Aller au contenu

Liberté d'expression


Messages recommandés

La Ligue des Droits de l'Homme (LDH) a demandé l'annulation d'un concert du groupe "Sexion d'Assaut", le 20 octobre, à Strasbourg, dans un communiqué intitulé "Non au concert d'un groupe homophobe". Selon le texte publié par la section locale de la LDH, "il est inacceptable" de programmer des groupes qui "clament publiquement leur haine d'une catégorie d'individus et qui promeuvent une idéologie violemment discriminatoire".

Le texte demande à La laiterie, la scène qui a programmé le groupe, "de prendre ses responsabilités" et lui demande "d'annuler le concert". Hier, le Chabada, la scène musicale d'Angers, a décidé d'annuler un concert du groupe prévu le 13 octobre dans le cadre de la tournée hexagonale du collectif de rappeurs parisiens, qui doit commencer à Pau et se terminer le 5 novembre au Zénith à Paris.

Au coeur de la polémique sur ce groupe très populaire chez les 14-17 ans, les déclarations d'un de ses membres au magazine "International Hip hop" : "Pendant un temps, on a beaucoup attaqué les homosexuels parce qu'on est homophobe à 100% et qu'on l'assume". "Le fait d'être homosexuel est une déviance qui n'est pas tolérable", ajoutait-il dans cet entretien qui a suscité un buzz négatif sur le net. Il s'est depuis excusé, mais les associations de défense des homosexuels se sont indignées des paroles sans équivoques relevées dans plusieurs titres de son groupe.

http://www.jeanmarcmorandini.com/article-4…aut-annule.html

Est-il selon vous acceptable qu'on interdise des concerts en fonction de l'opinion des artistes ? La sauvegarde de notre civilisation dépend-elle de la non-tenue de cette manifestation ? Ca me paraît curieux qu'une association se réclamant des droits de l'homme (c'est dans leur nom, en tout cas) s'inquiète de ce qu'on dise des homosexuels (quelques mots n'ont jamais tué personne, bientôt le délit de blasphème ?) et négligent un droit de l'homme bien plus évident qui est la liberté de s'exprimer comme on le souhaite.

Lien vers le commentaire
Ce qui est comique là dedans c'est qu'il aura fallu attendre cette histoire pour que ce groupe se fasse attaquer alors que son nom est clairement une référence nazie.

C'est pas les seuls, mais en général ces groupes finissent par changer de nom ou disparaître.

Lien vers le commentaire
Sexion d'Assaut : Lefa détaille ses propositions homophobes

Accusé d'avoir tenu des propos homophobes au mois de juin dernier, le groupe Sexion d'Assaut fait face à une levée de boucliers depuis la révélation de cet épisode peu glorieux au grand public. La radio NRJ a choisi de ne plus diffuser les rappeurs parisiens sur ses ondes. Certains organisateurs de spectacles réfléchissent à l'annulation des concerts prévus. Rappel des faits bien désinformés.

Lefa, membre du groupe Sexion d'Assaut répondait à une journaliste de la revue "International hip hop", Jenny Goodchoice. Au cours de l'entretien, elle lui pose alors une question simple : "d'où vient le nom Sexion d'Assault ?" Réponse : "un jour je suis tombé sur un petit livre très clair, écrit par un certain Adolf Hitler… je vous passe les détails, mais j'ai décidé qu'il fallait fonder en échos à son oeuvre politique un groupe faisant référence aux SA, tomber glorieusement sous les coups des SS qui arrivaient par derrière… très romantique et révélateur…"

