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Révolution au Moyen-Orient


Invité rogermila

Messages recommandés

Des rumeurs ont couru récemment : la police égyptienne détiendrait des cassettes vidéo compromettantes pour pas mal de célébrités. J'imagine que Kadhafi a pu faire pareil avec ses compagnons d'orgie.

Berlusconi s'est encore vanté ? Ah la la ces italiens…

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Qu'est-ce qui te dit que l'évènement fondamental à l'origine de la crise n'est pas le renversement du dictateur irakien ?

Je crois que c'est assez évident, tout part de Tunisie, tu remarqueras que les révoltes égyptiennes, libyennes, ou yéménites partent d'abord du fait que les gens sont descendus dans la rue pour manifester leur soutien aux révoltes Tunisiennes et égyptiennes, et ensuite ils se sont retournés contre leur propres dictateurs, bref le lien avec la Tunisie est évident pas avec l'Irak, d'ailleurs, en 2003 (il y a 8 ans hein!), c'est tout l'inverse, les gens de la rue manifestaient dans ces pays en soutien de l'Irak contre les Etats-Unis, mais pas contre Saddam Hussein, et les manifestants ne se sont pas retournés contre leur propre dictateur, on a même assisté à une certaine radicalisation des dictatures du proche-orient en réaction à cet interventionnisme.

Que pensez-vous de la décision de la France de reconnaître le CNT libyen?

Quelle connerie! la France est désormais impliquée dans un conflit intérieur, et manifeste son soutien à un gouvernement fantoche qui est en train de perdre du terrain dans le conflit. Une puissance extérieure n'a pas à imposer un gouvernement plutôt qu'un autre. Et puis surtout, faire passer ce gouvernement comme le messie qui va apporter des réformes à la Libye, c'est inique c'est juste une tribu plutôt qu'une autre voilà tout. Voilà maintenant qu'il parle de bombarder certaines bases aériennes, qui va la financer sa guerre? Il s'ennuie à l'Elysée Sarko?

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Il n'y a pas de théorie des dominos, c'est juste une image pour désigner une contagion sans la connotation sanitaire.

En 2003, il y avait bien une "théorie des dominos" néo-con. D'autres que moi l'avaient noté, par exemple sur Slate :

http://www.slate.com/id/2080976/nav/navoa/

Je cite:

It seems clearer and clearer that a key driving force behind this war is a neoconservative plan to transform the entire Middle East—a reverse domino theory in which regime change in Iraq triggers regime change, and ultimately democratization, across the region.

Pour prendre un autre exemple, quelques jours avant la guerre en Irak, en se fondant sur un document du Département d'Etat américain publié le même jour que le discours de Bush, le Los Angeles Times prévenait que cette nouvelle théorie des dominos était très risquée :

Democracy Domino Theory 'Not Credible'

Et c'est exactement la théorie que décrit Bush dans son discours.

Pour répondre à tes trois points :

1/ On constate que la chute de Saddam Hussein précède de quelques années la crise actuelle. On peut très bien défendre dans le cadre néocon que ceci explique cela.

Non, parce que comme le signalait Johnnieboy, dans ces pays on n'a vu personne se référer à la chute de Saddam Hussein lorsque Ben Ali et Moubarak sont tombés.

2/ le jeu de domino vise bien tout le grand moyen-orient : alliés ou pas.

Non, évidemment pas dans la théorie néo-con.

3/ ça c'est ton postulat. Attention à ne pas retrouver ses postulats dans ses conclusions.

Disons que j'ai pris un peu d'avance parce que, en l'espace de deux mois (et pas 8 ans), nous en sommes déjà au second domino et que d'autres se préparent, comme en Libye ou au Yemen :

http://fr-ca.actualites.yahoo.com/y%C3%A9m…071528-791.html

Quant à la théorie des dominos de Bush et de ses conseillers néo-cons, peux-tu citer un élément avancé par Bush qui se soit réalisé ?

Il faut juger aux faits et les faits actuellement corroborent la théorie néocon : la crise politique démocratique suit le renversement de Saddam Hussein. Ce n'est pas tout. Dans mon article j'ai voulu montrer non seulement que la théorie néocon offrait un bon cadre conceptuel pour comprendre la crise (et rappel : je ne suis pas néocon) mais encore qu'elle se retrouvait dans la réplique politique à la crise : les opinions publiques demandent à aider les démocrates et voilà que les politiciens commencent à prendre le relai et tout ceci risque de finir en guerre. Heureusement Obama gère mieux la crise que Sarko, qui sur ce dossier tout comme sur le dossier iranien se révèle plus néocons que ses collègues.

Je n'ai pas lu ton article mais le résumé que tu en fais ne m'incite pas à perdre mon temps à me lancer dans des polémiques stériles.

Et on retrouve cette logique dans le discours de Bush cité par SCM. Je mets en italique et en gras le plus important :

Tu commets la même erreur que FJ : ce que Bush décrit dans ce paragraphe est la théorie de Fukuyama, qui a fortement influencé les néo-cons par ailleurs mais qui n'est pas la théorie des dominos néo-con au Moyen-Orient. Les facteurs qui font tomber chaque domino sont ceux que j'ai décrits : intervention étrangère pour aider à instaurer la démocratie et faire un exemple, mise au pas des régimes voyous et démantèlement des réseaux terroristes. La "fin de l'histoire" de Fukuyama n'est qu'un environnement commode à l'implémentation de cette politique.

