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Pape Benoît XVI : 'Internet conduit à la solitude'


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Oui,si cela est fait en conscience.

C'est effectivement dans le cadre d'un processus complètement conscient et volontaire.

Ca s'appelle une action de grâces et je ne sais pas ce que ça donne dans les autres cultes mais chez nous autres, c'est une prière. :icon_up:

C'est intéressant. Je suis catholique, mais non pratiquant, et je me suis éloigné très tôt de tout ce qui touche aux différents cultes.

J'ai remplacé la religiosité par une forme de spiritualité complexe, qui n'aura sûrement jamais d'autres adeptes que moi, justement basée sur la prise de conscience tout d'un grand tout, d'un faisceau de causes et d'effets incroyablement dense qui n'avait que d'infimes chances de mener à ce point précis de l'espace et du temps, durant lequel je suis moi et je fais ce que je fais. Et d'en être ébahi. Parce qu'après tout, c'est quand même assez extraordinaire d'être un humain vivant en 2011 à la surface de la Terre et de surfer sur Internet, quand on considère la somme de réactions en chaine qu'il aura fallu pour en arriver là.

Enfin, je suis content de savoir que je prie, moi aussi, du coup :doigt: .

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Considéreriez-vous que la réciproque puisse être tout aussi vrai ? Que s'émerveiller tous les jours de l'élégance de la Nature, du génie de l'Homme, de la chance que l'on peut avoir d'assister à ce spectacle, puisse être considéré comme une prière ?

Un déiste classique, façon beatnik du XVIIIème siècle, répondrait sans doute oui. Un théiste répondrait non, il faut ajouter l'idée de l'existence d'un Dieu, et diriger sa prière vers ce Dieu en particulier pour le remercier.

Prier c'est bien le contraire de s'émerveiller puisque c'est avant toute chose demander à Dieu que les choses soient autrement qu'elles sont.

Non. Certaines prières remercient Dieu du monde tel qu'il est ; d'autres prières demandent à Dieu de changer une partie du monde, d'y intervenir. Dans le premier cas, on s'émerveille de la nature, création de Dieu ; dans le second, on s'émerveille de la capacité que Dieu a eu de changer les choses, en souhaitant qu'elle perdure.

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C'est intéressant. Je suis catholique, mais non pratiquant, et je me suis éloigné très tôt de tout ce qui touche aux différents cultes.

J'ai remplacé la religiosité par une forme de spiritualité complexe, qui n'aura sûrement jamais d'autres adeptes que moi, justement basée sur la prise de conscience tout d'un grand tout, d'un faisceau de causes et d'effets incroyablement dense qui n'avait que d'infimes chances de mener à ce point précis de l'espace et du temps, durant lequel je suis moi et je fais ce que je fais. Et d'en être ébahi. Parce qu'après tout, c'est quand même assez extraordinaire d'être un humain vivant en 2011 à la surface de la Terre et de surfer sur Internet, quand on considère la somme de réactions en chaine qu'il aura fallu pour en arriver là.

Rares sont les idées neuves. Ce que tu décrits, ne serait-ce pas à la porté de Mme Michu : l'univers est si grand, on n'est pas grand chose blablabla

Non. Certaines prières remercient Dieu du monde tel qu'il est ; d'autres prières demandent à Dieu de changer une partie du monde, d'y intervenir. Dans le premier cas, on s'émerveille de la nature, création de Dieu ; dans le second, on s'émerveille de la capacité que Dieu a eu de changer les choses, en souhaitant qu'elle perdure.

Oui je pinaille. Reste que le sens qui m'apparait le premier du mot "prière" est celui que j'ai soulevé, à savoir celui d'une demande, et pas celui d'une adoration. Tu me dis que le sens de prière comme demande est lui-même porteur d'un émerveillement, je te répondrais que tu es bien optimiste : l'émerveillement, on l'espère mais on ne l'a pas (encore) et on peut toujours l'attendre.

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C'est intéressant. Je suis catholique, mais non pratiquant, et je me suis éloigné très tôt de tout ce qui touche aux différents cultes.

Alors tu as sûrement déjà entendu quelque chose qui ressemble à : rendons grâces à Dieu que /de, louanges à Toi Seigneur, etc.

