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Révolution au Moyen-Orient


Invité rogermila

Messages recommandés

Il faudrait peut-être déjà commencer par en démanteler les bases américaines. Il n'y a plus de troupes mais elle peuvent toujours potentiellement servir et surtout elles sont toujours utilisée par les formateurs américains pour entraîner les forces Saoudiennes (!).

Tout à fait, Ron Paul a du pain sur la planche.

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En tout cas, les images des violences au Caire sont impressionnantes. Tout de même, cela porte un coup à la vision idyllique des médias occidentaux qui croyaient en l'unanimité de la rue contre Moubarak. On ne peut pas savoir quelles sont les proportions des pro et anti-Moubarak réellement, mais le pays semble divisé sur la question, sachant que parmi les anti-Moubarak, tous ne sont pas vertueux loin de là, franchement contrairement à la Tunisie, on peut être un peu plus pessimiste sur l'issue de cette révolution.

Peut-il y avoir une guerre civile, ou est-ce largement exagéré?

La faute provient manifestement, dans les troubles observés jusqu'ici, des pro-Moubarak, camp essentiellement composée des membres de la police politique du régime. Sans parler du reste des fonctionnaires, appartenant à un Etat construit sur le modèle soviétique. Tout ce petit monde se compte au minimum à un million de personnes, au bas mot.

L'armée égyptienne avait semble-t-il reçu des garanties que les pro-Moubarak, en manifestant, ne feraient pas trop de bêtises. Apparemment celle-ci a été déçue, et normalement après la prière de demain, elle devrait faire parler la poudre.

Ici, c'est moins net qu'en Tunisie, mais il y a bien évidemment une différence fondamentale entre pro et anti-Moubarak.

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La faute provient manifestement, dans les troubles observés jusqu'ici, des pro-Moubarak, camp essentiellement composée des membres de la police politique du régime. Sans parler du reste des fonctionnaires, appartenant à un Etat construit sur le modèle soviétique. Tout ce petit monde se compte au minimum à un million de personnes, au bas mot.

L'armée égyptienne avait semble-t-il reçu des garanties que les pro-Moubarak, en manifestant, ne feraient pas trop de bêtises. Apparemment celle-ci a été déçue, et normalement après la prière de demain, elle devrait faire parler la poudre.

Ici, c'est moins net qu'en Tunisie, mais il y a bien évidemment une différence fondamentale entre pro et anti-Moubarak.

Oui enfin c'est bien façile de dire que c'est otut le temps la police, je comprend parfaitement que des gens veulent que les choses se fassent pacifiquement, il y peut être des policiers chez pro moubarak, mais combien d'étrangers en face?

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La faute provient manifestement, dans les troubles observés jusqu'ici, des pro-Moubarak, camp essentiellement composée des membres de la police politique du régime. Sans parler du reste des fonctionnaires, appartenant à un Etat construit sur le modèle soviétique. Tout ce petit monde se compte au minimum à un million de personnes, au bas mot.

L'armée égyptienne avait semble-t-il reçu des garanties que les pro-Moubarak, en manifestant, ne feraient pas trop de bêtises. Apparemment celle-ci a été déçue, et normalement après la prière de demain, elle devrait faire parler la poudre.

Ici, c'est moins net qu'en Tunisie, mais il y a bien évidemment une différence fondamentale entre pro et anti-Moubarak.

Tout de même, évidemment qu'on ne peut pas reprocher aux journalistes d'être anti-Moubarak, je crois que nous le somme tous heureusement, et espérons qu'il dégage le plus vite possible, mais je ne trouve pas leur attitude très professionnelle:

-Ils ont d'abord dit que les égyptiens voulaient le départ de Moubarak, hier on a bien vu qu'il n'y avait absolument pas d'unanimité et en plus les caméras n'ont filmé qu'une partie d'une place d'une ville de 18 millions d'habitants, qui nous dit qu'il n'y avait pas d'autres pro-Moubarak ailleurs et dans d'autres villes?

-Ils ont dit qu'El Baradei représentait un espoir de démocratie, alors que de parler de régime libéral et démocratique c'est juste un peu beaucoup prématuré pour l'Egypte. El Baradei n'est qu'un pantin dans les mains des frères musulmans et la population le méconnait, ses marges de manoeuvre sont limitées.