Ravi que tu admettes l'explication de la guerre en Irak par la volonté d'importer la démocratie.

Il y a des explications officielles et des motivations réelles. Il faut être d'une grande naïveté pour croire que les néo-cons, qui sont pour la plupart des types d'une grande intelligence (démontrant ainsi qu'intelligence ne rime pas toujours avec mesure), avaient vraiment pour but d'importer la démocratie en Irak.

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Que pensez-vous de la décision de la France de reconnaître le CNT libyen?

C'est une exception notable à la politique de la France, qui ne reconnaît que les états, démocratiques ou pas. Cette absurdité se poursuit par une autre : Benghazi serait la nouvelle capitale libyenne. S'il y a bien un point sur lequel je suis d'accord avec Apollon, c'est que Sarkozy joue un peu trop avec les allumettes néo-cons. Et ne parlons pas de Juppé, dont on nous vantait l'influence décisive et qui a appris par la presse les frasques de son chef.

Aussi sympathiques ces Libyens soient-ils, il fallait faire comme avec Kadhafi : les faire coucher sous une tente et, si l'interventionnisme démange, les soutenir discrètement.

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Il faut préciser que le mot fin, dans le cadre de cette théorie, signifie finalité ou sens et pas terme ou achèvement. D'autre part l'idée que la diffusion des technologies de communication et au travers elles des formes de rationalité, participe de la globalisation de l'Etat démocratique, fait bien-sûr partie de la théorie, qui est un système historiciste.

Oui mais il y a aussi une équivoque délibérée sur le double sens du mot fin. La réalisation progressive de l'objectif termine l'histoire.

Je crois que c'est assez évident, tout part de Tunisie, tu remarqueras que les révoltes égyptiennes, libyennes, ou yéménites partent d'abord du fait que les gens sont descendus dans la rue pour manifester leur soutien aux révoltes Tunisiennes et égyptiennes, et ensuite ils se sont retournés contre leur propres dictateurs, bref le lien avec la Tunisie est évident pas avec l'Irak, d'ailleurs, en 2003 (il y a 8 ans hein!), c'est tout l'inverse, les gens de la rue manifestaient dans ces pays en soutien de l'Irak contre les Etats-Unis, mais pas contre Saddam Hussein, et les manifestants ne se sont pas retournés contre leur propre dictateur, on a même assisté à une certaine radicalisation des dictatures du proche-orient en réaction à cet interventionnisme.

Il y a un lien clair et net avec la Tunisie, que personne ne conteste. Mais je crois qu'il y avait eu du mouvement dans la région avant l'affaire tunisienne, et encore une fois, on peut soutenir que c'est la chute de Saddam Hussein, épicentre de la dictature, qui précipite la crise démocratique.

En 2003, il y avait bien une "théorie des dominos" néo-con. D'autres que moi l'avaient noté, par exemple sur Slate :

http://www.slate.com/id/2080976/nav/navoa/

Je cite:

Pour prendre un autre exemple, quelques jours avant la guerre en Irak, en se fondant sur un document du Département d'Etat américain publié le même jour que le discours de Bush, le Los Angeles Times prévenait que cette nouvelle théorie des dominos était très risquée :

Democracy Domino Theory 'Not Credible'

Et c'est exactement la théorie que décrit Bush dans son discours.

On ne parle pas de la même chose, je dis que la soi-disant théorie des dominos n'est pas une théorie mais une image pour représenter une contagion (à ceci près qu'on lui ajoute un caractère linéaire et on enlève la dénotation). Je sais que l'expression a été employée à l'époque de la guerre d'Irak mais seulement par une poignée de commentateurs.

Non, parce que comme le signalait Johnnieboy, dans ces pays on n'a vu personne se référer à la chute de Saddam Hussein lorsque Ben Ali et Moubarak sont tombés.

Oui mais ça n'a pas de pertinence.

Non, évidemment pas dans la théorie néo-con.

C'est indiqué explicitement dans le discours de Bush que tu as lié et que j'ai cité (ses passages les plus intéressants étant ceux que tu ne citais pas).

Disons que j'ai pris un peu d'avance parce que, en l'espace de deux mois (et pas 8 ans), nous en sommes déjà au second domino et que d'autres se préparent, comme en Libye ou au Yemen :

http://fr-ca.actualites.yahoo.com/y%C3%A9m…071528-791.html

Quant à la théorie des dominos de Bush et de ses conseillers néo-cons, peux-tu citer un élément avancé par Bush qui se soit réalisé ?

Il me semble que tu confonds de nouveau les postulats et les conclusions. Tu décides pour commencer qu'il y a deux phénomènes distincts que sont l'intervention US en Irak et ses effets d'une part, et d'autre part la crise actuelle. Partant tu divises les évènements et les classes entre ces deux catégories pour en conclure finalement que ces deux phénomènes n'ont rien à voir.

Ce qu'il faut voir au contraire, c'est que les néocons ont voulu supprimer la principale dictature de la région en annonçant que cela aurait un impact démocratique sur la région. Et c'est bien ce qui se réalise. Juger d'après les faits, cela signifie qu'on regarde la correspondance des faits à la théorie, et certainement pas qu'on apprécie la rationalité du lien de cause à effet.

Tu commets la même erreur que FJ : ce que Bush décrit dans ce paragraphe est la théorie de Fukuyama, qui a fortement influencé les néo-cons par ailleurs mais qui n'est pas la théorie des dominos néo-con au Moyen-Orient.

