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Le PS dévoile son projet Éducation nationale


Invité rogermila

Messages recommandés

Pour prendre l'Allemagne en référence : Il faut lire ça de la façon suivante:

                    primaire: débutant 15 ans sénior,     secondaire 1: débutant 15 ans sénior      secondaire 2 débutant 15 ans sénior

 

France       25646 33152 48916 28653 36159 52090 34 28892 36398 52352

Allemagne 47488 58662 63286 53026 64491 70332 28 57357 69715 79088

 

J'ai souligné aussi combien de temps il faut de carrière pour atteindre le salaire max.

 

Alors que la France paye plus par étudiant que l'Allemagne.

Page 213 de ce document http://www.oecd.org/education/skills-beyond-school/48630868.pdf

 

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  • 4 weeks later...
Éducation : Najat Vallaud-Belkacem préfère les couleurs aux notes
 
C'est cet établissement au profil rural et familial que Najat Vallaud-Belkacem a choisi de visiter le 14 novembre. Un déplacement inscrit dans le cadre de la concertation sur l'évaluation des élèves, lancée en juin, à grand renfort de communication. Sujet lourd de clivages idéologiques, la notation a été remise sur le tapis peu après l'arrivée de la gauche au pouvoir. Dès octobre 2012, François Hollande pointait cette «évaluation sanction». Depuis, les termes d'«évaluation positive» ou «bienveillante» sont sur les lèvres de ses successifs ministres de l'Éducation. 
 
La couleur, plus «gentille» que la note?
 
Entre les détracteurs de la note «qui fait peur et qui fait mal» et ceux qui défendent sa justesse, sa précision et son exigence, le débat ne date pas d'hier.

 

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/11/18/01016-20141118ARTFIG00002-education-najat-vallaud-belkacem-prefere-les-couleurs-aux-notes.php

 

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Pour prendre l'Allemagne en référence : Il faut lire ça de la façon suivante:

                    primaire: débutant 15 ans sénior,     secondaire 1: débutant 15 ans sénior      secondaire 2 débutant 15 ans sénior

 

France       25646 33152 48916 28653 36159 52090 34 28892 36398 52352

Allemagne 47488 58662 63286 53026 64491 70332 28 57357 69715 79088

 

J'ai souligné aussi combien de temps il faut de carrière pour atteindre le salaire max.

 

Alors que la France paye plus par étudiant que l'Allemagne.

Page 213 de ce document http://www.oecd.org/education/skills-beyond-school/48630868.pdf

 

Au risque de troller, je dirais plutôt que les profs allemands sont surpayés

 

A une époque où les gens dit diplomés ont fait au moins 3 ans d'étude en faculté, pourquoi placer des enseigannts de lycée dans le top 15% des salaires ?

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Ben peut-être pour attirer des bons éléments, pas uniquement ceux qui ne peuvent pas bosser dans le privé.

Enfin bon c'est tout à fait possible, mais en tout cas s'ils sont trop payé, cela ne coûte pas trop cher au contribuable allemand.

Je préfère savoir que ce sont les profs qui sont payés plutôt qu'une armée de pédagogues irresponsables (supprimons les notes, fuck yeah !!) et d'inspecteurs qui viennent apprendre aux profs leur métier.

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+1 à noob, je préfère cet état d'esprit. La question n'est pas de savoir combien d'années ils ont étudié ou combien de diplômes ils ont, mais s'ils font un métier à forte valeur ajoutée et si leurs compétences sont rares.

En plus, de mémoire on demande aux enseignants allemands d'enseigner plusieurs matières et d'être très disponibles pour leurs élèves. Dans ces conditions il leur est beaucoup plus difficile de faire le minimum syndical en plus de leur x heures de cours, ce que font certains mauvais profs en France.

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Enseigner au secondaire, c'est une compétence qu'on tout les étudiants de supérieur.

Lol. Ça n'est même pas une compétence qu'avait tous mes enseignants au secondaire, hein. C'est un vrai métier, prof, aussi subtil et spécifique que plombier ou garagiste. Il me semble assez normal d'avoir le droit de payer mon plombier plus cher si je trouve que c'est le meilleur sur le marché et que je veux m'assurer ses services.

C'est pareil pour prof : bien sûr que je peux trouver plein de jeunes prêts à devenir profs qui feront plus ou moins le boulot de base qu'on leur a confié, mais j'ai tout de même le droit de payer deux fois plus cher pour avoir des profs talentueux.

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Es-tu seulement certain de pouvoir enseigner l'orthographe en primaire ?

 

Il y en a une deuxième : "c'est une compétence qu'ont tous les étudiants..."

 

Non c'est pour ça que j'ai parlé du secondaire : on sépare les matières. Je suis pas très bon en découpage, collage, coloriage non plus.

