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Inflation ou déflation à court terme


h16

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Si les dettes souveraines sont restructurées, la capacité d'emprunt des états disparait bien plus surement q'en cas d'inflation, de plus la population 'rentière' a taux fixe, celle la même qui ne souhaite pas d'inflation, sera la première victime de la dévaluation des obligations souveraines, il n'y a pas de repas gratuit, ceux qui ont prêtée l'argent a l'état peuvent s'assoit sur le remboursement, que ca soit parce qu'on les remboursera en monnaie de singe ou parce qu'ils ne seront pas rembourses intégralement, ca reviens au même.

La différence entre les deux scénarios, c'est la crédibilité des emprunts souverains futurs, je pense plus facile d'accepter de payer un taux plus élevé parce que la monnaie est inflationniste que parce que le risque de défaut est élevé.

Les pigs, ils aimeraient bien ne payer que du 12% et ne pas avoir de problème de liquidité de leur dette, ils restructurent parce que l'allemagne ne permet pas l'inflation, en fera elle autant quand ca sera sa propre dette qui sera menacée, j'en doute.

Autre facteur, la rigidité de l'emploi en zone euro, c'est nettement plus facile de ne pas monter les salaires (ou plutot de ne pas les monter en proportion) en cas d'inflation que de les diminuer en cas de déflation.

Vous imaginez une baisse du SMIC et une renégociation collective de tous les CDI vous ?

Moi ca me semble bien plus dur a faire avaler que du 12% d'inflation quelques années.

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Moi ca me semble bien plus dur a faire avaler que du 12% d'inflation quelques années.

Concrètement, comment sont-ils censés s'y prendre pour faire 12% d'inflation par an dans une période où l'endettement privé diminue ?

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  • Au Japon, pays le plus endetté (225% du PIB), le gouverneur de la banque centrale refuse les propositions de la classe politique pour augmenter l'actif de la banque centrale : http://www.reuters.c…E7FS1ZV20110428

la partie n'est pas terminée. dans les prochaines semaines avec l'effondrement des recettes fiscales et l'envolée des dépenses, il y aura du changement politique et monétaire. une bonne dose d'émission de yens me parait probable même si les politiques choisissent de restructurer la dette.

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la partie n'est pas terminée. dans les prochaines semaines avec l'effondrement des recettes fiscales et l'envolée des dépenses, il y aura du changement politique et monétaire. une bonne dose d'émission de yens me parait probable même si les politiques choisissent de restructurer la dette.

Tu ne crois pas si bien dire :

http://www.zerohedge.com/article/guess-who-just-got-invited-printer-party

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Concrètement, comment sont-ils censés s'y prendre pour faire 12% d'inflation par an dans une période où l'endettement privé diminue ?

La BCE achète des obligations souveraines a fond en faisant tourner l'Epson Stylus géante, l'état dépense le cash flow dans des programmes sociaux et/ou des grands travaux 'd'investissement' (en fonction du climat politique), et la monnaie diffuse dans l'économie.

Quand l'état est un intervenant majeur de l'économie, l'absence de dettes privées peut être avantageusement compensée par de la dette publique.

Oui, je sais, ça s'appelle faire tourner la planche a billet comme dans la république de Weimar, mais y'a une banque centrale, donc c'est différent, c'est pas pareil ™

Ah oui, et évidemment, comme la BCE accepte des taux au raz du plancher quand ils achètent la dette, la rembourser est trivial étant donné que en valeur faciale, les recettes fiscales explosent.

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La BCE achète des obligations souveraines a fond en faisant tourner l'Epson Stylus géante, l'état dépense le cash flow dans des programmes sociaux et/ou des grands travaux 'd'investissement' (en fonction du climat politique), et la monnaie diffuse dans l'économie.

Quand l'état est un intervenant majeur de l'économie, l'absence de dettes privées peut être avantageusement compensée par de la dette publique.

Oui, je sais, ça s'appelle faire tourner la planche a billet comme dans la république de Weimar, mais y'a une banque centrale, donc c'est différent, c'est pas pareil ™

Tu as oublié le Ta Gueule C'est Magique©®.

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Si les dettes souveraines sont restructurées, la capacité d'emprunt des états disparait bien plus surement q'en cas d'inflation, de plus la population 'rentière' a taux fixe, celle la même qui ne souhaite pas d'inflation, sera la première victime de la dévaluation des obligations souveraines, il n'y a pas de repas gratuit, ceux qui ont prêtée l'argent a l'état peuvent s'assoit sur le remboursement, que ca soit parce qu'on les remboursera en monnaie de singe ou parce qu'ils ne seront pas rembourses intégralement, ca reviens au même.