Dans mon article je traite séparément le retour de la théorie de la fin de l'histoire et celle des néocons, précisément parce que je ne les confonds pas.

Les facteurs qui font tomber chaque domino sont ceux que j'ai décrits : intervention étrangère pour aider à instaurer la démocratie et faire un exemple, mise au pas des régimes voyous et démantèlement des réseaux terroristes.

Il y a de ça mais il y aussi un processus plus informel qui est celui du progrès vers la démocratie. Et bush dit d'ailleurs que les Irakiens avec leur grande culture et leur éducation, peuvent y accéder. Et il dit la même chose de Arabes. Tu peux le lire dans le passage que j'ai cité.

Il y a des explications officielles et des motivations réelles. Il faut être d'une grande naïveté pour croire que les néo-cons, qui sont pour la plupart des types d'une grande intelligence (démontrant ainsi qu'intelligence ne rime pas toujours avec mesure), avaient vraiment pour but d'importer la démocratie en Irak.

Ils avaient vraiment ce but et ils en avaient d'autres tels que celui d'accroitre la sécurité américaine via la démocratisation de la région. En tout cas ce n'était pas le pétrole.

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Ce qu'il faut voir au contraire, c'est que les néocons ont voulu supprimer la principale dictature de la région en annonçant que cela aurait un impact démocratique sur la région. Et c'est bien ce qui se réalise. Juger d'après les faits, cela signifie qu'on regarde la correspondance des faits à la théorie, et certainement pas qu'on apprécie la rationalité du lien de cause à effet.

Qu'entends-tu par "la principale dictature" de la région? La plus maléfique intérieurement, envers ses voisins et l'extérieur? Celle qui est la plus peuplée? La plus puissante économiquement?

Quelquesoit la façon dont on retourne le problème, la principale dictature du coin, c'est l'Arabie Saoudite, mais on peut en discuter.

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Invité Arn0
Qu'entends-tu par "la principale dictature" de la région? La plus maléfique intérieurement, envers ses voisins et l'extérieur? Celle qui est la plus peuplée? La plus puissante économiquement?

Quelquesoit la façon dont on retourne le problème, la principale dictature du coin, c'est l'Arabie Saoudite, mais on peut en discuter.

Je suis pas un grand admirateur de l’Arabie Saoudite mais elle ne s'est malgré tout pas rendu coupable de deux guerres d'agression, de crimes de guerres, de génocide et de déportation…

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Je suis pas un grand admirateur de l’Arabie Saoudite mais elle ne s'est malgré tout pas rendu coupable de deux guerres d'agression, de crimes de guerres, de génocide et de déportation…

Pour une fois nous sommes d'accord, arrêtons de raconter des sornettes. Contrairement à d'autres dictatures arabes le régime Saoudien n'a pas massacré des populations de son propre pays comme le régime de Saddam, Kadhafi ou celui de la famille El-Assad en Syrie, qui a décimé des villes entières.

http://www.liberation.fr/monde/0101341663-…rer-les-pierres

Dans mon article je traite séparément le retour de la théorie de la fin de l'histoire et celle des néocons, précisément parce que je ne les confonds pas.

Comme je l'ai montré plus haut la théorie des dominos découle de la logique finaliste formulée par Fukuyama, elle même empruntée à la dialectique allemande. Il faut effectivement comprendre cette métaphore selon un modèle épidémique ou dialectique et non mécanique (première erreur). Ainsi prônée par les néo-conservateurs américains, elle fut appelée tantôt "destruction créatrice" (creative destruction), tantôt "théorie du domino démocratique", mais relève du même messianisme progressiste. Il n'est donc pas étonnant qu'elle soit aujourd'hui récupérée par les tenants de la thèse du Printemps arabe, qui raisonne selon le même schéma universaliste.

Seconde erreur: SCM se trompe en y impliquant les plans de Nation Building, qui sont bien plutôt des prolongements de la guerre contre le terrorisme.

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Comme je l'ai montré plus haut la théorie des dominos découle de la logique finaliste formulée par Fukuyama, elle même empruntée à la dialectique allemande. Il faut effectivement comprendre cette métaphore selon un modèle épidémique ou dialectique et non mécanique (première erreur). Ainsi prônée par les néo-conservateurs américains, elle fut appelée tantôt "destruction créatrice" (creative destruction), tantôt "théorie du domino démocratique", mais relève du même messianisme progressiste. Il n'est donc pas étonnant qu'elle soit aujourd'hui récupérée par les tenants de la thèse du Printemps arabe, qui raisonne selon le même schéma universaliste.

L'opinion publique française n'a pas compris le messianisme démocratique américain et n'a voulu voir que la bêtise ou la méchanceté de Bush, l'appat du pétrole, la volonté de profiter des contrats, l'amour du canon. Ici comme ailleurs on croit que le mal découle des mauvaises intentions et non des bonnes. On a donc fait le procès des mauvaises intentions imaginaires et on a tiré les mauvaises leçons de la guerre irakienne.

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Je suis pas un grand admirateur de l’Arabie Saoudite mais elle ne s'est malgré tout pas rendu coupable de deux guerres d'agression, de crimes de guerres, de génocide et de déportation…

Je le sais bien, seulement l'influence néfaste de cet Etat n'est plus à démontrer.

