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Socialisme et simplification de l'orthographe


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ce soir, reportage de la 2 sur la catastrophe de l'orthographe. De plus en plus d'étudiants arrivent à la fac' sans savoir écrire une phrase de leur propre langue, le français. Déjà ça en dit long sur la manière dont on donne le bac et sur le niveau de ce dernier. Le reportage parle des fautes classiques, juste en quantité ahurissante, mais surtout des erreurs sur les mots, comme confondre altitude et altesse, hautain et hauteur, vénal et vénérien. Ce sont des erreurs typiques de la méthode globale, mais le reportage se garde d'en parler. Ca commence bien.

Le reportage poursuit sur ces étudiants qui ont du mal ensuite à trouver du travail, les entreprises exigeant un minimum de maîtrise de la langue. Les fac' en sont réduites à proposer des cours de rattrapage en français. A mon avis c'est peine perdue, parce que la maîtrise de l'orthographe s'acquiert tôt, et si ce stade est foiré comme c'est la règle maintenant dans le primaire public, il faut des efforts immenses à un adulte pour réapprendre. Surtout qu'il a probablement développé une aversion de la lecture aggravée par des cours de français au lycée d'inspiration marxiste et jargonnants au-delà du soutenable.

Le reportage évoque des professeurs qui déplorent le manque d'heures dévolues au français dans le secondaire (vu les cours en question, ce n'est peut-être pas un mal). Puis la conclusion, magnifique. L'orthographe, c'est la bête noire des gauchistes. L'intelligibilité étant leur ennemi. Un truc de fascistes. Donc, nous avons André Chervel, qui dit: "il faudra considérablement simplifier l'orthographe, l'orthographe actuelle n'est plus adaptée".

C'est-à-dire que, puisque la clique des marxistes, pédagogues et autres tartuffes hérités de mai 68, a interdit l'enseignement concret et efficace de l'orthographe, de la grammaire et de la conjugaison, voire du français dans son ensemble, et que c'est un naufrage, plutôt que de réformer et revenir à des méthodes qui fonctionnent, la même clique avec des cheveux gris, lâchement et pour fuir ses responsabilités, prône d'abandonner l'orthographe. Ce sera même l'occasion pour elle de contrôler ce qui sera traduit et publié dans le nouvel "ortograf". Exactement la novlangue orwellienne. Les confusions seront immenses et il sera impossible d'exprimer une idée un peu abstraite et rationnelle. L'idéal du socialisme.

L'audiovisuel public a une fois de plus choisi son camp, celui du sabotage de la société française et de sa culture.

http://www.lematin.ch/tendances/societe/an…ortografe-64674

http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Chervel

http://www.inrp.fr/she/pages_pro/chervel.htm

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André Chervel, qui dit: "il faudra considérablement simplifier l'orthographe, l'orthographe actuelle n'est plus adaptée".

Il n'a même pas honte d'avouer que le niveau a tellement chuté que non content de diminuer le niveau du bac, il veut diminuer le niveau de l'humanité, histoire de ne pas trop pénaliser les mauvais, j'attends avec impatience ma lobotomie…

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Je l'ai vu. Ma réaction à chaud : "heureusement que j'ai passé ce stade, je n'aurai pas à subir ces conneries". Déjà que les cours d'initiation à l'informatique et de langues sont du plus haut comique…

Puis la conclusion, magnifique. L'orthographe, c'est la bête noire des gauchistes. L'intelligibilité étant leur ennemi. Un truc de fascistes. Donc, nous avons André Chervel, qui dit: "il faudra considérablement simplifier l'orthographe, l'orthographe actuelle n'est plus adaptée".

Ben oui, cassons le thermomètre. Classique.

Conclusion : entourez vos enfants de livres, donnez leur de goût de la lecture dès le plus jeune âge. C'est comme ça qu'ils apprendront à s'exprimer correctement, pas avec l'éducation nationale.

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ce soir, reportage de la 2 sur la catastrophe de l'orthographe. De plus en plus d'étudiants arrivent à la fac' sans savoir écrire une phrase de leur propre langue, le français. Déjà ça en dit long sur la manière dont on donne le bac et sur le niveau de ce dernier. Le reportage parle des fautes classiques, juste en quantité ahurissante, mais surtout des erreurs sur les mots, comme confondre altitude et altesse, hautain et hauteur, vénal et vénérien. Ce sont des erreurs typiques de la méthode globale, mais le reportage se garde d'en parler. Ca commence bien.