-Ils n'ont fait que dénoncer les saccages en les imputant forcément aux pro-Moubarak, c'est un peu faire preuve d'angélisme, il n'y a pas que des pacifistes chez les anti-moubarak si tu vois ce que je veux dire. C'est aussi ta position, tu as peut-être raison mais on n'en sait rien, c'est un peu la confusion là-bas.

D'autre part, encore une fois les occidentaux avec les Etats-Unis en tête se mêlent de ce qui ne les regarde pas, avec des résultats très incertains.

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Oui enfin c'est bien façile de dire que c'est otut le temps la police, je comprend parfaitement que des gens veulent que les choses se fassent pacifiquement, il y peut être des policiers chez pro moubarak, mais combien d'étrangers en face?

Tu commences à me saouler avec tes généralités basées sur rien du tout, tes hypothèses farfelues sorties de ton cerveau tourmenté.

Tout de même, évidemment qu'on ne peut pas reprocher aux journalistes d'être anti-Moubarak, je crois que nous le somme tous heureusement, et espérons qu'il dégage le plus vite possible, mais je ne trouve pas leur attitude très professionnelle:

-Ils ont d'abord dit que les égyptiens voulaient le départ de Moubarak, hier on a bien vu qu'il n'y avait absolument pas d'unanimité et en plus les caméras n'ont filmé qu'une partie d'une place d'une ville de 18 millions d'habitants, qui nous dit qu'il n'y avait pas d'autres pro-Moubarak ailleurs et dans d'autres villes?

-Ils ont dit qu'El Baradei représentait un espoir de démocratie, alors que de parler de régime libéral et démocratique c'est juste un peu beaucoup prématuré pour l'Egypte. El Baradei n'est qu'un pantin dans les mains des frères musulmans et la population le méconnait, ses marges de manoeuvre sont limitées.

-Ils n'ont fait que dénoncer les saccages en les imputant forcément aux pro-Moubarak, c'est un peu faire preuve d'angélisme, il n'y a pas que des pacifistes chez les anti-moubarak si tu vois ce que je veux dire. C'est aussi ta position, tu as peut-être raison mais on n'en sait rien, c'est un peu la confusion là-bas.

D'autre part, encore une fois les occidentaux avec les Etats-Unis en tête se mêlent de ce qui ne les regarde pas, avec des résultats très incertains.

Je ne suis pas porte-parole des journalistes, mais toutefois rappelons que (je réponds à chacun de tes points) :

- les gens qui dépendent directement de Moubarak sont en nombre important, et ce sont eux qui veulent que leur maître reste. Quelle surprise.

- El Baradei à lui tout seul ne représente pas quelque espoir que ce soit. Tu as l'air très informé sur les rapports qu'il entretient avec les Frères Musulmans, qui sembleraient l'utiliser comme un pantin.

- Désormais toute phrase comportant le terme "angélisme" ou l'un de ses innombrables synonymes sera ignorée par mes soins. Et je ne savais pas que ma position était que tous les saccages étaient dus aux pro-Moubarak. Merci de m'aider à décrypter mes propres opinions, même quand je ne les ai pas formulées.

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- les gens qui dépendent directement de Moubarak sont en nombre important, et ce sont eux qui veulent que leur maître reste. Quelle surprise.

Qui te dit que seuls les fonctionnaires trop appeurés de perder leur job et multiples parasites du régime soient les seuls à le soutenir? Ce qui est certain, c'est qu'une fois parti Moubarak, les mêmes n'hésiteront pas à manger dans la main du prochain dirigeant.

- El Baradei à lui tout seul ne représente pas quelque espoir que ce soit. Tu as l'air très informé sur les rapports qu'il entretient avec les Frères Musulmans, qui sembleraient l'utiliser comme un pantin.

Bah on sait que les frères musulmans ont donné leur autorisation à El Baradei pour négocier pour une transition, or El Baradei ne jouit d'aucun soutien parmi la population, les frères musulmans oui. Bref, il ne fait aucun doute que les frères musulmans tirent les ficelles en silence derrière, il ne faut pas être naïf ils sont très influents.

- Désormais toute phrase comportant le terme "angélisme" ou l'un de ses innombrables synonymes sera ignorée par mes soins. Et je ne savais pas que ma position était que tous les saccages étaient dus aux pro-Moubarak. Merci de m'aider à décrypter mes propres opinions, même quand je ne les ai pas formulées.