La discussion s'anime alors, et prend son envol intellectuel : "vous qui êtes issu d'une communauté officiellement homophobe, quelles sont vos propositions homophobes ?", interroge la journaliste. Lefa déclare alors assumer une position claire : "la question de la fellation homosexuelle, donc de la déviance diabolique, notamment dans la tentative d'application des principes de Jackson à une conception dynamique de la neuropsychiatrie, a bien été traitée par Rachida Dati, intellectuelle experte de la sexualité et des fellations de notre siècle", introduit-il, avant de poursuivre "en toute raideur, l'organe dynamique s'intègre valablement dans cette doctrine par le seul fait qu'il ne peut retenir le fluide du trouble en tant que tel, qu'il soit fonctionnel ou lésionnel dans sa nature, global ou partiel dans sa manifestation, et aussi dynamique qu'on le suppose dans son ressort et sa coulisse, à rien d'autre qu'au jeu des appareils sensibles touchés dans l'étendue intérieure au tégument de la gorge et des muqueuses. Le point crucial est que ce jeu de va-et-vient, aussi énergique et intégrant qu'on le conçoive, repose toujours en dernière analyse sur une interaction des muqueuses dans le mode de l'étendue partes extra partes où se construit la physique classique, donc dans ce mode buccal qui permet d'exprimer cette interaction sous la forme d'un rapport de fonction à variable, lequel constitue son déterminisme."

Très sensible à cette analyse subtile de la pertinence électorale de l'homophobie, Brice Hortefeux, ministre de la haine, est alors intervenu dans le cadre du colloque "pour un siècle moderne et propre" pour calmer le jeu : "Lefa n'est clairement pas de souche, et il est un modèle de déchéance de nationalité et d'expulsion massive vers l'Afghanistan que les médias ne doivent pas ignorer… ses racines Roms en font un coupable présumé. Veillons à toujours protéger l'enfance des rappeurs".

Il est regrettable qu'une presse un peu légère n'ait pas hésité à instrumentaliser ces propos. Le dialogue a fini par s'engager, l'association "Tous égaux", qui fait de la veille en homophobie, a demandé à rencontrer Sexion d'Assaut, afin de permettre aux membres du groupe de donner leur point de vue sur les déclarations de Lefa et la politique de lutte contre les Roms voulue par le présidentissime Nicolas Sarkozy 1er des Roms. Lefa a pu ainsi préciser qu'au moment de ses déclarations il ne retenait que la signification du terme homophobe issue de l'exposé de Steven Jacobs Prettygoodchoice : "Fondé sur une référence cartésienne reconnue dont il faut retenir le sens, ce cadre ne désigne rien d'autre que ce recours à l'évidence de la réalité physique, qui vaut pour nous tous depuis que Descartes l'a fondée sur la notion de l'étendue."

:icon_up:

Je précise que cet article vient du site desinformations.com, ce sont des conneries.

Lien vers le commentaire

Ou des dangers de la libre expression et du relativisme?

Modestement, voilà quelques considérations contestables:

La liberté d'exprimer ses opinions semble dire à certains que toutes les opinions ou idées seraient équivalentes. Et comme nous sommes tous certains que ce n'est pas le cas (parce que nos idées par exemple nous sont plus chères que celles des autres), la question se pose alors: comment s'opposer à l'expression de ces idées qui nous semblent absolument intolérables?

Interdire leur expression? Ou convaincre ceux qui en seraient convaincus que ces idées ne respectent pas ce qu'ils sont eux-mêmes? A ce sujet, le Figaro en ligne relevait cette anecdote ironique :icon_up: et significative d'un couple de néonazis polonais qui se sont rendus compte qu'ils avaient des origines juives:

A lire !! http://www.lefigaro.fr/international/2010/…hp#xtor=RSS-216

Quelle différence alors entre l'approche par l'interdiction ou l'approche par la discussion/contestation des opinions?

Ou pourquoi la LDH s'élève-t-elle contre ce que d'autres pourraient considérer comme un épiphénomène dans la quantité de chevaux de bataille qui se proposent à nous? <–<

Il me semble que la LDH défend d'abord une conception moniste de la vie publique ("doctrine qui considère que la réalité est formée d'un principe unique"), ce qui implique qu'elle considère détenir les principes de la "vie bonne", engendre une attitude paternaliste et veut interdire comme un père agirait avec son enfant. En ce sens, elle s'inscrit je crois dans une certaine tradition française héritée du catholicisme.