Le reportage poursuit sur ces étudiants qui ont du mal ensuite à trouver du travail, les entreprises exigeant un minimum de maîtrise de la langue. Les fac' en sont réduites à proposer des cours de rattrapage en français. A mon avis c'est peine perdue, parce que la maîtrise de l'orthographe s'acquiert tôt, et si ce stade est foiré comme c'est la règle maintenant dans le primaire public, il faut des efforts immenses à un adulte pour réapprendre. Surtout qu'il a probablement développé une aversion de la lecture aggravée par des cours de français au lycée d'inspiration marxiste et jargonnants au-delà du soutenable.

Le reportage évoque des professeurs qui déplorent le manque d'heures dévolues au français dans le secondaire (vu les cours en question, ce n'est peut-être pas un mal). Puis la conclusion, magnifique. L'orthographe, c'est la bête noire des gauchistes. L'intelligibilité étant leur ennemi. Un truc de fascistes. Donc, nous avons André Chervel, qui dit: "il faudra considérablement simplifier l'orthographe, l'orthographe actuelle n'est plus adaptée".

C'est-à-dire que, puisque la clique des marxistes, pédagogues et autres tartuffes hérités de mai 68, a interdit l'enseignement concret et efficace de l'orthographe, de la grammaire et de la conjugaison, voire du français dans son ensemble, et que c'est un naufrage, plutôt que de réformer et revenir à des méthodes qui fonctionnent, la même clique avec des cheveux gris, lâchement et pour fuir ses responsabilités, prône d'abandonner l'orthographe. Ce sera même l'occasion pour elle de contrôler ce qui sera traduit et publié dans le nouvel "ortograf". Exactement la novlangue orwellienne. Les confusions seront immenses et il sera impossible d'exprimer une idée un peu abstraite et rationnelle. L'idéal du socialisme.

L'audiovisuel public a une fois de plus choisi son camp, celui du sabotage de la société française et de sa culture.

http://www.lematin.ch/tendances/societe/an…ortografe-64674

http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Chervel

http://www.inrp.fr/she/pages_pro/chervel.htm

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L'orthographe est un marqueur social qui a la particularité de s'acquérir, outre l'éducation, par l'effort personnel et la culture.

Il faut donc s'empresser de la détruire pour laisser la place à des marqueurs plus spontanés tels que la particule, l'amour du golf ou la casquette à l'envers.

Mais en tout état de cause, les profs forcément tous gauchistes ont bon dos.

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C'est pas la faute aux profs ni même à l'éducation nationale.

Le problème, c'est de croire que l'Education Nationale sert ou pourrait servir à quelque chose. Quand un gamin de 6 ans arrive en CP, il est déjà largement conditionné par l'éducation de ses parents. Les enfants de parents éduqués qui ont entouré leurs enfants de livres dès la maternelle sauront très vite apprendre à lire et à écrire. Donc oui, il faut que les parents se sortent les doigts du fion et arrêtent de compter sur l'Etat-nounou.

Si les étudiants sont nuls en orthographe, c'est pas à cause de leurs profs marxistes, mais c'est que le nombre d'étudiants à explosé et donc tous les illettrés s'y retrouvent… 80% des étudiants de 1ère année devrait bosser ou faire des études courtes au lieu d'aller à la fac. Mais l'inscription à 5€ pour les boursiers, c'est quand même vachement attractif.

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L'orthographe est un marqueur social qui a la particularité de s'acquérir, outre l'éducation, par l'effort personnel et la culture.

Il faut donc s'empresser de la détruire pour laisser la place à des marqueurs plus spontanés tels que la particule, l'amour du golf ou la casquette à l'envers.

Mais en tout état de cause, les profs forcément tous gauchistes ont bon dos.

Beaucoup de profs sont complices, mais pour une fois il ne s'agit pas tant des profs que des inspecteurs généraux qui définissent méthodes et programmes. La maîtrise de la langue est un facteur essentiel de la promotion sociale, et c'est pour cela que l'éducation avant les années 70 mettait l'accent dessus, précisément afin que les enfants nés dans des conditions modestes puissent s'élever, l'exemple le plus frappant en est Albert Camus; mais l'idéologie marxiste, et c'est très clair chez Bourdieu, l'a interprété comme tu le fais comme un marqueur de classe, un habitus.