La faute provient manifestement, dans les troubles observés jusqu'ici, des pro-Moubarak, camp essentiellement composée des membres de la police politique du régime. Sans parler du reste des fonctionnaires, appartenant à un Etat construit sur le modèle soviétique. Tout ce petit monde se compte au minimum à un million de personnes, au bas mot.

Tu es gonflé tout de même.

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Tu es gonflé tout de même.

Franchement, j'ai du mal à croire que j'ai été mal compris. Quand j'écris "la faute à", je parle bien évidemment des castagnes qui existent depuis la grande manifestation d'hier. Des gens qui caillassent d'autres gens, etc. Ce sont bien des éléments pro-Moubarak qui ont attaqué des manifestants et pas l'inverse.

Je ne parle pas des pillages et vols divers qui ont eu lieu, je ne sais pas de qui c'est la faute, probablement de voyous tout simplement. Et en plus, c'est un phénomène marginal (à l'échelle des évènements du jour), à la limite cela ne m'intéresse pas.

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Pour exporter notre savoir-faire que le monde nous envie, il faudrait parachuter MAM sur la place Tahrir.

Je suis prête à contribuer immédiatement de ma poche aux frais de voyage.

***

Tiens c'est rigolo ça.

Egypte : Vodafone dit être forcé de relayer des messages pro-Moubarak

(badurl) http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/02/03/vodafone-dit-etre-force-de-relayer-des-messages-pro-moubarak_1474817_651865.html (badurl)

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Franchement, j'ai du mal à croire que j'ai été mal compris. Quand j'écris "la faute à", je parle bien évidemment des castagnes qui existent depuis la grande manifestation d'hier. Des gens qui caillassent d'autres gens, etc. Ce sont bien des éléments pro-Moubarak qui ont attaqué des manifestants et pas l'inverse.

On n'en sait rien. Les phénomènes de foule, tu ne sais pas comment, pourquoi et qui commence, des anti auraient pu très bien repérer des pro et commencer leurs caillassages par vengeance, après tout on les comprend ça défoule après tant de censure. Peu importe de toute manière, à la limite t'as raison c'est peut-être pas très intéressant comme question, mais je trouve que les journalistes pourraient faire leur travail avant d'affirmer des choses, il m'a semblé qu'ils allaient en permanence dans l'approximation partisane. Ce n'est pas parce qu'on veut tous que Moubarak s'en aille qu'il faut utiliser le mensonge comme arme de propagande, être partisan n'interdit pas d'être professionnel.

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Juste pour info, Tremendo, voilà ce que Forein Policy explique :

On Wednesday, clashes broke out after groups supporting Egyptian President Hosni Mubarak came out in force for the first time during the unrest. They attacked anti-Mubarak demonstrators with rocks, knives, and Molotov cocktails in street violence that ran late into the night. Many of the pro-Mubarak protesters emerged from buses and carried the same flags and printed signs, increasing suspicions that the pro-regime demonstrations were funded by the government.

Ça donne idée de quel côté se trouve les gros bâtards. Mais je dois être un peu trop angéliste, c'est vrai.

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On n'en sait rien. Les phénomènes de foule, tu ne sais pas comment, pourquoi et qui commence, des anti auraient pu très bien repérer des pro et commencer leurs caillassages par vengeance. Peu importe de toute manière, à la limite t'as raison c'est peut-être pas très intéressant comme question, mais je trouve que les journalistes pourraient faire leur travail avant d'affirmer des choses, il m'a semblé qu'ils allaient en permanence dans l'approximation partisane. Ce n'est pas parce qu'on veut tous que Moubarak s'en aille qu'il faut utiliser le mensonge comme arme de propagande, être partisan n'interdit pas d'être professionnel.

Je me demande pourquoi tu écris cela. C'est flagrant comme le nez au milieu de la figure.

Mais bon, je ne m'inquiète pas : quand je disais que les pro-Ben Ali étaient à l'origine des troubles en Tunisie, j'avais les mêmes réponses. Il a fallu que des généraux en fuite vers la Libye soient arrêtés, des directeurs de la Sureté Nationale pris en flagrant délit de relâcher des gens violents arrêtés, des images et vidéos de personnes avec des fusils type sniper, des éléments de la police qui se retranchent dans un palais de Ben Ali après avoir fait un rodéo meutrier, il a fallu donc tout cela, disais-je, pour que sur ce forum on se dise que peut-être, ah oui, peut-être, que les forces de sécurité soient coupables est une hypothèse envisageable.

