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Laisser tomber les banques


Ray

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L'elfique, c'est hyper étatique, c'est juste que le royaume Elfe, il rox à mort.

De toute manière, tant qu'une langue fraternelle, unique et égale pour tous n'est pas dans un programme officiel, et bien en avant, je ne prendrais pas ces gens au sérieux.

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Arrète de dire n'imp. L'espéranto n'est soutenu par aucun état et ceux qui décident de l'apprendre le font le plus souvent de leur propre chef. Alors c'est plutôt exactement le contraire de ce que tu prétends: une langue tout à fait libérale. Et qu'elle soit artificielle (et encore, c'est très relatif comme appréciation, l'espéranto n'est pas beaucoup plus artificiel que l'hébreu moderne il me semble) n'a rien à voir avec un quelconque caractère étatique. Coca-cola c'est artificiel, par exemple. C'est pourtant un symbole du capitalisme.

Sauf que l'hébreu se parle et coca-cola se boit, l'esperanto obéïssait à un agenda mondialiste et multiculturaliste faisant table rase sur le passé et nos différences.

Une nouvelle langue, pour un homme nouveau, ça ne te rappelle rien?

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Jamais aucun locuteur ni même prosélyte de l'esperanto ne m'a emmerdé, jamais personne n'a cherché à me l'imposer. Ni même moi même, puisque je ne sais absolument pas m'exprimer dans cette langue, pas plus qu'en klingon ou en elfique.

Quand je lis la biographie du fondateur je ne vois en rien un dangereux révolutionnaire. Il ne voulait pas que les hommes abandonnent leurs cultures, juste qu'ils puissent communiquer entre eux et entre elles. (Et répondre à ses propres pulsions créatrices.)

Ce devait être une mode de l'époque aussi, cf le volapük.

Sinon il y d'autres langues plus ou moins construites qui ont eu du succès. (je pense au coréen.)

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Quand je lis la biographie du fondateur je ne vois en rien un dangereux révolutionnaire. Il ne voulait pas que les hommes abandonnent leurs cultures, juste qu'ils puissent communiquer entre eux et entre elles.

Oui. D'autant plus qu'à l'époque l'anglais n'avait pas la place qu'il a aujourd'hui. L'utilité, et même la nécessité, d'une langue commune (et en aucun cas unique) était d'autant plus évidente. Ce projet n'avait rien de gauchiste. A moins que ce soit gauchiste de souhaiter l'existence d'un truc utile pour l'humanité.

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Il y a indubitablement plus de gnostiques mal dégrossis dans les supporters de l'esperanto que dans les supporters du globish, mais au départ, les objectifs de l'esperanto étaient bien au niveau européen ceux qui sont remplis aujourd'hui par le globish au niveau mondial.

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Je n'ai aucune connaissance particulière sur le sujet, mais les (quelques) espérantistes que j'ai pu rencontrer étaient quand même des casses burnes altermondialistes sur le mode "l'anglais c'est trop pourri et impérialiste".

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Quand je lis la biographie du fondateur je ne vois en rien un dangereux révolutionnaire. Il ne voulait pas que les hommes abandonnent leurs cultures, juste qu'ils puissent communiquer entre eux et entre elles. (Et répondre à ses propres pulsions créatrices.)

A l'origine l'iniciative était louable, je parle de maintenant.

Les seules organisations qui maintiennent des contacts avec l'Association mondiale d'Esperanto c'est l'UNESCO -qui a adopté plusieurs recommendations en sa faveur (réaffirmer son appui aux activités du mouvement espérantophone, inviter les Etats membres à ajouter l'espéranto aux programmes d'études de leurs écoles et de leurs établissements d'enseignement supérieur) - et l'ONU où elle y joue carrément un rôle consultatif.

Bref, des institutions hyper respectables bourrées de corrompus et de marxistes moyennant quelques petites subventions au passage, et tout ça tente de mettre ses petits doigts sales dans le monde universitaire.

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A l'origine l'iniciative était louable, je parle de maintenant.