Dans le cas du groupe Sexion d'Assaut, l'approche pluraliste considérerait qu'il y a plus à perdre en bridant la liberté d'expression qu'en contestant dans le débat ou qu'en convaincant l'audience de ne pas aller au concert en question.

A contrario, si en plus d'affirmer que "le fait d'être homosexuel est une déviance qui n'est pas tolérable" Sexion d'Assaut ajoutait par exemple l'appel au meurtre, il ne s'agirait plus d'une question de liberté d'expression mais d'une incitation au meurtre, ce qui relève de d'autres lois clairement établies.

Voilà pourquoi je ne suis pas favorable aux lois et interdictions qui limite la liberté d'expression, parce qu'au final elles portent toujours en substance une conception de la "vie bonne" qu'elles veulent imposer aux autres.

Lien vers le commentaire
La liberté d'expression, ce n'est pas l'obligation pour les salles de fournir un espace d'expression pour tout le monde.

Certes, mais la LDH n'est pas propriétaire de la salle. C'est au proprio de décider qui a le droit de passer ou non chez lui.

Il y a quelques années, le boss d'une salle qui avait prévu de programmer un groupe de Black/Death metal norvégien nommé Zyklon a changé d'avis quelques heures avant et lui a interdit de se produire au prétexte ce groupe était néo-nazi, sans en apporter la moindre preuve, mais bon, ce n'est pas la question. Chose curieuse, il n'a pas refusé l'accès à la salle et encore moins l'argent de néo-nazis notoires venus voir se produire le groupe.

Lien vers le commentaire
Certes, mais la LDH n'est pas propriétaire de la salle. C'est au proprio de décider qui a le droit de passer ou non chez lui.

Randian Shithead avait pourtant clos le fil : la LDH n'a pas demandé au préfet d'annuler les concerts, n'est-ce pas. Alors je ne vois pas ou est le probleme. Leur démarche est, pour l'instant, liberhallal.

Lien vers le commentaire

Le problème avec ce groupe c'est que l'état règlemente les lieux ou peuvent ce jouer des concerts sinon nazi ou pas par concurrence il y aurait bien une personne prête à louer un local à des néo nazi tant qu'il en tire un bénéfice.

C'est donc encore une fois indirectement à cause de l'état que les droits sont diminué et certainement pas à cause la LDH qui elle aussi utilise juste sa liberté d'expression.

Pas de pensée unique,chaqu'un a le droit d'avoir n'importe qu'elle opinion tant qu'il ne l'impose pas aux autres.

Trop de gens bienpensant s'estiment supérieur aux autres et crois détenir l'unique vérité…

Une idée ne fait de mal à personne seul sont application peut en avoir donc la liberté d'expression ne doit pas avoir de limite.

Lien vers le commentaire

La liberté d'expression ne sert pas qu'à permettre l'expression de toutes les idées et en rendre chacun juge, elle permet encore de dissiper les faux-semblants. Ainsi il est bon que ce groupe de rap se montre dans toute sa vérité.

Autrement dit il faut laisser dire non seulement parce que c'est à l'individu d'apprécier les propos et que personne ne détient la vérité, mais encore parce qu'il faut laisser faire celui qui a décidé de passer pour un con.

Lien vers le commentaire
La liberté d'expression ne sert pas qu'à permettre l'expression de toutes les idées et en rendre chacun juge, elle permet encore de dissiper les faux-semblants. Ainsi il est bon que ce groupe de rap se montre dans toute sa vérité.

Autrement dit il faut laisser dire non seulement parce que c'est à l'individu d'apprécier les propos et que personne ne détient la vérité, mais encore parce qu'il faut laisser faire celui qui a décidé de passer pour un con.

+1

J'y avait pas pensé mais j'approuve.

Encore une bonne fonction de la liberté d'expression qui est pas assez souvent dite je pense.

Lien vers le commentaire
La liberté d'expression ne sert pas qu'à permettre l'expression de toutes les idées et en rendre chacun juge, elle permet encore de dissiper les faux-semblants. Ainsi il est bon que ce groupe de rap se montre dans toute sa vérité.