Le résultat, on le constate aujourd'hui: l'illettrisme en nette progression, des diplômes dévalués, et les seuls ou presque qui s'en sortent sont les enfants des profs et de ceux qui ont les moyens de payer le privé (a priori plus cher, mais un investissement nettement plus sûr, d'ailleurs il refuse du monde) ainsi que des cours particuliers, puis la fac' à l'étranger ou la prépa. Autrement dit, le marxisme a abouti à la séparation nette et figée en classes qu'il dénonçait.

Je suis désolé, mais maîtriser sa langue, voire plusieurs langues, est l'affaire de tous, et à une époque où une grande part de l'information passe par l'écrit, notamment via internet, savoir écrire un français intelligible est juste fondamental. Plus l'anglais. Si personne ne s'accorde sur le sens des mots même courants, et que chacun écrit à sa sauce, autant abandonner internet et même l'imprimerie. Cela dit, le problème du vocabulaire

est un énorme souci dans la vie courante, pas seulement sur internet. C'est la mère des embrouilles idiotes. Et ça ferme à beaucoup les emplois les mieux rémunérés (sauf peut-être dans l'administration).

Je te prie enfin, de laisser tomber tes clichés sur la noblesse. Tu ne sais même pas de quoi tu parles.

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:icon_up:

Ah si c'est effectivement des erreurs typiques de la methode globale.

Le mal qu'a fait cette methode est immense, et elle en fait encore d'ailleurs. Les methodes "semi-globales" sont encore tres courantes voir majoritaires en france :doigt:.

Les confusions seront immenses et il sera impossible d'exprimer une idée un peu abstraite et rationnelle. L'idéal du socialisme.

Pourquoi une simplification de l'orthographe rendrait-elle impossible l'expression d'idees abstraites ou rationelles ?

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Je sais bien que casser du prof est un sport très prisé, mais il y en a quand même un bon nombre qui s'opposent au nivellement par le bas du contenu et des méthodes éducatives de l'EdNat et ce depuis des décennies. Certains sont assez vieux pour se souvenir du niveau d'étude d'il y a 30 ans. Il suffit d'ouvrir n'importe quel livre scolaire de l'époque pour constater le gouffre. Tous ne sont pas aveugles à ce point. Comme dit Yul la faute revient surtout aux innombrables bureaucrates des rectorats qui n'ont jamais posé un orteil en classe.

Pourquoi une simplification de l'orthographe rendrait-elle impossible l'expression d'idees abstraites ou rationelles ?

Peur de la novlangue. Ce n'est pas la simplification de l'orthographe proprement dite qui fait peur, vu qu'une telle simplification (ou contextualisation) est permanente. Une langue se métamorphose sans cesse au gré des usages. Elle s'appauvrit par endroit, s'enrichit par d'autres. Rien de bien terrible. Non ce qui est flippant c'est la provenance étatique de cette transformation, et le contexte d'appauvrissement du niveau de l'éducation dans laquelle elle se produit. On cherche à s'adapter à des gamins qui grandissent avec un vocabulaire de moins 600 mots. Même si Racine a réussi des prouesses technique avec si peu, ça ne facilite pas le développement de concepts complexes.

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Pourquoi une simplification de l'orthographe rendrait-elle impossible l'expression d'idees abstraites ou rationelles ?

Ultros l'a mieux exprimé que moi. Pardonne-moi de te renvoyer à sa réponse.

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Beaucoup de profs sont complices, mais pour une fois il ne s'agit pas tant des profs que des inspecteurs généraux qui définissent méthodes et programmes. La maîtrise de la langue est un facteur essentiel de la promotion sociale, et c'est pour cela que l'éducation avant les années 70 mettait l'accent dessus, précisément afin que les enfants nés dans des conditions modestes puissent s'élever, l'exemple le plus frappant en est Albert Camus; mais l'idéologie marxiste, et c'est très clair chez Bourdieu, l'a interprété comme tu le fais comme un marqueur de classe, un habitus.

Le résultat, on le constate aujourd'hui: l'illettrisme en nette progression, des diplômes dévalués, et les seuls ou presque qui s'en sortent sont les enfants des profs et de ceux qui ont les moyens de payer le privé (a priori plus cher, mais un investissement nettement plus sûr, d'ailleurs il refuse du monde) ainsi que des cours particuliers, puis la fac' à l'étranger ou la prépa. Autrement dit, le marxisme a abouti à la séparation nette et figée en classes qu'il dénonçait.

