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Règlementation du cinéma


Messages recommandés

Hello tout le monde !

J'ai un petit sujet à traiter et je souhaitais poser quelques questions ici.

Je me documente en ce moment sur les règlementations du secteur cinématographique en France (CNC - OMC - exception culturelle française).

Je souhaitais savoir si certains d'entre vous disposaient de renseignements sur le sujet.

Je crois me souvenir également que lorsqu'un paysage français, et non pas un décor, apparaissait dans un film étranger, celui ci devait payer une taxe, est-ce vrai ? Si oui, quelqu'un aurait il une info sur cette source ? J'ai cherché un peu sur gugule mais n'ai rien trouvé.

Que pensez vous de cette histoire "d'exception culturelle française" ?

Merci à vous

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Ici, une petite dizaine d'articles écrits par des libertariens sur cette question.

Merci je prend note de ce lien, mon seul problème étant que les sources ne sont pas bien citées (notamment sur les chiffres des fréquentations de salle de cinéma). Je lirai plus attentivement ceci demain même si je parcours déjà un peu les textes.

My bad, certaines sources sont en bas… :icon_up:

Je tiens à préciser que l'histoire de l'exception culturelle française m'intéresse plus particulièrement au niveau cinématographique.

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Je tiens à préciser que l'histoire de l'exception culturelle française m'intéresse plus particulièrement au niveau cinématographique.

L'exception culturelle n'est rien d'autre que le protectionnisme appliqué à la culture, pour sauvegarder les petits génies créateurs franchouillards.

La qualité, la variété et l'abondance de la création culturelle étant directement reliée à la performance économique d'une nation et à la taille de sa population, il n'est pas étonnant que la France fasse pâle figure depuis un certain temps. et que ce soit en tout premier lieu le monde anglo-saxon qui nous submerge de ses œuvres.

Pour compenser cette médiocrité, le gouvernement a cru bon de mettre en place des quotas, des subventions, des réglementations, des taxes, des barrières, des tarifs…

Résultat : une sclérose de la création culturelle, qui n'est plus spontanée mais est devenue complètement mercantile (cf " rattachée à l'état nourricier"); à de rares exceptions près, la création culturelle française est de fait d'une déplorable médiocrité, à l'image de notre très chère première dame.

Encore une fois, heureusement qu'internet et la technologie permet de contourner cette réglementation du secteur, dont le gouvernement est également en cours de perte de contrôle, car qui encore à ce jour par exemple écoute la radio pour subir ses effroyables rediffusions multiples de cris de canards enroués, ses séquences publicitaires à n'en plus finir, ses blablatages totalement creux et stupides. et ses multiples débats vides de sens.

Il en va de même pour la télé, le cinéma, les livres (cela fait des années que je ne lis quasiment plus que des livres en anglais).

Si la France veut faire payer des royalties sur la prise de vue de ses paysages, je doute qu'il y ait beaucoup de clients, d'autant qu'on assiste à l'essor du cinéma des émergents, qui ne partagent pas forcément notre héritage culturel et se fichent complètement des méandres de la Loire.

La création cinématographique française est pratiquement au point mort, les très rares films de relativement bonne qualité sortent rarement du cadre de nos frontières culturelles, tandis que la France n'a à ce jour pratiquement plus d'artistes de renommée internationale, alors qu'ils étaient pléthorre quelques décennies en arrière.

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Invité rogermila
Je crois me souvenir également que lorsqu'un paysage français, et non pas un décor, apparaissait dans un film étranger, celui ci devait payer une taxe, est-ce vrai ?

Non c'est faux il n'y a rien à payer.

Par contre si dans l'image se trouve une oeuvre artistique protégée par le droit d'auteur (exemple: Pyramide du Louvre , des vitraux de Lurçat etc…) tu devras payer.

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Hello tout le monde !

J'ai un petit sujet à traiter et je souhaitais poser quelques questions ici.

Je me documente en ce moment sur les règlementations du secteur cinématographique en France (CNC - OMC - exception culturelle française).

Je souhaitais savoir si certains d'entre vous disposaient de renseignements sur le sujet.

