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Les petites inventions qui font faire de grands bonds en avant


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Messages recommandés

Les Echos et l'Académie des sciences n'y vont pas avec le dos de la cuillère, c'est bien.

http://www.lesechos....atie-366756.php

Au CNRS, la recherche étouffée par la bureaucratie

C'est un véritable pavé dans la mare que vient de lancer l'Académie des sciences à la veille des Assises nationales de l'enseignement supérieur et de la recherche. « Remarques et propositions sur les structures de la recherche publique en France » : titre bien modeste pour un contenu assez explosif. Commencé avant même le changement de gouvernement, ce document, fruit de la réflexion d'un groupe de travail d'une trentaine d'académiciens réunis sous la présidence du chimiste Bernard Meunier, pointe notamment l'inquiétante dérive des coûts administratifs au CNRS, où le nombre d'emplois des services centraux a été multiplié par neuf depuis le début des années 1960 (alors que celui des chercheurs n'a fait que quadrupler), faisant passer le ratio masse salariale-dotation annuelle de l'Etat de 47 % en 1960 à 84 % en 2010. « Nous avons voulu pousser un cri d'alarme. L'administration est en train d'étouffer la recherche », explique Bernard Meunier, qui déplore également que « les chercheurs passent leur journée à remplir des documents administratifs, au détriment de leur vrai travail ».

Tendance mortifère

Pour inverser cette tendance mortifère tant qu'il en est encore temps, l'Académie des sciences avance plusieurs solutions radicales, allant toutes dans le sens d'une simplification des structures existantes : rééquilibrage entre les financements sur projet (accordés par l'Agence nationale de la recherche) et les financement récurrents, fusion des trois conseils existants (Haut Conseil, CSRT et Cneser) en un seul, enfin et surtout suppression pure et simple de l'Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (Aeres) qui, notent les académiciens, fait l'unanimité contre elle par son excès de bureaucratie inutile. « Ayons le courage d'arrêter ce qui ne fonctionne pas et gardons ce qui marche », résume le secrétaire perpétuel de l'Académie, Catherine Bréchignac, qui souligne que la formulation d'avis tranchés est inscrite dans les gènes de son institution.

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regarde le pourcentage de sociologues dans les chercheurs du CNRS, et ensuite le pourcentage de chercheurs parmi les "CNRSiens" et facepalme toi.

edit :

bon, allé, j'te file la réponse : 26 000 employés, 11 000 chercheurs. L'association française de sociologie, c'est 250 membres. Tous ne sont pas au CNRS, bien sur.

edit 2 : quant à la paperasse à remplir, je plains encore mon directeur… (mais d'autres ici confirmeront de 1ère main).

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bon, allé, j'te file la réponse : 26 000 employés, 11 000 chercheurs. L'association française de sociologie, c'est 250 membres. Tous ne sont pas au CNRS, bien sur.

Comme dans l'Éducation Nationale quoi. L'ennemi, c'est la bureaucratie.

cf. http://david.monniaux.free.fr/dotclear/index.php/post/2012/10/01/De-l-utilit%C3%A9-de-nos-sacro-saintes-r%C3%A8gles-administratives et de nombreux autres articles de ce blog

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Comme dans l'Éducation Nationale quoi. L'ennemi, c'est la bureaucratie.

cf. http://david.monniau...administratives et de nombreux autres articles de ce blog

Article génial.

Et il y a tant d'autres choses à dire.

J'ai eu droit, a propos de ma bourse de recherche, à : "on a un nouveau programme de comptabilité".

Résultat 4 mois pour virer le truc. J'avais eu le temps de partir, faire mes recherches et revenir.

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  • 1 month later...

Au fait, parmi les geek, quelqu'un sait où en est le développement du projet commotion ? Je ne comprend pas grand chose à leur site internet, si quelqu'un qui fait parti du réseau est sur internet, n'importe qui de connecté sur le réseau pourra utiliser sa bande passante ?

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OLSR : "Le protocole est une optimisation de l'algorithme d'état de liaison pure"

Les mots pris séparément, ça va, par contre l'assemblage ne veut strictement rien dire pour moi.

Bref, ça en est où ce projet ? Cela va changer quelque chose pour les gens comme moi dans un avenir proche ou ?

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  • 1 month later...

Je ne sais pas si c'est une bonne "invention", un moyen de contrôle de plus pour l'état ou autre : http://gizmodo.com/5968396/police-can-timestamp-any-audio-recording-from-background-interference-alone & http://www.bbc.co.uk/news/science-environment-20629671

 

Les appareils électriques branchés sur le secteur souffrent des interférences électriques de celui-ci. Cette pattern est suffisamment unique pour que la police de Londres enregistre en continu depuis 7 ans ce bruit, 24h/24, 365 jours par an.

