettre de l'association, comme le rapporte nos confrères. "Jean-François Cayrey a ainsi stigmatisé les odeurs (forcément mauvaises), la religion (forcément conquérante), l’intelligence (forcément limitée) ou la sexualité (forcément proéminente) de personnages fortuitement dénommés Morad (un “kidnappeur” de professeur), Mamadou (un “exciseur” de 2 mètres 40 en sixième) ou Kader (un “moudjahid” de dix ans “avec une grande barbe”). L’association dénonce également le fait qu’Isabelle Giordano n’ait pas émis “la moindre réserve”".

David Auerbach Chiffrin, le porte-parole de l'association, interrogé par TeleObs.com, revient sur le sketch. "J'ai beaucoup de mal à qualifier cette chronique de sketch, indique-t-il. On peut rire de tout, faire semblant d’être raciste pour, au final, faire du racisme… Mais là, il y avait des choses extrêmement lourdes. Isabelle Giordano aurait dû exercer son contrôle de l’antenne".

"Total Respect - Tjenbé Rèd Fédération" a adressé un courrier au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et a demandé à France Inter des excuses publiques.

http://www.jeanmarcmorandini.com/article-243072-un-sketch-raciste-dans-l-emission-d-isabelle-giordano-sur-france-inter.html

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Faut savoir ! Lorsque vous dites qu'interdire la burqa c'est le Mal absolu, vous affirmez qu'il faut laisser les dames se faire imposer le port du voile. Mais accepter l'esclavage de son voisin sous pretexte de tolérance, puis s'insurger lorsqu'on vous rappel l'immoralité de votre position intellectuelle ; ce n'est pas correct.

Je me pointe comme une fleur: pourquoi est-ce que porter la burqa est automatiquement se le faire imposer? Comme dirait Spooner, nous devons présumer, jusqu'à preuve du contraire, que le voile, la burqa, ou tout autre vêtement, est porté volontairement, pour la même raison que nous devons présumer l'innocence. Parce que sinon on se retrouverait tous derrière les barreaux. Le fait est que si le port du voile est imposé dans certains cas, cela constitue un crime, dans ces cas particuliers. Interdire le port du voile, de la burqa, ou de tout article quel qu'il soit, c'est établir une politique oppressive et collective de punition générale. Et la seule raison pour laquelle cette politique est acceptée en France, est qu'elle ne concerne qu'une minorité méprisée: les femmes musulmanes. Ni pute ni soumise, c'est bien, ni pute ni soumise, y compris de l'état, c'est mieux.

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Ensuite la liberté d'expression est uniquement du domaine du droit légal. Je pense que nous avons aussi le devoir moral de corriger ceux qui sont dans l'erreur. Et les racistes sont très clairement dans l'erreur. Le problème ne relève pas de l'état, mais il relève de nous. On peut se plaindre de la nature coercitive des interventions anti-racistes de certaines associations; mais on ne peut pas non plus ne rien faire du tout. Il y a des actions qui ne sont pas coercitives que nous pouvons envisager, et pourtant peu de gens y pensent. J'ai déjà été traité de fasciste parce que j'ai parlé des pressions sociales qui pouvaient être exercées pacifiquement. Je ne sais pas ce qu'en pensent les gens ici. Je trouve juste un peu court de s'en tenir uniquement aux obligations légales.

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Toute asso subventionnée dans ce pays semble avoir vocation à devenir flic.

d'accord á 300%

mon explication:

1- la tendance moralisatrice construite dans leur objectif associatif - bien souvent

2- comme ils sont subventionnés, ils considérent qu'ils sont avalisés par l'état - et ce qui n'est pas faux

3- Et on a la définition d'une "église", un groupuscule moralisant (ou autre nomination approchante)

ma question:

4- je ne suis toujours demandé s'il y a avait des études ou opinions valables sur le fait que le degrée de connaissance est inversement proportionné á l'importance qu'on donne á une certaine rididité morale (pour ne pas dire mentale)

mon diagnostic:

5- pourquoi l'état est dans le business de subsventionner des entrepreneurs de moral?

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4- je ne suis toujours demandé s'il y a avait des études ou opinions valables sur le fait que le degrée de connaissance est inversement proportionné á l'importance qu'on donne á une certaine rididité morale (pour ne pas dire mentale)

Une des explications peut se trouver dans tradition de pensée des gens qui mènent ce genre de flicage, notamment par le recours en justice. Ces intellectuels dont la filiation est en gros Austin-Foucault-Butler ont tendance à placer le discours exclusivement dans la perspective du rapport de force.

Du coup, l'idée d'une liberté d'expression permettant la liberté du débat dans la recherche de la vérité, ou du plaisir (humour) est totalement perdue de vue. Ils ont aussi une idée de l'identité comme construite par le sens (c'est patent chez Butler), donc vulnérable face au sens (encore une fois le sujet théorique classique disparaît).