Je suis désolé, mais maîtriser sa langue, voire plusieurs langues, est l'affaire de tous, et à une époque où une grande part de l'information passe par l'écrit, notamment via internet, savoir écrire un français intelligible est juste fondamental. Plus l'anglais. Si personne ne s'accorde sur le sens des mots même courants, et que chacun écrit à sa sauce, autant abandonner internet et même l'imprimerie. Cela dit, le problème du vocabulaire

est un énorme souci dans la vie courante, pas seulement sur internet. C'est la mère des embrouilles idiotes. Et ça ferme à beaucoup les emplois les mieux rémunérés (sauf peut-être dans l'administration).

Je te prie enfin, de laisser tomber tes clichés sur la noblesse. Tu ne sais même pas de quoi tu parles.

C'était ironique. Notre désaccord porte seulement sur la question de la responsabilité.

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Je pense que je vais devoir aller contre le vent dominant

http://www.agoravox.fr/actualites/societe/…eux-echec-44539

Au Québec, scandaleux échec scolaire lié à la langue française

On se réfère ici à une lettre ouverte diffusée en septembre 2008, du Canadien Jacques Parizeau. Cette lettre est intitulée "Le gâchis scolaire", elle analyse les statistiques des résultats scolaires à Montréal. Elle est très facile à trouver sur internet, un lien est donné ci-dessous.

A la fin de l’année scolaire 2007, pour les jeunes de Montréal, le pourcentage d’élèves qui obtiennent normalement leurs diplômes au bout de cinq ans d’enseignement secondaire est de 36 % pour les garçons francophones contre 67 % pour les anglophones. Pour les filles, le pourcentage de diplômées est de 46 % pour les francophones contre 71 % pour les anglophones.

A la même date, pour ceux qui ont commencé leurs études secondaires un an plus tôt et qui ont donc éventuellement redoublé une fois, les pourcentages de diplômés sont de 43 % pour les garçons francophones contre 69 % pour les anglophones et de 54 % pour les filles francophones, contre 82 % pour les filles anglophones.

En prenant cette fois la tranche de jeunes entrés dans l’enseignement secondaire encore un an plus tôt, soit sept ans auparavant, ça permet de prendre en compte ceux qui ont redoublé deux fois. Les pourcentages de diplômés sont alors de 49 % pour les garçons francophones contre 79 % pour les anglophones, et de 63 % pour les filles francophones contre 86 % pour les anglophones.

Autrement dit : "Après sept ans, plus de la moitié des garçons francophones n’ont toujours pas de diplôme, contre à peine plus de 20 % des élèves anglophones" (Jacques Parizeau).

Le handicap des francophones est confirmé en Belgique et en Suisse

Naturellement, nos médias français ne risquaient pas de le présenter comme ça, mais la crise belge actuelle est due au fait que les Flamands ont des revenus supérieurs d’environ 20 % à ceux des francophones et qu’ils ont décidé qu’ils en avaient assez de payer pour tout le monde au niveau de l’Etat.

Une autre chose qui serait cocasse si elle n’était pas sérieuse : en Belgique, l’espérance de vie est supérieure pour les Flamands, comparés aux francophones, "et pas de peu", selon le site internet du ministère belge de l’Intérieur. L’écart est de trois ans pour les hommes et d’un an et demi pour les femmes, et il va en augmentant au cours du temps. Il est vrai que ces écarts sont eux-mêmes nettement inférieurs aux écarts globaux entre hommes et femmes.

Toujours en Belgique, aux tests scolaires comparatifs internationaux, les Flamands se placent parmi les meilleurs, alors que les francophones (Wallons) sont dans les derniers.

Pour la Suisse, on ne trouve pas de comparaison entre romands et alémaniques pour la longévité, ni pour les résultats scolaires. Pour ce qui est des salaires, un premier décalage entre la France et la Suisse romande est suffisamment motivant pour attirer un grand nombre de travailleurs frontaliers. Mais à ce premier décalage s’en ajoute un deuxième, au niveau de la limite entre la Suisse romande et la Suisse alémanique.

Des explications à vérifier

Ce second décalage pourrait bien traduire un handicap lié à la langue française, dans un pays où les règles sont les mêmes pour tous. Quant au décalage observé de part et d’autre de la frontière franco-suisse, il pourrait bien traduire le fait qu’une norme d’écriture très particulière régentant notre langue a dû logiquement induire une mentalité un peu particulière pour les relations sociales et politiques, une mentalité qui fait la part belle à la manipulation, au bluff, au mensonge, aux esbroufes et à l’agitation impuissante.