Le problème des forums, c'est que les écrits restent : et je crois que d'ici quelques semaines, que ce soit pour la Tunisie ou l'Egypte, on va bien rigoler.

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Je me demande pourquoi tu écris cela. C'est flagrant comme le nez au milieu de la figure.

Mais bon, je ne m'inquiète pas : quand je disais que les pro-Ben Ali étaient à l'origine des troubles en Tunisie, j'avais les mêmes réponses. Il a fallu que des généraux en fuite vers la Libye soient arrêtés, des directeurs de la Sureté Nationale pris en flagrant délit de relâcher des gens violents arrêtés, des images et vidéos de personnes avec des fusils type sniper, des éléments de la police qui se retranchent dans un palais de Ben Ali après avoir fait un rodéo meutrier, il a fallu donc tout cela, disais-je, pour que sur ce forum on se dise que peut-être, ah oui, peut-être, que les forces de sécurité soient coupables est une hypothèse envisageable.

Le problème des forums, c'est que les écrits restent : et je crois que d'ici quelques semaines, que ce soit pour la Tunisie ou l'Egypte, on va bien rigoler.

Je n'ai pas affirmé que les anti-Moubarak étaient à l'origine des heurts, je trouve que tout est un peu confus sur place, mais tu as peut-être raison. Concernant la Tunisie, les infos étaient bien mieux relayées et on a su rapidement que les milices pro-Benali étaient à l'origine des caillassages, et n'ayant pas affirmé à l'époque le contraire tu peux te brosser pour que je fasse mon mea-culpa :icon_up:

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Je n'ai pas affirmé que les anti-Moubarak étaient à l'origine des heurts, je trouve que tout est un peu confus sur place, mais tu as peut-être raison. Concernant la Tunisie, les infos étaient bien mieux relayées et on a su rapidement que les milices pro-Benali étaient à l'origine des caillassages, et n'ayant pas affirmé à l'époque le contraire tu peux te brosser pour que je fasse mon mea-culpa :doigt:

:icon_up: Je crois que ça va tout de même être marrant de relire ce fil dans quelques semaines ou quelques mois.

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Les Yéménites manifestent à Sanaa et dans tout le pays

http://www.20minutes.fr/article/664056/mon…sanaa-tout-pays

***

Je sais pas vous, moi je suis curieuse de voir ce qu'il va se passer dans les pays à forte population muzz demain après la prière collective hebdomadaire.

Etant arabophone sans être arabe, j'ai eu l'occasion de lire qu'au maroc entre autres l'autorité religieuse liée à l'état a distribué aux différents imams du pays des discours, hadiths et sourates à l'appuie, expliquant qu'il faut absolument en toute circonstances soutenir l'autorité du pays pour ne pas créer de division. Déjà la semaine dernière les imams ont fait l'éloge de leur seigneur (celui sur terre), donc je ne pense pas qu'en dehors de l'egypte où les gens sentent que c'est presque réussi, il y ait une quelconque conséquence de la prière de demain.

Sinon, un fait amusant à la télévision égyptienne: on fait passer les manifestants (je parle des vrai, pas des mafieux subventionnés) pour, successivement, des iraniens, des membres du hezbollah, des israéliens et des supporters de l'équipe de foot algérienne

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Etant arabophone sans être arabe, j'ai eu l'occasion de lire qu'au maroc entre autres l'autorité religieuse liée à l'état a distribué aux différents imams du pays des discours, hadiths et sourates à l'appuie, expliquant qu'il faut absolument en toute circonstances soutenir l'autorité du pays pour ne pas créer de division. Déjà la semaine dernière les imams ont fait l'éloge de leur seigneur (celui sur terre), donc je ne pense pas qu'en dehors de l'egypte où les gens sentent que c'est presque réussi, il y ait une quelconque conséquence de la prière de demain.

C'est à dire qu'il faut aussi que 1. les imams fassent exactement ce qu'on leur dit 2.tous les musulmans écoutent les imams

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Etant arabophone sans être arabe, j'ai eu l'occasion de lire qu'au maroc entre autres l'autorité religieuse liée à l'état a distribué aux différents imams du pays des discours, hadiths et sourates à l'appuie, expliquant qu'il faut absolument en toute circonstances soutenir l'autorité du pays pour ne pas créer de division. Déjà la semaine dernière les imams ont fait l'éloge de leur seigneur (celui sur terre), donc je ne pense pas qu'en dehors de l'egypte où les gens sentent que c'est presque réussi, il y ait une quelconque conséquence de la prière de demain.