Je crois me souvenir également que lorsqu'un paysage français, et non pas un décor, apparaissait dans un film étranger, celui ci devait payer une taxe, est-ce vrai ? Si oui, quelqu'un aurait il une info sur cette source ? J'ai cherché un peu sur gugule mais n'ai rien trouvé.

Que pensez vous de cette histoire "d'exception culturelle française" ?

Merci à vous

Je crois me souvenir qu'une partie du prix du ticket de ciné (quelque soit le film) va au cinéma Français, e qui fait que Hollywood subventionne le cinéma français ce qu'ils n'aiment pas d'ailleurs. (désolé je n'ai pas de sources)

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Invité rogermila
Je crois me souvenir qu'une partie du prix du ticket de ciné (quelque soit le film) va au cinéma Français, e qui fait que Hollywood subventionne le cinéma français ce qu'ils n'aiment pas d'ailleurs. (désolé je n'ai pas de sources)

Tout dépend de ce que tu englobes dans "cinéma français"

Si tu parles du CNC, oui, il prend une commision sur chaque billet pour en assurer le traitement.

car c'est lui qui controle le nombre d'entrées et qui ventile les recettes entre propriétaires des salles , distributeurs du film, et producteurs.

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En fait, je n'ai pas spécifiquement d'infos sur la législation, les règlementations du secteur cinématographique en France (CNC - OMC - exception culturelle française).

En revanche, j'ai un vécu de derrière les coulisses,vue directe sur les magouilles internes, assez édifiant…

Voilà quelques années, nous avons loué notre maison pour un tournage…

Le "meilleur élève"de notre très élitiste école de cinéma, avait "gagné" une bourse pour tourner son premier film ( cout- métrage)…

La "bourse" étant financée par nos impôts, la ville, le département, la région, justement pour promouvoir "notre" beau chez nous et les méandres de la Loire….Le festival local du court métrage, lui, "encourageant" l'économie de notre belle province …favoriser le tourisme et tout et tout…avec nos impôts

.le tournage devait donc s'effectuer ici, chez les ploucs…quelle horreur devoir quitter Paris !

J'ai parlé avec beaucoup de gens…nombreux d’intermittents du spectacle, presque tous les techniciens locaux, en fait, ont été fortement incités à travailler bénévolement, "pour ajouter un ligne ( prestigieuse) sur leur CV"…aucun, que je ne sache, n'a bénéficié de "retours d'ascenseur"

En fait, le plan est très simple…les profs,élite des élites auto cooptées, eux bénéficient de "juteux bonus" pour quitter Paris, pour aller "aider" leurs élèves…

Souvent, ils sont eux mêmes propriétaires des lieux qu'ils se " louent "pour le tournage, à un tarif bien supérieur à celui accordé au vulgum pecus…

Je n'aborderai pas le sujet " respect de la propriété privée", avec ces gens là, c'est vraiment un sujet qui fâche…

Quand au "résultat"… projeté une fois dans le cinéma d"'art et d'essai de la ville ( lui aussi subventionné à mort)….

bien entendu, pas mis en ligne ( trop subtil pour être compris du "grand public")

le moindre souffle

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Pour compenser cette médiocrité, le gouvernement a cru bon de mettre en place des quotas, des subventions, des réglementations, des taxes, des barrières, des tarifs…

C'est parce que les gouvernements y ont mis leur nez que globalement la création est devenue médiocre, personne ne lui avait rien demandé, et comme le gouvernement est très généreux et les artistes très influents, il s'est mis entre autres à subventionner beaucoup de merdes qui n'existeraient pas sinon, décourageant les films à potentiel. Du coup le niveau général a baissé.

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Ici les assos et institutions subventionnant:

http://portal.unesco.org/culture/fr/ev.php…ECTION=201.html

Et un petit article de 1996:

Attention, c'est un forum qui s'est ouvert hier à Strasbourg, sous la présidence de Robert Enrico, pas un festival. Les festivals de cinéma, dans l'Hexagone, sont pléthore. Plus de 200. Là, il s'agit d'une manifestation où l'on colloquera énormément autour de l'exception culturelle européenne, juste sous l'aile du Parlement européen, tout en montrant, parallèlement, autant de films (sinon plus) que dans un festival.