En Belgique, les programmes scolaires des Wallons subissent réforme sur réforme, avec les résultats que l’on sait, tandis que ceux des Flamands sont stables. Au Québec, selon Jacques Parizeau : "Depuis des années, par le truchement d’une succession de ministres des deux bords, dans un charabia brumeux, avec la complicité des facultés d’éducation, on s’est servi des jeunes comme de cobayes, on a imposé aux enseignants des contorsions intellectuelles étonnantes".

Voilà bien qui fait penser aux aventures de notre Education nationale.

Jacques Parizeau exige des explications de son ministère "devant le gâchis que ses propres chiffres révèlent".

Il risque de les attendre longtemps. Mais il les connaîtrait depuis longtemps si l’information concernant la francophonie et destinée au public francophone était réellement contradictoire.

Depuis longtemps, Joseph Maire, ancien professeur de français, multiplie les conférences sur le thème : "l’orthographe est un cancer qui détruit notre jeunesse, notre école, notre langue et notre avenir dans le monde".

Je parle français, arabe et anglais couramment. J'ai aussi fait de l'espagnol. Le constat est sans appel : le français est une langue que je qualifie de pittoresque pour rester poli. Il y a une multiplication des exceptions, des variantes, accents qu'on ne retrouve pas dans les autres. On dit de l'arabe que c'est une langue difficile, pourtant elle est infiniment plus logique que le français.

PS : J'ai toujours été premier en français, je ne cherche donc à me justifier. :icon_up:

Beaucoup de profs sont complices, mais pour une fois il ne s'agit pas tant des profs que des inspecteurs généraux qui définissent méthodes et programmes. La maîtrise de la langue est un facteur essentiel de la promotion sociale, et c'est pour cela que l'éducation avant les années 70 mettait l'accent dessus, précisément afin que les enfants nés dans des conditions modestes puissent s'élever, l'exemple le plus frappant en est Albert Camus; mais l'idéologie marxiste, et c'est très clair chez Bourdieu, l'a interprété comme tu le fais comme un marqueur de classe, un habitus.

Le résultat, on le constate aujourd'hui: l'illettrisme en nette progression, des diplômes dévalués, et les seuls ou presque qui s'en sortent sont les enfants des profs et de ceux qui ont les moyens de payer le privé (a priori plus cher, mais un investissement nettement plus sûr, d'ailleurs il refuse du monde) ainsi que des cours particuliers, puis la fac' à l'étranger ou la prépa. Autrement dit, le marxisme a abouti à la séparation nette et figée en classes qu'il dénonçait.

Je suis désolé, mais maîtriser sa langue, voire plusieurs langues, est l'affaire de tous, et à une époque où une grande part de l'information passe par l'écrit, notamment via internet, savoir écrire un français intelligible est juste fondamental. Plus l'anglais. Si personne ne s'accorde sur le sens des mots même courants, et que chacun écrit à sa sauce, autant abandonner internet et même l'imprimerie. Cela dit, le problème du vocabulaire

est un énorme souci dans la vie courante, pas seulement sur internet. C'est la mère des embrouilles idiotes. Et ça ferme à beaucoup les emplois les mieux rémunérés (sauf peut-être dans l'administration).

Je te prie enfin, de laisser tomber tes clichés sur la noblesse. Tu ne sais même pas de quoi tu parles.

La maîtrise insuffisante du vocabulaire est une véritable plaie. Il faudrait distribuer les dictionnaires de l'académie française aux élèves dès le plus jeune âge.

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La maîtrise insuffisante du vocabulaire est une véritable plaie. Il faudrait distribuer les dictionnaires de l'académie française aux élèves dès le plus jeune âge.

Il faudrait surtout valoriser le bon emploi de la langue et mépriser ouvertement la faute pour ce qu'elle est : le signe d'une appartenance aux basses classes. Les exceptions existent et confirment la règle.

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Peur de la novlangue. Ce n'est pas la simplification de l'orthographe proprement dite qui fait peur, vu qu'une telle simplification (ou contextualisation) est permanente. Une langue se métamorphose sans cesse au gré des usages. Elle s'appauvrit par endroit, s'enrichit par d'autres. Rien de bien terrible. Non ce qui est flippant c'est la provenance étatique de cette transformation, et le contexte d'appauvrissement du niveau de l'éducation dans laquelle elle se produit. On cherche à s'adapter à des gamins qui grandissent avec un vocabulaire de moins 600 mots. Même si Racine a réussi des prouesses technique avec si peu, ça ne facilite pas le développement de concepts complexes.