+ les messes et offrandes variées après un évènement heureux, typiquement une naissance espérée.

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"C’est le cœur qui sent Dieu et non la raison. Voilà

ce que c’est que la foi. Dieu sensible au cœur, non à la raison"

L'auteur de cette citation n'est pas connu pour avoir un qi d’huître.

+ 1

On peut même aller plus loin :

"S'il existe au monde un fait notoire vérifié par l'expérience la plus rectiligne, c'est l'impossibilité d'assortir et d'atteler efficacement l'Amour et la Sagesse. Les deux incompatibles chevaux de ton char funèbre s'entre-dévorent depuis toujours, ô identique Humanité ! … Que celui qui peut comprendre, comprenne ; mais, assurément, c'est là que se cache le Secret de Dieu."

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Tu me dis que le sens de prière comme demande est lui-même porteur d'un émerveillement, je te répondrais que tu es bien optimiste : l'émerveillement, on l'espère mais on ne l'a pas (encore) et on peut toujours l'attendre.

Meuh non. Tu dis ça parce que tu es un blasé revenu de tout. $*^§+)@ de nihiliste, va. :icon_up:

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"C’est le cœur qui sent Dieu et non la raison. Voilà

ce que c’est que la foi. Dieu sensible au cœur, non à la raison"

L'auteur de cette citation n'est pas connu pour avoir un qi d’huître.

Certes mais dans ce contexte le coeur n'est pas le lieu du sentiment.

La citation, comme ça de but en blanc, laisse à penser que la vie spirituelle est une affaire psychologique. Or ce n'est pas le cas, beaucoup de grands mystiques ont témoigné du fait que leur union à Dieu dans la prière a progressé dans une déprise par rapport aux gratifications d'ordre sensible, psycho-affectif etc. (la nuit obscure de Saint Jean de la Croix).

Je lis beaucoup de réactions à côté de la plaque. Du point de vue de la prière chrétienne (je ne m'avancerai pas pour les autres religions), bien sûr que l'on peut prier Dieu en toutes circonstances, car elle est union avec Dieu, dans l'amour. En tant que telle, oui, elle est d'abord émerveillement. Après cette union peut se manifester de 1000 façons, verbales ou non d'ailleurs.

Au sujet des catastrophes. Bien sûr que Dieu est présent et agissant en ces circonstances, mais pas toujours sous les modalités que nous entrevoyons spontanément.

Dieu est créateur, mais les lois régissant la résistance des matériaux suivent leur cours. La Providence est omniprésente mais pas sous la forme d'un Jupiter jouant avec les éléments.

Je pense que pour toucher du doigt cette réalité, dans une optique chrétienne, il faut méditer sur la personne de l'Esprit Saint (et prier bien entendu).

Mais il y a un passage biblique célèbre qui me paraît approprié (1R 19) et qui met en scène le prophète Elie :

11 La parole du Seigneur lui fut adressée : « Sors dans la montagne et tiens-toi devant le Seigneur, car il va passer. » A l'approche du Seigneur, il y eut un ouragan, si fort et si violent qu'il fendait les montagnes et brisait les rochers, mais le Seigneur n'était pas dans l'ouragan ; et après l'ouragan, il y eut un tremblement de terre, mais le Seigneur n'était pas dans le tremblement de terre ;

12 et après ce tremblement de terre, un feu, mais le Seigneur n'était pas dans ce feu ; et après ce feu, le murmure d'une brise légère.

13 Aussitôt qu'il l'entendit, Élie se couvrit le visage avec son manteau, il sortit et se tint à l'entrée de la caverne. Alors il entendit une voix qui disait : « Que fais-tu là, Élie ? »

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La souffrance des innocents, ça m'inspire que soit Dieu n'est pas tout puissant, soit que c'est un salaud. (mais la troisième hypothèse qui consiste a douter de son existence, m'est toujours venu tout naturellement)

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La souffrance des innocents, ça m'inspire que soit Dieu n'est pas tout puissant, soit que c'est un salaud. (mais la troisième hypothèse qui consiste a douter de son existence, m'est toujours venu tout naturellement)

Il y a ceux qui souffrent par mission, et ceux qui souffrent par expiation.