La défense des industries de programmes compte des avocats remuants au Parlement de Strasbourg. Et, à partir des Rencontres de Beaune (organisées annuellement par l'Association des réalisateurs producteurs), les lobbies du cinéma sont parvenus à sensibiliser les autorités de l'Union aux problèmes de leur secteur (à défaut de les convaincre de leurs thèses). Dans ces conditions, le lancement d'une grande manifestation cinématographique à Strasbourg revêt un sens symbolique évident. Les fées institutionnelles de Paris et de Bruxelles l'ont si bien compris qu'elles se sont généreusement penchées sur le berceau du Forum: outre les apports des collectivités locales (300 000 francs de la ville, 500 000 de la communauté urbaine, 450 000 du conseil régional), il a notamment bénéficié d'une dotation de 1,9 million de francs de la Commission européenne et d'une subvention de 750 000 francs du Centre national du cinéma (CNC).

Le baptême est néanmoins endeuillé. Cette première édition du Forum était plus ou moins programmée pour coïncider avec le deuxième vote du Parlement sur la directive «télévision sans frontière» (TSF). Las! ce scrutin ne s'est pas révélé favorable (c'est un euphémisme) au renforcement de la réglementation qui protège l'audiovisuel européen (cf. Libération du 14 novembre). Pas de fanfares triomphantes à faire sonner, donc, pour galvaniser le moral des professionnels et les inciter à des combats qui tournent court. Chargé de voeux pieux, le Forum vire à la messe de consolation destinée à dorer la pilule à des métiers mal barrés.

(badurl) http://www.liberation.fr/culture/0101197613-le-cinema-europeen-ne-baisse-pas-les-bras-films-et-colloques-au-forum-de-strasbourg-pour-defendre-la-fragile-exception-culturelle-forum-du-cinema-europeen-de-strasbourg-du-14-au-20-novembre-journees-d (badurl)

Et pas moyen de mettre la main sur cet article traitant du "renforcement de la réglementation qui protège l'audiovisuel européen (cf. Libération du 14 novembre)", pour comparer l'évolution.

Un article très intéressant sur le Blog de Mr Lemennicier ( 1999):

"L’exception culturelle française dans le secteur du cinema et de l’audiovisuel : la panoplie des interventions "

http://lemennicier.bwm-mediasoft.com/displ…p?articleId=144

La politique européenne de l’audiovisuel ( 2005):

La politique européenne de l’audiovisuel peut schématiquement être scindée en deux grands domaines :

- un cadre réglementaire visant à réaliser un marché commun de la radiodiffusion et cherchant à protéger les mineurs contre des contenus préjudiciables (I)

- des mécanismes de soutien pour compléter les systèmes existant au niveau national (II).

I. Le cadre réglementaire repose largement sur la Directive Télévision sans Frontières (TSF). La directive "Télévision sans frontières" (89/552/CEE), adoptée le 3 octobre 1989 et modifiée le 30 juin 1997 par la directive 97/36/CE du ParlementParlementOrgane collégial qui exerce le pouvoir législatif (adoption des lois et contrôle du pouvoir exécutif). En France, le Parlement est composé de deux chambres : l’Assemblée nationale et le Sénat. européen et du Conseil, établit le cadre légal de référence pour la libre prestation de services télévisuels dans l’Union afin de promouvoir le développement d’un marché européen de télévision ainsi que des services connexes, comme la publicité télévisuelle et la production de programmes audiovisuels. La directive coordonne au niveau communautaire la législation nationale dans les domaines suivants :

- loi applicable en matière de radiodiffusion télévisuelle

- promotion de la production et de la distribution d’oeuvres européennes

- accès du public aux événements (sportifs) majeurs

- publicité télévisuelle et parrainage

- protection des mineurs

- droit de réponse. La Communication de la Commission sur l’avenir de la politique de réglementation européenne dans le domaine de l’audiovisuel (décembre 2003) propose une approche en deux phases pour la révision de la directive.

II. Pour renforcer la compétitivité de l’industrie audiovisuelle européenne, des mesures de soutien financier ont été accordées dans le cadre des programmes MEDIA. Sur la période 2001-2006, c’est le programme MEDIA Plus qui est en vigueur. Doté d’un budget de 400 millions d’euros, MEDIA Plus comprend plusieurs séries d’actions incitatives qui portent sur :

- la formation des professionnels

- le développement des projets de production

- la distribution des oeuvres cinématographiques et des programmes audiovisuels

- la promotion des oeuvres cinématographiques et des programmes audiovisuels

- le soutien aux festivals cinématographiques.

