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Bitcoin et autres cryptomonnaies


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3 hours ago, h16 said:

Le fork de mi-novembre, en revanche, promet d'être bien plus profond dans ses conséquences. Il existe une probabilité distincte que ça tue bitcoin purement et simplement.

 

  Alors je ne comprends pas tes critiques sur mes remarques sur le fait que BTC ne remplit pas les conditions d'une vraie monnaie dans le sens où BTC n'est pas un bon vecteur de réserve de valeur. Tu sembles dire qu'une simple décision de fork peut remettre en cause l'existence de BTC ce qui confirme ce que je disais de manière éclatante.  Au moins derrière les monnaies fiat usuelles il y a des productions de richesses, des armées, des administrations (qui sont certes destructibles mais à un prix prohibitif).

 

  Quels sont les enjeux de ce fork ? Il y a un article qui explique ça ?

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il y a une heure, Kassad a dit :

 

  Alors je ne comprends pas tes critiques sur mes remarques sur le fait que BTC ne remplit pas les conditions d'une vraie monnaie dans le sens où BTC n'est pas un bon vecteur de réserve de valeur. Tu sembles dire qu'une simple décision de fork peut remettre en cause l'existence de BTC ce qui confirme ce que je disais de manière éclatante.  Au moins derrière les monnaies fiat usuelles il y a des productions de richesses, des armées, des administrations (qui sont certes destructibles mais à un prix prohibitif).

 

Mais derrière BTC il y a des mineurs, des infrastructures, des marchands, etc... Cela a déjà été dit et expliqué. Et mes critiques sont surtout des questions (dont la dernière n'a pas été répondue). Du reste, si BTC n'était pas une réserve de valeur, pourquoi tant de participants conserveraient-ils jalousement leurs BTC ("HODL") ? Ceci confirme surtout de manière éclatante que tu n'as que survolé le sujet.

 

il y a une heure, Kassad a dit :

  Quels sont les enjeux de ce fork ? Il y a un article qui explique ça ?

 

Justement, il y a pas mal d'articles déjà écrits et le fork à venir a déjà été discuté dans ce fil même (avec les principaux scénarios sur ce qui peut se passer). Pas mal d'articles

 

En substance, on assiste à un split entre une communauté de développeurs, qui réagissent comme des geeks, et une communauté de businessmen, qui réagissent comme des businessmen. Les premiers refusent d'augmenter la taille des blocs, pour des raisons techniques pas franchement claires et des raisons idéologiques plus profondes (qui poussent à l'augmentation des frais de transactions), et de l'autre, les mineurs veulent, eux, continuer à augmenter la taille des blocs (ils préfèrent maximiser leurs profits sur de petits frais appliqués à un grand nombre de transactions plutôt que de gros frais sur un nombre restreint de transactions). Idéologiquement, les devs de Core dirigent Bitcoin vers un outil de settlement, et les mineurs vers un outil de transaction "instantanée". 

 

Et ça peut tuer bitcoin parce qu'on peut se retrouver avec un réseau avec d'un côté des noeuds qui refusent de prendre en compte les transactions validées par les mineurs, et les mineurs qui refusent les transactions poussées par les noeuds. Je passe sur les échanges qui présenteront ou bien Core comme BTC et Segwit2x comme B2X et ceux qui présenteront Core comme BC1 et Segwit2X comme BTC (bonjour la confusion chez les utilisateurs lambda). Tous les ingrédients sont réunis pour que la valeur accordée par le marché au réseau bitcoin s'enfuie très vite vers d'autres cryptos.

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42 minutes ago, h16 said:

 

Je passe sur les échanges qui présenteront ou bien Core comme BTC et Segwit2x comme B2X et ceux qui présenteront Core comme BC1 et Segwit2X comme BTC (bonjour la confusion chez les utilisateurs lambda). Tous les ingrédients sont réunis pour que la valeur accordée par le marché au réseau bitcoin s'enfuie très vite vers d'autres cryptos.

Le nom / logo / abréviation de bitcoin ne sont-ils pas trademarkés par une fondation? Si non ça serait très léger de leur part : n'importe qui peut faire n'importe quoi avec le nom sans risquer quoi que ce soit. Y compris créer une nouvelle crypto qui n'a rien à voir et l'appeler Bitcoin.

Une recherche rapide m'indique qu'au moins au niveau du logo rien n'est fait.

Je me souviens qu'à l'époque MtGox avait tenté de faire n'imp' avec le nom et que ça avait mal fini car justement personne ne le possédait.