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[…] On ne parle pas de la même chose, je dis que la soi-disant théorie des dominos n'est pas une théorie mais une image pour représenter une contagion (à ceci près qu'on lui ajoute un caractère linéaire et on enlève la dénotation). Je sais que l'expression a été employée à l'époque de la guerre d'Irak mais seulement par une poignée de commentateurs.

Sans même le lire, je prédis que ton article souffre de ta confusion persistante entre la théorie de la fin de l'histoire de Fukuyama et la théorie des dominos que FJ (et pas moi) a été le premier à mentionner.

C'est indiqué explicitement dans le discours de Bush que tu as lié et que j'ai cité (ses passages les plus intéressants étant ceux que tu ne citais pas).

J'ai cité les passages les plus importants au sujet de la théorie des dominos puisque de théorie des dominos il était question. La partie sur Fukuyama que tu as citée est hors-sujet puisque ce n'est pas une théorie des dominos.

Il me semble que tu confonds de nouveau les postulats et les conclusions. Tu décides pour commencer qu'il y a deux phénomènes distincts que sont l'intervention US en Irak et ses effets d'une part, et d'autre part la crise actuelle. Partant tu divises les évènements et les classes entre ces deux catégories pour en conclure finalement que ces deux phénomènes n'ont rien à voir.

Si tu affirmes que des événements séparés par 8 ans et plusieurs milliers de kilomètres sont liés, c'est à toi de le prouver.

Ce qu'il faut voir au contraire, c'est que les néocons ont voulu supprimer la principale dictature de la région en annonçant que cela aurait un impact démocratique sur la région. Et c'est bien ce qui se réalise. […]

Non. La Tunisie n'est pas dans la même région que l'Irak et les deux séries d'événements n'ont strictement aucun rapport l'une avec l'autre. Si tu penses le contraire, tu dois le démontrer.

Dans mon article je traite séparément le retour de la théorie de la fin de l'histoire et celle des néocons, précisément parce que je ne les confonds pas.

Je n'ai pas lu ton article.

[…] Ils avaient vraiment ce but et ils en avaient d'autres tels que celui d'accroitre la sécurité américaine via la démocratisation de la région. En tout cas ce n'était pas le pétrole.

Non, j'affirme que les néo-cons savaient très bien que la démocratisation de l'Irak était une chimère (au mieux il espéraient un régime favorable aux Etats-Unis) et ils poursuivaient en réalité d'autres objectifs, le moindre n'étant pas l'élimination d'un ennemi virulent d'Israël. Cet objectif figure d'ailleurs en filigrane dans le discours de Bush (voir les passages sur la Palestine).

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Invité Arn0
Pour une fois nous sommes d'accord, arrêtons de raconter des sornettes. Contrairement à d'autres dictatures arabes le régime Saoudien n'a pas massacré des populations de son propre pays comme le régime de Saddam, Kadhafi ou celui de la famille El-Assad en Syrie, qui a décimé des villes entières.

Disons que le problème de l'Arabie Saoudite c'est qu'il faudrait renverser le peuple plus que le régime. :icon_up:

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Disons que le problème de l'Arabie Saoudite c'est qu'il faudrait renverser le peuple plus que le régime. :icon_up:

ça peut barder aussi en Arabie à cause des deux facteurs que j'ai expliqués: l'organisation tribale instable et la poussée des minorités chiites.

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D'ailleurs si tu te rappelles les débats précédant l'invasion de l'Irak, on entendait nombre d'anciens maos qui approuvaient l'intervention militaire pour dégager Saddam au nom du même droit d'ingérence humanitaire qu'on nous ressort maintenant à propos de la Libye.

C'est reparti pour un tour, les bruits de bottes les plus pressants se font entendre dans la gauche humanitaire, de l'histrion Joffrin à BHL notre phare national, qui s'apprête à sauver le monde.

Libye: BHL à la barre

La séquence fait grincer des dents. A la veille d'un conseil européen consacré vendredi à la Libye, Nicolas Sarkozy a arrêté sa propre stratégie contre le régime de Mouammar Kadhafi. Déjà dans la capitale belge, son ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, n'a pas participé à une réunion tenue jeudi à l'Elysée. Au contraire du philosophe Bernard-Henri Lévy, dont la présence au "Château" n'est pas passée inaperçue…

"Je me disais que j'aurais du mal à travailler avec Nicolas Sarkozy, mais au bout de trois mois, je me suis rendu compte que c'était possible." Ainsi parlait Alain Juppé au moment de prendre les rênes du ministère des Affaires étrangères. C'était il y a moins de deux semaines, mais, à la vue de la stratégie arrêtée par l'Elysée au sujet de la crise libyenne, les propos du "revenant" Juppé au gouvernement - d'abord passé par la case Défense avant de rallier le quai d'Orsay - prennent une résonance un peu particulière. Dès jeudi soir, prenant de vitesse, au passage, l'ensemble de ses partenaires de l'UE qu'il a rencontré vendredi à Bruxelles, le président français a en effet légitimé le conseil national de transition libyen (CNT), tout en validant le principe de "frappes aériennes ciblées" contre des intérêts du dictateur Kadhafi. Le tout à l'issue d'une réunion tenue à l'Elysée sans Alain Juppé, déjà dans la capitale belge avec ses homologues européens, mais en présence de l'intellectuel Bernard-Henri Lévy. Ce qui n'est pas passé inaperçu… Exemple parmi d'autres, Nicolas Demorand, le nouveau directeur de Libération , a parlé vendredi matin d'une séquence diplomatique "jouée par l’Elysée en solo" et qui a "manifestement sidéré Alain Juppé".