Autrement dit il faut laisser dire non seulement parce que c'est à l'individu d'apprécier les propos et que personne ne détient la vérité, mais encore parce qu'il faut laisser faire celui qui a décidé de passer pour un con.

Moi, j'aime la liberté d'expression pour des raisons indirectes à son existence. Lorsque plusieurs personnes "dérapent" verbalement (qui sur les chambre à gaz, qui sur les homos, qui sur la bite des noirs responsables de la famine en Afrique, etc.), ce sont plutôt ceux qui réagissent à ces dérapages que j'observe : la bienveillance envers tel "dérapeur" et pas tel autre en dit long sur les opinions et préjugés de l'observé.

Lien vers le commentaire
Ce sont plutôt ceux qui réagissent à ces dérapages que j'observe : la bienveillance envers tel "dérapeur" et pas tel autre en dit long sur les opinions et préjugés de l'observé.

:icon_up: n'est'ce pas :doigt:

Lien vers le commentaire

Ma position concernant la liberté d'expression est très simple, elle est celle de Chomsky: Je la défend totalement, à part peut-être un appel explicite au crime ou au meurtre. (et encore…) En cela je ne peux pas accepter la loi Gayssot, ou toutes les lois qui condamnent les propos raciste, xénophobes, discriminatoires, etc…

Donc ces gens, qu'ils soient nazis ou homophobes ne m'intéresse même pas, qu'ils disent ce qu'ils ont envie de dire, qu'ils chantent ce qu'ils ont envie de chanter. De la même manière que je suis content que la condamnation de Christian Vanneste ait été annulé. De la même manière que je ne m'opposerais pas à ce qu'un homosexuel, un nazi, un socialiste, un capitaliste, un stalinien, un raëlien, un islamiste radical, etc… puisse s'exprimer, crier ce qui lui chante dans la rue ou dans des lieux publics si il le veut.

On parle souvent de liberté d'expression, sans définir ce qu'on entend par "expression". (Tout ce que ça englobe et ce que cela exclue) Je ne m'oppose pas non plus à la liberté d'expression "vestimentaire" ou artistique ou quoi que ce soit dans ce genre. Si quelqu'un veut se balader dans la rue à poil, je ne vois pas au nom de quelle bêtise morale on devrait lui interdire. Si je n'aime pas ça, je vais ailleurs, ou je ne prête pas attention à lui. Si il veut se ballader habillé en soldat du IIIe Reich, ou avec un t-shirt d'Hitler, de Mao ou encore une Burqa…tant que ça ne m'impose pas quelque chose et qu'on ne m'empêche pas de vivre ma vie comme je le veux, qu'ils fassent ce qu'ils veulent!

« Parler de liberté n'a de sens qu'à condition que ce soit la liberté de dire aux gens ce qu'ils n'ont pas envie d'entendre. » Orwell

Lien vers le commentaire
Donc ces gens, qu'ils soient nazis ou homophobes ne m'intéresse même pas, qu'ils disent ce qu'ils ont envie de dire, qu'ils chantent ce qu'ils ont envie de chanter. De la même manière que je suis content que la condamnation de Christian Vanneste ait été annulé. De la même manière que je ne m'opposerais pas à ce qu'un homosexuel, un nazi, un socialiste, un capitaliste, un stalinien, un raëlien, un islamiste radical, etc… puisse s'exprimer, crier ce qui lui chante dans la rue ou dans des lieux publics si il le veut.

Sur tous ce que tu écris, tu trouveras bien peu si ce n'est pas du tout de participants de ce forum qui retirerait une seule ligne à ton post.

Mais j'aurais une question, histoire de lancer le débat :icon_up:. Prenons le cas de M.Vanneste (puisque tu le cites, on pourrait en prendre bien d'autres*), député de son état, de son Etat même.

Si par exemple l'Assemblée Nationale avait pris une sanction disciplinaire à l'encontre de M.Vanneste, au motif que chaque député se doit tout de même, d'une part d'avoir une certaine réserve, et d'autre part manifester un certain niveau de professionnalisme (neutralité, rationnalisme), etc.)?