Pour de tels intellectuels, le discours est interprété seulement comme instrument de domination ou arme pouvant blesser le sujet dans son intégrité…

D'où un flicage perpétuel de toutes les formes de symbole et de langage pour ne faire plus que des bisous et jamais des bobos en parlant… En effet c'est un gonflement du domaine du moral qui peut paraître quasi-totalitaire si jamais il se traduit dans la loi…

C'est navrant, mais il faut savoir d'où ça vient. Ces gens ne s'intéressent pas à la question de la connaissance, un discours scientifique peut même leur paraître blessant, ou devant être adapté au "respect de chacun", cf les controverses débiles sur les théories du gender.

Edit : Par contre je ne crois pas qu'on puisse faire le lien avec la moralité religieuse, ne serait-ce qu'en l'absence de justification de l'axiologie de ces nouvelles idéologies du vivrensemble, qui par ailleurs s'attaquent aussi à la morale de Platon.

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Sur le rôle des assos, voir :

@Nick merci du tuyau

@anton K, je ne crois pas que ce soit que le probleme de la rigidité mentale se place dans la perspective de l'hédonisme vs le conflit (marxiste perspective au fond), c'est plus une question d'etat d'esprit dans le sens de Wittgenstein: si on est disposé a réviser ses idées á la lumiére de contre-évidence ou á la lumiére des faits vis-a-vis une confiance "aveugle" (et c'est bien le probléme) dans les dogmes (les idées déja prédéfinies : exemple type des communistes ou alliés qui traitent les libéraux de supos du capitalisme parce qu'ils ne peuvent eux-même difficilement se représenter ce que penser en dehors d'une affiliation ideologique serait. Wittgenstein parle de "one side feeding", la méthode qui consiste á ne nourrir qu'un aspect de la réalité au détriment d'autres (ou d'occulté la réalité toute entiére et de la remplacer par des constructions idéales).

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Ah du point de vue des causes efficientes de ce genre de pensée il est probable que tu aies tout à fait raison, l'adoption d'une grille interprétative du monde (surtout infalsifiable, comme celle des anti-racistes qui sont capable de presque tout interpréter comme du racisme) paralyse complètement la pensée, en ce sens elle produit une forme de rigidité mentale.

Ce que je disais avait trait à la filiation des idéologies même des associations anti-discrimination ou de protection identitaire du point de vue de l'Histoire des idées, or si tu lis Judith Butler (Le pouvoir des Mots par exemple, mais enfin renseigne toi sans acheter à la limite haha), son interprétation de Foucault mène directement aux conceptions contemporaines du vivrensemble.

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Haha, bon tu sais ce que c'est… know your enemy. D'ailleurs pour l'anecdote je me suis retrouvé à l'ovationner il y a quelque temps. Elle se faisait huer par une bande nationaux fâcheux et sottement travestis à une remise de distinction à laquelle j'assistais presque par hasard… Il fallait le faire au nom de la courtoisie, et peut-être même de la liberté d'expression… Comme quoi.

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  • 2 weeks later...

Misère intellectuelle des cuistres : à une semaine d'intervalle le néo-résistant BHL fustige au nom de la lutte antifasciste "une poignée d'historiens" défenseurs de la liberté d'expression et fait l'apologie des lois mémorielles instaurant de nouveaux délits d'opinion, puis dénonce avec lyrisme le retour des heures les plus sombres en Europe centrale sous le joug d'un régime liberticide.

http://www.lepoint.fr/editos-du-point/bernard-henri-levy/le-bloc-notes-de-bernard-henri-levy-05-01-2012-1415567_69.php

http://www.lepoint.f…-1418073_69.php

Anne-Marie Le Pourhiet ne perd pas de vue que dans notre bonne république bananière, la censure augmente son emprise avec la complicité des intellectuels vigilants.

Une nouvelle “loi scélérate”

L’expression “lois scélérates” est traditionnellement utilisée en France pour désigner les textes tendant à restreindre la liberté de la presse et à rétablir la censure, en sou­venir des fameuses ordonnances de Charles X puis des lois adoptées sous la IIIe République pour réprimer le mouvement anarchiste.

Force est de reconnaître que notre époque est marquée par un regain de la censure et une prolifération préoccupante des délits d’opinion. Ce qui caractérise cependant cette nouvelle vague répressive est qu’il ne s’agit plus du tout de protéger le pouvoir et les institutions mais, au contraire, de satisfaire les revendications communautaires et “l’envie du pénal” de ce que Philippe Muray appelait opportunément des « groupes d’oppression » de nature ethnique, religieuse, sexuelle ou autre. Ces lobbies divers dictent leur loi à un pouvoir politique faible, miné par le clientélisme électoral, incapable de résister aux surenchères vindicatives et sectaires et inconscient de la “tentation totalitaire” à laquelle il cède.