Quand BHL "murmure" à l'oreille des présidents

La semaine dernière, BHL narrait dans le JDD son voyage en Libye, à la rencontre des opposants au régime de Kadhafi. Mais se retrouver quelques jours plus tard à l'Elysée en compagnie des représentants du CNT face au président français en a étonné plus d'un. Jeudi soir, le principal intéressé s'en est expliqué au micro d'Europe 1. Le philosophe a ainsi indiqué avoir "suggéré" cette rencontre à Nicolas Sarkozy, qui l'a immédiatement acceptée. CQFD pour l'intellectuel à la chemise blanche, habitué à "murmurer" à l'oreille des présidents. Ce fut par exemple le cas en 1992 lors du conflit en ex-Yougoslavie où il réussit à convaincre François Mitterrand de s'entretenir avec le président bosniaque Alija Izetbegovic, ou dix ans plus tard quand Jacques Chirac l'envoya en mission officielle en Afghanistan.

http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Be…libyen.-281781/

Les bras m'en tombent. En tant que conseiller du Prince Sarko, je proposerais plutôt de livrer BHL & Joffrin à Kadhafi contre des infirmières bulgares.

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Qu'est-ce qu'il faut pas faire pour redorer le blason de la diplomatie française… L'Etat français est passé à côté des révolutions tunisiennes, egyptiennes, en spectateur. Maintenant, Sarkoko essaie de se rattraper (après d'ailleurs avoir essayé de lui vendre des Rafale et des centrales nucléaires d'ailleurs).

Quelle vision, quel panache! :icon_up:

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Invité rogermila

A quel jeu jouent les Chinois, les Indiens et les Russes en soutenant Khadafi ?

Le deuxième des huit enfants de Kadhafi affirme que "les Chinois, les Indiens, les Russes, l'Afrique du Sud soutiennent" le régime.

"Berlusconi est notre ami. Nous sommes voisins, amis. Nous pouvions nous attendre à une trahison de la France, de la Grande-Bretagne, de la Suède, mais pas de l'Italie", a-t-il dit.

Il a recommandé à l'Italie de "faire attention" car "si tu trahis ton partenaire, comment crois-tu qu'il va réagir ?".

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/03/…epresailles.php

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Article intéressant sur le pouvoir politique algérien:

Maghreb - L’Algérie menacée d’isolement autocratique

L’annonce par le roi du Maroc Mohamed VI d’une réforme globale de la constitution qui octroiera plus de pouvoirs au parlement et au Premier ministre a donné un terrible coup de vieux à la levée de l’état d’urgence en Algérie. C’est subitement – après la révolution démocratique en Tunisie et en Egypte et l’insurrection libyenne contre la dictature de Kadhafi – le pouvoir politique algérien qui paraît le plus menacé de dissonance dans un Maghreb en marche vers les libertés.

L’ouverture politique en Algérie est terminée. Ou elle n’a pas commencé. Le président Bouteflika a fait savoir aux Algériens à travers son hôte Jean-Pierre Raffarin qu’il comptait «annoncer des mesures d’ampleur» lors du Conseil des ministres du mardi 22 février. Elles n’ont pas concerné le volet démocratique des revendications exprimées à la suite des émeutes du début de l’année.

La levée de l’état d’urgence et l’ouverture de l’audiovisuel aux partis de l’opposition légale devaient être un premier pas. «C’est sans doute le dernier. En tout cas pour le moment. Bouteflika réfléchit en termes de rapports de force. Il a toujours estimé que Chadli Benjedid avait fait une erreur d’accorder autant à la rue après les événements d’Octobre 88. Il ne veut pas céder plus que nécessaire. Et l’échec de la CNCD le conforte dans son conservatisme», estime un ancien cadre du MALG (Ministère dans le GPRA) qui connaît bien le président algérien.

Un point de vue nuancé est exprimé dans l’entourage de Bouteflika : «Le président sait qu’il doit conduire une ouverture politique. Il veut qu’elle soit graduelle. Il ne veut surtout pas donner l’impression de céder à des pressions de l’opposition. C’est pour cette raison qu’il a différé la reconnaissance des partis politiques en instance. Il va sans doute retoucher le calendrier électoral. Mais il ne l’annoncera pas tout de suite», explique un ancien ministre de son premier mandat.

Une subtile divergence sur le rythme et les limites du changement subsisterait toutefois avec l’autre partenaire du pouvoir politique algérien, l’armée, représentée par son bras politique, le DRS. Le président Bouteflika souhaiterait ne partir qu’en 2014, à l’échéance de son troisième mandat, mais en laissant derrière lui une possibilité constitutionnelle sérieuse d’alternance démocratique, une sorte de cadeau piégé qu’il laisserait à ses «partenaires» du ministère de la Défense. Les militaires, eux, seraient pour des réformes politiques moins profondes mais plus rapides; avec élection d’une assemblée populaire représentative et réduction des pouvoirs du président dès avant fin 2011. Une manière de garder la main sur la décision tout en sortant d’urgence de l’enclos politique verrouillé de l’ère Bouteflika.