La différence entre les deux scénarios, c'est la crédibilité des emprunts souverains futurs, je pense plus facile d'accepter de payer un taux plus élevé parce que la monnaie est inflationniste que parce que le risque de défaut est élevé.

Les pigs, ils aimeraient bien ne payer que du 12% et ne pas avoir de problème de liquidité de leur dette, ils restructurent parce que l'allemagne ne permet pas l'inflation, en fera elle autant quand ca sera sa propre dette qui sera menacée, j'en doute.

Autre facteur, la rigidité de l'emploi en zone euro, c'est nettement plus facile de ne pas monter les salaires (ou plutot de ne pas les monter en proportion) en cas d'inflation que de les diminuer en cas de déflation.

Vous imaginez une baisse du SMIC et une renégociation collective de tous les CDI vous ?

Moi ca me semble bien plus dur a faire avaler que du 12% d'inflation quelques années.

S'il fallait choisir, l'inflation serait préférable effectivement. Mais, dans ce domaine, on ne choisit pas. L'inflation ne se décrète pas. Il y a quand même l'exemple du Japon qui essaye désespérément de l'avoir depuis 30 ans.

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@ H16 : +1 ^^

Les états peuvent généralement emprunter à des taux plus faibles que leurs sujets administrés protégés involontaires, d'où la surexcitation des technocrates qui y voient un domaine d'intervention privilégié des états, argument copieusement servi e.g. sous Giscard (vous savez ce grand libéral énarque polytechnicien). Evidemment ils ne savent pas faire de choses aussi pertinentes que lesdits administrés, lesquels n'ont pas tous envie d'emprunter en même temps. Donc en général, le plus sage est que l'état n'emprunte pas.

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L'inflation ne se décrète pas. Il y a quand même l'exemple du Japon qui essaye désespérément de l'avoir depuis 30 ans.

Exactement, de plus quand on voit la déroute des démocrates aux élections midterm et l'essor du mouvement des tea-parties, ce n'est pas gagné pour que l'état dépense encore plus massivement qu'aujourd'hui.

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S'il fallait choisir, l'inflation serait préférable effectivement. Mais, dans ce domaine, on ne choisit pas. L'inflation ne se décrète pas. Il y a quand même l'exemple du Japon qui essaye désespérément de l'avoir depuis 30 ans.

Si l'Etat augmente sa dette, il y aura de l'inflation. L'Etat japonais augmente-t-il sa dette?

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Si cet argent a été dépensé au Japon, il a stimulé la demande. Il a donc logiquement augmenté les prix. Est-ce que ce fut le cas en 2000/2001?

Rien, nada. C'est le paradoxe du Japon. Ils ont cramé des centaines de milliards pour relancer la machine et créer de l'inflation et n'ont obtenu aucun résultat. Les prix sont au mieux en hausse de 1% par an.

La demande n'a pas été stimulée du tout, certains diront que les Japonais restent méfiants et préfèrent épargner que consommer. On peut aussi invoquer le problème démographique avec une population vieillissante et qui a commencé à baisser. Toutes choses égales par ailleurs, ce n'est pas un stimulant à la croissance et à la demande.

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Il faut aussi se rendre compte des ordres de grandeur. Aux USA, les dépenses de l'Etat c'est 3 500 milliard de dollar, la dette privée c'est 40 000 milliard. Quand la dette privée se contracte il faut que l'état dépense massivement rien que pour compenser. Alors, atteindre une inflation à deux chiffres c'est clairement hors de portée des Etats.

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Si cet argent a été dépensé au Japon, il a stimulé la demande. Il a donc logiquement augmenté les prix. Est-ce que ce fut le cas en 2000/2001?

Documente-toi sur le Japon. Ce n'est pas sur une année mais sur 20 ans, depuis l'éclatement de la bulle immo et boursière de 1989. A cette époque, le Nikkey était autour de 40 000 versus 10 000 maintenant. Sur la période, il y a eu pas mal d'années où l'indice des prix était négatif.