D'accord, pas d'accord?

En effet, on est en droit de se demander si un député manifestant verbalement un(e) certain XXX (ici on peut mettre dégoût, méfiance, défiance, etc.) à l'encontre d'une catégorie de citoyens, peut avoir une partie de son travail néfastement influencé par ses préjugés?

* : par exemple, François Hollande déclarant "je n'aime pas les riches". Ou Mélenchon déclarant "keskonena à foutre des lituaniens". Ou etc.

Lien vers le commentaire
Mais si un député ne représente pas l'opinion de son électorat, alors que représente-il ?

A ma connaissance, il représente les citoyens de sa circonscription, pas ses électeurs.

De même, Sarkozy est censé, je dis bien censé, être président de l'Etat dont bénéficient qui s'impose à 100% des français.

EDIT : et d'ailleurs non, un député, me semble-t-il, est l'émanation de la Nation je crois. Non? Donc pas de partis pris catégoriel.

Lien vers le commentaire
EDIT : et d'ailleurs non, un député, me semble-t-il, est l'émanation de la Nation je crois. Non? Donc pas de partis pris catégoriel.

Oui chaque député représente la nation, en théorie du moins.

Lien vers le commentaire
Sur tous ce que tu écris, tu trouveras bien peu si ce n'est pas du tout de participants de ce forum qui retirerait une seule ligne à ton post.
Tant mieux ou tant pis. N'y a t-il pas des gens qui voudraient interdire la gay pride ou le port de la burqa?
Mais j'aurais une question, histoire de lancer le débat :icon_up:. Prenons le cas de M.Vanneste (puisque tu le cites, on pourrait en prendre bien d'autres*), député de son état, de son Etat même.

Si par exemple l'Assemblée Nationale avait pris une sanction disciplinaire à l'encontre de M.Vanneste, au motif que chaque député se doit tout de même, d'une part d'avoir une certaine réserve, et d'autre part manifester un certain niveau de professionnalisme (neutralité, rationnalisme), etc.)?

D'accord, pas d'accord?

En effet, on est en droit de se demander si un député manifestant verbalement un(e) certain XXX (ici on peut mettre dégoût, méfiance, défiance, etc.) à l'encontre d'une catégorie de citoyens, peut avoir une partie de son travail néfastement influencé par ses préjugés?

"Au fondement de la croyance bien fondée est une croyance non fondée." Wittgenstein, De la certitude.

C'est une opinion, il n'y a pas d'opinions sans préjugés. Je ne vois pas ce que le professionnalisme a à voir là dedans. Il faudrait pouvoir définir ce qu'est le "rationnel" ou la "neutralité". (sans préjugés?)

Pourquoi devrait-il avoir de la "réserve"? Les députés ne sont-ils pas là, au contraire, pour s'exprimer, dire ce qu'ils pensent?

De toute façon, il faut croire dans les institutions publique, ou de l'État, ou en la démocratie, pour croire qu'un individu "représente" autre chose que lui-même. Ce n'est pas mon cas.

* : par exemple, François Hollande déclarant "je n'aime pas les riches".
Il a le droit de le dire! Mais entre nous, n'aurais t-il pas dû dire : "Je n'aime pas les gens qui sont plus riches que moi." ? C'eût été plus acceptable pour les libéraux, non?
Lien vers le commentaire
Tant mieux ou tant pis. N'y a t-il pas des gens qui voudraient interdire la gay pride ou le port de la burqa?

Ce sont des tocards qui se font conspuer, ne t'inquiète pas. Notamment par moi.

"Au fondement de la croyance bien fondée est une croyance non fondée." Wittgenstein, De la certitude.

C'est une opinion, il n'y a pas d'opinions sans préjugés. Je ne vois pas ce que le professionnalisme a à voir là dedans. Il faudrait pouvoir définir ce qu'est le "rationnel" ou la "neutralité". (sans préjugés?)