C'est la stratégie néo-salafiste courante, celle qui prévaut aussi depuis 30 ans chez ces chers Séoud et se diffuse ailleurs.

Quelle engeance répugnante.

Sinon, un fait amusant à la télévision égyptienne: on fait passer les manifestants (je parle des vrai, pas des mafieux subventionnés) pour, successivement, des iraniens, des membres du hezbollah, des israéliens et des supporters de l'équipe de foot algérienne

:icon_up:

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Invité rogermila

Tabassage de journalistes occidentaux au Caire.

Trois journalistes qui tournaient pour BFM TV dans un marché ont ainsi été «tabassés pendant un quart d'heure, à coups de bâton, de poings, de pieds», assure Guillaume Dubois, directeur général de la chaîne d'info.

«Ils ont été exfiltrés par un convoi de l'armée qui passait par là, puis ils ont passé neuf heures dans une caserne avant d'être reconduits à leur hôtel», poursuit-il.

Trois journalistes de France 24 ont également été interpellés mercredi et étaient toujours retenus par la police militaire jeudi midi. Avant d'être arrêtés, «ils ont été pris à partie par des manifestants, l'un a été tabassé à coups de barre de fer et secouru par un passant alors qu'il était sur le point d'être lynché», explique Jean Lesieur, directeur de la rédaction.

http://www.lefigaro.fr/international/2011/…e-en-egypte.php

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Egypt at the crossroads

Responding to demands of "Mubarak out!", Egyptian President Hosni Mubarak announced earlier this week that he would stay in power until presidential elections in September, and will oversee the formation of a new government and of constitutional amendments which will allow opposition candidates to run for president.

The announcement was made on the eighth day of national protests, when two million Egyptians occupied various city centres to protest against Mubarak's three-decade rule. Predictably, the protesters were unimpressed, and continued demanding his removal.

Within hours, Mubarak's announcement was followed by a call by the army for people to end the protests and return home, or face the prospect of violence. Not long thereafter, in a coordinated action, supporters of Egypt's ruling National Democratic Party descended on protesters in various cities, assaulting them, and rode into the protesting crowds with horses and camels, sparking clashes that lasted many hours. Soldiers on the scene did nothing, allowing the chaos to continue unhindered.

From the beginning, the regime's response to the uprising, which started on the January 25, was crafted by the military, in a way that would help maintain the status quo, allowing it to control politics in the most populous Arab country.

Mubarak, who is very ill, and, according to most observers, will likely not be alive for the September elections, first responded to the protests by dissolving his Cabinet and reappointing new ministers. General Omar Suleiman, the minister of intelligence who has a background as a master of torture, was appointed vice-president, and most other new appointees were members of the military. The Egyptian military has controlled politics in that country since Gamal Abdel Nasser's presidency, and the president has always been from its ranks.

When protests increased in size, the next response was Suleiman's announcement this week that Mubarak had instructed him to begin negotiations with opposition parties. Then came Mubarak's speech, saying he would not stand for the election in September, and would begin a process to amend the Constitution. Meanwhile, opposition parties, including the largest, the Muslim Brotherhood, were coming together to knock together a coalition that would be able to talk to the regime.

These developments point to a planned strategy by the military to regain control of Egyptian politics and to ensure the persistence of the status quo -- with some concessions to the people and the opposition. Clearly, the military has decided that Mubarak has become a burden, and is easing him out. But, his being from among their ranks, the army would prefer not to humiliate him and hang him out to dry. Instead, they will keep him as president, while Suleiman begins a negotiation process with opposition parties. The regime hopes that the beginning of the negotiation process will end the protests, that fatigue, the threat of a food crisis, and the attacks on protesters by NDP thugs will force demonstrators off the streets and back to their homes and jobs. Further, if the clashes between protesters and NDP supporters continue, the army will use that as an excuse to crush the protests, claiming it to be in the interests of law and order. And, to finally ensure that the protests end, Suleiman has already announced that no dialogue with the opposition can begin until protests are halted, effectively making the end of protests a precondition of negotiations.