(badurl) http://www.vie-publique.fr/politiques-publiques/politique-audiovisuel/audiovisuel-communautaire/ (badurl)

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  • 1 year later...

Trouvant non-pertinenent de créer un nouveau topic, je le mets ici

https://www.ilikecinema.com/

ILikeCinema est le premier service de séances de cinéma à la demande. Un service en ligne où le spectateur devient programmateur de sa salle de ciné. Une séance à la demande ? C’est facile. Je choisis mon film, je choisis une salle, un jour, une heure et je crée ma séance sur le principe de l’achat groupé : dès que le quota de spectateurs est suffisant, ma séance ouverte est validée. Elle passe officiellement à l’affiche de mon cinéma préféré. Je reçois mon billet, et j’y vais. ILikeCinema, c’est la liberté du choix et l’émotion du cinéma. Toujours le bon film près de chez moi : le film récent que j’ai raté, le film événement à voir seulement sur grand écran, le film culte à partager avec mes communautés.

L'initiative me parait assez bonne, si jamais la sauce prend.

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Pour des informations purement factuelles ( fréquentation, entrées des films, production etc. ) je te conseille de lire Le film français ( en vente dans les kiosques ) hebdo ultra-écolobobo gauche etc. .

Mais bien utile pour apprendre à quel point le cinéma français ( de la production de films aux distributeurs et exploitants ) est un monstre subventionné.

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  • 3 months later...

Tous aux abris ! Demain à 10 H, le Flamby reçoit, à l'Elysée, les représentants de l'exception culurelle française.

Ils ont voté pour lui mais après plusieurs mois d'attente, ils sont impatients et même très en colère.

Mister pédalo pourrait les calmer en leur annonçant la création d'une nouvelle taxe.

Le président François Hollande reçoit demain à 10h huit organisations du cinéma et de l'audiovisuel pour évoquer avec elles notamment la spécificité du financement français et la défense des industries culturelles françaises face au numérique, a annoncé aujourd'hui l'Elysée.

Le chef de l'Etat recevra ainsi les représentants du Bureau de liaison des institutions cinématographiques, du Bureau de liaison des organisations cinématographiques, de l'Union syndicale de la production audiovisuelle , de l'association des auteurs, réalisateurs, de l'Union des producteurs de films, de la Société des auteurs, compositeurs, dramatiques , du Syndicat des producteurs de films d'animation et du Syndicat des producteurs indépendants.

La ministre de la Culture, Aurélie Filipetti, participera à cette rencontre.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/25/97001-20121025FILWWW00705-le-cinema-et-l-audiovisuel-recus-a-l-elysee.php

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Hello tout le monde !

J'ai un petit sujet à traiter et je souhaitais poser quelques questions ici.

Je me documente en ce moment sur les règlementations du secteur cinématographique en France (CNC - OMC - exception culturelle française).

Je souhaitais savoir si certains d'entre vous disposaient de renseignements sur le sujet.

Je crois me souvenir également que lorsqu'un paysage français, et non pas un décor, apparaissait dans un film étranger, celui ci devait payer une taxe, est-ce vrai ? Si oui, quelqu'un aurait il une info sur cette source ? J'ai cherché un peu sur gugule mais n'ai rien trouvé.

Que pensez vous de cette histoire "d'exception culturelle française" ?

Merci à vous

Ben pour les informations sur le CNC, tu peux les trouver sur… le site du CNC. Bon, j'avoue qu'il est mal fait et que toutes les informations ne sont pas accessibles - puisqu'ils n'ont pas tout entré dans les bases de données: merci la galère lors des recherches de visa ! - mais tu peux y trouver des informations autour de cette institution et de la réglementation du cinéma en France.