Ce que tu décris, c'est une approche Keynésienne, où l'état se substitue aux particuliers et entreprises pour stimuler la demande. Cela ne marche pas tout le temps, et en fait, cela ne marche plus depuis les années 70, sans doute parce que la part de l'état est déjà top importante dans l'économie et que les infrastructures économiques (domaine privilégiés des interventions étatiques directes) sont déjà à leur niveau optimal.

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Rien, nada. C'est le paradoxe du Japon. Ils ont cramé des centaines de milliards pour relancer la machine et créer de l'inflation et n'ont obtenu aucun résultat. Les prix sont au mieux en hausse de 1% par an.

La demande n'a pas été stimulée du tout, certains diront que les Japonais restent méfiants et préfèrent épargner que consommer. On peut aussi invoquer le problème démographique avec une population vieillissante et qui a commencé à baisser. Toutes choses égales par ailleurs, ce n'est pas un stimulant à la croissance et à la demande.

Si je comprend bien, la demande japonaise n'a pas été stimulée.Les japonais ont épargné au lieu de dépenser. Alors, ce que je disais est bien logique. Pas d'augmentation des achats, pas d'augmentation de la demande, donc pas de hausse des prix au Japon. Croyez vous vraiment que ces milliards de dollars sont aujourdhui dans l'épargne des japonais? Toute cette épargne serait-elle "investie" en bons du Trésor? Cette immense épargne serait alors une bombe à retardement pour l'inflation. Le jour où cette épargne se transforme en consommation, donc en achats, les prix flambent.

Il faut aussi se rendre compte des ordres de grandeur. Aux USA, les dépenses de l'Etat c'est 3 500 milliard de dollar, la dette privée c'est 40 000 milliard. Quand la dette privée se contracte il faut que l'état dépense massivement rien que pour compenser. Alors, atteindre une inflation à deux chiffres c'est clairement hors de portée des Etats.

L'augmentation de prix provient, non pas du montant de l'endettement, mais de l'augmentation de la dette.

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Chuut, pas d'inflation qu'on a dit.

Et les prix finaux ? Et les salaires ?

Il y a énormément d'inflation dans les pays comme la Chine, mais ce n'est pas une augmentation du prix des matières premières et de l'énergie qui amènera une inflation à deux chiffres. Si les consommateurs dépensent plus en essence par exemple, ils dépenseront moins ailleurs ce qui fera baisser les prix dans les autres secteurs.

Les japonais ont épargné au lieu de dépenser. […]Le jour où cette épargne se transforme en consommation, donc en achats, les prix flambent.

Le taux d'épargne japonais a baissé. Ils se sont tout simplement désendettés. L'hyperinflation arrivera sûrement un jour au Japon, mais elle sera plus probablement due à l'effondrement du Yen.

L'augmentation de prix provient, non pas du montant de l'endettement, mais de l'augmentation de la dette.

Ce que je voulais dire, c'est que si par exemple le secteur privé US devait diviser son endettement par deux cela représenterait 6 ans de dépenses de l'Etat (alors qu'il est déjà à 10% de déficit).

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Le taux d'épargne japonais a baissé. Ils se sont tout simplement désendettés. L'hyperinflation arrivera sûrement un jour au Japon, mais elle sera plus probablement due à l'effondrement du Yen.

Merci pour le graphique. On y voit bien que les japonais se sont désendettés. Ce remboursement est un mal si les dettes correspondaient aux besoins d'une activité productive. C'est un bien si ces dettes étaient uniquement des dettes de consommations, car ces dettes devaient leur coûter des intérêts.

Ce que je voulais dire, c'est que si par exemple le secteur privé US devait diviser son endettement par deux cela représenterait 6 ans de dépenses de l'Etat (alors qu'il est déjà à 10% de déficit).

Lorsque l'Etat rembourse ses dettes, cela réduit les intérêts qu'il doit payer. Les agents économiques qui échangeaient avec cette monnaie devront désormais emprunter pour leurs besoins d'échanges.

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@ gdm :

- en te lisant j'ai l'impression qu'il y a une confusion entre les flux et les stocks d'épargne japonais,

- le couplage épargne privée-endettement public est très fort au Japon.

Il faut aussi se rendre compte des ordres de grandeur. Aux USA, les dépenses de l'Etat c'est 3 500 milliard de dollar, la dette privée c'est 40 000 milliard. Quand la dette privée se contracte il faut que l'état dépense massivement rien que pour compenser. Alors, atteindre une inflation à deux chiffres c'est clairement hors de portée des Etats.