Mais je ne vois pas le lien entre vocabulaire et orthographe. On peut avoir un tres grand vocabulaire sans etre cale en orthographe.

Je n'ai jamais compris cet amour de certain pour l'orthographe, et surtout le mepris envers ceux qui n'ont pas perdu leur temps a l'apprendre.

Mon othographe laisse a desirer, j'ai toujours deteste ca, et pourtant j'arrive a avoir une vie normale voir meme a me faire comprendre.

Que ceux qui aime etudier les milliers de regles de la langue francaise le fassent, la dictee de pivot a montre que personne ne peut les connaitre toutes, mais laissez ceux qui ont mieux a faire tranquille :icon_up:

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Chacun sait que le francophone est un demi-mongolien manipulateur et menteur (comme vous nous le dites ici) mais les plus crétins d'entre eux sont surement ceux qui n'hésitent pas, sans aucun scrupule, à faire d'une supposée relation de corrélation qui reste encore à montrer, une relation de causalité.

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Mais je ne vois pas le lien entre vocabulaire et orthographe. On peut avoir un tres grand vocabulaire sans etre cale en orthographe.

Je crois que tu ne fait pas bien la distinction entre avoir une orthographe défaillante et ne rien connaitre a l'ensemble des règles du français, une faute d'orthographe de temps en temps, c'est une chose, l'utilisation systématique des mauvaises conjugaisons et d'un sabir barbare c'en est une autre.

Voila ke g lait déjà axpliké, cet ané je ss rentré en 3eme, g ss enfin ds ls plu gran de lecole !! mdr ! et dc cété assé dificile de venir, pcke mn gran pére vien de mourir (mm si estelle eC tjrs de me rassuré !) mé finalement kn g ss arivé, gété tro happy !! il ny a ke mé super cops ds ma classe !! mé y a tro dintello, ns on a fait des farces a la prof de franC xpldr !! sa la rendé tro ouf ! g mm envoyé un texto pdt le cours lol ! Mé dé ke g ss rentré a la maison, maman ma enguelé, elle a di ke lecole lavé apelé pr lui dire ke g mété mal comporté, sa ma rendu aC triste pske g été privé de télé une semaine, alor en allan ds ma chambr g me ss taillé lé veine, sa va g pa seigné, mé sa ma fé supR mal tte la nuit, et pui g ecri kelkes poemes aussi, mé come c sure des feuillles g peu pa lé metre issi, gessairais de les prendres en photo pr les affiché…

voila c tt pr la rentré, gespere ke cété pa tro long pour toi journal !!

Mon lapinou, tu me donnes du courage, bx, g ss contente de pouvoir te dir des chozes personailes !

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Ultros l'a mieux exprimé que moi. Pardonne-moi de te renvoyer à sa réponse.

La responsabilité est partagée, le niveau de lecture et d'écriture a baissé mais ceci est observable dans toutes les disciplines, la niveau de l'instruction a baissé sous les nouvelles idéologies éducatives alternatives des rectorats et des professeurs.

Mais il ne faut pas oublier que les premiers responsables -du moins tout autant- ce sont les parents qui n'accompagnent plus leurs enfants dans leur scolarité, pour les forcer à faire leurs devoir, pour les forcer à s'ouvrir à la lecture, à n'importe quelle lecture c'est déjà un grand pas, pour leur inculquer le goût du travail bien fait et le goût de l'effort. Bref il y a eu une démission à tous les niveaux et pas seulement dans l'éducation nationale. Pardonne-moi Yul mais je crois que le mal est plus profond, il ne s'agit pas seulement de lutter contre les nouvelles méthodes éducatives insiprées des courants marxisto-bobos (ceci ne peut se régler que par une privatisation de l'Education) et qui ont montré leur inefficacité, mais il s'agit surtout d'empêcher la dérive des mentalités vers trop de laxisme éducatif, c'est le défi majeur à mon avis.

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Hautement improbable. Avoir un très grand vocabulaire signifie lire très beaucoup. Ergo, à force, on retient l'ortografe correkte des maux.

C'est mon cas. Mon orthographe est hésitant, surtout s'il n'y a pas de correcteur pour me dire qu'il faut doubler les consonnes et les s à la fin des mots m'ont toujours embêté.