Il n'y a pas d'innocents.

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La souffrance des innocents, ça m'inspire que soit Dieu n'est pas tout puissant, soit que c'est un salaud. (mais la troisième hypothèse qui consiste a douter de son existence, m'est toujours venu tout naturellement)

L'homme est libre et responsable. Il en a les conséquences : il peut faire le bien mais aussi le mal. Les innocents peuvent être aidés, il peuvent aussi souffrir.

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Il y a ceux qui souffrent par mission, et ceux qui souffrent par expiation.

Il n'y a pas d'innocents.

Colere.jpg

J'ai envie de te demander "est ce que tu veux ma main ….?" mais comme je suis poli je m’abstiens.

Car ta phrase fait naitre en moi une colère sans nom.

Non, ma cousine de 11 ans n'avais rien a expier quand elle est morte après 4 ans de souffrances atroce dans une Sicile des années 70 ou le mot anti-douleur était inconnu.

Je pourrai te citer d'autre membres de ma famille mort plus récemment dont je me demande encore ce que Dieu a bien pu trouver a leur reprocher.

Je pourrais te citer des tas d'enfants bien innocents qui subissent des souffrances atroces et si c'est pour une mission, le connard fini qui la leur a confiée ne leur a pas demander leur avis, ni a eux, ni a leur parent.

Si tu crois ça et que tu es libéral, tu devrais considerer Dieu de la même façon que je considère l'un des pires exemplaire de sa supposée création: le Che.

Le prêtre qui a enterre mon père, a qui j'ai parle de ca, m'a justement parler de cette soeur qui consacrait sa vie, en Afrique, a soigner et éduquer des enfants malades et démunis, qui a chope une sclérose en plaques a 40 ans. Tu l'explique comment celle la ? C'est pour l'aider a accomplir sa mission ou parce qu'elle n’était pas assez pieuse ?

Et ma grand mère paternelle, qui a élevé 7 enfants et qui était on ne peut plus pieuse, a chope une tumeur au cerveau, elle aussi très jeune. Les migraines étaient tellement fortes, qu'elle se cognait littéralement la tette contre les murs. Quand elle est décédée, il restait mon oncle qui avait 8 ans a l’époque et mon autre oncle qui avait 12 ans. Avec mon grand père qui travaillait a la semaine dans une mine de souffre. Il a fallu qu'il se remarie dardar avec la première vierge dispo de plus de 40 ans, en l’occurrence, une demi folle, pour pouvoir s'occuper des deux marmots qui restaient.

C'est aussi probablement pour expier je ne sais trop quel péché ou pour une mission ??

Pour moi la seule explication a cette souffrance des innocents c'est qu'il ne faut pas chercher de justice dans la Vie, que c'est une fatalité dont les seules alternatives a l'acceptation et la résignation sont le suicide ou le dénis.

Et le dénis, t'es en plein dedans.

Je suis dans la colère, certainement, mais vient pas me la raconter avec Dieu tout puissant infiniment bon, c'est du dénis, rien d'autres.

Il faut fermer les yeux pour prier.

L'homme est libre et responsable. Il en a les conséquences : il peut faire le bien mais aussi le mal. Les innocents peuvent être aidés, il peuvent aussi souffrir.

une catastrophe naturelle ou une maladie, ce n'est pas la conséquence des actes des humains, aussi faibles soient ils.

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Pour quelqu’un qui ne croit pas en Dieu, tu lui en veux beaucoup quand même ;-)

Sur le fond, la théodicée est visiblement quelque chose qui travaille pas mal de monde, mon interprétation est qu’ils ont une vision trop simpliste de « l’omnipotence » divine (ça ne vise pas spécifiquement les athées, énormément de croyants partagent cette vision triviale de l’omnipotence).

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Pour l'argument d'Appolon, certains souffrirons, d'autres pas, s'il etait si omnipotent que ca, ils les aiderait tous.

Donc pas omnipotent ou pas infiniment bon.