Un agenda débordé tous les matins

L’agenda politique est volatile. Les gardes communaux ont fait tomber de fait l’interdiction de marcher à Alger. La révision de la constitution marocaine annoncée par le roi Mohamed VI est survenue dans le débat sur le changement en Algérie. Le «vieux» Destour tunisien est dissous. Les casernes de la sécurité militaire égyptienne sont occupées par le peuple. La Tunisie et L’Egypte vont recevoir Hillary Clinton, la secrétaire d’Etat américaine, pour entamer un partenariat dans la transition démocratique sur le modèle des pays de l’Europe de l’est après la chute du mur de Berlin.

En Libye, la contre-offensive de Kadhafi ne fait que retarder l’échéance d’une défaite de son régime, finalement plus sanglante et plus destructrice, car s’acheminant vers une «aide» militaire occidentale directe. La démocratie y aura peut-être une couleur mixte tunisienne et irakienne, mais l’ordre autocratique en sera banni. Le changement homéopathique auquel pense le pouvoir algérien est débordé tous les matins depuis le début du mois de janvier. Dans un tel contexte, le statu quo sur le volet politique isole Alger.

Le modèle parlementaire, une revendication montante

Les officiels algériens par la voie de Daho Ould Kablia sur France 24, et Mourad Medelci dans la presse internationale n’ont pas fait mystère de leur inquiétude devant le processus démocratique dans les pays voisins. Alger préférait clairement Ben Ali, Moubarak et Kadhafi à l’ordre nouveau des révolutions démocratiques arabes. La réaction d’anticipation de Mohamed VI face à la montée de la revendication pour le changement au Maroc l’oblige à revoir sa copie en Algérie.

Le président Bouteflika a objectivement intérêt à ce que la révision constitutionnelle marocaine soit un coup d’épée dans l’eau. Qu’elle ne retire pas au palais son rôle tutélaire sur la vie institutionnelle au Maroc. Mais la réalité est qu’il ne peut pas se permettre d’en attendre l’issue, dans quelques mois, pour en tirer bénéfice et jouer, une fois de plus, la montre. C’est sans doute pour cela que son sherpa politique, Abdelaziz Belkhadem, évoque à nouveau une possible révision de la constitution en précisant que le président Bouteflika souhaitait la réaliser de manière globale en 2008 mais a dû se contenter d’une révision limitée. L’ancien chef du gouvernement oublie de dire que le but de la révision de 2008 était, outre de faire sauter la limitation des mandats, de renforcer encore plus le pouvoir présidentiel.

Partout dans le monde arabe monte aujourd’hui la revendication d’une architecture constitutionnelle basée sur la prédominance du pouvoir parlementaire. L’ère des Rais qui deviennent des dictateurs paraît bien terminée. Celle des rois omnipotents est à son crépuscule. L’Algérie de Abdelaziz Bouteflika ne se projette dans aucune de ces cases. C’est tout le sens de l’isolement autocratique qui se dessine.

http://www.maghrebemergent.com/actualite/m…tocratique.html

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Once-Secret Iraqi Documents Offer Lesson for Libya by Yochi J. Dreazen, National Journal. BLUF: "An analysis of the documents by the U.S. Military Academy's Combating Terrorism Center found that Libya sent more fighters to Iraq on a per-capita basis than any other Muslim country, including Saudi Arabia. Perhaps more alarmingly for Western policymakers, most of the fighters came from eastern Libya, the center of the current uprising against Muammar el-Qaddafi."

Le site dont j'ai tiré cet extrait a des commentaires assez intéressants : http://smallwarsjournal.com/blog/2011/03/o…-documents-off/

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Sans même le lire, je prédis que ton article souffre de ta confusion persistante entre la théorie de la fin de l'histoire de Fukuyama et la théorie des dominos que FJ (et pas moi) a été le premier à mentionner.

Comme je l'ai déjà répondu la soi-disant théorie des dominos n'est qu'une image pour désigner un processus de contagion qui a une dimension mécanique mais aussi une dimension informelle, largement étayée par Bush dans les passages que tu n'as pas jugé important de citer.

Si tu affirmes que des événements séparés par 8 ans et plusieurs milliers de kilomètres sont liés, c'est à toi de le prouver.

Encore une fois il faut apprécier la valeur de la théorie à sa faculté prédictive. Quelque absurde que nous paraisse une théorie, on doit la juger au regard de ce qui se produit. Si Paul le Poulpe avait prévu les évènements, Paule le poulpe serait devenu un paradigme côté de connaissance des relations internationales.

Autrement dit, la politique étrangère, tout comme la politique, n'est pas un combat de la raison contre l'erreur mais une lutte entre paradigmes.

Et encore une fois, je ne parle pas de dominos : l'Irak est dans la région du Grand Moyen-Orient et la chute de son tyran aurait un effet démocratisateur sur toute la région.

Non. La Tunisie n'est pas dans la même région que l'Irak et les deux séries d'événements n'ont strictement aucun rapport l'une avec l'autre. Si tu penses le contraire, tu dois le démontrer.

Pour les néocons c'est la même région. Les évènements actuels révèlent à quel point la région est pertinente puisqu'elle couvre toutes les crises.

Je n'ai pas lu ton article.

J'ai bien compris, je ne l'ai mentionné que pour te prouver l'absence de confusion que tu me prêtes.