Quand à cette histoire de lire beaucoup et de retenir l'orthographe des mots, cela me parait le contraire. Lire beaucoup, c'est lire vite. Et lire vite, c'est souvent lire l'ensemble de la phrase voir du paragraphe sans s'arrêter sur chaque mot.

A ma connaissance, le Français est la seule langue régie par une administration (l'académie française) et l'orthographe à toujours été construit comme un marqueur social. Parce que justement, le maîtriser complétement, c'est l'obligation de commencer très jeune donc pousser par ses parents.

Sur la complexité d'une langue, il faut distinguer plusieurs choses :

- la richesse du vocabulaire : c'est plus simple d'utiliser un seul mot qu'une périphrase ; Elle s'acquiert aussi bien par la lecture que par le dialogue.

- la complexité syntaxique : Le français se pose là. A-t-on vraiment besoin de 16 formes conjugués pour chaque verbe. Et utilisez vous vraiment fréquement l'imparfait du subjonctif

- l'homophonie : j'Est-ce vraiment nécessaire de marquer dans l'orthographe la différence entre le futur et le conditionnel alors que la distinction se fait naturellement dans le langage parlé (j'aurai - j'aurais) ; y-a-t-il un vrai risque de confusion entre un nom et un un adjectif (cité, citée), est-il vraiment nécessaire de distinguer le mur du fruit mûr ?

- et enfin toutes les idiosyncrasie de l'orthographe de certain mot : A le ph de l'éléphant !

Pour l'expression et la compréhensio d'une pensée complexe, seul le premier et une partie du deuxième sont nécessaire. Tout le reste est inutile. Cela veut simplement dire que le temps consacré à son apprentissage, n'est pas consacré à autre chose (par exemple dans l'apprentissage d'une langue étrangère).

J'ignorais les décalages culturels entre flamand et wallons ou entre canadien francophone et anglophone, mais accusé la langue ne me parait pas absurde.

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Autrement dit : "Après sept ans, plus de la moitié des garçons francophones n’ont toujours pas de diplôme, contre à peine plus de 20 % des élèves anglophones" (Jacques Parizeau).

Le handicap des francophones est confirmé en Belgique et en Suisse

Peut-être que le hasard fait que les pays francophones sont les plus interventionnistes en terme d'éducation, ce qui expliquerait les échecs plus fréquents. Prendre la langue en elle-même comme hypothèse expliquant ces échecs me paraît difficile à démontrer.

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Je crois que tu ne fait pas bien la distinction entre avoir une orthographe défaillante et ne rien connaitre a l'ensemble des règles du français, une faute d'orthographe de temps en temps, c'est une chose, l'utilisation systématique des mauvaises conjugaisons et d'un sabir barbare c'en est une autre.

Ah oui mais la ta citation est carrement illisible, on est loin d'une simplification de l'orthographe quand meme.

La simplification et la rationalisation d'un ensemble de regles ne signifie pas la suppression de toute regle.

Hautement improbable. Avoir un très grand vocabulaire signifie lire très beaucoup. Ergo, à force, on retient l'ortografe correkte des maux.

Oui bien sur que si on lit beaucoup on ne peut pas etre completement nul en orthographe. Mais on n'est pas forcement bon non plus, en particulier si on y attache pas trop d'importance.

Mais surtout, il y a des langues avec des regles moins complexes que le francais, et ca ne veut pas dire qu'elles puissent exprimer moins de choses.

Les anglais sont-ils incapables d'emettre des idees rationnelles ou abstraites (pour reprendre les termes du premier message) ? Je ne crois pas.

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Je parle français, arabe et anglais couramment. J'ai aussi fait de l'espagnol. Le constat est sans appel : le français est une langue que je qualifie de pittoresque pour rester poli. Il y a une multiplication des exceptions, des variantes, accents qu'on ne retrouve pas dans les autres. On dit de l'arabe que c'est une langue difficile, pourtant elle est infiniment plus logique que le français.

Et moi je connais un Allemand qui préfère s'exprimer et penser en français que dans sa langue maternelle. Serait-ce un vil manipulateur à l'âme tordue ? :icon_up:

Plus sérieusement, d'une part du point de vue de la linguistique parler d'une langue "plus compliquée" qu'une autre n'a pas vraiment de sens ; et d'autre part si le français doit se modifier, il le fera tout seul au fil du temps et ce n'est certainement pas une réforme introduisant des tas de nouvelles règles aberrantes qui l'y aidera. C'est toute la différence entre évolutionnisme et constructivisme.