Les seules organisations qui maintiennent des contacts avec l'Association mondiale d'Esperanto c'est l'UNESCO -qui a adopté plusieurs recommendations en sa faveur (réaffirmer son appui aux activités du mouvement espérantophone, inviter les Etats membres à ajouter l'espéranto aux programmes d'études de leurs écoles et de leurs établissements d'enseignement supérieur) - et l'ONU où elle y joue carrément un rôle consultatif.

Bref, des institutions hyper respectables bourrées de corrompus et de marxistes moyennant quelques petites subventions au passage, et tout ça tente de mettre ses petits doigts sales dans le monde universitaire.

L'esperanto est une langue avant d'être une organisation ou un projet "politique".

Moi j'ai appris l'esperanto seul et je l'ai utilisé avec des gens qui n'étaient pas non plus, a priori, membres d'une organisation. C'est sûr que de l'extérieur c'est moins visible mais ça n'en est pas moins réel.

Ce que je veux dire par là c'est que ce que pensent l'ONU ou l'UNESCO de l'esperanto, je m'en tape un peu. Il serait dommage qu'un soutien de leur part, de toute façon probablement minime, nuise à l'image de cette langue auprès des libéraux.

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Arrète de dire n'imp. L'espéranto n'est soutenu par aucun état et ceux qui décident de l'apprendre le font le plus souvent de leur propre chef. Alors c'est plutôt exactement le contraire de ce que tu prétends: une langue tout à fait libérale. Et qu'elle soit artificielle (et encore, c'est très relatif comme appréciation, l'espéranto n'est pas beaucoup plus artificiel que l'hébreu moderne il me semble) n'a rien à voir avec un quelconque caractère étatique. Coca-cola c'est artificiel, par exemple. C'est pourtant un symbole du capitalisme.

Les langues évoluent normalement spontanément et au fil du temps, ce sont les gens, la littérature qui les forment. Quand on tente d'imposer une langue en la construisant et par le centre, un peu comme François Ier a imposé le francilien pour le Royaume de France, c'est clairement tyrannique. L'espéranto a été créé par un illuminé qui rêvait de voir une Europe unie avec un seul Etat et c'est ce type d'hurluberlus qui apprennent cette "langue". Je ne vois pas en quoi Coca Cola est plus un symbole du capitalisme que la PME du coin qui ne vit pas de subventions.

+1 Nicolas Azor.

C'est comme dire que l'elfique de Tolkien est étatique…

Euh, là on parle d'une langue fictive, moi je vous parle du projet de quelques illuminés bien réels.

Je n'ai aucune connaissance particulière sur le sujet, mais les (quelques) espérantistes que j'ai pu rencontrer étaient quand même des casses burnes altermondialistes sur le mode "l'anglais c'est trop pourri et impérialiste".

Exactement. C'est toujours ce genre de farfelus qui se mettent à apprendre l'espéranto. Apprendre le luxembourgeois serait probablement plus utile, d'ailleurs.

Je préférais quand ça parlait des banques, le débat sur l'espéranto c'est un peu chiant sur les bords.

+1

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Je préférais quand ça parlait des banques, le débat sur l'espéranto c'est un peu chiant sur les bords.

"laisser tomber les banques"

En soi rien d'impossible, le gros de leur boulot, c'est de faire de l'intermediation, de la "mise en relation". Mme Bidule a des capitaux, M. Truc a un projet, et moi je fais l'intermediaire et je prends ma comm'.

Au niveau des marchés, on a déjà les chambres de compensation qui font ce boulot-la, en cassant quelques reglementations on pourrait trader directement a l'Euronext…

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L'esperanto a été fortement soutenu par les pays du blocs de l'est, par refus de la domination linguistique du globish.

Ce type de soutien a forcément un peu teinté le projet.

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Je pense que en l’état de la législation, l'absence quasi-complète pour les banque de responsabilité, leur permet d'atteindre des tailles qui excluent la faillite sans passer par la planche à billet pour sauver les dépôts.