Pourquoi devrait-il avoir de la "réserve"? Les députés ne sont-ils pas là, au contraire, pour s'exprimer, dire ce qu'ils pensent?

Exprimer ce qu'ils pensent, et donc utiliser l'outil de la Loi, de l'Etat, de la seule entité qui a le monopole de la violence légitime pour emmerder les homosexuels? (dans le cas de Vanneste)?

Car c'est cela le problème. Ce M.Vanneste n'est pas n'importe qui : il peut appuyer sur un bouton pour faire +1 dans le vote d'un projet de loi. Chose que toi et moi sont loin de pouvoir faire.

Lien vers le commentaire
Ce sont des tocards qui se font conspuer, ne t'inquiète pas. Notamment par moi.

Je ne serais pas solidaire avec toi là dessus, ce que je déteste par dessus tout, c'est la "conspuation", la pression de groupes sur un ou des individus. (un peu le principe de la démocratie d'ailleurs) Il y a bien des gens qui pensent autrement ici, contrairement à ce que tu dis, et c'est leur droit.

Exprimer ce qu'ils pensent, et donc utiliser l'outil de la Loi, de l'Etat, de la seule entité qui a le monopole de la violence légitime pour emmerder les homosexuels? (dans le cas de Vanneste)?

Car c'est cela le problème. Ce M.Vanneste n'est pas n'importe qui : il peut appuyer sur un bouton pour faire +1 dans le vote d'un projet de loi. Chose que toi et moi sont loin de pouvoir faire.

Empêche le de s'exprimer à ce sujet, il appuiera toujours sur le bouton. Frustré, il aura même envie d'appuyer deux fois, à mon avis.

Lien vers le commentaire
Je ne serais pas solidaire avec toi là dessus, ce que je déteste par dessus tout, c'est la "conspuation", la pression de groupes sur un ou des individus. (un peu le principe de la démocratie d'ailleurs) Il y a bien des gens qui pensent autrement ici, contrairement à ce que tu dis, et c'est leur droit.

Ce qui revient à éviter la confrontation d'idées et les débats, même houleux, dans la société civile ; non ?

Lien vers le commentaire
Ce qui revient à éviter la confrontation d'idées et les débats, même houleux, dans la société civile ; non ?

Tout à fait, la conspuation reviens à éviter le débat dans la société civile (ou ailleurs) puisque l'individu est sommé de se taire face à la "sagesse du groupe" (l'imbécilité de la masse solidaire) qui "partage" la même opinion (le "sens commun" ou le "bon sens") et qui s'impose à tout à chacun.

Lien vers le commentaire
Ma position concernant la liberté d'expression est très simple, elle est celle de Chomsky: Je la défend totalement, à part peut-être un appel explicite au crime ou au meurtre. (et encore…)

Je ne vois pas pourquoi il faudrait soutenir la liberté d'appeler au crime. Quel rapport avec la liberté d'expression ?

Lien vers le commentaire
Je ne vois pas pourquoi il faudrait soutenir la liberté d'appeler au crime. Quel rapport avec la liberté d'expression ?
Je n'ai pas dit "il faudrait", tu fais ce que tu veux, je parle de moi.

Le problème est que c'est difficile à bien définir, la dangerosité réelle etc, je pense que c'est au cas par cas. Un écrit qui appelle à la révolution par les armes, la plupart du temps n'est pas un appel explicite au crime. Mais bon, qui dit révolution par les armes…. Pourtant je ne vois pas pourquoi on devrais les interdire.

Je suis content de pouvoir lire "Français, encore un effort pour devenir républicain" et pourtant, d'aucun pourrait considérer qu'on est pas loin de l'appel au crime, même si Sade se dissimule vaguement derrière la fiction. Tu as des problèmes analogues avec Stirner ou Nietzsche. Et moi je ne vois pas pourquoi on devrais les interdire.

En fait, je ne vois pas quel appel au crime pourrait vraiment me déranger. C'est pour ça que je dis : "il faut voir"…

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...