Pour quelqu’un qui ne croit pas en Dieu, tu lui en veux beaucoup quand même ;-)

Sur le fond, la théodicée est visiblement quelque chose qui travaille pas mal de monde, mon interprétation est qu’ils ont une vision trop simpliste de « l’omnipotence » divine (ça ne vise pas spécifiquement les athées, énormément de croyants partagent cette vision triviale de l’omnipotence).

Mon père était en colère contre Dieu, moi je suis en colère contre les croyants, quand on me dit il est tout puissant et infiniment bon, je répond simplement que mon expérience me prouve que ce n'est pas possible > Soit il n'est pas omnipotent, soit il n'est pas infiniment bon (c'est même plutôt le contraire).

Et ce que tu me réponds, c'est qu'il n'est pas omnipotent.

Pour l'argument qui consiste a dire qu'il laisse les hommes libres et qu'il ne peut donc pas les empêcher de faire le mal, j’entends bien. Mais quand je parle de souffrance des innocent, je pense surtout a ceux dont la souffrance n'a aucun lien avec la mesquinerie/faiblesse/bêtise de l'homme.

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Il faut fermer les yeux pour prier.

Oui mais non, ce qui est frappant chez les grands saints et mystiques, c'est justement leur capacité à affronter le réel avec discernement et courage.

De plus j'appuie à 100% le commentaire de neuneu2k.

Si Dieu est omnipotent, ce n'est pas en tant que Jupiter tirant les ficelles.

Dieu est à la source de tout, mais en sus de la cause première, causes secondes il y a. Quand quelqu'un meurt d'une cause naturelle, c'est une cause naturelle qui est en cause (allo c'est l'obscurantiste qui parle là).

Il faut se défaire de cette vision païenne de la puissance divine, qui est d'une autre nature.

Le mode de présence et d'action de Dieu dans les horreurs, et bien il se révèle dans la prière et l'amour en paroles et en actes, et ce en premier lieu dans la personne du Christ, qui lui se garde bien de théories fumeuses en dépit de la souffrance injuste dont il est accablé.

Après si on veut chercher Dieu dans ce qu'il n'est pas, et bien bonjour le pédalage dans la semoule.

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Beaucoup de croyants reconnaissent que la vie humaine est parfois très injuste selon les critères humains. Il y a plusieurs lectures du problème qui ne sont pas construites sur le déni de l'injustice sur terre. Vite fait, en voici trois.

1: Dieu à sa propre justice dont l'homme ne sait rien et les pleurs d'un enfant sur le cadavres de ses parents a peut être moins d'importance dans l'univers qu'une crotte de cheval chutant devant un théâtre.

2: Dieu poursuit le bien de l'homme et est omnipotent, le mal est sa création. Dans ce cas il me semble qu'on considère que le mal est l'instrument du bien. L'injustice existe en tant que contrepoids nécessaire de la justice pour que l'homme, dans sa quête vers Dieu, soit forcé de faire des choix. Si l'injustice ne frappait pas les innocents de manière "naturelle" et ne frappait que les coupables, alors le choix serait évident, l'existence de Dieu serait avérée, il n'y aurait plus de doute, donc plus de choix, donc plus d'injustice, donc plus de justice.

3: Dieu ne veut réellement que le bien de l'homme mais son omnipotence est limitée, en particulier au niveau du libre arbitre de ses créatures, y compris celle de Satan qui, par sa trahison, à créé le mal et tout ce qui s'en suit.

Je ne suis pas théologien donc mes descriptions sont très maladroites, mais je doute sérieusement que des croyants qui consacrent leur vie à la quête du bien, comme certains que tu as décrit dans tes exemples, vivent dans le déni au point de ne pas avoir résolu leur propre théodicée. Quand on passe toutes ses journées à côtoyer des exemples comme ceux que tu as évoqué et qu'on continue coute que coute de croire et d'œuvrer pour le bien, il faut avoir parcouru, m'est avis, une longue route intérieure.

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Oui mais non, ce qui est frappant chez les grands saints et mystiques, c'est justement leur capacité à affronter le réel avec discernement et courage.

De plus j'appuie à 100% le commentaire de neuneu2k.

Si Dieu est omnipotent, ce n'est pas en tant que Jupiter tirant les ficelles.