De même, si tu habites Paris ou la région parisienne, je ne peux que te conseiller d'aller à la bibliothèque de la Cinémathèque Française. C'est payant, de mémoire, mais tu as accès aux rapports CNC (les bilans annuels, les rapports sur la production, l'exploitation ou la distribution, etc.) et aussi aux journaux spécialisés dans le cinéma (français et internationaux). Le film français a été cité, c'est vrai que c'est un peu "la Bible" audiovisuel. Il y a clairement à boire et à manger mais en même temps, je ne sais pas vraiment ce que tu recherches.

Pour l'exception culturelle française, je pense que le mécanisme du fonds de soutien est un bon exemple. Le CNC taxe deux fois le prix du billet de cinéma lors de la remontée des recettes: la première fois à l'exploitant (11-12% en gros, de mémoire) et une seconde au distributeur. Ces deux taxes permettent de créer un fonds de soutien aux actifs de cette intégration verticale. Chaque producteur, distributeur ou exploitant peut taper dans ce fonds pour réaliser le projet qu'il souhaite. C'est bien sûr soumis à caution mais concrètement, tout le monde peut en profiter - c'est un mécanisme mis en place pour les nouveaux arrivants, logiquement sans le sou. Là où c'est une exception culturelle française vient du fait que cette double taxe ne regarde pas quelle nationalité elle taxe; tout le monde à la même enseigne !

Ainsi, les USA râlent depuis des lustres pour que la France laisse tomber cette taxe qui leur fait perdre des rentrées d'argent au profit du cinéma français. De même, certains acteurs de l'audiovisuel français commencent à râler de ce serpent qui se mord la queue (l'argent gagné sur le cinéma français sert à financer… le cinéma français.)

Cette exception a vu une explosion des productions françaises depuis une dizaine d'années (on en est à 250 films français produits par an en gros). Il y a donc de plus en plus de films français mais les entrées continuent de se faire sur les films étasuniens. De même, c'est purement subjectif mais le cinéma français est complètement sous-évalué (qui n'a pas entendu quelqu'un dire que les films français étaient pourris ?)

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Le chef de l'Etat recevra ainsi les représentants du Bureau de liaison des institutions cinématographiques, du Bureau de liaison des organisations cinématographiques, de l'Union syndicale de la production audiovisuelle , de l'association des auteurs, réalisateurs, de l'Union des producteurs de films, de la Société des auteurs, compositeurs, dramatiques , du Syndicat des producteurs de films d'animation et du Syndicat des producteurs indépendants.

Ca en fait du monde, une vraie armée.

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  • 2 months later...

Le producteur Vincent Maraval pousse un "coup de gueule" dans "le Monde" et il a complètement raison .

 

http://www.lefigaro.fr/cinema/2012/12/28/03002-20121228ARTFIG00477-les-acteurs-francais-trop-payes.php

Article fabuleux, même s'il ne dénonce pas encore assez fort le principe même de protectionnisme culturel.
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Je n'ai pas trop compris son explication sur les forts cachets pour des productions françaises. Pourquoi paye-t-on 1,5M€ un acteur du fait de la diffusion télévisuelle?

 

Parce que si l'acteur dit "je ne veux pas", la production n'a plus les subventions et s'arrête. Autrement dit, le cinoche français s'autoasphyxie avec d'un côté des stars qui tiennent les producteurs par les couilles, et de l'autre, des subventions qui dépendent de la bankabilité des acteurs.

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Il dénonce les subventions mais en voulant limiter les salaires des acteurs et réalisateurs par la loi il veut en faire des fonctionnaires. C'est hautement contradictoire mais surtout grotesque.

 

Je trouve ça logique, au contraire. Enfin, selon l'idée libérale, ça ne convient pas, mais dans l'idée d'un producteur, c'est parfait: en gros, ce que demande le directeur de Wild Bunch, c'est de payer moins cher ses films tout en gardant la mainmise sur les acteurs. Cela se rapprocherait d'un système étasunien où chaque corporation de techniciens est un salarié dépendant du producteur; et le réalisateur est un salarié comme les autres.

 

Ce que je trouve grotesque, par contre, c'est de dénoncer les subventions de ce système à la française et de finir en disant:

 

 

Et redonnons ainsi à notre système unique et envié sa vertu en éliminant ses vices.

 

Si ce système est si envié, pourquoi est-il unique ??? 

