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Liberté d'expression


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"je mets un billet sur la tête de celui qui fera taire ce con d'Eric Zemmour."

Il vise celui qui fera taire Eric Zemmour ou EZ himself?

Oui. Il a écrit qu'il mettait à prix la tête de celui qui allait claquer le beignet de EZ. Autrement dit, il est POUR la liberté d'expression de EZ.

Ou alors, il est très con.

Je mets un billet sur sa tête.

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Oui. Il a écrit qu'il mettait à prix la tête de celui qui allait claquer le beignet de EZ. Autrement dit, il est POUR la liberté d'expression de EZ.

Ou alors, il est très con.

Hypothèse à garder dans un coin de notre tête.

Je mets un billet sur sa tête.

:lol:

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  • 8 months later...

Depuis un moment que j'ouvre les vidéos postées ici, j'ai plein de merde suggérées par youtube. Genre chouard ou les autres amis de la conspiration.  :online2long: 

Pourtant je les down toutes si possible et j'ai dans mes favoris des trucs qui font plutôt partis des ennemis de ces cocos là. Genre London School of Economics The Economist ou Financial Times, c'est vraiment de la merde leur algorithme de suggestion.

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  • 3 weeks later...

Je poste ce texte à titre strictement documentaire.

 

Au début des années quatre-vingt-dix, un capitaine français séjournant aux Comores où il avait été, à l'origine, détaché au titre de la coopération militaire, fut effaré par les trucages électoraux. Des Français étaient au cœur de la manipulation qui avait permis l'élection du président Djohar.

Le capitaine rédigea un rapport. Il le remit à Jean-Michel Belorgey, qui présidait alors la commission des Affaires culturelles, familiales et sociales de l'Assemblé nationale et, surtout, l'intergroupe des parlementaires membres de la Ligue des droits de l'homme. Le député avait quelques entrées à l’Élysée. Il y transmit le rapport, en ajoutant le compte rendu de son entretien avec l'officier.

Quelques semaines plus tard, la famille du capitaine apprenait son assassinat dans des conditions particulièrement sauvages, qu'il est impossible de décrire ici sans ajouter à l'horreur du crime. Elle n'a jamais pu obtenir le rapport d'autopsie, ni bien sûr de suite judiciaire, que ce soit aux Comores ou en France.

Ce capitaine est mort d'avoir cru en la démocratie. Il a rejoint celles et ceux qui ont appris, parfois dans leur chair, le prix du plus long scandale de la République.

 

François-Xavier Verschave La françafrique Stock (1998-1999) p11

 

Ce qui, pour en revenir au sujet, pose la question de la liberté d'expression de Monsieur Verschave. A-t-il le droit d'accuser l'armée française d'acte criminel aussi grave ? D'autant que tout le monde sait bien que l'armée française ne fait pas ça, et que lorsqu'elle va en Afrique, c'est dans un objectif humanitaire de réduction des malheurs humains.

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  • 1 month later...
Le rappeur Orelsan condamné pour provocation à la violence contre les femmes
 
Vendredi, le rappeur a été condamné à une amende de 1000 euros pour propos diffamatoires dans une de ses chansons. Son avocat a dénoncé une décision qui censure la création artistique.
Le rappeur Orelsan a été condamné vendredi à 1.000 euros d'amende avec sursis pour injure et provocation à la violence à l'égard des femmes par le tribunal correctionnel de Paris pour certains passages de ses chansons. Poursuivi par des associations féministes, il a été condamné pour injure en raison de l'expression "les meufs c'est des putes" et pour provocation à la violence notamment pour les termes "mais ferme ta gueule ou tu vas t'faire marie-trintigner".
 
Son avocat, Me Simon Tahar, a déploré que le tribunal ait "permis d'ouvrir la voie large, grave, à la censure de la création artistique". Le parquet s'était prononcé pour la relaxe, a souligné l'avocat, ajoutant qu'un précédent jugement, concernant sa chanson "Sale pute", au coeur d'une vive polémique en 2009, avait relaxé son client.
 
Me Alain Weber, conseil des cinq associations qui ont poursuivi le rappeur - le collectif féministe contre le viol, la Fédération nationale solidarité femmes, Femmes solidaires et le Mouvement français pour le planning familial - s'est quant à lui déclaré "satisfait pour le combat de la dignité des êtres humains". Selon lui, ce jugement de la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris crée une "première jurisprudence" sur le texte sanctionnant "l'incitation à la violence du fait du sexe".
 

 

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Fleur Pellerin veut toujours négocier la censure avec Twitter

 

La liberté d'expression est une liberté fondamentale garantie par la constitution, qui ne connaît que les limites fixées par la loi. Mais Fleur Pellerin, ministre de l'économie numérique, souhaite que l'exercice de cette liberté puisse être négocié avec une société privée.

 

Mise à jour : Alors que la polémique paraissait s'éteindre, 01net rapporte que Fleur Pellerin a renouvelé lors d'une visite de Twitter à la San Francisco son souhait de "trouver une solution négociée avec Twitter" pour "construire ensemble des règles et un référentiel de comportements".

Article du 9 janvier 2013 - 

french_twitter.jpg

La liberté d'expression est-elle négociable ? C'est ce que pense la ministre de l'économie numérique Fleur Pellerin, qui a fait savoir que le gouvernement souhaitait "négocier avec Twitter le fait de pouvoir retirer les contenus, les hashtags qui sont litigieux". Mme Pellerin prend ainsi la suite de la ministre des droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem, qui avait appelé de ses voeux "la mise en place de procédures d'alerte et de sécurité" pour éviter que ne se reproduise sur Twitter la propagation de messages racistes ou homophobes. Le gouvernement est aussi en droite ligne avec le Parti Socialiste, qui à la mi-décembre avait demandé à Twitter de faire la police sur son réseau social.