Dieu est à la source de tout, mais en sus de la cause première, causes secondes il y a. Quand quelqu'un meurt d'une cause naturelle, c'est une cause naturelle qui est en cause (allo c'est l'obscurantiste qui parle là).

Il faut se défaire de cette vision païenne de la puissance divine, qui est d'une autre nature.

Le mode de présence et d'action de Dieu dans les horreurs, et bien il se révèle dans la prière et l'amour en paroles et en actes, et ce en premier lieu dans la personne du Christ, qui lui se garde bien de théories fumeuses en dépit de la souffrance injuste dont il est accablé.

Après si on veut chercher Dieu dans ce qu'il n'est pas, et bien bonjour le pédalage dans la semoule.

merci, tu confirme que Dieu n'est pas omnipotent. Tu dis même qu'il est une vison païenne de prétendre le contraire.

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Beaucoup de croyants reconnaissent que la vie humaine est parfois très injuste selon les critères humains. Il y a plusieurs lectures du problème qui ne sont pas construites sur le déni de l'injustice sur terre. Vite fait, en voici trois.

1: Dieu à sa propre justice dont l'homme ne sait rien et les pleurs d'un enfant sur le cadavres de ses parents a peut être moins d'importance dans l'univers qu'une crotte de cheval chutant devant un théâtre.

il n'est donc pas infirment bon

2: Dieu à sa propre justice dont il à transmit quelques bribes aux hommes, dans ce cas en général on considère que le mal est l'instrument du bien. L'injustice existe en tant que pendant de la justice (qui ne saurait exister sans) pour que l'homme, dans sa quête vers Dieu, soit forcé de faire des choix. Si l'injustice ne frappait pas les innocents de manière "naturelle" et ne frappait que les coupables, alors le choix serait évident, l'existence de Dieu serait avérée, il n'y aurait plus de doute, donc plus de choix, donc plus d'injustice, donc plus de justice.

Donc il n'est pas infiniment bon, il semme la souffrance au nom de l'utilite, pour que le doute subsiste ce qui est particulierement crapuleux.

3: Dieu ne veut réellement que le bien de l'homme mais son omnipotence est limitée, en particulier au niveau du libre arbitre de ses créatures, y compris celle de Satan qui, par sa trahison, à créé le mal et tout ce qui s'en suit.

Omnipotemce limitee = non omnipotence

Je ne suis pas théologien donc mes descriptions sont très maladroites, mais je doute sérieusement que des croyants qui consacrent leur vie à la quête du bien, comme certains que tu as décrit dans tes exemples, vivent dans le déni au point de ne pas avoir résolu leur propre Théodicée. Quand on passe toutes ses journées à côtoyer des exemples comme ceux que tu as évoqué et qu'on continue coute que coute à croire et à œuvrer pour le bien, il faut avoir parcouru, m'est avis, une longue route intérieure.

je serait vraiment curieux de m’entretenir avec eux.

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merci, tu confirme que Dieu n'est pas omnipotent.

Non, c'est toi qui n'est pas omnipotent. Tu ne sais pas quels sont les desseins divins réservés à chaque individu, tu ne perçois que ceux de ce bas monde, qui par définition sont voués à la mort, à la maladie et in fine à la disparition (du moins sous cette forme).

Quand on dit que Dieu est infiniment bon, c'est parce qu'il a créé gratuitement. Il était pas obligé, il l'a fait, donc c'est une grâce.

Il veut que nous soyons libres de lui rendre grâce. Libre à toi de croire ou de ne pas croire, de vivre selon l'Evangile ou non, c'est là la condition de tout acte moral. Si nous y étions contraints, alors se comporter vertueusement (au sens cardinal et théologal) n'aurait aucun mérite.

Sinon ultros +1

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il n'est donc pas infirment bon

Il faudrait déjà définir ce que tu appelles "infiniment bon". Si on définit le bien comme ce qui est bon pour l'homme selon une définition restreinte comme par exemple "la mort d'un enfant est injuste dans l'absolu", alors sans doute Dieu n'est pas infiniment bon. Maintenant on peut aussi dire que le Bien c'est Dieu. Qu'il est le seul apte à définir ce qui est bien ou pas et que la perspective humaine est de loin insuffisante pour en décider. C'est une question "d'autorité". C'est l'infiniment bon autoproclamé de Dieu contre celui de l'homme.

il semme la souffrance au nom de l'utilite, pour que le doute subsiste ce qui est particulierement crapuleux.