Non, j'affirme que les néo-cons savaient très bien que la démocratisation de l'Irak était une chimère (au mieux il espéraient un régime favorable aux Etats-Unis) et ils poursuivaient en réalité d'autres objectifs, le moindre n'étant pas l'élimination d'un ennemi virulent d'Israël. Cet objectif figure d'ailleurs en filigrane dans le discours de Bush (voir les passages sur la Palestine).

Le soupçon qui veut que la politique étrangère des USA a pour finalité occulte la sécurité d'Israel, est non seulement une théorie irréfutable qui peut à ce titre est tenue pour nulle, mais de surcroit nie l'importance des bons sentiments, de l'humanitarisme, du messianisme démocratique américain dans la direction de la politique étrangère américaine depuis Wilson, et à ce titre cette théorie est un cul-de-sac.

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Comme je l'ai déjà répondu la soi-disant théorie des dominos n'est qu'une image pour désigner un processus de contagion qui a une dimension mécanique mais aussi une dimension informelle, largement étayée par Bush dans les passages que tu n'as pas jugé important de citer.

Dans le discours de Bush, il y a deux catégories d'états ou d'organisations politiques :

- ceux qui, comme l'Irak de Saddam, ne sont pas démocratiques, pratiquent ou sponsorisent le terrorisme et oppriment leur peuple. Ce sont l'Irak, dont il est question dans le discours, et les Taliban, la Syrie, l'Iran, le Hamas, le Hezbollah, qui sont visés implicitement en tant que terroristes. Ceux-là encourent la foudre américaine, i.e. le changement de régime ou la destruction,

- les états alliés comme Bahreïn, le Maroc et d'autres qui ne sont pas nommément cités, où des réformes démocratiques seraient déjà en cours, d'après Bush.

Encore une fois il faut apprécier la valeur de la théorie à sa faculté prédictive. Quelque absurde que nous paraisse une théorie, on doit la juger au regard de ce qui se produit. Si Paul le Poulpe avait prévu les évènements, Paule le poulpe serait devenu un paradigme côté de connaissance des relations internationales.

Précisément. Paul le poulpe a fait des prédictions précises, qui se sont réalisées, comme chacun a pu le voir. Quelles sont les prédictions de Bush dans ce discours qui se sont réalisées ? Peux-tu citer un seul néo-con prédisant un changement de régime en Tunisie et en Egypte ?

Et encore une fois, je ne parle pas de dominos : l'Irak est dans la région du Grand Moyen-Orient et la chute de son tyran aurait un effet démocratisateur sur toute la région.

Ce n'est pas ce que dit Bush. Bush dit que tous les peuples aspirent à la liberté et que l'intervention des Etats-Unis est nécessaire pour accélérer la marche inéluctable ves la démocratie. Bush cite les efforts de Bahreïn et du Maroc en ce sens, qui se produisent avant l'intervention américaine en Irak. C'est pourquoi les passages de Bush à ce sujet ne sont pas pertinents pour juger de l'aspect prédictif de la théorie des dominos néo-conservateurs.

Le soupçon qui veut que la politique étrangère des USA a pour finalité occulte la sécurité d'Israel, est non seulement une théorie irréfutable qui peut à ce titre est tenue pour nulle, mais de surcroit nie l'importance des bons sentiments, de l'humanitarisme, du messianisme démocratique américain dans la direction de la politique étrangère américaine depuis Wilson, et à ce titre cette théorie est un cul-de-sac.

Bien sûr que cette théorie est réfutable. Tout d'abord, l'aspect occulte est complètement fallacieux : toutes les décisions américaines en faveur d'Israël sont prises par l'exécutif et le législatif américains, au Congrès, à l'ONU et dans d'autres assemblées publiques, au vu et au su de tout le monde. Et puis, pour réfuter cette théorie, il suffit de citer une seule décision des Etats-Unis qui aille à l'encontre des intérêts israéliens. Par exemple, cesser de fournir une aide militaire, imposer l'arrêt de la colonisation de la Cisjordanie, imposer des sanctions à Israël, etc. La seule chose qui soit irréfutable, c'est ton incapacité à prouver ce que tu avances.

Donc, ne reviens pas discuter avant :

- de trouver un élément précis, par exemple contenant un nom de pays, que l'intervention en Irak est supposée avoir déclenché. Les prédictions à la Elizabeth Teissier du style "dans les 10 ans qui viennent, un pays du Moyen-Orient se démocratisera", ne comptent évidemment pas, à moins de vouloir se recycler dans la cartomancie,

- une décision de l'état américain, publique ou pas, qui aille à l'encontre de la sécurité d'Israël. Je ne parle pas d'une parole de Kissinger (qui a tout dit et son contraire), mais d'un document écrit.

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Dans le discours de Bush, il y a deux catégories d'états ou d'organisations politiques :

- ceux qui, comme l'Irak de Saddam, ne sont pas démocratiques, pratiquent ou sponsorisent le terrorisme et oppriment leur peuple. Ce sont l'Irak, dont il est question dans le discours, et les Taliban, la Syrie, l'Iran, le Hamas, le Hezbollah, qui sont visés implicitement en tant que terroristes. Ceux-là encourent la foudre américaine, i.e. le changement de régime ou la destruction,

- les états alliés comme Bahreïn, le Maroc et d'autres qui ne sont pas nommément cités, où des réformes démocratiques seraient déjà en cours, d'après Bush.