Tu oublies les taux de change.

Le facteur clé est l'insoutenabilité des déficits et dettes publics actuels. Pour éviter une forte restructuration déflationniste en volume de la consommation occidentale (notamment celle des occidentaux les plus modestes) et putativement en prix relatifs de la production occidentale, ils sont mobilisés… mais ils ne sont pas soutenables.

Pour anticiper ce qui va se produire, il est essentiel de comprendre ce qui s'est produit, de façon à évaluer les rattrapages nécessaires. L'occident a vécu au moins une décennie (1995-2005) avec une immense épargne illusoire (e.g. flambée de l'immobilier +100% en UE et USA, dont environ 1/3 lié à la croissance du PNI, près de 2/3 d'illusion monétaire, et un peu au surcroit naturel de la demande en des lieux à caractère unique) ayant servi de prétexte direct et indirect à du crédit, de la dépense, notamment via l'état providence, le tout financé par les liquidités revenant des PNI (aux monnaies artificiellement sous évaluées) et pétrodollars couplée à l'exportation de créances notamment hypothécaires, … et la croissance illusoire du PIB issue de leur multiplication keynésienne. On se retrouve donc au milieu de la décennie 2000 avec des délocalisations excessives au regard de l'équilibre financier naturel, une capitalisation occidentale (notamment immobilière) dont 1/3 est illusoire, une consommation occidentale dont une proportion putativement équivalente est non soutenable en l'état de la productivité occidentale et de la disponibilité des matières 1ères mondiales.

Si les prix et notamment les salaires étaient libres, si l'état providence en cours d'alourdissement ne plombait pas l'économie productive, si les déficits budgétaires ne s'accumulaient pas, combien de temps les rééquilibrages prendraient-il ? Une demi décennie pour demi-restructurer les flux ? Une décennie de plus pour restructurer les stocks ? Sans doute un peu plus parcequ'en l'état des stocks de capitaux actifs mal configurés, les flux se restructurent plus lentement (moins de vrai capital disponible, moins d'investissements pour redéployer). Evidemment ces estimations sont à la louche. En outre on peut toujours imaginer que les technologies nouvelles ou la pacification géopolitique engendrent soudainement un surcroit de croissance, hasard de l'histoire, mais je ne pense pas que de ce point de vue économique l'actuelle décennie soit financièrement très différente de la précédente.

A présent les états et leurs banques centrales essayent de maintenir le niveau d'activité et le revenu des plus modestes en augmentant des déficits budgétaires déjà insoutenables auparavant (si on tient compte des projections du papy boom), impulsant une forte incitation à maintenir une structure de production et de consommation non soutenable qui certes leur sert de base fiscale… non soutenable. Cette incitation à l'inertie de la demande se fait alors que les démocratie sociales ont une inertie considérable en matière de restructuration de la valorisation de l'offre en raison de l'inertie réglementaire des salaires et des emplois.

Évidemment, avec le temps la croissance de fond et quelques restructurations rampantes pourraient rattraper les bulles illusoires à la fois en stock de capital et en valorisation puis volumes des flux de production. Cela pourrait se faire si durant une décennie ou deux, les déficits budgétaires actuels pouvaient se maintenir. Mais ils ne le peuvent pas.

L'insolvabilité étatique occidentale est de plus en plus suspectée par les marchés financiers. Aussi de mon point de vue on va assister dans quelques mois au décrochage du dollar et de la livre puis de l'euro. La zone Euro n'est pas financièrement plus vertueuse que les USA (même si l'euro est géré avec un peu moins de laxisme que le dollar), simplement les USA mais aussi pour partie la GB et l'Espagne ont lancé les premiers le signal d'une salutaire vérité de l'évaluation de l'épargne et de la structure de leur consommation vs. production et ils en sont au stade de se rendre comptes des dommages, là où d'autres pays tels que la France maintiennent un peu plus longtemps l'illusion. Mais l'illusion ne peut pas faire disparaitre le mur de l'insoutenabilité des déficits et de la dette.

Autour de la période du décrochage monétaire occidental, il y aura vraisemblablement (de façon ou subie ou anticipée par la puissance publique) le début d'un fort cycle inflationniste. Si les conflits sociaux et les démagogies politiques le permettent, à l'isue de cette période d'austères réajustements les prix seront soutenables, les flux seront rééquilibrés, les dettes en partie tassées, et leur solde progressivement remboursable. Si dans une partie minoritaire de l'occident ils ne le permettent pas, alors on verra des mises sous tutelles de type Argentine 2000. Si à l'échelle occidentale ils ne le permettent pas … alors ce sera l'horreur.