On peut voir la chose comme une crapulerie si on considère que le bien peut exister sans le mal et que la justice peut exister sans le doute. Dans le cas contraire Dieu peut être infiniment bon pour avoir créé un monde conçu pour valoriser le bien et y conduire l'homme sachant qu'il n'est pas possible de construire une valeur sans son contraire.

Omnipotemce limitee = non omnipotence

C'est un paradoxe amusant, mais l'omnipotence n'est pas non plus parfaite si Dieu n'a pas le pouvoir de créer une chose sur laquelle il ne peut pas agir, comme par exemple le libre arbitre ou la balance des valeurs bien/mal. On peut en conclure que l'omnipotence n'existe pas ou que décidément c'est un concept qui échappe à l'être humain.

Toutes ces explications impliquent une certaine humilité, à ne pas confondre avec le déni encore une fois. Je pense que c'est un élément fondamental. Le croyant accepte de ne pas comprendre les desseins de Dieu et d'avoir une vision du Bien trop personnelle et étriquée pour en embrasser tous les tenants et aboutissants.

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Ulros je te remercie, vraiment, d'avoir garde ton calme face a ma colère, tes réponses ont le mérite de faire avancer ma réflexion.

Je ravale ma colère et choisi de profiter pleinement mon libre arbitre pour me tenir éloigné des évangiles

Je respecte énormément ta façon te poser tes arguments avec humilité et respect et j'en profite pour présente mes excuses a tout ceux que ma colère a pu froisser. (mais je n'irais pas me confesser :icon_up: )

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Nous sommes le ouikande de Pâques (sans déconner), temps fort de l'année chez les chrétiens.

Et donc BXVI a prononcé la bénédiction :

http://www.la-croix….B0236-XX.01.pdf

Et un peu de sociologie sur les jeunes (16-30 ans) cathos :

Les jeunes catholiques, spirituels et solidaires - «La Croix» publie une enquête exclusive sur la nouvelle génération de catholiques qui se rendra en août aux Journées mondiales de la jeunesse en Espagne

http://www.la-croix….le/2463351/4078

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  • 2 months later...
Benoît XVI dénonce "l'arrogance" dans les sociétés développées

Le pape Benoît XVI a dénoncé dimanche, lors de l'Angélus, une atmosphère faite d'"absence de repères", de "faux bien-être" et d'"arrogance" dans les rapports humains, qui contribue aux "maladies de dépression" dans les pays développés.

"Il faut abandonner la voie de l'arrogance, de la violence utilisée pour s'assurer des positions de pouvoir toujours plus grandes, pour s'assurer le succès à tout prix", a recommandé le pape qui s'adressait de la fenêtre de son appartement aux fidèles rassemblés sur la place Saint-Pierre.

"Envers l'environnement aussi, il faut renoncer à un style agressif qui a dominé dans les siècles derniers", a conseillé aux consommateurs le pape, très sensible à l'écologie et qui a adopté souvent des positions très fermes sur le gaspillage des ressources naturelles.

"Le regard de Jésus se pose aujourd'hui sur tant de gens opprimés par des conditions de vie difficiles, mais aussi privés de points de référence valides pour trouver un sens et un but à l'existence", a-t-il dit.

"Des multitudes infinies dans les pays les plus pauvres sont éprouvées par l'indigence. Mais aussi dans les pays les plus riches, il y a tant d'hommes et de femmes insatisfaits, même malades de dépression", a relevé le souverain pontife.

Le pape, 84 ans, doit quitter pendant la semaine prochaine la touffeur romaine pour rejoindre Castel Gandolfo, dans les collines plus fraîches des environs de Rome. Il a préféré la tranquillité de sa résidence d'été à des vacances dans les Alpes. Le pape a l'intention de se consacrer à ce qu'il préfère: écrire, à la main, ses pensées théologiques. Il devrait poursuivre la rédaction de la troisième partie de "Jésus de Nazareth".

http://actu.orange.fr/societe/benoit-xvi-denonce-l-arrogance-dans-les-societes-developpees_154998.html

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Oh tiens c'est rigolo ça.