Je n'ai jamais compris cet amour de certain pour l'orthographe, et surtout le mépris envers ceux qui n'ont pas perdu leur temps à l'apprendre.

Je considère que les fautes de français sont l'équivalent à l'écrit des fautes de goût et des comportements déplacés. Ça peut arriver à tout le monde, c'est souvent tolérable, mais c'est parfois un pur manque de respect.

Et un vrai gentilhomme ne se le permet pas.

Hautement improbable. Avoir un très grand vocabulaire signifie lire très beaucoup. Ergo, à force, on retient l'ortografe correkte des maux.

C'est aussi mon expérience. Les mots mal écrits me sautent littéralement aux yeux. Et pourtant je ne lis pas particulièrement lentement.

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et d'autre part si le français doit se modifier, il le fera tout seul au fil du temps et ce n'est certainement pas une réforme introduisant des tas de nouvelles règles aberrantes qui l'y aidera. C'est toute la différence entre évolutionnisme et constructivisme.

Va le dire à l'académie française :icon_up:

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Evidemment, il faut cliquer :icon_up:

(badurl) http://www.wikio.fr/vote?url=http://h16free.com/2010/10/05/4701-et-biento-le-doctora-pour-tousse (badurl)

et aussi

(badurl) http://www.wikio.fr/vote?url=http://www.contrepoints.org/2010/10/05/2959-et-biento-le-doctora-pour-tousse (badurl)

Twittez, twittez, il en restera toujours quelque chose.

Oui bien sur que si on lit beaucoup on ne peut pas etre completement nul en orthographe. Mais on n'est pas forcement bon non plus, en particulier si on y attache pas trop d'importance.

Mais voilà, il faut y attacher de l'importance.

Ce qui nuit, c'est d'une part le fait qu'on ne pousse plus guère les élèves à lire, lire vraiment, des phrases compliquées avec des subordonnées en veux-tu en voilà, et d'autre part qu'on n'ose plus leur dire, une fois qu'ils recrachent leur savoir d'une façon ou d'une autre, que "désolé pépère, mais tu écris n'importe comment". C'est trop violent, pas assez bisou gentil, et on ne le fait donc plus.

Même chose sur internet : on est obligé de tolérer gentiment et bisounoursesquement les djeunzs qui débarquent et écrivent trois mots dont deux de travers et un troisième avec une faute de sens, "netiquette" oblige. Alors que, soyons clair, les fautes systématiques de participe et d'infinitif sont très simples à corriger.

Mais voilà : il faut faire un effort, il faut y attacher de l'importance. Il FAUT utiliser un correcteur orthographique, il faut aller voir dans un dico lorsqu'on doute, dans un Bled lorsqu'on ne sait pas. Combien se relisent avant de poster un truc ? Qui a encore un Bled chez soi ?

Et moi je connais un Allemand qui préfère s'exprimer et penser en français que dans sa langue maternelle. Serait-ce un vil manipulateur à l'âme tordue ? :doigt:

Plus sérieusement, d'une part du point de vue de la linguistique parler d'une langue "plus compliquée" qu'une autre n'a pas vraiment de sens

Le Français est pourtant réputé, dans les langues européennes, pour être particulièrement pénible à apprendre, avec le Hongrois. Par pénible, j'entends "fourmillant d'exceptions arbitraires".

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Au-delà le débat sur l'orthographe qui n'est pas une condition suffisante d'une bonne pensée, après tout Montaigne est illisible en français de l'époque et Hayek a un style difficile, il y a le déclin de la culture classique que les constructivistes ont détruit avec des résultats catastrophiques.

Cette de(con)struction est moins forte dans les pays dont la tradition n'a pas permis un tel abandon et l'on voit une ressurgence des modules en religion, théologie etc. un peu partout. Il n'est pas rare ensuite de voir des hauts responsables avec des spécialisations des plus diverses!

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Même chose sur internet : on est obligé de tolérer gentiment et bisounoursesquement les djeunzs qui débarquent et écrivent trois mots dont deux de travers et un troisième avec une faute de sens, "netiquette" oblige. Alors que, soyons clair, les fautes systématiques de participe et d'infinitif sont très simples à corriger.

Les jeunes, mais surtout les moins jeunes!

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