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Les petites inventions qui font faire de grands bonds en avant


h16

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En ce qui concerne l'algorithmique de base (*), il y a tout de même un certain esprit à avoir ; dans ma classe prépa, il y a quelques années, le premier devoir d'algorithmique voyait grosso modo 45% des élèves au dessus de 17/18 et 50% en dessous de 8 (alors qu'il n'y a à ce niveau quasiment aucune connaissance à avoir). 

 

Au bout de deux ans, les gens ont fini par capter la logique du truc, mais je ne pense pas qu'ils auraient été capables de vraiment appliquer plus que des "trucs".

 

(*) Boucles et récursions pour simplifier

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Certes, mais entre n'importe qui et peu de personnes, il y a un gouffre, non ? 

Et je pense que la majorité (pas n'importe qui) des gens, avec une incitation suffisante, peuvent devenir des informaticiens corrects (et non excellents), tout comme c'est le cas pour les plombiers et les pâtissiers.

Non. Courbe bi-modale, tout ça.

Pourtant les ISTJ font de très bons informaticiens.

Ils font d'excellents équipiers de TMA.

à chaque fois que j'entends le mot brique de code je sors mon revolver

Plus que des briques, ce sont des boîtes noires de code, reliées entre elles (et au sein d'elles) par des canaux qui y font passer des choses qui y entrent et d'autres qui en sortent (et les faire entrer et sortir par le même canal, c'est vraiment un truc qui ne peut être imaginé que dans la tête d'un gars qui confond sexe et programmation, et qui doit donc être écarté au plus vite de toute programmation en équipe).

Ensuite, programmer ça tient plus de l'horlogerie que de la maçonnerie. On empile pas des briques de code, mais on assemble et adapte des mécanismes - souvent avec beaucoup de travail d'adaptation - qui se retrouvent imbriqués de manière fort complexe... ce qui demande une grande capacité d'abstraction pour suivre l'action. Sinon, ça coince ou ça ne fait pas ce qu'on veut comme on veut.

Imbriqués les uns à côté des autres, mais aussi les uns dans les autres.
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Ça c'est parce que tu fais du code Enterprise-Ready. ;)

Ouais. Et moi je fais des programmes qui appellent des programmes ; toi tu fais des objets qui manipulent des objets. Au fond, on s'en fout un peu d'organiser le boulot par verbe (procédural) ou par nom (objet), l'important c'est que le boulot soit fait.

(Enfin, techniquement, je fais plutôt des extractions de tables qui se basent sur des extractions de tables. Merveilles de la clause WITH).

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Ouais. Et moi je fais des programmes qui appellent des programmes ; toi tu fais des objets qui manipulent des objets.

Nous, dans notre codebase, on a du Flash.

 

Et des shaders GLSL.

 

Et des Kinect qui segfaultent.

 

Je vous ai dit que je cherchait des stagiaires ?

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Je ne comprends pas en quoi l'informatique est théorique.

 

L'informatique (développement) n'est pas théorique, il a été dit que c'était abstrait.

Quand tu essayes de représenter l'univers en POO (par exemple une jolie classe Homme qui hérite de Humain qui hérite de Mammifère qui hérite...) j'ai du mal à voir quelque chose de plus abstrait que ça.

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http://www.freenews.fr/spip.php?article13287

Les futurs lauréats de l’école d’informatique 42, fondée par Xavier Niel, ont-ils besoin de s’en faire sur leur futur parcours professionnel ? Pas si l’on en croit la société Ametix...

Cette dernière, spécialisée dans le secteur informatique, promet à l’ensemble des 1000 premiers diplômés un emploi, avec un salaire annuel de 45 000€ brut. Seuls les élèves ayant validé leurs trois années de cursus sont concernés, précise la société dans un communiqué. Les élèves « seront placés dans des start-ups innovantes et ambitieuses à des postes de lead développeurs, directeurs techniques et architectes web ».

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Sachant qu'un jeune diplômé d'une très haute école peut commencer dans les 40k, ça ne me choque pas spécialement. Ça dépend de la rareté des compétences, un statisticien-web par exemple se vend à prix d'or. Ils moussent certainement un peu avec les 45k, mais ça représente plus l'attente qui se porte sur la qualité de la formation/sélection, amha.