Depêche AFP : voyons les citations complètes :

"Il faut abandonner la voie de l'arrogance, de la violence utilisée pour s'assurer des positions de pouvoir toujours plus grandes, pour s'assurer le succès à tout prix" + "Envers l'environnement aussi, il faut renoncer à un style agressif qui a dominé dans les siècles derniers" + "Le regard de Jésus se pose aujourd'hui sur tant de gens opprimés par des conditions de vie difficiles, mais aussi privés de points de référence valides pour trouver un sens et un but à l'existence" + "Des multitudes infinies dans les pays les plus pauvres sont éprouvées par l'indigence. Mais aussi dans les pays les plus riches, il y a tant d'hommes et de femmes insatisfaits, même malades de dépression".

VO en italien :

Cari fratelli e sorelle!

Oggi, nel Vangelo, il Signore Gesù ci ripete quelle parole che conosciamo così bene, ma che sempre ci commuovono: “Venite a me, voi tutti che siete stanchi e oppressi, e io vi darò ristoro. Prendete il mio giogo sopra di voi e imparate da me, che sono mite e umile di cuore, e troverete ristoro per la vostra vita. Il mio giogo infatti è dolce e il mio peso leggero” (Mt 11,28-30). Quando Gesù percorreva le strade della Galilea annunciando il Regno di Dio e guarendo molti malati, sentiva compassione delle folle, perché erano stanche e sfinite, come pecore senza pastore” (cfr Mt 9,35-36). Quello sguardo di Gesù sembra estendersi fino ad oggi, fino al nostro mondo. Anche oggi si posa su tanta gente oppressa da condizioni di vita difficili, ma anche priva di validi punti di riferimento per trovare un senso e una meta all’esistenza. Moltitudini sfinite si trovano nei Paesi più poveri, provate dall’indigenza; e anche nei Paesi più ricchi sono tanti gli uomini e le donne insoddisfatti, addirittura malati di depressione. Pensiamo poi ai numerosi sfollati e rifugiati, a quanti emigrano mettendo a rischio la propria vita. Lo sguardo di Cristo si posa su tutta questa gente, anzi, su ciascuno di questi figli del Padre che è nei cieli, e ripete: “Venite a me, voi tutti…”.

Gesù promette di dare a tutti “ristoro”, ma pone una condizione: “Prendete il mio giogo sopra di voi e imparate da me, che sono mite e umile di cuore”. Che cos’è questo “giogo”, che invece di pesare alleggerisce, e invece di schiacciare solleva? Il “giogo” di Cristo è la legge dell’amore, è il suo comandamento, che ha lasciato ai suoi discepoli (cfr Gv 13,34; 15,12). Il vero rimedio alle ferite dell’umanità, sia quelle materiali, come la fame e le ingiustizie, sia quelle psicologiche e morali causate da un falso benessere, è una regola di vita basata sull’amore fraterno, che ha la sua sorgente nell’amore di Dio. Per questo bisogna abbandonare la via dell’arroganza, della violenza utilizzata per procurarsi posizioni di sempre maggiore potere, per assicurarsi il successo ad ogni costo. Anche verso l’ambiente bisogna rinunciare allo stile aggressivo che ha dominato negli ultimi secoli e adottare una ragionevole “mitezza”. Ma soprattutto nei rapporti umani, interpersonali, sociali, la regola del rispetto e della non violenza, cioè la forza della verità contro ogni sopruso, è quella che può assicurare un futuro degno dell’uomo.

Cari amici, ieri abbiamo celebrato una particolare memoria liturgica di Maria Santissima lodando Dio per il suo Cuore Immacolato. Ci aiuti la Vergine a “imparare” da Gesù la vera umiltà, a prendere con decisione il suo giogo leggero, per sperimentare la pace interiore e diventare a nostra volta capaci di consolare altri fratelli e sorelle che percorrono con fatica il cammino della vita.

On dirait que quelques menus propos ont disparu dans la transcription AFP.

http://www.vatican.v…0110703_it.html

(il n'existe pas de VF ni anglaise ce soir, alors débrouillez-vous :) )

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