Cela permet de construire une base de données, de comparer le bruit de fond (et d’être précis à quelques dizièmes hertz de variations) un enregistrement audio, pour établir précisément sa localisation dans la capitale UK.

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  • 5 weeks later...
  • 2 weeks later...

bizarre, ca existe pas depuis les 80s ca? j'avais un copain qui en avait un sur son bmx

 

Les premiers moyeux sont apparus au début du siècle dernier mais disons que les gros fabricants de composants pour vélo (shimano, Sram, ...) s'y intéressent de plus en plus pour les vélos de course, VTT, etc.

Il y a aussi la transmission électronique dans ce genre : Shimano-Alfine-Di2-battery.jpg qui a fait une apparition plus récente.

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+1

 

Tout a déjà été inventé dans le vélo. J'ai pu voir une collection extraordinaire de vélos de 1900 à nos jours. Certaines techniques m'ont paru extraordinaires et je ne doute pas quelles referont surface tôt ou tard.

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Et le moteur Stirling, hein?

 

Il est allé sur Mars :D C'est la meilleure façon de convertir l'énergie thermique en électricité dans les fameux générateurs thermonucléaires embarqués dans les grosses sondes spatiales ou rovers comme Curiosity.

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tiens j'ai eu une discussion la dessus avec un pote neurologue qui me dit que malheureusement il y a beaucoup de choses dans le cerveau on ne sait meme pas comment elles fonctionnent alors pour simuler...par exemple il me disait qu'il y a tellement de systemes dans le cerveau qui, imbriques les uns dans les autres, fonctionnent par inhibition plutot que par action, que c'est l'horreur pour savoir qui fait quoi, un peu comme dans une phrase avec trop de virgules

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Un nouveau support de stockage de données : l’ADN ! 1 g = 2 000 To de données  
 
L'expèrience est rapportée notamment dans le magazine Nature : après des Américains l'été dernier, une équipe anglaise a stocké diverses données (une photo, un texte de Shakespeare, des fichiers audio et une partie du discours de Martin Luther King, I Have A Dream) dans de l'ADN synthétisé, qu'une seconde équipe a reçu et décodé sans aucune erreur ni perte. « Le résultat ressemble à un petit flocon de poussière », explique Emily M. Leproust.

L'ADN est présenté comme bénéficiant de propriétés exceptionnelles :

  • une fiabilité sur des dizaines de milliers d'années (de l'ADN de mammouth et d'organismes divers très anciens sont récupérés encore intacts aujourd'hui) ;
  • aucune consommation d'énergie requise pour y stocker des données, au contraire des fermes de stockage dévoreuses d'énergie chez Amazon, Google, Facebook...
  • une assurance de lecture quasi infinie dans le temps, le codage/décodage de l'ADN étant connu ;
  • une densité énorme, sans commune mesure avec nos supports de stockage actuels, 1 gramme d'ADN pouvant potentiellement stocker 2 millions de Go de données, d'après le Huffington Post, tandis que Sciences et Avenir évoque un potentiel de "100 millions d’heures de vidéo en haute définition enregistrées dans un volume équivalent à une tasse d’ADN".

Comment ont-ils fait ? Le communiqué adressé explique que "lire de l'ADN est assez simple". Ils décrivent la recette : il "suffit" de transformer le code numérique des données (MP3, vidéo, textes...), composé de 0 et de 1, en une nouvelle système trinaire : 0, 1 et 2. Puis de ré-échantillonner le résultat pour le "faire correspondre aux quatre bases azotées qui composent l’ADN, en A, C, T et G".

La limite de cette solution réside dans son coût actuel, mais Nature rapporte qu'une rentabilité pourrait être trouvée... d'ici 10 ans seulement.

adn-nature.png

La dernière étape est une sorte de mise en RAID des chaînes d'ADN. "Nous avons donc décidé de décomposer le code en de multiples fragments se chevauchant dans les deux sens, et indexés de façon à indiquer leur position

précise dans l’ensemble, le tout avec un schéma interdisant les répétitions. Ainsi, pour qu’une erreur apparaisse dans le code global, il faudrait avoir la même erreur sur quatre fragments différents – ce qui serait très rare”, théorétise Ewan Birney.

 

 

 

http://www.lesnumeriques.com/nouveau-support-stockage-donnees-l-adn-n28116.html

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Greg Egan (Luminous, Quarantine) et Lois McMaster-Bujold (Ethan of Athos, Labyrinth, Cetaganda, Brothers in Arms) ont déjà mis en scène le transport d'informations sensibles dans des 'poches' de bactéries injectées quelque part ou dans de petits appareils.

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