Le cycle inflationniste occidental a déjà en parti commencé. Il se lit dans les indices officiels. De gros doutes existent sur la fiabilité des indices d'inflation des prix à la consommation. Une restructuration ds prix importante est déjà amorcée. Une hausse importante des prix des produits de 1ère nécessité est en cours dans la foulée des matières 1ères, produits agricoles ou énergie. Certains économistes libéraux, y compris autrichiens, estiment que cette restructuration prendra la forme d'un mélange d'inflation et de déflation. La plupart des économistes autrichiens pensent qu'un cycle fortement inflationniste va se produire. Pour le moment je n'ai rien lu qui me parraisse suffisamment rassurant concernant le décrochage monétaire lié à l'insoutenabilité des déficits et de la dette, et à leurs effets inflationnistes sur les prix à la consommation. François Xavier CHAUCHAT mentionne une évolution très favorable en Allemagne, où la réunification a été digérée et la croissance serait solide. Il est vrai que l'Allemagne a des fondamentaux qui, pris isolément, sont encourageants : pas de bulle immobilière, déficit maitrisé, dette publique importante mais soutenable, etc. Cependant il me semble que la situation allemande est un ingrédient parmi d'autres atténuant mais ne résolvant pas le problème de fond qui est en outre en partie à l'origine de son existence.

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@ gdm :

- en te lisant j'ai l'impression qu'il y a une confusion entre les flux et les stocks d'épargne japonais,

Je m'informe sur la situation monétaire au Japon. Silex m'a fourni un excellent graphique qui montre le désendettement des japonais jusqu'en 1998. http://www.economics…-savings-ratio/

Un désendettement, c'est de la monnaie en moins, c'est de la demande en moins. Cela contribue à la baisse des prix.

- le couplage épargne privée-endettement public est très fort au Japon.

Voulez-vous dire que les japonais achèteraient beaucoup de bons du trésor? plus que les européens? Pourquoi préfèreraient-il acheter des bons du trésor plutôt que d'investir en Bourse? Existerait-il une disposition fiscale qui inciteraient les japonais à épargner en bon du trésor?

Si les japonais dépensaient leur épargne au Japon, cela provoquerait une inflation au Japon.

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Ce document me semble parler des flux, pas des stocks.

En ai je mal compris la teneur ?

Voici un récent document de Natexis sur le Japon, plus complet me semble-t-il.

Les épargnants japonais privés ont abondé les emprunts publics japonais. L'état japonais bénéficie ainsi de prêts à des taux d'intérêts de 1%, bien en dessous de ceux assumés par les autres pays occidentaux, y compris l'Allemagne et les USA.

Comme cela est évoqué plus haut, cela fait deux décennies que la puissance publique japonaise admet de forts déficits publics, officiellement pour stimuler la demande locale.

Cela influe en faveur de l'inflation des prix, face à une situation qui autrement serait putativement déflationniste.

Influence de la Chine, encore plus forte que chez nous, proximité géographique oblige ? Autre variante de la bulle immobilière ayant apporté une inflation invisible des prix ? Absorption publique d'une partie l'épargne privée pour constituer des infrastructures ou des fonds d'investissements utilisables par la puissance publique pour financer les coûts sociaux et sanitaires du papy boom ? Je n'ai pas en tête d'éléments détaillés sur le Japon expliquant ce phénomène monétaire.

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Tu oublies les taux de change.

[…]

Non, j'ai d'ailleurs parler de l'effondrement du Yen un peu plus haut.

Je suis d'accord avec quasiment tout ce que tu as dit, sauf sur le timing : je ne crois pas que le dollar va décrocher dans quelques mois (je pense au contraire qu'il va monter) ou que le cycle inflationniste a commencé. Les taux des obligations sont actuellement très bas et l'augmentation du prix des matières premières ressemble plus à une bulle spéculative comme en 2008. Je pense que la "déflation contrôlée" peut continuer encore plusieurs années aux USA. Après, c'est plus difficile à dire pour le Japon ou l'Europe…

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Ce document me semble parler des flux, pas des stocks.

En ai je mal compris la teneur ?

Voici un récent document de Natexis sur le Japon, plus complet me semble-t-il.