 

Tu crois vraiment pouvoir gruger un grammar nazi avec ce genre d'argument ? :devil:

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Clairement non, mais ils le devraient.

Pas nécessairement.

Être professeur demande de la pédagogie, de la patience et (soyons fous) du talent de communication (certains diront comédien).

Ces trois aspects n'intéressent généralement pas ceux qui ne souhaitent pas enseigner.

C'est d'ailleurs un truc que je comprends assez mal. Depuis quelques années, pour le prix d'une connexion internet n'importe qui a accès au savoir entier de l'humanité (pas exactement mais en général largement plus que nécessaire). Les professeurs comme les bibliothèques sont techniquement rendus caduques.

Mais ce n'est pas le cas. La transmission du savoir se fait plus facilement si le professeur est passionné (oui, j'ai revu le Cercle des Poètes Disparus) et on ne va pas dire que Wikipedia est le plus passionnant des profs.

C'est pour ça que, dans mon idée, je revaloriserais le métier de professeur (car super important) pas tant sur leur savoir brut (sérieusement, l'agreg pour enseigner au lycée c'est totalement con) mais sur la manière de le transmettre. L'ère du professeur robot qui ne fait que lire son cours est terminé, Wikipedia fait mieux.

Cette phrase pourrait sortir de n'importe quel gauchiste à la noix conscientisé mais j'ose la dire : il faut des professeurs plus humains (plus calés sur la façon de transmettre le savoir que de l'accumuler).

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C'est pour ça que, dans mon idée, je revaloriserais le métier de professeur (car super important) pas tant sur leur savoir brut (sérieusement, l'agreg pour enseigner au lycée c'est totalement con) mais sur la manière de le transmettre. L'ère du professeur robot qui ne fait que lire son cours est terminé, Wikipedia fait mieux.

Cette phrase pourrait sortir de n'importe quel gauchiste à la noix conscientisé mais j'ose la dire : il faut des professeurs plus humains (plus calés sur la façon de transmettre le savoir que de l'accumuler).

 

C'est tout à fait juste, mais je ne pense pas que ça dépende tellement de l'époque.

 

Même quand j'étais au collège sans Internet, les profs qui étaient passionnés par leur sujet et savaient transmettre cette passion étaient nettement plus appréciés que leurs collègues.

 

C'est bien pour ça que la privatisation pourrait être bénéficiaires à ces profs avec des bonus au mérite.

 

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Même quand j'étais au collège sans Internet, les profs qui étaient passionnés par leur sujet et savaient transmettre cette passion étaient nettement plus appréciés que leurs collègues.

 

Un bon prof est-il celui qui va être apprécié par ses élèves?

 

Un de mes profs qui m'a le plus aidé au final était un prof qui était une vraie peau de vache sur les notes. Je l'ai toujours détesté. Au final je dois reconnaitre que c'est grâce à lui que ma rigueur a augmenté aux examens.

 

Transmettre une passion c'est bien beau, mais sans méthodes c'est un peu inutile. J'ai toujours été passionné d'histoire, mais toujours été nul dans cette matière à l'école vu que j'ai toujours été nul en dissertation.

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Un bon prof est-il celui qui va être apprécié par ses élèves?

 

Pas forcément, tu interprètes au-delà de mon propos.

 

L'important, c'est d'avoir un prof qui va chercher à transmettre son savoir, pas quelqu'un qui va juste venir réciter des fiches qui datent de 20 ans. Après, la méthode, peu importe tant que ça marche.

 

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Un de mes profs qui m'a le plus aidé au final était un prof qui était une vraie peau de vache sur les notes. Je l'ai toujours détesté. Au final je dois reconnaitre que c'est grâce à lui que ma rigueur a augmenté aux examens.

Bienvenue à Clichéland.

J'avais une prof d'anglais comme ça qui nous disait "vous savez vous me remercierez plus tard" ou encore "j'ai vu un de mes anciens élèves il m'a remercié d'avoir été si dur".

Ben non, au final c'était et ça reste une connasse incapable.

Si tu l'as détesté c'est que tu étais incapable de voir sur l'instant que c'était un(e) bon(ne) prof. C'est tout. Ne prends pas ton cas pour une généralité.

Et évidemment Cthulhu a raison. Phtagn.

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Un bon prof c'est quelqu'un qui sait enseigner à un mauvais élève.

 

Un bon élève il n'y a quasi rien à faire pour qu'il apprenne des trucs avec profit.

 

(Lui dire de faire des des recherche avec le mot-clef "truc" par exemple ça peu suffire comem travail de la part de l'enseignant.)

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C'est peut-être clichéland, mais pour moi cela à marché.

Après lui, je relisais 3 fois l'énoncé pour vérifier que j'avais rien oublier, et cela m'est resté.