 

Parce que si l'acteur dit "je ne veux pas", la production n'a plus les subventions et s'arrête. Autrement dit, le cinoche français s'autoasphyxie avec d'un côté des stars qui tiennent les producteurs par les couilles, et de l'autre, des subventions qui dépendent de la bankabilité des acteurs.

 

Effectivement, mais dans l'analyse, je dirais que c'est plutôt les chaînes de télévision qui tiennent les producteurs par les couilles. Malgré les fonds de soutien mis en place par notre système unique et envié, les producteurs n'ont pas assez d'argent et font appel aux chaînes de télévision pour financer leurs projets. Si une chaîne de télévision finance en partie - en achetant les droits de diffusion télévisuelle au producteur -, celle-ci peut, en contrepartie, diffuser le film plus tôt selon la chronologie des médias; et ainsi, elle peut potentiellement diffuser un film éclatant au box office de manière rapide et sans contrainte. 

Par conséquent, les chaînes de télévision, en mettant de l'argent dans la production, obtiennent un droit de regard sur le projet. Et, étonnamment, celles-ci demandent à ce que des acteurs connus y apparaissent (combien de fois ai-je vu des jeunes aller voir Le Capital de Costa-Gavras car Gad Elmaleh joue dedans et ressortir de la salle au bout de 3/4 d'heure parce qu'ils n'avaient pas vu que ce n'était pas une comédie...).

Ensuite, loi de l'offre et de la demande classique: très peu d'offre (actrices/acteurs bankable) contre une énorme demande (la majorité des sociétés de production françaises), alors les prix grimpent. 

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Titre du monde qui résume bien le point de vue des socialistes en France,

"Les gros salaires dans le cinéma, ça se règle par la fiscalité"

Non mais des fois que les gens osent dépasser le stade du film d'auteur pour faire des film rentables, c'est inacceptable.
 

 

Ce sont des films à gros budget pour lesquels les aides du CNC sont marginales car dégressives, et qui sont financés par des chaînes de télévision. C'est à cet endroit-là qu'il peut parfois y avoir des difficultés les chaînes de télévision privées concentrent de plus en plus leurs investissements sur des films à plus de 7 millions d'euros de budget

 

A la place de se dire que c'est bien que les gens n'aient plus besoin de l'état pour faire des films à gros budget, on se dit que 7 million c'est surement trop, il faudrait faire 7 films à 1 millions, pour faire travailler plus de monde, et si personne va les voir boucher les trous avec des subventions.

Finissons pas un classique,

 

Je constate que les chaînes publiques ainsi que Canal+ sont, elles, plus audacieuses dans le financement de films d'auteurs.

 

Voilà, le public c'est bien parce que les film d'auteur c'est bien. Je me suis toujours demandé avec quel critère on trouve que les films d'auteur sont meilleurs et qu'il faut prendre de l'argent aux autres film pour leur en donner.  Les gens veulent voir the avangers, l’argent va à the avangers comme ça on pourra avoir des film du genre coutant de plus en plus cher avec de meilleurs effets spéciaux, pourquoi prendre cet argent et financer Mr. nobody ?

http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/01/05/aurelie-filippetti-les-gros-salaires-dans-le-cinema-ca-se-regle-par-la-fiscalite_1813307_3246.html

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Il fallait que cette grosse conne ouvre son claque merde.

Je viens de finir un article sur le sujet, et évidemment, il va falloir que j'intègre ce nouvel acte de bravoure de sa part. Ce qui rend le billet franchement long.

 

Zut.

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Je n'ai moi même jamais compris cette volonté de placer le film d'auteur au-dessus du film grand public. Ou bien même plus largement, et pour en revenir à ce système d'exception culturelle française, cette volonté de privilégier le cinéma français sur le cinéma américain. En gros j'ai l'impression que ça part du postulat fort contestable que culture américaine=grosse bouse pour la masse, cinéma français=tellement intellectuel et conceptuel que c'est génial, même si personne ne veut les voir. 

Et beaucoup de critiques de cinéma, d'artistes etc français semblent totalement souscrire à cette vision. Ils veulent faire du cinéma qui corresponde aux attentes de leur microcosme d’intermittents du spectacle et autres joyeux lurons étudiants en arts plastiques, et s'en foutent totalement des attentes du public.

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