Le lobby arménien a ainsi obtenu du Sénat, en 2001, le vote d’une première loi comportant un article unique et inique : « La France reconnaît publiquement le génocide arménien de 1915. » Ce texte, dépourvu de tout caractère normatif, est contraire à l’article 34 de la Constitution qui impose au législateur de « fixer des règles » et ne l’autorise donc pas à procéder à des “reconnaissances”. Le Conseil constitutionnel, n’ayant pas été saisi, n’a donc pas pu censurer ce dispositif que les juristes appellent un “neutron législatif”. Mais, non content de l’avoir obtenu, le lobby en cause s’est ensuite attaché à faire voter, sur le modèle de la loi Gayssot réprimant la négation de la Shoah, un nouveau texte réprimant aussi la négation du génocide, en réponse à la Turquie qui avait voté une loi pénalisant son affirmation. Une proposition de loi a donc été adoptée en ce sens en 2006 par l’Assemblée nationale.

Tandis qu’une mission parlementaire, à la suite de longues auditions, a proposé en 2008 de renoncer à toute nouvelle loi mémorielle, le texte est resté bloqué au palais du Luxembourg avec la complicité gouvernementale et malgré les manifestations bruyantes du lobby arménien, qui n’a cessé de harceler les sénateurs. L’inertie de la seconde Chambre aurait peut-être perduré si son basculement à gauche et la perspective de la présidentielle n’avaient changé la donne. En effet, dès le lendemain des élections sénatoriales, François Hollande a promis de faire adopter le texte par le Sénat. En visite officielle en Arménie en compagnie de Charles Aznavour, le président Sarkozy n’a pas manqué, à son tour, de menacer les autorités turques de faire voter le texte si elles ne se décidaient pas à reconnaître le génocide. Cette ingérence a évidemment exaspéré une grande nation fière qui n’a pas, comme la nôtre, l’habitude de s’agenouiller chaque jour pour des repentances de toute sorte.

La cerise sur le gâteau a donc été apportée par la proposition de loi UMP adoptée le 22 décembre dernier par l’Assemblée nationale et « visant à réprimer la contestation de l’existence des génocides reconnus par la loi ». Point n’est besoin d’insister sur le caractère éminemment dangereux du texte qui prétend sanctionner pénalement la simple « minimisation », même pas de crimes jugés par des tribunaux, mais d’actes discrétionnairement qualifiés comme tels par des majorités politiques opportunistes et clientélistes. Les débats parlementaires qui ont précédé l’adoption de ce texte, comme celle de tant d’autres, sont consternants : bêtise, inculture politique, historique et juridique s’ajoutent à l’ignorance de la philosophie démocratique et libérale inscrite dans la Constitution. L’héritage de Descartes et Voltaire, qui fit l’intelligence de notre nation, est remplacé par ce qu’Alain Finkielkraut appelle le « triomphe du cucul sur la pensée ». L’émotion, la compassion et la répression dévoyées l’emportent sur la raison dans une république ridicule.

Au lieu de censurer, pénaliser et exciter les revanches, nos représentants devraient méditer le bel édit de Nantes : « Ordonnons que la mémoire de toutes choses passées demeurera éteinte et assoupie, comme de chose non advenue. Et ne sera loisible ni permis à nos procureurs généraux […] en faire mention, procès ou poursuite en aucunes cours ou juridictions. Défendons à tous nos sujets d’en renouveler la mémoire, s’attaquer, ressentir, injurier, ni provoquer l’un l’autre par reproche de ce qui s’est passé […], en disputer, contester, quereller ni s’outrager ou s’offenser […], mais se contenir et vivre paisiblement ensemble comme frères, amis et concitoyens, sur peine aux contrevenants d’être punis comme infracteurs de paix et perturbateurs du repos public ». Une loi antimémorielle… un rêve.

Reste à savoir, lorsque la loi Arménie II sera adoptée par le Sénat, si la Cour de cassation acceptera à l’occasion de renvoyer ce texte stupide et liberticide au Conseil constitutionnel. Sa décision de 2010 refusant de transmettre la loi Gayssot ne présage pas un grand courage juridictionnel. Mais, au fond, pourquoi attendre des prétoires l’intelligence qui a déserté les hémicycles ?

Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de droit public

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  • 4 weeks later...

la liberté d'expression est bafouée dans les monarchies pétrolières.

Via un tribunal religieux en l'occurence.

Et en effet l'attitude de la Malaisie est peu défendable. Rushdie avait eu plus de soutien international. Mais bon les saoudiens, comme leurs cousins qataris ce sont nos "amis".

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Doit-on comprendre que tu milites pour sa gauche exclusion ?

Non, je milite pour qu'il soit condamné à mort. Et je milite aussi pour que plein de lois punissent les gens qui disent des choses qui me déplaisent.

:rolleyes:

Ca a un sens tu sais quand je dis que je suis anarcho-capitaliste, libertarien.

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