C'est ça qui est terrible : on regarde un prof qui fait bien son travail (et je ne doute pas qu'il l'ait bien fait) comme une exception, alors que ça devrait être le minimum demandé.

Et pour être tout à fait honnête à moins de changer totalement le cursus nécessaire pour devenir prof, ça ne changera pas.

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Changer le "cursus" ? Ça n'est pas une question de cursus, c'est une question de liberté de sélection et de liberté de méthodes d'évaluation et de licenciement des profs d'un établissement.

De toute façon il y aura toujours des profs tout juste potables, pour des tas de raisons : certains n'auront pas les moyens de s'offrir les meilleurs, il n'y aura pas assez de profs talentueux pour tout le monde, et enfin certains choisiront toujours le prestige et la renommée à la pédagogie . Ça n'est pas si grave d'ailleurs, tout le monde n'a pas la vocation des mathématiques ou des langues, avoir des connaissances basiques et peu d'intérêt pour une matière, ça n'est pas une honte.

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Vous êtes sympas avec tout le savoir du monde sur Internet, mais ces textes aussi ils ont bien été écrits par des gens. Des gens qui avaient un plus ou moins grand talent pédagogique. Ce n'est pas aussi facile que ça de séparer le message du messager.

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+1 à noob, je préfère cet état d'esprit. La question n'est pas de savoir combien d'années ils ont étudié ou combien de diplômes ils ont, mais s'ils font un métier à forte valeur ajoutée et si leurs compétences sont rares.

En plus, de mémoire on demande aux enseignants allemands d'enseigner plusieurs matières et d'être très disponibles pour leurs élèves. Dans ces conditions il leur est beaucoup plus difficile de faire le minimum syndical en plus de leur x heures de cours, ce que font certains mauvais profs en France.

Ici en Suisse aussi un prof même jusqu'en secondaire (lycée compris) donnera différentes leçons. Ce qui compte c'est de ne pas faire fuir les bons avec des salaires de misère et des perspectives pro nulles à chier.

C'est le problème avec les grilles de salaires uniques, dans des conditions de travail qui ne bougent pas. À quoi bons en faire un peu plus, s'intéresser de plus près à ses élèves si on gagne autant que le glandeur et que les élèves casse pieds reviendront demain.

Changer le "cursus" ? Ça n'est pas une question de cursus, c'est une question de liberté de sélection et de liberté de méthodes d'évaluation et de licenciement des profs d'un établissement.

De toute façon il y aura toujours des profs tout juste potables, pour des tas de raisons : certains n'auront pas les moyens de s'offrir les meilleurs, il n'y aura pas assez de profs talentueux pour tout le monde, et enfin certains choisiront toujours le prestige et la renommée à la pédagogie . Ça n'est pas si grave d'ailleurs, tout le monde n'a pas la vocation des mathématiques ou des langues, avoir des connaissances basiques et peu d'intérêt pour une matière, ça n'est pas une honte.

Tout à fait, à ceci près que je suis certains que des bons profs avec le coeur comme ça gros, il y en a plein. Des gens qui seraient prêt à vivre avec un salaire très moyen pour peu que le système les laissent bosser et qu'ils ne viennent pas sans arrêt interférer avec eux.

J'ajouterais aussi de liberté de sélection des élèves aussi, ou tout du moins liberté de renvoyer les éléments perturbateurs.

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Un prof en lycée proche de la retraite m'a fait part de son étonnement de voir les jeunes enseignants s'écraser devant la hiérarchie. (Ça le déprime, c'est récent comme comportement semble-t-il.)

 

Les titulaires se mettent en maladie tout de suite en cas de conflit.

Les contractuels et surtout les vacataires sont soumis. Ces dernières catégories sont de plus en plus nombreuses. Toutefois, le contrat cela pourrait être une solution à condition d'une réelle concurrence entre établissements parce que dans le cas présent, les termes ne sont pas du tout à l'avantage du contractuel...

 

Quant aux vacataires, saviez-vous qu'ils peuvent être virés sans indemnité, du jour au lendemain avec comme unique formalité, un simple courrier? La différence de traitement entre le public et le privé est extraordinaire. Si, en tant qu'entrepreneur je me permettais le dixième de ce qui est légal de faire dans le public, je serais en prison et ruiné.

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Il est déprimé aussi par les consignes sur l'arrêt des notes...

Je lui ai fait remarqué que c'est une demande de l'état, pas des parents, il est donc peu probable que ça prenne vraiment.

 

En revanche, malheureusement, l'analyse qu'il fait de la soumission des jeunes à la hiérarchie n'est pas la même.

Au début de sa carrière les profs étaient des gens, disons, "importants", socialement parlant.

Maintenant un jeune prof c'est un smicard comme un autre, et les jeunes ont intériorisé cette déchéance sociale. Ils se savent des petites gens et sont donc soumis. (Je parle des profs en lycée.)

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