Elles ont une importance bien supérieure à ce qu'elles avaient par le passé.

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La question essentielle est : pourquoi et comment une banque fait-elle faillite? Par exemple quand elle a explosé ses ratios prudentiels, regardons ce qui s'est passé naguère :

J'en viens maintenant au point important Gil_Grissom : ce ratio minimal de solvabilité est actuellement décidé par réglementation étatique. A ton avis, il vaut combien actuellement?

Réponse : 8% (voir ceci http://www.fimarkets…nough_cooke.php)

Ainsi le laxisme absolu a-t-il été introduit dans la loi.

Tu cites un article qui démontre que les fonds propres ne sont pas un indicateur fiable de bonne gestion, et tu en déduis… qu'il faut plus de fonds propres ? Il est où le laxisme ? Dans la plupart des pays hors-Europe, les exigences sont bien inférieures à 8%. Pourquoi d'un seul coup le libéralisme serait une mauvaise idée et il faudrait suivre le modèle européen, phare de l'humanité en marche ? En ce qui me concerne je pense qu'au lieu de raisonner en étatistes on devrait réclamer l'abolition de cette réglementation comme de toutes les autres ; aux gens de décider s'ils veulent mettre leur argent dans telle ou telle banque ou pas, et ça comporte bien entendu un risque comme toute décision d'investissement. Et si de temps en temps une banque fait faillite, comme ça arrive régulièrement aux USA, ce n'est pas la fin du monde, et ça apprendra aux déposants à faire un peu attention à l'endroit où ils mettent leur argent au lieu de se reposer sur maman-Etat pour surveiller que ça va bien et donc rembourser si ça va mal.

La maladie du système financier actuel n'est pas le risque, c'est le rêve du risque 0. Et actuellement, on est en pleine "descente". C'est purement intellectuel : le risque sur la dette souveraine n'a pas vraiment augmenté, on en a juste pris conscience.

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Tout ce qu'il y a à savoir sur les banques, et pourquoi la faillite des banques est la meilleure chose qui puisse nous arriver.

Simple, concret, clair.

http://www.amazon.fr…37&sr=8-2-spell

Edit : j'ai lu pas mal de bouquins autrichiens, monétaristes et keynesiens sur le sujet (une dizaine) ; il y en a encore beaucoup que je ne connais pas (indeed), mais d'où je suis c'est le bouquin le plus clair et noob friendly que j'ai lu.

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Tout ce qu'il y a à savoir sur les banques, et pourquoi la faillite des banques est la meilleure chose qui puisse nous arriver.

Simple, concret, clair.

http://www.amazon.fr…37&sr=8-2-spell

Pour ceux qui n'auraient pas songé à vérifier sur le site de l'institut Von Mises, sachez que le bouquin est dispo en téléchargement gratuit:

http://mises.org/Books/mysteryofbanking.pdf

L'espéranto a été créé par un illuminé qui rêvait de voir une Europe unie avec un seul Etat et c'est ce type d'hurluberlus qui apprennent cette "langue".

Encore une fois: mais bon sang d'où est-ce que ça sort ça ? En tant qu'espérantiste il me semble avoir quand même pas mal lu sur Zamenhof et je n'ai rien lu qui étaye tes propos. Et combien d'espérantistes connais-tu pour porter un tel jugement sur eux ???

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Encore une fois: mais bon sang d'où est-ce que ça sort ça ? En tant qu'espérantiste il me semble avoir quand même pas mal lu sur Zamenhof et je n'ai rien lu qui étaye tes propos. Et combien d'espérantistes connais-tu pour porter un tel jugement sur eux ???

Ben justement, on te connaît, toi.

:mrgreen:

:jesors:

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Un de ces jours je me fendrai d'un article pour expliquer pourquoi Rothbard n'a pas vraiment compris le problème, mais ça nécessite une argumentation sérieuse et développée que je n'ai pas le temps de produire en ce moment.