Précisément non. Je te recite le passage concerné, où tu pourras constater que les pays arabes sont pris dans leur ensemble et qu'aucun n'est considéré comme en démocratisation : ce sont tous les pays arabes selon Bush qui connaissent une pression de démocratisation mais n'y cèdent pas (encore). Dans cette perspective, liquider le régime irakien entamera le processus.

there are hopeful signs of a desire for freedom in the Middle East. Arab intellectuals have called on Arab governments to address the "freedom gap" so their peoples can fully share in the progress of our times. Leaders in the region speak of a new Arab charter that champions internal reform, greater politics participation, economic openness, and free trade. And from Morocco to Bahrain and beyond, nations are taking genuine steps toward politics reform. A new regime in Iraq would serve as a dramatic and inspiring example of freedom for other nations in the region.

It is presumptuous and insulting to suggest that a whole region of the world--or the one-fifth of humanity that is Muslim--is somehow untouched by the most basic aspirations of life.

Précisément. Paul le poulpe a fait des prédictions précises, qui se sont réalisées, comme chacun a pu le voir. Quelles sont les prédictions de Bush dans ce discours qui se sont réalisées ? Peux-tu citer un seul néo-con prédisant un changement de régime en Tunisie et en Egypte ?

Encore ? Toute la crise actuelle s'inscrit dans le schéma néocon. La région concernée est celle tenue pour pertinente par les néocons. Les évènements interviennent postérieurement à la chute de Saddam Hussein. La revendication populaire concerne la démocratisation.

Ce n'est pas ce que dit Bush. Bush dit que tous les peuples aspirent à la liberté et que l'intervention des Etats-Unis est nécessaire pour accélérer la marche inéluctable ves la démocratie. Bush cite les efforts de Bahreïn et du Maroc en ce sens, qui se produisent avant l'intervention américaine en Irak. C'est pourquoi les passages de Bush à ce sujet ne sont pas pertinents pour juger de l'aspect prédictif de la théorie des dominos néo-conservateurs.

Relis mieux et note d'une part que Bush vise toute la région et pas seulement ces deux pays, et note d'autre part le mot "toward" qui signifie bien que ces pays ne se démocratisent pas mais qu'ils se tournent vers des réformes (= ils ne les font pas encore). Les USA ne vont pas accélérer le mouvement de démocratisation, ils vont débloquer.

And from Morocco to Bahrain and beyond, nations are taking genuine steps toward politics reform.
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Y a t il un lien entre la guerre d'Irak et les évènements récents en Tunisie et en Libye ?

Y a t il un lien entre le 11/09/01 et ces mêmes évènements ?

Il est aussi difficile de répondre non à ces questions, que de préciser la nature de ces liens.

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Invité rogermila

Alors que les forces pro-Kadhafi reprennent petit à petit le contrôle de toute la Libye, cela va encourager davantage les pouvoirs en place à utiliser la repression.

Des dizaines de personnes ont été blessées, certaines grièvement aujourd'hui à Casablanca, après que la police marocaine eut tenté de pénétrer au siège d'un parti de gauche où s'étaient réfugiés des manifestants, ont rapporté des témoins
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Dernier commentaire sur http://alive.in/libya/ :

Father of Martyr Muhanned O. Bensadik: He Died a Hero. I am Proud of Him.

My son yesterday, because I was volunteering with a hospital in Al-Beraga, he came and saw me at five o’clock. He told me “Dad I am going to go forward”. I didn’t know what was forward because he was near me in Al-Beraga.

Yesterday, around 12 o’clock, we had to evacuate the hospital because we knew bisher has been hit. So I came to sleep in Al-Jadabyah. Today, when I was in Al-Jadabyah, I met some of his friends and they told me the story.

They told me Mohannad was with five revolutionaries and they decided to go to Bisher. Basically they decided to go towards the front line. What happened when they reached front line, because they basically they didn’t have much weapons other than a normal gun.

When they were in the fire lines, they told him: Mohannad, Listen Mohannad, there’s no way we can fight those guys, they have all sorts of weapons. And he said to them: “Listen guys, this is a fight for freedom, we need to carry on or we might die. What’s the point of us sitting there?”

So they said to him:”Mohannad, Please come with us, just come with us.” He said to them No. He ended up going straight to the fire line. That’s when he died, he died brave. He died for what he believes in. He always said live free or die.

That is what happened to my son. He was young, and I am very proud of him. He is a wonderful guy. He is smart, Very, Very smart. Nobody can wish for a better way to die. He decided his job that his job is not just sitting there. He wanted to prove to everyone, especially his friends, that there is nothing he will not do for freedom. He ended up paying his life for it. I am proud of him.

We are American-Libyans. My son had the opportunity to jump on the ship that came to benghazi, that was evacuating citizens. He said to me: No father. I do not want to go back to the states. I have a job here to do. That is what he wanted. He wanted to fight for the freedom of the people.

I would do anything to show to the world the people fighting now are not what He (Gaddafi) said, that they are drug addicts, alcoholics, and al-qaydah. That is absolutely not true. I know my son. He is a born leader. He studied up to second year Medical School. He was very polite, nothing to do with them. unfortunately, this bloody government. That is what I call them: I mean bloody, Bloody Government. That is what they try to show the world, that these people (revolutionaries) are criminals, and that is not true.

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"Itiz ze feurst iouje éveunt of ze touènti ouane century"

Tu passes à côté de l'essentiel : "it will be more and more difficult to make blow jobs to dictators in the arab world". Les dictateurs arabes seront plus grands ou alors mieux membrés, je n'ai pas bien compris.

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