Once the negotiations begin, the regime will attempt to drag it out until September, making the call for Mubarak's early resignation irrelevant. Opposition groups, however, clearly believing that they have the upper hand, have made Mubarak's stepping-down a precondition for entering negotiations. If the protests are crushed by the military, as is likely, the superior negotiating position will be in Suleiman's hands, and the opposition will be unable to leverage their precondition.

Meanwhile, the regime will effect amendments to the Constitution as a way of appeasing the opposition. It has already announced -- unilaterally -- that amendments will be effected within 75 days of February 2, and without the involvement of opposition parties. One of the objectives of the regime in the intervening period will be to create divisions within the opposition, emphasising differences between the leftist, nationalist and Islamist opposition groups, and between Muslims and Christians. Any divisions in opposition ranks will serve the regime's agenda and allow it to dictate the political changes that will take place.

In the period before the September election, any protests that take place could be addressed by co-opting individual members of the opposition into the Cabinet, or even creating a presidential council with Mubarak at its head, and including former IAEA head Mohamed ElBaradei.

The military chiefs have played their cards very well. When police were pulled back from the demonstrations -- after having caused numerous deaths -- the soldiers moved in, but did nothing to quell the protests. Indeed, the impression from protesters was that the army was there to protect the people. Military chiefs have ensured that the military took no action against protesters, cultivating the image of the army as benevolent protectors -- which could serve it well now and during the negotiations process. It is possible, however, that as the violence against protesters continue, some members of the middle and lower ranks of the army will join the protesters.

The end game for the Egyptian military is one in terms of which it can strike a deal with the emerging power-brokers -- ElBaradei, and other opposition figures -- where the political influence and economic interests of the military are protected under a new dispensation, and where it is able to maintain a direct relationship with American and European military structures. This will ensure that, even if democracy emerges in Egypt, the military is able to maintain its domestic power, and continue to fulfil the foreign agenda to which it is committed. To ensure that the military will continue fulfilling such an agenda, Western - especially American -- officials have been in close contact with the new vice-president, new prime minister and other leaders of the military over the past few weeks.

The Egyptian regime and the military in particular from the presidency of Anwar Sadat, have fulfilled Western, especially American, objectives in the region. In particular, the Camp David accord between Egypt and Israel, and the subsequent role of Egypt has ensured that Israel has been well served. Indeed, as a result of that accord, Israel has been able to decrease its military spending and to rely on Egypt to, for example, maintain the siege on Gaza, a key recent tactic of Israel against the Palestinians. If ElBaradei becomes the new president after Mubarak, the army will be able to rely on him to support -- even if uncomfortably -- this agenda. If the military loses its political influence, and becomes completely subject to civilian authority -- an option that it will fight against -- the balance of power in the region insofar as the Palestinian-Israel issue is concerned could change dramatically.

Jeenah is executive director of the Afro-Middle East Centre, a Johannesburg-based think tank

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Tu commences à me saouler avec tes généralités basées sur rien du tout, tes hypothèses farfelues sorties de ton cerveau tourmenté.

Insulte mit à part on peut tout de même se poser des questions, on veut à tout prix nous dires que au debut que tout le peuple est contre le régime, quand il y a une opposition on nous dit que se sont des policiers avec des pauvres payés pour soutenirent le président, (tout de même on aurait pu inventer mieux :icon_up:) il ne me parait pas impossible que des gens ne veulent pas d'une révolution totale mais de reforme progressive, de quoi s'agit il, d'attendre un peu moin de neuf moi, je comprend parfaitement que des gens soit ulcéres contre les agitateurs extremistes, pas besion d'être de la police pour cela.

De plus il commence à être reconu même d'une partit de l'opposition qu'une partie des anti gouvernement sont dirigés de l'étranger. Je ne dis pas qu'il n'existe pas de mouvement de fond, ni qu'il n'y a pas un certain nombre de revendications légitimes, mais ce n'est pas la Tunisie allons.

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[…] De plus il commence à être reconu même d'une partit de l'opposition qu'une partie des anti gouvernement sont dirigés de l'étranger. Je ne dis pas qu'il n'existe pas de mouvement de fond, ni qu'il n'y a pas un certain nombre de revendications légitimes, mais ce n'est pas la Tunisie allons.

De quel pays étranger ? Et quelle est ta source ?

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