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Un de ces jours je me fendrai d'un article pour expliquer pourquoi Rothbard n'a pas vraiment compris le problème, mais ça nécessite une argumentation sérieuse et développée que je n'ai pas le temps de produire en ce moment.

Je serai le premier intéressé.

C'est tout un sujet, si c'est de ça dont il s'agit, sur les réserves fractionnaires, beaucoup les trouvent tolérables, mais je suis d'accord avec tonton Murray sur le sujet, c'est du vol en barre.

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La maladie du système financier actuel n'est pas le risque, c'est le rêve du risque 0. Et actuellement, on est en pleine "descente". C'est purement intellectuel : le risque sur la dette souveraine n'a pas vraiment augmenté, on en a juste pris conscience.

Comme souvent je suis d'accord avec toi en théorie (tes théories sont généralement bien huilées), mais en pratique c'est juste pas possible dans un régime démocratique si on veut éviter d'avoir des populistes rigolos ou moins rigolos au pouvoir, ainsi que des poussées de fièvre socialiste. Laisser les banques faire faillite je suis d'accord, mais il faudrait au moins un fonds pour dédommager les déposants.

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Comme souvent je suis d'accord avec toi en théorie (tes théories sont généralement bien huilées), mais en pratique c'est juste pas possible dans un régime démocratique si on veut éviter d'avoir des populistes rigolos ou moins rigolos au pouvoir, ainsi que des poussées de fièvre socialiste. Laisser les banques faire faillite je suis d'accord, mais il faudrait au moins un fonds pour dédommager les clients.

Elles ont des actifs réels, tangibles, qui ne sont pas des IOUs, qui peuvent être vendus pour dédommager les clients en priorité. Comme dans toute faillite….

Et les dédommager à 100% ? Quel client ferait attention ? Faut se brûler un peu quand même. Sinon où est le fun ?

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Encore une fois: mais bon sang d'où est-ce que ça sort ça ? En tant qu'espérantiste il me semble avoir quand même pas mal lu sur Zamenhof et je n'ai rien lu qui étaye tes propos. Et combien d'espérantistes connais-tu pour porter un tel jugement sur eux ???

Malheureusement, un de plus.

Pour en retourner à quelque chose de sérieux, j'avoue que les écrits de Rothbard sur le sujet m'ont laissé perplexe. En effet, Rothbard est clairement allergique à la réserve fractionnaire et parle à plusieurs reprises d'un ratio de 100% de réserves par rapport aux dépôts. Pourtant, étant un anarcho-capitaliste, comment arriverait-il à ce résultat ? En outre, il est clairement en faveur d'un étalon-or (The Case Against the Fed), et c'est toujours la même question qui me vient. Probablement que les banques estimeraient les risques potentiels en balance avec les profits potentiels, autrement dit, elles ne maintiendraient probablement pas une réserve fractionnaire de 100% en l'absence de banque centrale pour les soutenir ou de règlementation en la matière (quelqu'un soulignait fort justement que les ratios historiques dans certains pays étaient parfois plus bas que même les exigences réglementaires actuelles avec Bâle et compagnie). En soi, ce n'est pas tellement important du moment qu'elles supportent leurs propres pertes, mais ce que je ne comprends pas, c'est le raisonnement de Rothbard en l'occurrence.

Comme souvent je suis d'accord avec toi en théorie (tes théories sont généralement bien huilées), mais en pratique c'est juste pas possible dans un régime démocratique si on veut éviter d'avoir des populistes rigolos ou moins rigolos au pouvoir, ainsi que des poussées de fièvre socialiste. Laisser les banques faire faillite je suis d'accord, mais il faudrait au moins un fonds pour dédommager les déposants.

Ce qui me gêne avec cela, c'est que c'est finalement encourager les déposants à faire n'importe quoi et que ce sont déjà qui n'auraient pas pris ces décisions avec leur argent qui seraient mis à contribution pour "sauver" les autres. Je trouve l'architecture d'un tel système immorale en ce qui me concerne.

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