 

Mais la liberté d'expression n'est pas une liberté négociable. Elle a bien sûr des bornes, mais elles sont fixées par la loi, pas par la négociation. Par le pouvoir législatif, pas par le pouvoir réglementaire.

 

Même si comme le dit Fleur Pellerin il existe une différence de culture entre les Etats-Unis et la France, il est un point commun entre les deux pays qu'il ne faut jamais perdre de vue : c'est toujours à la justice de dire si des propos qui ont été tenus doivent être condamnés. Empêcher par avance que des propos puissent être tenus, parce qu'ils contiendraient tel ou tel mot (en l'espèce un hashtag), c'est s'en remettre à la censure arbitraire, et non à la justice.

 

Un gouvernement n'a pas à demander au fournisseur d'un espace d'expression publique d'imposer ce qui a droit de cité, et de supprimer des propos qui seraient présumés "litigieux", et non jugés illégaux.

 

La censure, pire que le mal ?

 

Sur un plan plus pragmatique, on peut (et l'on doit) s'interroger sur le bien-fondé d'une censure des propos homophobes, racistes, xénophobes, anti-islamiques ou antisémites. Censurer l'expression d'une idée, aussi néfaste soit-elle, ce n'est pas la combattre, c'est uniquement la cacher. C'est prétendre qu'elle n'existe pas parce qu'elle ne doit pas exister. Et parce qu'on la cache, on s'interdit de la combattre, et d'en mesurer l'ampleur.

 

Il n'y avait pas Twitter en 1933 lorsque le régime nazi a adopté la première loi antisémite, et que le peuple allemand fut versé dans un discours nauséabond désignant les juifs comme responsables de tous les maux, relayé de foyers en foyers, de bouches à oreilles. Mais s'il y avait eu Twitter et plus globalement s'il y avait eu Internet, peut-être ceux qui relayaient ces messages de haine auraient pu lire des réponses et comprendre qu'ils faisaient fausse route, et le faire savoir autour d'eux. Si l'on avait tenté de censurer leurs messages antisémites à l'époque, peut-être auraient-ils eu le sentiment d'avoir raison, puisque l'on "cherche à cacher la vérité". On ne sait que trop bien que la haine se nourrit de la paranoïa, et la censure ne fait que la renforcer.

 

Enfin, lorsque l'entreprise américaine Twitter dit qu'elle doit d'abord en référer à un juge américain avant d'accepter de livrer l'identité d'auteurs de tweets antisémites à la France, elle a parfaitement raison de le faire. N'importe qui trouverait choquant qu'une entreprise française éditant un site internet accepte sans coup férir de livrer les données personnelles de ses utilisateurs à une justice étrangère. La situation sera sans nul doute différente lorsque Twitter aura officiellement des bureaux en France, mais pour le moment ce n'est pas le cas. 

http://www.numerama.com/magazine/24729-fleur-pellerin-veut-toujours-negocier-la-censure-avec-twitter.html

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Entre la conne qui en a marre d'Amazon et la cruche qui veut censurer Twitter, je ne sais pas laquelle est à baffer en premier.

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  • 3 weeks later...
La LICRA veut faire interdire cinq ouvrages Kontre Kulture
 

La LICRA assigne en référé Alain Soral ainsi que la SARL Culture Pour Tous (Kontre Kulture), devant le tribunal de grande instance de Bobigny, suite à la publication aux éditions Kontre Kulture de :

 

puce-cebf5.gif La France juive d’Edouard Drumont (collection Les InfréKentables)

puce-cebf5.gif Le Salut par les Juifs de Leon Bloy (collection Les InfréKentables)

puce-cebf5.gif Le Juif international d’Henry Ford

puce-cebf5.gif La Controverse de Sion de Douglas Reed

puce-cebf5.gif Anthologie des propos contre les Juifs, le judaïsme et le sionisme de Paul-Éric Blanrue.

 

La LICRA estime que de nombreux passages « constituent un mode d’expression outrageant et méprisant à l’égard de l’ensemble des personnes d’origine ou de confession juive », « incitent à l’antisémitisme et au négationnisme » et « causent à l’ordre public un trouble manifestement illicite ». La LICRA souhaite leur retrait, la saisie des exemplaires déjà imprimés et leur mise au pilon dans un délai d’un mois puis pour les éditions ultérieures, expurgées des propos incriminés, l’apposition sur la première de couverture, de la mention « Livre comportant des propos injurieux et provoquant à la haine pour des raisons racistes ». La LICRA demande également la condamnation solidaire d’Alain Soral et de Kontre Kulture à la somme de 112 500 euros plus les frais de cinq avocats venus de Lyon, Nice, Paris, et Reims.

Faisant suite aux recommandations du CRIF, le harcèlement judiciaire dont est victime Alain Soral et l’association Égalité et Réconciliation s’élargit désormais à ses activités économiques.

Les ouvrages poursuivis par la LICRA sont, pour l’instant, encore disponibles sur Kontre Kulture.

http://www.egaliteetreconciliation.fr/La-LICRA-veut-faire-interdire-cinq-ouvrages-Kontre-Kulture-18849.html

 

Objectivement, je ne peux que trouver cette action regrettable (ils devraient avoir le droit de dire et de publier ce qu'ils veulent), mais ça leur apprendra, à Soral, Dieudonné et compagnie d'avoir une telle obsession malsaine envers les juifs (leur rubrique Les dessins de la semaine, c'est vraiment du niveau des caricatures antisémites des années 30) :(  Malheureusement, je suis sûr que ça ne fera que renforcer leur complotisme et leur complexe de persécution.

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