J'ai vu le graphique sur le Japon. http://cib.natixis.c…c.aspx?id=57421

Il me manque des informations. J'ai du mal à en tirer des enseignements sur la situation monétaire du Japon. Je me pose quelques questions.

Dans le graphique, le mot "nation" signifie-t-il l'Etat seul? ou bien l'Etat+ les ménages+entreprises?

Un investissement public est peu rentable. Il provient d'un impôt sur des japonais qui auraient trouvé un usage plus productif de l'argent versé au fisc. D'autre part, un fonctionnaire qui investit applique une politique décidée ailleurs. Son investissement est moins pertinent, moins rentable, moins productif. De plus, souvent, les utilisateurs d'un investissement de l'Etat ne le payent pas. Il existe alors un gros doute sur la rentabilité de cet investissement de l'Etat.

Plus l'Etat "investit", plus les habitants s'appauvrissent. Alors, je souhaite faire la différence entre "Nation" et les ménages.

Les épargnants japonais privés ont abondé les emprunts publics japonais. L'état japonais bénéficie ainsi de prêts à des taux d'intérêts de 1%, bien en dessous de ceux assumés par les autres pays occidentaux, y compris l'Allemagne et les USA.

Ce taux si faible est un paradoxe. Les japonais pourraient mieux placer leur épargne dans une autre monnaie. La raison de leur choix désavantageux provient-il d'une disposition fiscale du fisc japonais?

Comme cela est évoqué plus haut, cela fait deux décennies que la puissance publique japonaise admet de forts déficits publics, officiellement pour stimuler la demande locale.

Quelles dépenses l'Etat japonais fait-il pour "stimuler la demande locale". A cause de la loi de l'incidence, l'effet réel d'une dépense n'est jamais l'effet prévu par l'Etat. Et les vrais bénéficiaires d'une redistribution ne sont jamais ceux qui reçoivent l'argent de l'Etat.

Cela influe en faveur de l'inflation des prix, face à une situation qui autrement serait putativement déflationniste.

En effet, une dépense de l'Etat est toujours une hausse des prix durable puisqu'il n'existe pas de production égale à la dépense.

Influence de la Chine, encore plus forte que chez nous, proximité géographique oblige ? Autre variante de la bulle immobilière ayant apporté une inflation invisible des prix ? Absorption publique d'une partie l'épargne privée pour constituer des infrastructures ou des fonds d'investissements utilisables par la puissance publique pour financer les coûts sociaux et sanitaires du papy boom ? Je n'ai pas en tête d'éléments détaillés sur le Japon expliquant ce phénomène monétaire.

Quelle serait, selon vous, l’influence de la Chine? Je ne vois aucune cause d'une telle influence de la Chine.

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Concernant le Japon un fait marquant est l'énorme bulle immobilière des années 1990.

Bulle_immobiliere_japon.jpg

Concrètement de nombreux ménages japonais sont encore très endettés, là où d'autres ont bénéficié lors de la phase montante de la bulle un afflux de liquidité doublé qui les a vraisemblablement incité à investir localement et consommer plus qu'ils n'auraient du.

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  • 1 year later...

Un point de vue sceptique quand à une supposée hyperinflation :

This is why I am not persuaded by those people who say that hyperinflation in the United States is inevitable. I don't think it is. I think default is inevitable, but I don't think it needs to be default by hyperinflation. That is because the government cannot get out of its obligations by fiat money. It cannot default by using hyperinflation, because hyperinflation will only last a few years, but the obligations last for the next 75 years. In other words, the default will be much more open. The government is going to have to renege on promises made to the vast majority of people who are now dependent on the federal government for their retirement income, and it will also default on the workers who are still in the workforce, who are paying each payday into Social Security and Medicare.

Anyone who makes the case for inevitable hyperinflation needs to present evidence on how hyperinflation will enable the United States government to escape the political obligations of the promises that it has made to retirees.

If Congress nationalizes the FED, then we could get hyperinflation, just to meet present bills. But this will not solve the long-term problem: government unfunded liabilities. After the currency dies, the debt will still be there.

http://lewrockwell.c.../north1186.html

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  • 2 weeks later...

Il ne dit pas qu'il n'y a pas de possibilité d'hyperinflation, mais simplement que celle-ci ne résout pas le pb d'endettement. Eh bien oui, il a raison.

Globalement, le risque est qu'on ait hyperinflation et défaut.

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