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En l'occurrence je pensais à ceux qui s'occupent de la récupération et du traitement des données-utilisateurs pour la pub sur internet, l'analyse des tendances, comportements des internautes. Il s'agit d'avoir à la fois de bonnes connaissances en informatiques, et être formé en maths/statistiques. C'est une double-compétence manifestement assez rare par chez nous (le reste du monde je sais pas), donc très recherchée (et bien payée) par les entreprises.

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On est pas dans le même métier... Si le datamining, aujourd'hui, ça a le vent en poupe, c'est pas ce que cherche à faire 42. Ils veulent faire des codeurs bourrins, et c'est un peu tout j'ai l'impression.

Et oui, le datamining, aujourd'hui, c'est un peu le nouvel eldorado ; de ce que j'entends, les quants s'y s'ont mis depuis pas mal de mois, et dans le domaine du web, les salaires peuvent monter assez haut si tu sais bien te vendre. Dans le domaine de la R&D en vision, j'ai l'impression que c'est un peu moins paname par contre XD (enfin, niveau sousous dans la popoche pour celui qui est embauché).

 

EDIT : Ah, puis de toute façon 45 000 € de quand la première promotion sortira, avec l'inflation qui menace, c'est probablement pas grand chose  :lecon:

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Non.

S'il y a beaucoup plus de boulangers que d'informaticien, ce n'est pas par hasard.

S'il y a beaucoup plus d'informaticiens que d'astrophysiciens, ce n'est pas par hasard.

(et la proportion de bons et de mauvais dans chaque discipline doit accroître encore l'écart)

 

Clairement. On a besoin de beaucoup plus de boulangers que d'astrophysiciens. Et de plus d'informaticiens que de boulangers.

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Ca, au niveau du monde entier, je ne suis pas sûr.

 

C'est sur que dans une économie de subsistance, le travail de l'informaticien n'a pas tellement d'intérêt, mais dès qu'une économie se développe, l'informaticien devient nécessaire dans la plupart des entreprises, et au final, on a beaucoup plus besoin d'informaticiens que de boulangers dont une partie du travail peut être automatisé d'ailleurs.

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Je vais réconcilier tout le monde sur le débat inné-acquis.

Même si la proportion est 90/10 en faveur de l'acquis, ça ne change rien, parce que la différence se fait à la marge, dans les derniers 1%, et l'acquis est borné : une fois qu'on a appris tout ce qui pouvait être enseigné sur un sujet, terminé. Après, l'acquisition du savoir-faire (par opposition au savoir théorique), même si c'est de l'acquis, repose sur des capacités innées.

Donc c'est bien l'inné qui fait la différence.

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Plus que des briques, ce sont des boîtes noires de code, reliées entre elles (et au sein d'elles) par des canaux qui y font passer des choses qui y entrent et d'autres qui en sortent (et les faire entrer et sortir par le même canal, c'est vraiment un truc qui ne peut être imaginé que dans la tête d'un gars qui confond sexe et programmation, et qui doit donc être écarté au plus vite de toute programmation en équipe).

Sauf quand on parle de sécurité informatique ou d'embarqué, ou d'une manière générale quand l'optimisation manuelle est encore utile : calcul scientifique, etc.

Tention avec tes réflexion de mini, tout le monde fait pas des machines à compta.

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Sauf quand on parle de sécurité informatique ou d'embarqué, ou d'une manière générale quand l'optimisation manuelle est encore utile : calcul scientifique, etc.

C'est vrai. Je reconnais que je me place délibérément dans le cadre de systèmes où la capacité à être compris et maintenu par autrui est une qualité essentielle. Ce qui n'est bien entendu pas le cas dans le contexte des codes write-once.

Tention avec tes réflexion de mini, tout le monde fait pas des machines à compta.

Non, mais tout le monde les utilise plusieurs fois par jour.
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A new piece of filmmaking gear was just announced that could completely re-invent the complex process of camera stabilization. It's currently being tested and endorsed by Vincent LaForet, who's given us a little taste of what it's capable of.

The product is called MōVI, created by Freefly, longtime maker of crazy camera-drone equipment and stabilizers. LaForet is presenting a short film and behind-the-scenes video to illustrate its abilities, which consists of a completely custom-made gimbal and 3-axis gyroscope that digitally stabilizes the camera (a Canon 1DC in this case). It looks to be very light and portable, a far cry from giant metal arms, vests, and weights that almost the entire camera support world is based on.

 

http://vimeo.com/62917185

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