 

De manière classique, un nom d'un logiciel libre est sous trademark sous contrôle de la boîte leader ou de la fondation du projet. Quiconque forke le projet ne peut PAS utiliser le nom sous peine de représailles judiciaires. C'est un peu la base.

 

Déjà qu'on va avoir Bitcoin, Bitcoin Cash, Bitcoin Gold, Bitcoin 2X ou whatever... Mais qui peut s'y retrouver dans ce fouillis sans nom? Les gars sont peut-être des génies visionnaires, en tout cas en effet ce sont de mauvais businessmen.

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il y a 9 minutes, cedric.og a dit :

Déjà qu'on va avoir Bitcoin, Bitcoin Cash, Bitcoin Gold, Bitcoin 2X ou whatever... Mais qui peut s'y retrouver dans ce fouillis sans nom? Les gars sont peut-être des génies visionnaires, en tout cas en effet ce sont de mauvais businessmen.

 

C'est aussi ma conclusion. Apparemment, ça se pignole pas mal sur les protocoles et le code, et ça ne comprend pas qu'il faut que ce soit über-userfriendly avant tout. Là, c'est l'inverse. D'où ma conclusion que tout ceci pourrait mal terminer (et donc rien à voir avec le procédé derrière, exactement comme une entreprise peut très bien se planter si elle n'est pas capable de vendre ses produits ou ses services même s'ils sont très bons).

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45 minutes ago, Neomatix said:

Je vais tellement me marrer le jour où il faudra expliquer quelle est la "vraie" blockchain Bitcoin à un juge de l'IP...

Rien que pour ça, ça me met un frein à mon investissement Bitcoin. Trop de risques. Je ne sais pas si c'est pareil avec les autres cryptos sérieuses.

Ca ne veut pas dire que je n'en fais pas, ça veut dire que j'en fais moins que je ne le voudrais! :)

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C'est évident que tant que la situation n'est pas éclaircie, investir maintenant dans BTC revient à prendre un gros risque (à moins de jouer à court terme, genre le jour pour le lendemain).

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Concernant BitcoinGold, si celui-ci ne peux pas être miné avec des ASICs, toutes les fermes de minages actuelles resteront sur Bitcoin. Par conséquent celui-ci perdurera et BitcoinGold ne sera qu'une alt-coin de plus. Alors, où est le risque?

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Il y a 21 heures, h16 a dit :

En substance, on assiste à un split entre une communauté de développeurs, qui réagissent comme des geeks, et une communauté de businessmen, qui réagissent comme des businessmen. Les premiers refusent d'augmenter la taille des blocs, pour des raisons techniques pas franchement claires et des raisons idéologiques plus profondes (qui poussent à l'augmentation des frais de transactions), et de l'autre, les mineurs veulent, eux, continuer à augmenter la taille des blocs (ils préfèrent maximiser leurs profits sur de petits frais appliqués à un grand nombre de transactions plutôt que de gros frais sur un nombre restreint de transactions). Idéologiquement, les devs de Core dirigent Bitcoin vers un outil de settlement, et les mineurs vers un outil de transaction "instantanée". 

 

Et ça peut tuer bitcoin parce qu'on peut se retrouver avec un réseau avec d'un côté des noeuds qui refusent de prendre en compte les transactions validées par les mineurs, et les mineurs qui refusent les transactions poussées par les noeuds. Je passe sur les échanges qui présenteront ou bien Core comme BTC et Segwit2x comme B2X et ceux qui présenteront Core comme BC1 et Segwit2X comme BTC (bonjour la confusion chez les utilisateurs lambda). Tous les ingrédients sont réunis pour que la valeur accordée par le marché au réseau bitcoin s'enfuie très vite vers d'autres cryptos.

 

Dans ce cas, Bitcoin Cash pourrait-il prendre le relai ?

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Il y a 1 heure, L'affreux a dit :

 

Dans ce cas, Bitcoin Cash pourrait-il prendre le relai ?

 

Oui. Si tout partait en sucette, les mineurs pourraient se reporter à très peu de frais sur Bitcoin cash. Core serait dans les choux et n'y pourrait rien. Pour les noeuds, switcher à BC1 ou un autre client non core ne représente pas un énorme investissement. 

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il y a une heure, Bisounours a dit :

Actuellement, on trouve pas mal d'articles dans la presse au sujet de Bitcoin. Ceux-ci, par exemple. 

 

http://finance.blog.lemonde.fr/2017/05/25/la-frauduleuse-explosion-du-bitcoin-sauve-qui-peut/

 

... Georges Ugueux, banquier d'affaires. C'est comme l'autre andouille d'Ordonnaux dont le calibre moyen des articles permet de le classer assez précisément dans la catégorie des cuistres.

 

J'ai vu des critiques correctement argumentées de Btc, mais jamais de la part de banquiers.

 

  • Yea 2
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il y a 9 minutes, h16 a dit :

 

... Georges Ugueux, banquier d'affaires. C'est comme l'autre andouille d'Ordonnaux dont le calibre moyen des articles permet de le classer assez précisément dans la catégorie des cuistres.

 

J'ai vu des critiques correctement argumentées de Btc, mais jamais de la part de banquiers.

 

J'ai uppé. Je m'attendais à voir ta réputation overflower dans le négatif, mais rien :(

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Nick a posté ça dans le fil des traduction, je me suis dit que c'était suffisamment intéressant pour avoir sa place ici.

 

IMF Head Foresees the End of Banking and the Triumph of Cryptocurrency

https://fee.org/articles/imf-head-predicts-the-end-of-banking-and-the-triumph-of-cryptocurrency/

 

Et ma trad pour ceux qui ne parlent pas anglais :

Révélation

Lors d’un discours remarquablement franc lors d'une conférence de la Banque d'Angleterre, le directeur général du Fonds monétaire international a émis l'hypothèse que le bitcoin et les autres cryptomonnaies ont autant d'avenir qu’Internet lui-même. Elles pourraient déplacer les banques centrales, les banques conventionnelles et mettre en question le monopole des fonds nationaux. 

Christine Lagarde, originaire de Paris, qui occupe son poste au FMI depuis 2011, affirme que les seuls problèmes importants liés aux cryptomonnaies existantes peuvent être résolus au fil du temps.

À long terme, la technologie elle-même peut remplacer les fonds nationaux, l'intermédiation financière conventionnelle et même "mettre en question le modèle bancaire fractionnaire tel que nous le connaissons aujourd'hui".

Dans une conférence elle a réprimandé ses collègues pour ne pas savoir appréhender l'avenir. Elle y a averti que "Il n'y a pas si longtemps, certains experts ont fait valoir que les ordinateurs personnels ne seraient jamais adoptés, et que les tablettes ne seraient utilisées que comme de coûteux plateaux à café. Je pense donc qu'il ne serait pas sage de rejeter les monnaies virtuelles."

 

Voici les parties pertinentes de son article :

« Commençons par les monnaies virtuelles. Pour être clair, il ne s'agit pas de paiements numériques en devises existantes - via Paypal et d'autres fournisseurs de "monnaie électronique" comme Alipay en Chine, ou M-Pesa au Kenya.

Les monnaies virtuelles appartiennent à une catégorie différente, car elles fournissent leur propre unité de compte et leurs propres systèmes de paiement. Ces systèmes permettent des transactions de pair à pair sans chambre de compensation centrale, sans banque centrale.

Pour l'instant, les monnaies virtuelles comme le bitcoin ne remettent pas ou peu en question l'ordre actuel des monnaies de change et des banques centrales. Pourquoi ? Parce qu'elles sont trop volatiles, trop risquées, trop énergivores et parce que les technologies sous-jacentes ne sont pas encore adaptables. Beaucoup sont trop opaques pour les organismes de réglementation, et certaines ont été piratées.

Mais bon nombre de ces défis technologiques pourraient être relevés au fil du temps. Il n'y a pas si longtemps, certains experts ont fait valoir que les ordinateurs personnels ne seraient jamais adoptés, et que les tablettes ne seraient utilisées que comme plateaux à café coûteux. Je pense donc qu'il n'est peut-être pas sage de rejeter les monnaies virtuelles.

 

Un meilleur rapport qualité-prix ?

Par exemple, pensez aux pays dont les institutions sont faibles et les monnaies nationales instables. Au lieu d'adopter la monnaie d'un autre pays, comme le dollar américain, certaines de ces économies pourraient voir une utilisation croissante des monnaies virtuelles. Appelons ce phénomène dollarisation 2.0.

L'expérience du FMI montre qu'il existe un point de basculement au-delà duquel l’adoption d'une nouvelle monnaie est exponentielle. Aux Seychelles, par exemple, la dollarisation est passée de 20 % en 2006 à 60 % en 2008.

 

Et pourtant, pourquoi les citoyens détiendraient-ils des monnaies virtuelles plutôt que des dollars, des euros ou des livres sterling ? Parce qu'un jour, cela pourrait être plus facile et plus sûr que d'obtenir des billets papier, surtout dans les régions éloignées. Et parce que les monnaies virtuelles pourraient devenir plus stables.

Par exemple, elles pourraient être émises à raison d'un dollar pour un dollar, ou à partir d’un panier stable de devises. L'émission pourrait être entièrement transparente, régie par une règle crédible et prédéfinie, un algorithme qui peut être contrôlé... ou même une "règle intelligente" qui pourrait refléter l'évolution des circonstances macroéconomiques.

Par conséquent, à bien des égards, les monnaies virtuelles pourraient simplement donner aux monnaies existantes et à la politique monétaire une chance de s'en sortir. La meilleure réponse des banquiers centraux est de continuer à mener une politique monétaire efficace, tout en demeurant ouverts aux nouvelles idées et aux nouvelles demandes, à mesure que les économies évoluent.

 

De meilleurs services de paiement ?

Par exemple, il faut tenir compte de la demande croissante de nouveaux services de paiement dans les pays où l'économie de services, décentralisée et partagée, prend son envol.

Il s'agit d'une économie fondée sur les transactions entre pairs, sur des paiements fréquents de petite valeur, souvent transfrontaliers.

Quatre dollars pour des conseils de jardinage d'une dame en Nouvelle-Zélande, trois euros pour une traduction experte d'un poème japonais, et 80 pence pour un rendu virtuel de la Fleet Street d’autrefois : ces paiements peuvent être effectués avec des cartes de crédit et d'autres formes de monnaie électronique. Mais les frais sont relativement élevés pour les transactions de faible valeur, en particulier au-delà des frontières.

Les citoyens préféreront peut-être un jour les monnaies virtuelles, car elles offrent potentiellement le même coût et la même commodité que les espèces : pas de risques de règlement, pas de délais de compensation, pas d'enregistrement central, pas d'intermédiaire pour vérifier les comptes et les identités. Si les monnaies virtuelles émises par le secteur privé restent risquées et instables, les citoyens peuvent même faire appel aux banques centrales pour fournir des formes numériques de monnaie légale.

Alors, quand la nouvelle économie de services viendra frapper à la porte de la Banque d'Angleterre, allez-vous l'accueillir à l'intérieur ? Leur offrir du thé et de la liquidité financière ?

 

Nouveaux modèles d'intermédiation financière

Cela nous amène à la deuxième étape de notre parcours : les nouveaux modèles d'intermédiation financière.

L'une des possibilités est la dissociation ou le dégroupage des services bancaires. À l'avenir, nous pourrions conserver des soldes minimaux pour les services de paiement sur porte-monnaie électronique.

Les soldes restants peuvent être conservés dans des fonds communs de placement ou investis dans des plateformes de prêt de pair-à-pair avec un avantage dans les grandes données et l'intelligence artificielle pour la notation automatique du crédit.

Il s'agit d'un monde de cycles de développement de six mois et de mises à jour constantes des produits, principalement des logiciels, avec une prime énorme pour les interfaces utilisateurs simples et pour la confiance dans la sécurité. Un monde où les données sont reines. Un monde de nombreux nouveaux acteurs sans structure institutionnelle pesante.

Certains diront que cela remet en question le modèle des réserves fractionnaires que nous connaissons aujourd'hui, s'il y a moins de dépôts bancaires et que les flux monétaires affluent dans l'économie par de nouveaux canaux.

 

Comment la politique monétaire serait-elle définie dans ce contexte ?

Les banques centrales d'aujourd'hui ont généralement une incidence sur les prix des actifs par l'intermédiaire des négociants principaux, ou grandes banques, auxquels elles fournissent des liquidités à des prix fixes - ce qu'on appelle les opérations d'open market. Mais si ces banques perdaient de leur pertinence dans le nouveau monde financier et si la demande de liquidités auprès des banques centrales diminuait, la transmission de la politique monétaire pourrait-elle demeurer aussi efficace ?

 

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Cette frénésie fait tout de même un peu peur.

Et sinon, pour le moment, NYA est signalé sur 92.4% des blocs (92% hashrate donc)... Le fait que F2Pool ne signale plus était attendu (son CEO avait annoncé qu'il quittait il y a qq temps mais continuait à signaler). On va voir ce que ça donne sur le hashrate dans les prochains jours. En tout cas, si on continue sur cette lancée, on aura bien 10% sur Core et 90% sur 2X... 

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Une fois l’investissement du software (quelques milliers de dollars) le cout de production est de moins de 100 dollars. Bonanza : chaque Bitcoin crée donne une valeur de 4.500 % au prix actuel. Mais surtout il n’y a rien derrière le Bitcoin : ni une économie, ni des réserves de banque centrale, ni une entreprise qui aurait une valeur.

Ce type est un abruti.
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